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Israël attend la libération samedi de trois otages à Gaza

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L'offensive israélienne à Gaza a fait au moins 48'222 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU. Ici les destructions à Jabaliya, dans le nord de l'enclave. (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

Trois otages israéliens doivent être libérés samedi par le Hamas en échange de 369 Palestiniens détenus par Israël. Cela pour le sixième échange prévu par l'accord de cessez-le-feu à Gaza, après plusieurs jours d'incertitude quant à la poursuite de la trêve.

Le mouvement islamiste palestinien, puis Israël, ont confirmé que trois hommes allaient être libérés après 16 mois de captivité à Gaza. Le Club des prisonniers palestiniens, chargé du dossier, a ensuite indiqué que 369 prisonniers palestiniens seraient libérés par Israël.

Le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, qui doit mener une tournée régionale, est par ailleurs attendu samedi soir en Israël pour des entretiens prévus dimanche notamment avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

L'annonce des libérations lève dans l'immédiat l'hypothèque qui pesait sur la trêve, en vigueur depuis le 19 janvier, fragilisée durant la semaine par des échanges de menaces entre le Hamas et Israël et des accusations réciproques de violations de ses termes.

Sommet prévu à Ryad

Sur le sort à plus long terme de la bande de Gaza, un sommet de cinq pays arabes doit se tenir le 20 février à Ryad, pour répondre au plan du nouveau président américain Donald Trump d'une prise de contrôle du territoire palestinien et du déplacement de sa population en Egypte et Jordanie voisines.

Les trois hommes devant être libérés samedi après 16 mois de détention sont un Israélo-Russe de 29 ans, un Israélo-Américain de 36 ans, et un Israélo-Argentin de 46 ans, selon le bureau de Netanyahu.

Tous ont été enlevés au kibboutz Nir Oz lors de l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza, dernier épisode du très long conflit israélo-palestinien. Sur 251 personnes alors emmenées à Gaza, 73 s'y trouvent toujours, dont au moins 35 mortes, selon l'armée israélienne.

"Affamé et torturé"

Leur état à leur libération sera scruté, alors qu'un ex-otage, Keith Siegel, a témoigné des "conditions inimaginables" de sa captivité.

"Je suis un survivant (...) chaque jour me semblait être le dernier", a raconté dans un message vidéo cet Israélo-américain de 65 ans, apparu faible et décharné lors de sa remise à la Croix-Rouge à Gaza le 1er février. Cela alors que toute la bande de Gaza a été privée d'aide alimentaire durant de longs mois, Israël empêchant les convois d'y entrer.

"Je vivais dans la peur constante (...) J'étais affamé et torturé, à la fois physiquement et émotionnellement. Quand la guerre s'est intensifiée, les terroristes qui me retenaient m'ont traité encore plus mal que d'habitude", a-t-il ajouté.

Le CICR s'est dit vendredi "très inquiet des conditions de vie des otages", soulignant "la nécessité urgente" qu'il y ait accès.

Détenus palestiniens hospitalisés

Le 8 février, le Hamas avait remis à la Croix-Rouge trois otages très affaiblis physiquement lors d'une mise en scène qui avait provoqué la colère en Israël.

Sept détenus palestiniens alors libérés avaient pour leur part été hospitalisés en Cisjordanie occupée "en raison de la brutalité" de leur détention en Israël, selon le Club des prisonniers palestiniens.

Médiation de l'Egypte et du Qatar

L'Egypte et le Qatar ont mené cette semaine une médiation pour débloquer la poursuite des libérations, après des menaces du Hamas de les suspendre et d'Israël de reprendre la guerre.

La trêve, entrée en vigueur après 15 mois de guerre et pour une durée initiale de 42 jours, a déjà permis la libération de 16 otages israéliens contre 765 prisonniers palestiniens.

Durant sa première phase, 33 otages et 1900 détenus doivent être libérés au total.

Suite incertaine

Mais la suite du cessez-le-feu reste incertaine, les négociations prévues sur la deuxième phase n'ayant toujours pas commencé.

Le Hamas a dit vendredi soir s'attendre à ce que ces pourparlers débutent "en début de semaine prochaine". Les médiateurs - Qatar, Etats-Unis et Egypte - espèrent les entamer "la semaine prochaine à Doha", a de son côté indiqué une source proche des négociations.

