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A Berlin, Macron plaide pour la démocratie et l'Europe

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"Je pense qu'on vit un moment de notre Europe qui est existentiel parce que je crois vraiment que notre Europe peut mourir", a lancé Emmanuel Macron, ici avec le président allemand Frank-Walter Steinmeier. (© KEYSTONE/AP/Markus Schreiber)

Emmanuel Macron a martelé dimanche depuis Berlin, au premier jour d'une visite d'Etat en Allemagne, l'importance de voter aux élections européennes. Cela pour défendre la démocratie, qui n'a "jamais eu autant d'ennemis à l'intérieur et à l'extérieur".

Plongé dès sa descente d'avion dans le bain d'une "Fête de la démocratie" qui célèbre les 75 ans de la Constitution allemande, le président français a donné le ton de sa visite d'Etat de trois jours, à l'invitation de son homologue allemand, Frank-Walter Steinmeier.

Les élections européennes, dans moins de deux semaines, et l'affirmation de l'importance de la relation franco-allemande pour faire avancer l'UE seront au coeur du périple qui le mènera dans différentes régions du pays.

"Notre Europe peut mourir"

"Je pense qu'on vit un moment de notre Europe qui est existentiel parce que je crois vraiment que notre Europe peut mourir", a lancé Emmanuel Macron, des mots rappelant ceux de son discours de la Sorbonne, le 25 avril, dans lequel il avait appelé les Vingt-Sept à un nouveau sursaut.

Lors d'un premier échange avec M. Steinmeier devant le public venu fêter l'anniversaire de la loi fondamentale du 23 mai 1949, après la Seconde guerre mondiale, Emmanuel Macron s'est inquiété "d'une forme de fascination pour l'autoritarisme qui naît dans nos propres démocraties".

Montée des extrêmes droites

Cible du président français : "la montée de l'extrême droite et des extrêmes droites en Europe", alors que "rien de leur discours ne tient".

D'après lui, si les extrêmes droites avaient été au pouvoir ces cinq dernières années, cela "aurait juste accru les situations difficiles que nous avons connues": "appauvrissement, division, soutien de la Russie, abandon de l'Ukraine et moins de démocratie, c'était ça le bilan", a-t-il assuré peu après lors d'une conférence de presse aux côté de son homologue allemand.

Déterminé à "s'engager dans le débat européen, même comme président, pour démasquer les idées du Rassemblement national", le parti d'extrême droite français, Emmanuel Macron a appelé à faire de la démocratie "un combat" et à voter aux élections européennes du 9 juin.

Pour une "alliance des démocrates"

Dans une Allemagne elle aussi confrontée à une montée en puissance du parti nationaliste AfD, Frank-Walter Steinmeier a appelé à "alliance des démocrates en Europe".

"Nous sentons que nous ne pouvons pas nous reposer sur nos acquis, mais que nous devons défendre ce qui nous est cher. Les Allemands et les Français en particulier savent que la liberté, la paix et la démocratie ne sont pas tombées du ciel", a-t-il souligné.

"Construire un chemin"

La visite d'Etat d'Emmanuel Macron, - la plus élevée dans le rang protocolaire - est la première d'un président français chez le grand voisin d'outre-Rhin depuis celle de Jacques Chirac en 2000.

Elle s'annonce empreinte de symboles d'unité et d'amitié, au moment où les deux pays tentent de dépasser des différends pesants face aux dossiers européens majeurs, de la guerre en Ukraine aux rivalités commerciales avec la Chine.

"Il y a suffisamment de preuves que nous sommes arrivés à nous mettre d'accord malgré des points de départ différents. Nous finissons par nous entendre", a relativisé dimanche M. Steinmeier

"Nous ne sommes pas les mêmes, mais constamment, nous avons cette discussion" permettant à Paris et Berlin de "construire un chemin ensemble", a fait écho Emmanuel Macron, soulignant que la relation franco-allemande "est nécessaire pour que l'Europe avance".

Rencontre avec Scholz mardi

Programmée initialement l'an dernier, la visite d'Etat du président français avait dû être reportée en raison d'émeutes urbaines en France. Ironie du sort, Emmanuel Macron revient d'un voyage-éclair en Nouvelle-Calédonie, un territoire français du Pacifique-sud secoué à son tour par de violentes émeutes.

Berlin, Dresde (est) puis Münster (ouest) : Emmanuel Macron va aller à la rencontre de l'Allemagne dans sa diversité. Les retrouvailles avec le chancelier Olaf Scholz n'interviendront que mardi, même s'il devait faire une apparition au dîner d'Etat, tout comme l'ex-chancelière Angela Merkel.

