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Violents combats à Gaza, mise en garde contre le risque d'anarchie

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Les Etats-Unis ont mis en garde contre le risque d'anarchie dans la bande de Gaza après la guerre. Ici, un camp de réfugiés à Deir al Balah, dans le territoire palestinien. (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

De violents combats opposaient lundi l'armée israélienne au Hamas dans la bande de Gaza, notamment à Rafah, malgré les mises en garde des Etats-Unis contre une offensive majeure dans cette ville surpeuplée. Un risque d'anarchie planait dans le territoire palestinien.

Des correspondants de l'AFP et des témoins font état de violents affrontements entre soldats israéliens et combattants du Hamas dans différents secteurs de Gaza, au moment où Israël se prépare à célébrer le 76e anniversaire de sa création, assombri par plus de sept mois de guerre dans le territoire palestinien.

Un peu moins d'une semaine après le début de l'incursion de l'armée israélienne à Rafah, à la frontière égyptienne dans le sud de la bande Gaza où s'entassent 1,4 million de Palestiniens, le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, a déclaré qu'une offensive majeure dans cette ville surpeuplée ne permettrait pas d'atteindre l'objectif poursuivi par Israël d'éliminer le Hamas.

Des correspondants de l'AFP ont fait état de tirs d'hélicoptères et de bombardements dans l'est de Rafah, ville où le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, menace de lancer une offensive terrestre d'ampleur pour s'attaquer aux derniers bataillons du Hamas qui s'y abritent, selon lui.

Risque de "chaos"

Des combats entre forces israéliennes et militants palestiniens ont fait rage ces derniers jours également dans le nord de la bande de Gaza, où, quelques mois après avoir déclaré que la structure de commandement du Hamas avait été démantelée, un porte-parole de l'armée israélienne a dit que le Hamas "tentait de reconstituer ses capacités militaires".

La semaine dernière, les forces israéliennes ont ordonné à la population d'évacuer l'est de Rafah et 300'000 Palestiniens ont suivi ces appels, selon l'armée. Ces appels ont été renouvelés lundi, selon des témoins.

Mais aux yeux de M. Blinken, une vaste opération dans Rafah risquerait de créer le "chaos", "l'anarchie" et "d'énormes dégâts" pour la population civile "sans résoudre le problème" du Hamas.

"Nous avons vu le Hamas revenir dans les zones qu'Israël a libérées dans le nord, même à Khan Younès", ville en ruines proche de Rafah, a-t-il déclaré dans un entretien à la chaîne NBC.

"Pas d'endroit sûr à Gaza"

A pied, à bord de véhicules ou de triporteurs, des Palestiniens continuent de fuir Rafah pour tenter de trouver refuge ailleurs dans le territoire palestinien.

"Nous avons vécu l'enfer pendant trois jours et les pires nuits depuis le début de la guerre", a raconté à l'AFP Mohammed Hamad, 24 ans, qui a fui l'est de Rafah visée par des bombardements.

La branche armée du Hamas a revendiqué des tirs d'obus sur des soldats et des véhicules israéliens près du passage de Rafah.

"Les autorités israéliennes continuent d'émettre des ordres de déplacement forcé (...). Cela oblige les habitants de Rafah à fuir n'importe où", a écrit sur le réseau social X le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini.

"Parler de zones sûres est faux et trompeur. Aucun endroit n'est sûr à Gaza" pour ses quelque 2,4 millions d'habitants, a-t-il dit.

En attaquant Rafah, le Premier ministre israélien veut "faire capoter" les pourparlers sur une trêve et une libération d'otages retenus à Gaza, a accusé dimanche le Hamas.

Le mouvement islamiste avait affirmé avoir accepté une proposition des médiateurs -- Egypte, Qatar, Etats-Unis -- sur une trêve, mais Israël avait répondu que la proposition acceptée était "loin de (ses) exigences".

Au bord de "l'effondrement"

Le Ministère de la santé du Hamas a averti lundi que le système de soins du territoire palestinien était "à quelques heures de l'effondrement" faute de carburant pour faire fonctionner les générateurs des hôpitaux, les ambulances et les moyens de transport du personnel".

