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Trump blâme Biden et Harris après la 2e tentative d'assassinat

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"A cause de ce discours de la gauche communiste, les balles sifflent et cela ne va faire qu'empirer", accuse Donald Trump. (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

L'ex-président américain Donald Trump a imputé lundi aux attaques du chef d'Etat sortant Joe Biden et de son adversaire démocrate à la présidentielle de novembre, Kamala Harris, la tentative d'assassinat présumée le visant. Le suspect a été arrêté sans avoir tiré.

Le suspect "adhérait au discours de Biden et Harris et a agi en conséquence", a déclaré l'ex-président sur la chaîne télévisée Fox News, reprenant les accusations qu'il avait déjà formulées après une première tentative d'assassinat, à laquelle il avait échappé le 13 juillet.

"A cause de ce discours de la gauche communiste, les balles sifflent et cela ne va faire qu'empirer", a-t-il renchéri sur son réseau social Truth Social.

"J'ai toujours condamné la violence politique. Je la condamnerai toujours", a réagi le président démocrate, appelant à régler les différends entre Américains "de manière pacifique dans les urnes, pas sous la menace d'un fusil".

"Il n'a pas tiré"

Dimanche, alors que Donald Trump jouait au golf à West Palm Beach en Floride (sud-est), le suspect a été repéré par un agent du Secret Service qui avait constaté qu'il était armé et qui a ouvert le feu sur lui.

"Le suspect, qui n'avait pas l'ancien président dans sa ligne de vue, a pris la fuite. Il n'a pas tiré", a assuré lundi le directeur par intérim de ce service chargé de la protection des hautes personnalités politiques américaines, Ronald Rowe.

Selon les conclusions réalisées à partir du bornage de son téléphone, cet homme, Ryan Wesley Routh, aurait passé près de 12 heures aux environs du club de golf de Trump, avant d'être repéré.

Présenté à un juge lundi, cet Américain pro-Ukraine de 58 ans s'est vu signifier des inculpations de détention illégale d'arme en raison de son casier judiciaire et de possession d'une arme au numéro de série effacé, passibles respectivement de peines maximales de 15 ans et cinq ans de prison.

Le suspect, que l'AFP l'avait interviewé en 2022 à Kiev, où il s'était rendu en soutien au peuple ukrainien, devrait ultérieurement faire l'objet d'autres poursuites.

Téléphone entre Trump et Biden

Sa prochaine comparution, sur son maintien en détention, a été fixée au 23 septembre et sa mise en accusation formelle une semaine plus tard.

Joe Biden a réclamé lundi "davantage d'aide" pour le Secret Service, qui, selon lui, a besoin de "plus de personnel", appelant le congrès à débloquer des moyens supplémentaires.

"La plus grande priorité est d'avoir des réponses pour comprendre comment le président Trump a pu subir plusieurs tentatives d'assassinat", a commenté sur le réseau social X (ex-Twitter) le patron républicain de la chambre des représentants, Mike Johnson, un proche allié du milliardaire.

Joe Biden et Donald Trump ont eu lundi une conversation téléphonique, selon la Maison-Blanche et l'équipe de campagne du candidat républicain.

Bien qu'un ex-président ne bénéficie plus du même niveau de protection qu'un président en exercice, le Secret Service a renforcé, sur instruction de Joe Biden, son dispositif autour de Donald Trump comme de Kamala Harris après la première tentative d'assassinat contre lui, d'après son directeur.

Un fusil à lunette, de type SKS, selon l'acte d'accusation, a été retrouvé, ainsi que deux sacs à dos et du matériel d'enregistrement vidéo.

Atmosphère tendue

Cet événement s'est produit alors que, le même jour, de nouvelles alertes à la bombe secouaient Springfield. Cette petite ville de l'Ohio est au coeur de rumeurs infondées lancées sur les réseaux sociaux et propagées par les républicains, selon lesquelles, des immigrés haïtiens voleraient des chats, des chiens et d'autres animaux de compagnie pour les manger.