La deuxième étape de l'accord est censée permettre la libération de tous les otages et la fin définitive de la guerre, avant une dernière phase consacrée à la reconstruction de Gaza, un chantier gigantesque estimé par l'ONU à plus de 53 milliards de dollars.

Marco Rubio s'est déclaré jeudi ouvert à toute autre proposition des pays arabes sur l'après-guerre à Gaza, alors que la proposition de Donald Trump d' y créer une "Riviera du Moyen-Orient" vidée de ses habitants palestiniens a été décriée à travers le monde.

"Ils ne l'aiment pas, mais le seul plan, c'est celui de Trump. S'ils en ont un meilleur, le moment est venu de le présenter", a dit M. Rubio, qui doit également se rendre après Israël en Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis.

Manifestation contre le plan Trump

Une manifestation contre le plan Trump a réuni vendredi quelques centaines de personnes à Amman, après un appel du Hamas à des "marches de solidarité" à travers le monde ce week-end pour s'opposer au projet américain, salué seulement par Israël.

L'offensive israélienne à Gaza après de 7 octobre 2023 a fait au moins 48'222 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Budget 2026: loi spéciale pour reconduire temporairement le budget

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Les députés français ont adopté mardi dernier à l'unanimité le projet de loi spéciale permettant de financer provisoirement l'Etat. Cette loi devait être promulguée avant le 1er janvier (archives). (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

Emmanuel Macron a promulgué la loi spéciale qui permet de pallier l'absence d'un budget en bonne et due forme pour 2026. Cet outil législatif avait déjà été utilisé l'an dernier après la censure du gouvernement Barnier.

La loi a été promulguée samedi dans le Journal officiel. Elle permet de financer provisoirement l'Etat en 2026 avant la reprise en janvier des débats au Parlement autour de la loi de finances. Elle reconduit temporairement le budget de 2025.

Cette loi garantit la possibilité d'emprunter et limite les dépenses aux services votés l'année précédente et jugés indispensables pour poursuivre l'exercice des services publics. Elle ne comprend pas de dépenses nouvelles, y compris sur la défense.

Contrairement aux Etats-Unis, la loi spéciale en France permet d'éviter une paralysie budgétaire: les fonctionnaires sont payés, les retraites versées, les soins remboursés.

Déjà l'an dernier, la France y avait recouru après la chute en décembre 2024 du gouvernement du Premier ministre Michel Barnier. Il avait fallu attendre février 2025 pour que les textes budgétaires soient approuvés par le Parlement.

Mettre de côté les calculs politiques

Le Premier ministre Sébastien Lecornu, pressé dans son camp de recourir à l'article 49.3, s'est dit mardi "persuadé" de parvenir à un accord au Parlement sur une loi de finances. "Si les calculs politiques sont mis de côté, le Parlement prendra ses responsabilités, le gouvernement aussi", a-t-il estimé.

Le dialogue privilégié engagé par Sébastien Lecornu avec le Parti socialiste a certes permis l'adoption du budget de la Sécurité sociale pour 2026, au prix de concessions du gouvernement notamment sur les retraites. Mais les profondes divergences entre l'Assemblée nationale et le Sénat, hostile à tout impôt supplémentaire, ont empêché l'approbation du texte budgétaire sur le financement de l'Etat.

Les parlementaires se retrouveront en début d'année pour de nouvelles joutes sur ce texte. La France est confrontée à un endettement croissant et les discussions n'ont pas permis de dessiner une trajectoire de réduction du déficit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Phnom Penh et Bangkok conviennent d'un cessez-le-feu immédiat

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Les combats entre le Cambodge et la Thaïlande ont fait moins 47 morts et près d'un million de déplacés en trois semaines (archives). (© KEYSTONE/AP)

La Thaïlande et le Cambodge sont convenus samedi d'un "cessez-le-feu immédiat" dans leur conflit frontalier, selon une déclaration conjointe obtenue du côté cambodgien. Les combats ont fait au moins 47 morts et près d'un million de déplacés en trois semaines.

"Les deux parties conviennent de permettre aux civils résidant dans les zones frontalières affectées de rentrer chez eux, dans les plus brefs délais, sans obstruction et en toute sécurité et dignité", indique une déclaration conjointe obtenue par l'AFP du côté cambodgien. Le texte annonce l'entrée en vigueur de cette trêve à 06h00, heure en Suisse.