L'armée israélienne a fait état de la mort de 272 de ses soldats depuis le début de l'offensive terrestre.

Après avoir retenti une première fois dimanche soir en Israël pour marquer le début des commémorations annuelles pour les soldats tombés pour la défense du pays et les victimes d'attentats, les sirènes ont à nouveau retenti lundi à 11h00 (10h00 en Suisse), suivies d'une série de cérémonies dans les cimetières militaires d'Israël.

Les festivités pour commémorer le 76e anniversaire de la création de l'Etat d'Israël, qui doivent débuter lundi soir, sont assombries par la guerre à Gaza.

Le 15 mai, les Palestiniens doivent commémorer de leur côté la Nakba, (la "catastrophe" en arabe, ndlr) qui évoque pour eux l'exode de 760'000 personnes lors de la guerre de 1948 après la création de l'Etat d'Israël.

Par ailleurs, le mouvement islamiste libanais Hezbollah, allié du Hamas, a annoncé lundi avoir visé une position militaire dans le nord d'Israël, frontalier du Liban.

"Deux missiles antichars" sont tombés dans ce secteur, blessant quatre soldats, a indiqué de son côté l'armée israélienne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

L'Australie se recueille une semaine après l'attentat de Sydney

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De nombreux membres de la communauté juive ont critiqué le gouvernement travailliste, estimant que leur cri d'alarme face à la montée de l'antisémitisme depuis le 7-Octobre n'a pas été pris en compte. (© KEYSTONE/AP/Mark Baker)

De nombreux Australiens ont observé une minute de silence et ont allumé des bougies dimanche, une semaine après la tuerie antisémite commise par deux hommes contre les participants à une fête juive sur une plage emblématique de Sydney.

Les deux assaillants, Sajid Akram, 50 ans, un Indien entré sur visa en Australie en 1998 et son fils Naveed Akram, né dans le pays il y a 24 ans, ont ouvert le feu dimanche dernier contre un rassemblement pour la fête juive de Hanouka sur la plage de Bondi.

Des pubs bruyants des grandes villes aux bourgades rurales tranquilles, l'Australie s'est recueillie une semaine exactement après le premier signalement des tirs à 18h47 (08h47 en Suisse) dimanche 14 décembre.

D'innombrables foyers ont placé des bougies sur leurs rebords de fenêtre, invités par les autorités à faire place à "la lumière contre les ténèbres".

"Ensemble"

"Nous sommes ici ensemble", a déclaré Roslyn Fishall, membre de la communauté juive de Sydney.

"Tournez-vous vers des inconnus et prenez-les dans vos bras. Faisons la paix ensemble", a-t-elle lancé, depuis un mémorial improvisé sur la plage endeuillée de Bondi.

Les drapeaux ont été mis en berne à travers le pays, y compris sur le pont du port de Sydney, ont observé des journalistes de l'AFP.

Un petit avion est passé au-dessus de la plage de Bondi avec un message de solidarité avec "notre communauté juive".

"Il est toujours vraiment difficile de comprendre ce qui s'est passé", a confié Leona Pemberton lors de la cérémonie commémorative sur la plage dimanche.

Si la dernière génération d'Australiens avait grandi avec la conviction que les fusillades ne concernaient pas le pays, cette illusion s'est fracassée lorsque les assaillants présumés ont pointé leurs armes sur la plage la plus connue du pays.

Idéologie islamiste

Selon les autorités, l'attentat dont sont suspectés le père, abattu sur place, et le fils était motivé par l'idéologie du groupe djihadiste État islamique.

Naveed Akram, grièvement blessé par la police, est hospitalisé sous forte surveillance policière et a été inculpé pour terrorisme et 15 meurtres.

Beaucoup d'Australiens ont déjà rendu hommage aux victimes à leur façon.

Vendredi, des centaines de surfeurs et nageurs se sont rassemblés pour un hommage sur la plage de Bondi, formant un cercle géant dans les vagues. Samedi, des sauveteurs en mer ont à leur tour observé trois minutes de silence.