A sept semaines du vote, la campagne est d'ores et déjà sans précédent dans l'histoire des Etats-Unis d'Amérique. Elle a notamment été marquée par la tentative d'assassinat contre Donald Trump, l'abandon de Joe Biden et son remplacement au pied levé comme candidat démocrate par la vice-présidente Kamala Harris.

Lundi, l'ancien président se trouvait en Floride et sa rivale rencontrait à Washington les dirigeants des Teamsters, le puissant syndicat des transports routiers.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

OpenAI va pouvoir utiliser les personnages de Disney

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Les utilisateurs de Sora, plateforme de vidéos d'OpenAI, pourront désormais créer des vidéos en puisant dans un catalogue de plus de 200 personnages des univers Disney, Marvel, Pixar et Star Wars (archives). (© KEYSTONE/AP/Michael Dwyer)

OpenAI et Disney ont annoncé jeudi avoir conclu un accord qui va permettre l'utilisation des personnages du groupe sur Sora, la plateforme de vidéo créées par intelligence artificielle (IA) générative, un signal fort pour l'écosystème des contenus IA.

Dans le cadre de ce partenariat, Disney va prendre une participation au capital d'OpenAI à hauteur d'un milliard de dollars et recevoir des produits financiers dérivés (warrants) lui permettant d'acquérir, ultérieurement, davantage d'actions du créateur de ChatGPT.

Lancé fin septembre, Sora se veut être un réseau social sur lequel il n'est possible de publier que des vidéos générées par IA.

La plateforme s'appuie sur le modèle vidéo d'IA générative d'OpenaAI, Sora 2, successeur de Sora, dont le nom générique a été repris pour cette application.

Dès les premières heures, Sora a été notamment nourri de contenus reprenant, sans autorisation, des marques, l'image de personnalités, ainsi que des univers graphiques inspirés de programmes existants, dessins animés, films ou séries.

De nombreuses vidéos incluaient ainsi des personnages directement inspirés de ceux du studio Pixar, filiale de Disney, ainsi que de plusieurs dessins animés propriété du géant du divertissement, comme "Family Guy".

Quelques jours après, Sam Altman avait indiqué qu'OpenAI entendait offrir davantage de contrôle aux ayants droit quant à l'utilisation d'éléments théoriquement protégés par la propriété intellectuelle.

Personnages de Disney, Marvel, Pixar et Star Wars

La collaboration dévoilée jeudi prévoit que les utilisateurs de Sora pourront désormais créer des vidéos en puisant dans un catalogue de plus de 200 personnages des univers Disney, Marvel, Pixar et Star Wars, selon un communiqué conjoint.

Il ne s'agit cependant que de personnages animés, masqués ou de créatures, mais pas de vrais acteurs à visage humain.

Le rapprochement entre les deux groupes va au-delà de Sora, car Disney va devenir un "client majeur" d'OpenAI.

L'entreprise de Burbank (Californie) va ainsi donner accès à ChatGPT à ses employés et utiliser les modèles d'IA d'OpenAI pour "créer de nouveaux produits, outils et expériences".

Le développement rapide de l'IA "est un moment important pour notre industrie", a déclaré le directeur général de Disney, Bob Iger, cité dans le communiqué.

Le partenariat avec OpenAI va offrir au groupe des "débouchés plus vastes à travers l'IA générative", a-t-il ajouté, "tout en respectant et en protégeant les créateurs et leur travail."

Pour Sam Altman, également cité dans le communiqué, cet accord "montre que les entreprises d'IA et les éditeurs de contenu peuvent travailler ensemble de manière responsable pour promouvoir l'innovation".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

"Scorpions" fêtent leur 60 ans avec un album live

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Le groupe Scorpions à la WiZink Center arena à Madrid en Espagne le 16 juillet 2024 (EPA/Mariscal)

Avec un concert spectaculaire dans un stade de Hanovre, le groupe de hard rock allemand "Scorpions" a célébré en juillet ses 60 ans. Les musiciens, dirigés par le chanteur Klaus Meine, présentent désormais cet événement sous le titre "Coming Home Live" en double vinyle et double CD.