Signé par les ministres de la défense des deux pays, le texte évoque par ailleurs le gel des positions militaires, le déminage des zones frontalières, une coopération policière pour lutter contre la cybercriminalité et la libération par Bangkok de 18 soldats cambodgiens après 72 heures de cessez-le-feu effectif.

Selon les derniers bilans officiels respectifs, potentiellement sous-évalués, 47 personnes ont été tuées au total au cours des dernières semaines: 26 du côté thaïlandais et 21 du côté cambodgien.

Conflit ancien

Les deux royaumes d'Asie du Sud-Est s'opposent de longue date sur le tracé de leur frontière de 800 kilomètres, décidé pendant la période coloniale française. Ils s'accusent mutuellement d'avoir déclenché cette nouvelle escalade meurtrière.

Un premier épisode d'affrontements en juillet avait déjà fait 43 morts en cinq jours avant qu'une trêve ne soit conclue, grâce notamment à l'intervention du président américain Donald Trump.

Un accord de cessez-le-feu avait été signé dans un deuxième temps, le 26 octobre à Kuala Lumpur, en présence du président américain, mais il avait été suspendu quelques semaines plus tard par la Thaïlande après que plusieurs de ses soldats ont été blessés dans l'explosion d'une mine à la frontière.

Donald Trump a de nouveau tenté de jouer les médiateurs, faisant état d'une trêve le 12 décembre après avoir parlé au téléphone avec les dirigeants des deux belligérants, mais le gouvernement thaïlandais avait démenti et les hostilités ont continué.

Question de fond pas abordée

Egalement poussés par la Chine à mettre fin au conflit, la Thaïlande et le Cambodge ont finalement accepté de discuter directement après une réunion de crise lundi des ministres des affaires étrangères de l'association des nations d'Asie du Sud-Est (ASEAN).

La question de la démarcation de la frontière et de la souveraineté sur plusieurs temples anciens, dont celui de Preah Vihear, classé à l'UNESCO, reste toutefois entière et interroge sur la pérennité du cessez-le-feu.

"Vous pouvez faire confiance à la Thaïlande. Nous respectons toujours nos accords et nos engagements. Que cette signature soit la dernière, afin que la paix soit rétablie et que notre peuple puisse rentrer chez lui", a déclaré vendredi le premier ministre thaïlandais Anutin Charnvirakul.

Des élections législatives doivent avoir lieu le 8 février en Thaïlande.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Un ex-chef de la police brésilienne, en fuite, arrêté au Paraguay

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L'ancien chef de police a été remis aux autorités brésiliennes (archives). (© KEYSTONE/EPA/Andre Coelho)

Un ex-chef de la police brésilienne, condamné pour tentative de coup d'Etat au profit de l'ancien président Jair Bolsonaro, a été arrêté vendredi au Paraguay, ont indiqué des sources policières. Il a été remis aux autorités brésiliennes.

Silvinei Vasques, ex-directeur de la police routière fédérale (PRF), a été condamné à 24 ans et six mois de prison pour avoir participé à la tentative de coup d'Etat perpétrée par le camp Bolsonaro après la présidentielle de 2022, remportée par l'actuel président de gauche, Luiz Inacio Lula da Silva.

Il purgeait sa peine à domicile dans l'Etat de Santa Catarina (sud) mais avait un droit de sortie durant la journée moyennant le port d'un bracelet électronique. Il avait disparu depuis mercredi soir, quand il avait quitté son domicile dans une voiture de location avec son chien.

Après avoir été arrêté vendredi matin, M. Vasques a été remis aux autorités brésiliennes, a confirmé un officier paraguayen. "L'expulsion a déjà été effectuée", a déclaré le sous-commissaire Favio Santa Cruz, opérant à la triple frontière entre le Brésil, l'Argentine et le Paraguay.

Faux papiers

Après sa tentative de fuite, le juge de la cour suprême Alexandre de Moraes a ordonné son placement en détention provisoire.

Selon la presse brésilienne, M. Vasques, 50 ans, a cassé son bracelet électronique et traversé en voiture la frontière avec le Paraguay. Son arrestation a eu lieu à l'aéroport international Silvio Pettirossi, près d'Asuncion, alors que l'ancien responsable tentait d'embarquer à bord d'un vol pour le Salvador avec de faux papiers d'identité, ont rapporté des médias brésiliens.