Audit sur la sécurité

Le Premier ministre a annoncé dimanche avoir ordonné un audit du fonctionnement de la police et du renseignement après l'attentat "pour protéger les Australiens".

"L'atrocité inspirée par l'Etat islamique (EI) dimanche dernier montre l'évolution rapide du contexte de sécurité dans notre pays", a-t-il déclaré. "Nos agences de sécurité doivent être en mesure d'y répondre de la meilleure façon possible."

Naveed Akram, le fils, avait été interrogé par le renseignement australien en 2019 pour potentielle radicalisation, mais les autorités ont jugé alors qu'il ne constituait pas une menace. Son père a également été interrogé, mais a réussi à obtenir un permis de port d'armes lui permettant de posséder six fusils.

Le gouvernement a annoncé un renforcement des lois contre l'extrémisme et sur la détention d'armes.

La tuerie a plus généralement forcé le pays à remettre en question sa politique de lutte contre l'antisémitisme, et à constater son échec à protéger les juifs australiens.

Cri d'alarme

De nombreux membres de la communauté juive ont critiqué le gouvernement travailliste, estimant que leur cri d'alarme face à la montée de l'antisémitisme depuis le 7-Octobre n'a pas été pris en compte.

Pour le rabbin Yossi Friedman, "le message était clair depuis un peu plus de deux ans". "Est-ce que nous nous sentons en sécurité? Pour être honnête, pas vraiment".

Une série d'obsèques ont été organisées cette semaine par les familles, dont celles, particulièrement poignantes, de la petite Matilda, 10 ans.

Une équipe d'enquêteurs de la police et des renseignements se penche à présent sur les déplacements et les contacts des deux suspects, notamment un voyage qu'ils ont effectué dans le sud des Philippines quelques semaines avant l'attaque.

"Nous allons identifier les méthodes, les moyens et les connexions de ces criminels présumés afin de déterminer avec qui ils ont communiqué avant l'attaque", a déclaré Krissy Barrett, la cheffe de la police fédérale australienne.

Interrogé dimanche sur la question de savoir si l'attaque aurait pu être évitée, Chris Minns, le Premier ministre des Nouvelle-Galles du Sud où se trouve Sydney, a répondu: "Je ne sais pas. C'est quelque chose qui m'empêche de dormir la nuit et qui me préoccupe beaucoup".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Afrique du Sud: dix personnes tuées vers Johannesburg

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Image d'illustration de policiers sud-africains. (© KEYSTONE/EPA/KIM LUDBROOK)

Des hommes armés ont tué dix personnes et en ont blessé dix autres près de Johannesburg, a annoncé dimanche la police sud-africaine.

Le mobile de cette tuerie par des inconnus en pleine rue à Bekkersdal, à 40 kilomètres au sud-ouest de capitale économique de l'Afrique du Sud n'était pas immédiatement connu.

"Certaines victimes ont été abattues au hasard dans la rue par des hommes armés non identifiés", a seulement précisé la police dans un communiqué.

Brenda Muridili, une porte-parole de la police de la province de Gauteng, dont font partie Johannesburg et la capitale sud-africaine Pretoria, a déclaré à l'AFP que les autorités ne disposaient pas encore "d'informations détaillées" sur l'identité des victimes.

Le 6 décembre, des hommes armés avaient pris d'assaut un foyer de travailleurs à Pretoria, tuant 11 personnes dont un enfant de trois ans dans un lieu qui, selon la police, accueillait un autre bar informel.

L'Afrique du Sud, pays le plus industrialisé du continent, est aux prises avec une criminalité et une corruption endémiques, alimentées par des réseaux organisés.

Les fusillades sont fréquentes, souvent liées aux violences des gangs et à l'alcool.

Si de nombreuses personnes possèdent légalement des armes à feu pour leur protection personnelle, le nombre d'armes illégales en circulation est bien plus important.