L'enregistrement rassemble des ballades comme "Still Loving You", des tubes comme "Rock You Like A Hurricane" et des succès mondiaux tels que "Wind of Change". Le chanteur Klaus Meine a dit à l’agence de presse allemande DPA que l'impact mondial de l’hymne de la paix avec son intro sifflée le remplissait non seulement de joie, mais aussi d’humilité. "L'espoir qu'avec la chute du Rideau de fer, un monde de paix durable verrait le jour ne s'est malheureusement pas réalisé. Mais le désir d'une coexistence pacifique est plus fort que jamais - et unit les gens à travers le monde."

Dans "Coming Home Live", les musiciens naviguent avec plaisir à travers 60 ans d’histoire du groupe. Le guitariste Rudolf Schenker se présente, comme à son habitude, comme un moteur et une source d’énergie. Le cofondateur du groupe façonne avec le guitariste Matthias Jabs le son typique des "Scorpions". Le batteur Mikkey Dee et le bassiste Paweł Maciwoda assurent le groove en arrière-plan. Et bien sûr, il y a la voix charismatique de Klaus Meine.

Une "famille Rock'n'Roll"

En 60 ans, il y a eu des défis, raconte le chanteur. "En 1981, quand les Scorpions ont connu leurs premiers succès mondiaux, j'ai dû subir deux opérations des cordes vocales." Comme la guérison était incertaine, il avait conseillé au groupe de chercher un nouveau chanteur. "Mais Rudolf a décidé d’attendre. Cela a été pour moi la preuve que nous sommes vraiment une famille du Rock'n'Roll - et cela, jusqu'à aujourd'hui. Je n'oublierai jamais cela."

"Coming Home Live" est donc une rétrospective à travers le catalogue de titres du groupe, et aussi un document de l’histoire de la musique allemande. Les "Scorpions" ont vendu plus de 120 millions de disques et ont donné plus de 5000 concerts à travers le monde. Cependant, il a fallu plus de temps en Allemagne, par rapport aux États-Unis, pour obtenir une reconnaissance de masse.

"Les artistes sont souvent jugés plus sévèrement dans leur propre pays, alors qu'ils sont célébrés à l'étranger", explique Klaus Meine. Il trouve "presque incroyable" d’avoir joué devant des dizaines de milliers de fans à Los Angeles ou à Rio de Janeiro, pour ensuite revenir à la vie "normale" à Hanovre. Mais surtout pendant l'année de leur anniversaire, le groupe est considéré comme une légende dans les médias allemands. "Vivre cela dans son propre pays, c'est vraiment très agréable", conclut Klaus Meine.

"Coming Home Live" des Scorpions vient de sortir chez Universal/Vertigo début décembre.

Avec Keystone-ATS

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Economie

Fonds propres: la BCE ouvre la voie à une simplification du cadre

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Une recommandation du rapport de la BCE vise à réduire le nombre de "coussins de capital" des banques, conçus pour faire face à divers chocs potentiels, dans l'immobilier ou par le biais de placements financiers volatils (archives). (© KEYSTONE/DPA/BORIS ROESSLER)

La Banque centrale européenne (BCE) a présenté jeudi ses propositions pour simplifier les règles de fonds propres bancaires et éviter des lourdeurs inutiles. L'institut de Francfort a écarté toute volonté d'affaiblir la solidité du secteur.

Ces propositions ont émané d'un groupe de travail piloté par Luis de Guindos, vice-président de la BCE, en réponse aux inquiétudes des banques européennes sur leur compétitivité face à leurs concurrentes américaines, en s'estimant freinées par une réglementation plus complexe. Après la crise financière de 2008, les banques ont dû renforcer leurs réserves de capital pour mieux couvrir leurs engagements risqués et résister aux chocs économiques.

Depuis 2014, la BCE supervise directement plus d'une centaine de grandes banques, dont Deutsche Bank, BNP Paribas et UniCredit, et peut leur imposer des coussins de capital supplémentaires selon leur profil de risque. À l'inverse, aux États-Unis et au Royaume-Uni, les régulateurs avancent désormais vers un assouplissement de certaines règles.