M. Bolsonaro, 70 ans, purge une peine de 27 ans de prison après avoir été déclaré coupable en septembre d'avoir conspiré avec d'anciens collaborateurs pour rester au pouvoir après avoir perdu les élections de 2022 face à Lula.

L'ancien président d'extrême droite (2019-2022) est actuellement hospitalisé à Brasilia, où il a été opéré pour une hernie inguinale. C'est sa première sortie depuis qu'il a été incarcéré à la fin novembre dans des locaux de la police dans la capitale.

Un autre condamné, l'ancien chef des renseignements Alexandre Ramagem, a également pris la fuite et se trouve actuellement aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Super-G de Livigno: Odermatt pour un 51e succès

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Marco Odermatt sera forcément l'homme à battre dans le super-G de Livigno (© KEYSTONE/AP/Alessandro Trovati)

La Coupe du monde reprend ses droits samedi après la courte pause de Noël. Les messieurs en découdront à Livigno lors d'un super-G, alors que les dames seront en lice à Semmering pour un géant.

Privé de victoire dans ses trois dernières sorties (super-G puis deuxième descente de Val Gardena, géant d'Alta Badia), Marco Odermatt est évidemment l'homme à battre à Livigno. La station italienne, qui sera à l'honneur lors des JO 2026, accueille pour la première fois la Coupe du monde de ski alpin.

"Odi" vise un 51e succès sur le Cirque blanc pour la dernière course masculine de l'année. Le Nidwaldien a l'occasion de conforter sa 1re place au classement de la discipline, où son avance sur son premier poursuivant Vincent Kriechmayr n'est que de 16 unités, ainsi qu'au général où sa marge sur son dauphin Timon Haugan est de 445 points.

Marco Odermatt aura ensuite l'occasion de recharger pleinement ses batteries: sa course suivante est prévue le 10 janvier à Adelboden, en géant. La pause sera plus courte pour les slalomeurs, qui seront quant à eux en lice le 7 janvier à Madonna di Campiglio.

Rast vise le podium

Le programme des femmes est plus chargé dans les jours à venir. Elles disputeront samedi à Semmering leur cinquième géant de la saison, pour un nouvel épisode du duel Julia Scheib/Alice Robinson. L'Autrichienne et la Néo-Zélandaise ont chacune fêté deux succès cet hiver dans la discipline.

Les Suissesses espèrent avant tout briller dimanche à Semmering, en slalom. Mais la championne du monde de slalom Camille Rast monte également en puissance en géant: la Valaisanne reste sur deux 4es places dans la discipline au Mont-Tremblant, après avoir terminé 5e à Copper Mountain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Fortes explosions à Kiev à la veille de la rencontre Trump-Zelensky

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La population a été appelée à se réfugier dans des abris à Kiev (archives). (© KEYSTONE/EPA/SERGEY KOZLOV)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit rencontrer dimanche en Floride Donald Trump pour évoquer la question sensible des territoires, dans le cadre des négociations visant à mettre fin à la guerre. Samedi, de fortes explosions ont retenti à Kiev.

Près de quatre ans après le lancement de l'offensive à grande échelle de la Russie, l'Ukraine est bombardée quotidiennement. Une journaliste de l'AFP a entendu une série de fortes explosions à Kiev dans la nuit de vendredi à samedi alors que l'armée avait averti la population de nombreux drones et missiles menaçant plusieurs régions ukrainiennes.

Les attaques de la nuit dans la capitale, qui ont provoqué un incendie dans un immeuble résidentiel, ont fait un mort et 19 blessés dont onze ont été hospitalisés, selon le maire Vitali Klitschko. "2600 immeubles d'habitation, 187 crèches, 138 écoles et 22 établissements sociaux" sont privés de chauffage, a-t-il ajouté.

L'attaque a également coûté la vie à une femme de 47 ans dans la région de Kiev, a indiqué le gouverneur de la région, Mykola Kalashnyk. "Ce matin, une partie de la rive gauche de la région restait privée d'électricité. Plus de 320'000 foyers sont privés de courant", a-t-il précisé.