Entre avril et septembre, environ 63 personnes ont été tuées chaque jour dans le pays de 63 millions d'habitants, selon les données de la police sud-africaine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Poutine "prêt au dialogue avec Macron", selon son porte-parole

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Le président russe Vladimir Poutine s'est dit prêt à dialoguer avec son homologue français Emmanuel Macron. (© KEYSTONE/EPA/MIKHAIL METZEL/SPUTNIK/KREMLIN / POOL)

Le président russe Vladimir Poutine est "prêt au dialogue" avec son homologue français Emmanuel Macron, a déclaré dans la nuit de samedi à dimanche le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à l'agence russe RIA Novosti.

"Il (M. Macron) a dit qu'il était prêt à parler avec Poutine. Il est probablement très important de rappeler ce que le président a dit lors de Ligne directe (ndlr: sa grande conférence de presse annuelle vendredi). Il a également exprimé le fait qu'il était prêt à engager le dialogue avec Macron", a expliqué M. Peskov.

Le porte-parole de la présidence russe faisait référence à une déclaration d'Emmanuel Macron vendredi matin à Bruxelles, à l'issue d'un sommet où l'Union européenne a trouvé un accord pour débloquer un prêt de 90 milliards d'euros pour soutenir l'Ukraine.

"Je pense qu'il va redevenir utile de parler à Vladimir Poutine", avait dit le président français devant la presse.

"Je constate qu'il y a des gens qui parlent à Vladimir Poutine", avait-il ajouté, en allusion au président américain Donald Trump, qui a renoué le dialogue avec son homologue russe.

"Donc je pense que nous, Européens et Ukrainiens, on a intérêt à trouver le cadre pour réengager cette discussion en bonne et due forme. Sinon, on discute entre nous avec des négociateurs qui vont seuls discuter avec les Russes, ce qui n'est pas optimal", avait insisté Emmanuel Macron.

De fait, des émissaires de Donald Trump mènent une série de pourparlers séparés, avec Moscou d'une part, et avec les Ukrainiens et les Européens d'autre part, dans l'espoir d'aboutir à un accord sur le conflit en Ukraine.

Des négociateurs ukrainiens, européens et américains se trouvent ce week-end à Miami, en Floride, pour ces discussions menées par Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump, et Jared Kushner, le gendre du président des Etats-Unis.

L'émissaire russe Kirill Dmitriev est également à Miami depuis samedi.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé samedi Washington à accentuer la pression sur Moscou, en vue d'un accord pour mettre fin au conflit déclenché par l'offensive russe de février 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Australie: audit de la police et du renseignement après l'attentat

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Après l'attentat du 15 décembre à Bondi Beach, l'Australie va faire un audit de ses forces de police et de renseignement. (© KEYSTONE/AP/Mark Baker)

Le Premier ministre australien Anthony Albanese a annoncé dimanche avoir ordonné un audit du fonctionnement de la police et du renseignement après l'attentat de Sydney qui a fait 15 morts le 14 décembre.

Le gouvernement va vérifier s'il dispose des structures adéquates "pour protéger les Australiens à la suite du terrible attentat terroriste antisémite de la plage de Bondi", a-t-il déclaré dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Ukraine: Zelensky appelle Trump à accentuer la pression sur Moscou

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Le président russe Vladimir Poutine a affirmé que "la balle" était "dans le camp" de Kiev et de ses alliés européens. (© KEYSTONE/AP/Mikhail Metzel)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé samedi les États-Unis à accentuer la pression sur la Russie, au moment où des négociateurs se retrouvent à Miami pour de nouvelles discussions en vue de mettre fin à la guerre en Ukraine.

"Les Etats-Unis doivent dire clairement: s'il n'y a pas de voie diplomatique, alors il y aura une pression totale", a lancé le président ukrainien devant la presse à Kiev, citant la possibilité par exemple de fournir plus d'armes à l'Ukraine et d'étendre les sanctions contre la Russie.

Vladimir "Poutine ne sent pas encore le genre de pression qui devrait être mise en oeuvre", a-t-il poursuivi, jugeant que seuls les Américains étaient capables de persuader la Russie d'arrêter le conflit en Ukraine, qui dure depuis près de quatre ans.

"Je pense que les Etats-Unis et le président Trump ont cette force. Et je pense que nous ne devrions pas chercher d'alternatives aux Etats-Unis", a martelé M. Zelensky.