Les banques européennes souhaiteraient libérer du capital pour distribuer du crédit et mieux rémunérer leurs actionnaires. Elles ont reçu récemment le soutien du chancelier allemand Friedrich Merz, qui juge la réglementation européenne "trop rigoureuse". "C'est un mythe", a rétorqué Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, assurant que "les exigences actuelles ont renforcé, plutôt qu'affaibli, la compétitivité des banques européennes".

Réduire le nombre de coussins de capitaux

Une recommandation phare du rapport vise à réduire le nombre de "coussins de capital" des banques, conçus pour faire face à divers chocs potentiels, dans l'immobilier ou par le biais de placements financiers volatils. "Nous avons plus de dix coussins différents", il s'agit "de passer à deux", a expliqué le banquier central lors d'une conférence téléphonique.

Un coussin dit "libérable" pourrait être utilisé en période de stress, afin d'absorber des pertes sans risquer une faillite. Le second coussin dit "non libérable" remplirait à tout moment les minimas réglementaires et les autorités pourraient le réduire pendant les périodes défavorables.

La BCE propose aussi de renforcer la capacité de certaines obligations bancaires à absorber les pertes, soit les obligations dites "AT1", très surveillées depuis l'effondrement de Credit Suisse en 2023. Lors du rachat de cette banque par sa rivale suisse UBS, la valeur de ces obligations a été réduite à zéro, suscitant la colère de leurs détenteurs.

Une autre recommandation porte sur un régime "dédié, prudent et sensiblement plus simple" pour les petites banques, au nom du principe de "proportionnalité" et en s'inspirant des modèles américain, britannique ou suisse. L'Allemagne y était favorable, compte tenu de son paysage bancaire fragmenté.

Le groupe de travail propose également de simplifier le "test de résistance" bancaire face à divers scénarios défavorables. Mené à l'échelle de l'UE, il doit suivre une méthodologie plus simple et ses résultats doivent davantage servir aux banques visées. Pour la somme de données à fournir régulièrement par les banques à diverses autorités européennes, celles-ci devront les partager entre elles plus largement, pour alléger le fardeau bureaucratique des banques.

La Commission européenne, destinataire de ce lot de recommandations, devra décider si elle les traduit en propositions législatives, en concertation avec le Parlement et le Conseil. Le chantier devrait s'ouvrir l'an prochain. La BCE s'est fixée au long de cet exercice long de près de sept mois des "lignes rouges", a rappelé M. de Guindos.

Les efforts de simplification visent à "préserver la résilience des banques", entendant par là "le niveau de capital des établissements", pour ne pas faire rimer simplification avec dérégulation. Les responsables de la zone euro veulent éviter une dérégulation excessive comme celle des années 1990-2000, qui a conduit à plusieurs crises avant le crash de 2008.

La crise des banques régionales américaines en 2023, attribuée à une supervision insuffisante, constitue pour eux un rappel des risques d'un assouplissement trop large.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Pas de lien entre les vaccins et l'autisme, selon l'OMS

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Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus insiste sur le caractère "indispensable" des vaccins contrairement à l'administration américaine. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le comité de l'OMS sur la sécurité des vaccins conclut qu'il n'y a pas de lien entre vaccins et autisme, contrairement à l'administration de Donald Trump. "Les vaccins sont indispensables", a affirmé jeudi le directeur de l'institution Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Le rapport publié le même jour compile les conclusions de 31 études. "Toutes arrivent à la conclusion" de l'absence d'un lien de causalité, a dit le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) aux correspondants accrédités à l'ONU à Genève (ACANU)

"L'autisme n'est pas un effet collatéral des vaccins", a-t-il insisté. Il déplore qu'une étude en 1998 ait abouti à une conclusion différente, avant d'être considérée comme "frauduleuse" et retirée.