L'armée de l'air ukrainienne a annoncé une alerte aérienne nationale aux premières heures de samedi et a déclaré sur les réseaux sociaux que des drones et des missiles survolaient plusieurs régions ukrainiennes, y compris la capitale.

Pourparlers de paix

Parallèlement, les pourparlers en vue d'un règlement du conflit se sont accélérés ces dernières semaines, à la suite de la présentation d'un plan dévoilé par Donald Trump.

Alors que ce document était considéré initialement par Kiev et les Européens comme trop favorable à Moscou, Volodymyr Zelensky a dévoilé cette semaine les détails d'une nouvelle mouture, retravaillée mais critiquée par Moscou, qui a accusé l'Ukraine de vouloir "torpiller" les négociations.

Cette version prévoit un gel de la ligne de front sans offrir de solution immédiate concernant les revendications territoriales de la Russie, qui occupe plus de 19% de l'Ukraine. "Nous avons un programme chargé, cela se passera pendant le week-end, je pense dimanche, en Floride, où nous aurons une réunion avec le président Trump", a déclaré vendredi le chef de l'Etat ukrainien.

A Mar-a-Lago

Son cabinet a ensuite confirmé que la rencontre était "prévue" pour dimanche en Floride, où le président américain passe les fêtes de fin d'année dans sa résidence Mar-a-Lago.

Selon M. Zelensky, les discussions porteront sur les "questions sensibles" du sort du Donbass, une région industrielle et minière de l'est l'Ukraine que Moscou revendique, et de la centrale nucléaire de Zaporijjia occupée par les soldats russes.

Les deux hommes évoqueront aussi les garanties de sécurité que les Occidentaux pourraient fournir à l'Ukraine dans le cadre d'un éventuel accord de paix avec la Russie, a-t-il poursuivi. "Il y a certaines questions dont nous ne pouvons discuter qu'au niveau des dirigeants", a expliqué le président ukrainien.

Chiffon rouge

Volodymyr Zelensky "n'a rien tant que je ne donne pas mon accord", a averti vendredi Donald Trump, dans un entretien au site internet Politico. "Je pense que ça se passera bien avec lui. Je pense que ça se passera bien avec (le président russe Vladimir) Poutine", avec lequel il prévoit de s'entretenir "bientôt", a-t-il relevé.

La dernière version du plan américain, un document en 20 points, propose de geler les positions des deux camps sans répondre à la demande russe d'un retrait des forces ukrainiennes des quelque 20% de la région de Donetsk qu'elles contrôlent encore.

Contrairement à la version originale rédigée par les Américains et présentée il y a plus d'un mois, le nouveau texte ne comprend plus aucune obligation juridique de non-adhésion à l'Otan pour l'Ukraine, un chiffon rouge pour Moscou qui a présenté cette question comme une des causes de la guerre.

Pour ces raisons, l'accord de la Russie à ce document paraît en l'état improbable. Le nouveau texte "diffère radicalement" de ce qui avait été négocié entre Washington et Moscou, a constaté vendredi le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, appelant à revenir aux ententes antérieures, faute de quoi "aucun accord ne pourra être conclu".

"Sans une résolution adéquate des problèmes qui sont à l'origine de cette crise, il sera tout simplement impossible de parvenir à un accord définitif", a-t-il affirmé. Il a accusé Kiev et ses alliés européens de "redoubler d'efforts pour torpiller" les tractations diplomatiques.

Les Européens se concertent

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a fait savoir qu'un "contact téléphonique" avait "eu lieu" entre Russes et Américains mais a refusé d'en révéler les détails.

Avant sa rencontre avec Donald Trump, M. Zelensky s'est entretenu vendredi avec plusieurs dirigeants dont le chancelier allemand Friedrich Merz, ainsi qu'avec le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte.

Downing Street a de son côté fait savoir que le Premier ministre britannique Keir Starmer avait échangé vendredi après-midi avec le président français Emmanuel Macron, et M. Merz, réaffirmant leur objectif d'une "paix durable".

En attendant une percée dans les négociations, l'armée russe a accéléré ses avancées. Mardi, les troupes ukrainiennes avaient dit s'être retirées de Siversk, une ville de l'est. Une prise facilitant l'approche des dernières grandes cités du Donbass encore sous contrôle ukrainien, Kramatorsk et Sloviansk.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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