Au même moment, des négociateurs ukrainiens, européens et américains se trouvent à Miami, en Floride, pour participer à des pourparlers menés par Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump, et Jared Kushner, le gendre du président américain. L'émissaire russe Kirill Dmitriev est également arrivé à Miami samedi.

"Les discussions se déroulent de manière constructive" avec MM. Witkoff et Kushner, a-t-il déclaré à des journalistes, selon l'agence russe Tass. "Elles ont commencé et se poursuivent aujourd'hui (samedi), et continueront également demain" (dimanche), a-t-il ajouté.

Possibles négociations directes

Si une table ronde réunissant toutes ces parties n'était pas initialement prévue, le président ukrainien Zelensky a évoqué samedi la possibilité de négociations directes entre l'Ukraine et la Russie, proposées selon lui par les Etats-Unis. Il s'agirait d'une première depuis six mois.

Il a cependant ajouté qu'il n'était "pas sûr que quoi que ce soit de nouveau n'en émerge", alors que de précédentes rencontres en Turquie cet été n'avaient abouti qu'à des échanges de prisonniers.

MM. Witkoff et Kushner ont quant à eux rencontré vendredi près de Miami le négociateur ukrainien Roustem Oumerov et des représentants de la France, du Royaume-Uni et de l'Allemagne.

L'inclusion directe des Européens constitue une nouveauté par rapport aux précédentes réunions qui ont eu lieu ces dernières semaines entre Ukrainiens et Américains à Genève, Miami et Berlin.

Vendredi, alors que cette nouvelle série de discussions venait de débuter, le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio avait promis qu'aucun accord ne serait imposé aux Ukrainiens ni aux Russes. Les pourparlers pour mettre fin au conflit se sont accélérés ces dernières semaines.

Volodymyr Zelensky a à cet égard mentionné des "progrès" dans les discussions entre Kiev et Washington sur le plan proposé il y a plus d'un mois par les Etats-Unis. Ce texte initial, perçu comme étant largement favorable au Kremlin, a depuis été remanié à la suite de consultations avec les Ukrainiens.

Les détails de la nouvelle mouture ne sont pas connus mais, selon le président ukrainien, elle implique des concessions territoriales de la part de l'Ukraine en échange de garanties de sécurité occidentales.

Vendredi, Vladimir Poutine a affirmé que "la balle" était "dans le camp" de Kiev et de ses alliés européens, la Russie ayant déjà accepté des "compromis" au cours de ses propres pourparlers avec les Américains. De plus en plus impatient, Donald Trump a lui pressé Kiev de "bouger rapidement".

Nouvelles frappes russes

Tandis que les tractations diplomatiques se poursuivent, l'armée russe continue de frapper la ville d'Odessa et ses environs, dans le sud de l'Ukraine, provoquant samedi un important incendie dans le plus grand terminal d'huile végétale du pays, dont un employé a péri.

Des images envoyées à l'AFP montrent des pompiers face à d'immenses flammes et une épaisse fumée noire enveloppant d'énormes citernes. Les Russes ont intensifié leurs bombardements ces dernières semaines sur cette région bordée par la mer Noire, où des dizaines de milliers de personnes étaient toujours sans électricité. Et ce notamment en représailles à la multiplication des attaques ukrainiennes contre des pétroliers de la "flotte fantôme" russe.

"L'ennemi détruit délibérément les infrastructures logistiques de la région d'Odessa et terrorise les civils", s'est emporté le vice-Premier ministre ukrainien chargé de la reconstruction, Oleksiï Kouleba.

"La Russie tente à nouveau de restreindre les accès de l'Ukraine à la mer et de bloquer nos régions côtières", a pour sa part réagi Volodymyr Zelensky. Vendredi soir déjà, un missile balistique avait fait huit morts près d'Odessa.

Moscou a de son côté affirmé samedi avoir pris deux villages dans les régions de Soumy (nord) et Donetsk (est). L'Ukraine a quant à elle fait état de la destruction de deux avions de combat russes sur un aérodrome situé dans la péninsule de Crimée occupée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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