Si le président et le chancelier s'accordent sur la nécessité de dynamiser l'Europe face à la concurrence des deux géants mondiaux, ils restent en désaccord sur la place du nucléaire, la stratégie budgétaire, les accords commerciaux ou le degré de protectionnisme.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Plan pour l'Ukraine: la Russie fait état de "lents progrès"

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La Russie, par la voix de son vice-ministre des affaires étrangères Sergueï Riabkov, a fait état lundi de "lents progrès" avec les Etats-Unis sur le plan visant à mettre fin à la guerre en Ukraine (archives). (© KEYSTONE/AP/ALEXANDER ZEMLIANICHENKO)

La Russie a fait état lundi de "lents progrès" dans les négociations avec les Etats-Unis sur le plan visant à mettre fin à la guerre en Ukraine. Moscou dénonce toutefois les "tentatives malveillantes" de certains pays de faire échouer les pourparlers.

"On observe des progrès lents. Ils s'accompagnent de tentatives extrêmement néfastes et malveillantes d'un groupe influent d'États visant à torpiller ces efforts et à faire dérailler le processus diplomatique", a déclaré le vice-ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Riabkov, cité par les agences de presse russes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Nokia France: vers la suppression de 421 postes

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La branche française de l'équipementier finlandais de télécommunications Nokia a signé un accord avec deux syndicats en vue de supprimer 421 postes. (archive) (© KEYSTONE/AP Lehtikuva/SEPPO SAMULI)

La branche française de l'équipementier finlandais de télécommunications Nokia a signé un accord avec deux syndicats en vue de supprimer 421 postes, ont indiqué lundi à l'AFP plusieurs sources syndicales.

Les syndicats CFDT et CFE-CGC, majoritaires, ont approuvé le 19 décembre un plan de rupture conventionnelle collective (RCC), qui concerne 78 postes sur le site de Lannion (Côtes-d'Armor) et 343 postes sur les sites de Paris-Saclay, en région parisienne.

Les RCC, qui n'ont pas à être justifiées par des motifs économiques, doivent nécessairement obtenir l'approbation des représentants du personnel pour être mises en oeuvre.

"Les suppressions d'emplois ne sont jamais une bonne nouvelle" même si ce plan peut constituer "une opportunité" pour les salariés les plus anciens, a commenté auprès de l'AFP Olivier Marcé, délégué syndical central CFE-CGC.

Pour ce représentant du personnel, l'enjeu est de "rajeunir la moyenne d'âge de la société".

Les salariés pourront se porter volontaire au départ à partir de début janvier 2026 jusqu'à fin juin, a précisé M. Marcé, ajoutant que l'accord devait encore être validé par la direction du travail.

Cette réduction d'effectifs concerne plus de 18% des quelque 2.300 salariés de Nokia en France.

Le syndicat CGT, qui n'a pas signé l'accord, a de son côté dénoncé dans un tract "une stratégie de démantèlement qui sacrifie l'emploi".

La rupture conventionnelle collective est devenue "un outil presque routinier de gestion des effectifs, permettant d'enchaîner les réductions sans jamais interroger la stratégie industrielle", a fustigé l'organisation syndicale, qui avait signé les deux RCC précédentes, en 2023 et 2024.

"On ne peut plus accompagner ce genre de procédés", a complété un délégué syndical central CGT.

Sollicitée par l'AFP, la direction de Nokia France n'avait pas réagi dans l'immédiat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Italie: Apple sanctionné pour abus de position dominante

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Le gendarme italien de la concurrence (AGCM) a infligé une amende de 98,6 millions d'euros (91,9 millions de francs) à l'américain Apple. (archive) (© KEYSTONE/AP/Kathy Willens)

Le gendarme italien de la concurrence (AGCM) a annoncé lundi avoir infligé une amende de 98,6 millions d'euros (91,9 millions de francs) à l'américain Apple pour "abus de position dominante".

Selon le gendarme italien, Apple a "violé" la loi concernant la concurrence sur le marché des développeurs d'applications, précise un communiqué.

"Dans ce marché, Apple est en position de domination absolue à travers son App Store", assure l'AGCM.

Le gendarme italien ajoute en outre qu'Apple a imposé des conditions trop restrictives, sur le plan de la concurrence, concernant le respect de la vie privée des utilisateurs d'applications.

Ces conditions d'Apple "sont imposées de manière unilatérale, elles portent atteinte aux intérêts des partenaires commerciaux d'Apple et ne sont pas proportionnelles à l'objectif de respect de la vie privée", estime le gendarme italien.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Royaume-Uni: la croissance revue à la baisse au deuxième trimestre

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La croissance de l'économie britannique au deuxième trimestre a été revue à la baisse par l'Office national des statistiques (ONS), qui l'estime désormais à 0,2%, contre 0,3% précédemment. (archive) (© KEYSTONE/EPA/NEIL HALL)

La croissance de l'économie britannique au deuxième trimestre a été revue à la baisse lundi par l'Office national des statistiques (ONS), qui l'estime désormais à 0,2%, contre 0,3% précédemment, une mauvaise nouvelle supplémentaire pour le gouvernement travailliste.