Sous l'impulsion du secrétaire à la santé Robert Kennedy Jr, les Etats-Unis ont récemment recommandé de ne pas recourir à certains vaccins parce qu'ils provoquent, selon eux, l'autisme.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le Portugal au ralenti pour cause de grève générale

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La grève générale au Portugal est le plus important mouvement social depuis 2013. (© KEYSTONE/AP/Armando Franca)

Vent debout contre un projet de réforme du code du travail, les syndicats portugais ont organisé jeudi leur première grève générale en 12 ans, provoquant de fortes perturbations dans les transports, les écoles ou les hôpitaux.

"La grande majorité des Portugais est au travail", a néanmoins assuré le gouvernement de droite de Luis Montenegro, comparant l'impact du mouvement à celui d'une "grève partielle de certains secteurs de la fonction publique".

D'après la principale confédération syndicale de ce pays ibérique, la CGTP, plus de trois millions de salariés ont participé à cet arrêt de travail, sur une population active totale de près de 5,5 millions de personnes.

Les stations du métro de Lisbonne n'ont pas ouvert leurs portes, tandis que les ferries et les trains n'ont assuré qu'un service minimum, avec des tableaux d'affichage annonçant des annulations en cascade.

"Je me suis levée à 4 heures pour aller travailler mais là je suis bloquée car je n'ai toujours pas réussi à prendre le train", a témoigné Nairene de Melo, une employée d'hôtel de 20 ans, à la station du Cais do Sodré, qui relie le centre-ville aux banlieues sud et ouest de la capitale portugaise. La plupart des magasins, des cafés et des restaurants ont ouvert mais avec moins de clients qu'à l'accoutumée.

"Attaque brutale"

La situation était également plus calme qu'à l'ordinaire dans les aéroports, la compagnie nationale TAP Air Portugal ayant supprimé plus de 200 vols. Autre symbole, la plus importante usine automobile du pays, une unité du groupe Volkswagen située dans la région de Setubal (sud) était paralysée. La deuxième centrale syndicale du Portugal, l'UGT, a fait état d'un taux de participation de ses adhérents de 80%.

La Fédération nationale des médecins a évoqué une adhésion de 90% et le premier syndicat d'enseignants a affirmé qu'elle était supérieure à 90%, provoquant la fermeture de centaines d'écoles.

Dans l'après-midi, des manifestations ont été organisées dans une vingtaine de villes. Ils étaient quelques milliers à défiler dans les rues de Lisbonne jusqu'au Parlement en criant "Non à la réforme du code du travail !", "Une attaque brutale !" et "Nous ne lâcherons pas !". "Si cette réforme est approuvée, nous allons plonger dans une crise économique" et "les travailleurs ne seront plus protégés", s'est inquiétée Vanessa Oliveira, une professeure d'histoire de 47 ans.

La grève de jeudi a constitué le plus important mouvement social qu'ait connu le Portugal depuis 2013, à une époque où il vivait sous perfusion de l'Union européenne et du Fonds monétaire international, qui lui avaient imposé une sévère cure d'austérité budgétaire et la dernière révision en profondeur de la réglementation du travail.

Une grève "prématurée"

L'actuel gouvernement a présenté en juillet un avant-projet de réforme comprenant plus de cent mesures qui, selon le Premier ministre Luis Montenegro, vise à "stimuler la croissance économique pour créer plus d'emplois et verser de meilleurs salaires".

Le gouvernement souhaite simplifier les procédures de licenciement, allonger la durée des contrats à durée déterminée, offrir plus de flexibilité aux entreprises pour organiser le temps de travail ou encore élargir le service minimum en cas de grève.

Le président de la principale confédération patronale, Armindo Monteiro, a critiqué la "position radicale" des syndicats et qualifié la grève de "prématurée".

Bien que le gouvernement ne dispose pas de la majorité absolue au Parlement, il devrait pouvoir faire voter cette série de mesures avec le soutien des libéraux et, surtout, de l'extrême droite, devenue la deuxième force politique à l'issue des législatives de mai dernier.

Il a fait valoir que le Portugal, qui affiche une croissance économique autour de 2% et un taux de chômage historiquement bas, environ 6%, devait profiter de cette conjoncture favorable pour mener à bien cette réforme.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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