L'estimation pour le troisième trimestre reste inchangée, à 0,1%, mais elle confirme le net ralentissement enregistré au fil de l'année 2025, après la progression inattendue de 0,7% sur les trois premiers mois de l'année.

Le deuxième trimestre a notamment été marqué par l'entrée en vigueur d'une forte hausse des cotisations patronales, très critiquée par les entreprises, annoncées dans l'espoir de redresser les comptes publics.

Ces chiffres "ne changent pas le constat général: la croissance du PIB a nettement ralenti", résume Alex Kerr, de Capital Economics, pour qui "l'économie demeure très faible et aborde 2026 avec très peu d'élan".

Pour Lindsay James, analyste chez Quilter, ils montrent que "l'économie britannique est en train de s'enrayer", d'autant que les dernières mesures budgétaires annoncées fin novembre par la ministre des Finances Rachel Reeves n'auront, selon elle, "aucun effet sur la croissance".

"Le gouvernement va devoir espérer que les mesures prises jusqu'à présent commencent à porter leurs fruits, ou que les défis géopolitiques s'apaisent suffisamment pour que le commerce mondial puisse rebondir", poursuit-elle, évoquant même déjà "le spectre de la récession".

Le gouvernement a déjà encaissé un recul inattendu du PIB de 0,1% en octobre, premier mois du quatrième trimestre, d'après l'ONS.

Dans l'espoir de soutenir l'activité, la Banque d'Angleterre a abaissé la semaine dernière son taux directeur d'un quart de point, à 3,75%, confortée par le ralentissement de l'inflation. Les analystes tablent sur deux ou trois nouvelles baisses en 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Malaisie: l'ex-Premier ministre Najib Razak reste en prison

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L'ex-Premier ministre malaysien Najib Razak restera en prison. (© KEYSTONE/AP/Azneal Ishak)

L'ex-Premier ministre malaisien Najib Razak actuellement emprisonné s'est vu refuser lundi sa demande d'assignation à résidence. Il s'agit d'un premier revers judiciaire dans une tentaculaire affaire de corruption.

Le dirigeant de 72 ans, qui purge depuis 2022 une peine de six ans de prison liée au détournement de centaines de millions de dollars du fonds 1Malaysia Development Berhad (1MDB), fait face cette semaine à plusieurs décisions de la justice et risque vendredi une autre lourde peine d'emprisonnement s'il est reconnu coupable de nouveaux chefs d'accusation.

La juge Alice Loke Yee Ching de la Haute cour de Kuala Lumpur a dit lundi "rejeter" la demande de l'ancien chef du gouvernement de commutation de sa peine de prison en une assignation à résidence.

Cette requête reposait sur un décret jamais rendu public du précédent roi de Malaisie, mais qu'un juge avait estimé recevable.

Selon le parquet malaisien, Najib Razak a profité de sa position de Premier ministre, ministre des Finances et président du conseil consultatif du fonds pour transférer de vastes sommes du fonds vers son compte personnel il y a plus de dix ans.

Il est jugé pour quatre chefs d'accusation d'abus de pouvoir en lien avec des pots-de-vin présumés d'environ 2,28 milliards de ringgits (554 millions de dollars) provenant de 1MDB, ainsi que pour 21 chefs d'accusation de blanchiment d'argent.

L'accusation a présenté des relevés bancaires, les témoignages de plus de 50 témoins et d'autres documents à charge, tout en réfutant les arguments de la défense qui imputaient à l'homme d'affaires en fuite Low Taek Jho l'essentiel de la responsabilité des malversations.

L'ex-dirigeant malaisien a présenté des excuses pour le scandale 1MDB durant son mandat, mais maintient qu'il ignorait tout des transferts illégaux provenant du fonds désormais dissous.

S'il est reconnu coupable vendredi de nouvelles accusations, Najib Razik risque une peine considérablement alourdie.

Le détournement de centaines de millions de dollars du fonds 1MDB, censé oeuvrer au développement économique de la Malaisie, pour des dépenses privées comme un yacht géant ou des oeuvres d'art, a été déterminant dans la défaite aux législatives en 2018 de Najib Razak et de son parti, l'Organisation nationale unifiée malaise (Umno), au pouvoir depuis l'indépendance de cette ex-colonie britannique en 1957.

Ce scandale a déclenché des enquêtes aux Etats-Unis, en Suisse et à Singapour, dont les systèmes financiers ont été utilisés pour blanchir l'argent. Les banques JPMorgan Chase, Edmond de Rothschild, et un ancien banquier de Goldman Sachs, ont été condamnés dans cette affaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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