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Ukraine: l'UE promet de continuer à aider mais sans s'engager

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Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a souligné à l'issue de la réunion que plusieurs Etats membres avaient fait part de leur "disponibilité" à fournir une aide en munitions ou sous la forme de systèmes de défense antiaérienne. (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET)

Les Européens ont assuré lundi qu'ils continueraient à porter assistance à l'Ukraine, après l'adoption par les Etats-Unis d'un vaste plan d'aide. Ils n'ont toutefois pas annoncé de mesures concrètes, notamment en matière de défense antiaérienne, au grand dam de Kiev.

Les ministres des Affaires étrangères et de la Défense, réunis lundi à Luxembourg, ont multiplié les déclarations de soutien à l'Ukraine depuis le vote samedi par la Chambre des représentants américaine en faveur de l'octroi à ce pays de 60,8 milliards de dollars à l'issue de mois de tractations avec les élus républicains.

"Ce n'est pas seulement un moment positif et important pour l'Ukraine mais aussi pour mieux assurer la paix en Europe", a commenté à ce sujet la cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock, à son arrivée à Luxembourg.

"Nous devons aller de l'avant, c'est un moment crucial", a de son côté exhorté la ministre lettone des Affaires étrangères, Baiba Braze.

Pas d'annonce concrète

Mais en dépit de l'urgence de la situation, rappelée encore une fois vendredi par le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, aucune annonce concrète n'a été faite à Luxembourg.

"Maintenant que vous êtes tous là autour de la table, il est temps d'agir et non de discuter", a pourtant lancé le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba aux ministres européens, dans une intervention en visioconférence.

"J'aimerais qu'on décide plus vite", a ensuite lâché, dans l'après-midi, le ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski.

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a souligné à l'issue de la réunion que plusieurs Etats membres avaient fait part de leur "disponibilité" à fournir une aide en munitions ou sous la forme de systèmes de défense antiaérienne.

"Discuter avant d'agir"

L'Ukraine, qui rencontre des difficultés sur le champ de bataille, réclame depuis des mois auprès de ses alliés qu'ils lui envoient de nouvelles armes et particulièrement des batteries de défense antiaérienne au moment où les forces russes pilonnent ses villes et ses infrastructures.

"Ce dont nous avons besoin, c'est de passer à l'action mais parfois il est nécessaire de discuter avant d'agir et c'est ce que nous faisons aujourd'hui", a déclaré la ministre néerlandaise de la Défense, Kajsa Ollongren.

"Les choses sont mûres maintenant, tout a été dit, il est temps d'agir", a insisté M. Borrell.

Les Pays-Bas sont l'un des pays européens qui détiennent des batteries de Patriot, réclamées par l'Ukraine, avec l'Allemagne, la Suède, la Pologne, la Grèce, l'Espagne et la Roumanie, selon un recensement établi de sources diplomatiques. Ces missiles sol-air sont les plus efficaces contre les missiles hypersoniques utilisés par l'armée russe contre les infrastructures ukrainiennes.

L'Espagne est restée lundi évasive sur ses intentions, se bornant à assurer, par la voix de son ministre des Affaires étrangères José Manuel Albares, qu'elle "a toujours fait tout ce qu'elle a pu dans la mesure de ses possibilités" pour aider l'Ukraine.

La Pologne a jugé de son côté qu'il serait préférable d'aller solliciter les pays "d'Europe occidentale" plutôt que ceux proches de "la ligne de front", selon son ministre des Affaires étrangères.

L'Allemagne est pour le moment le seul pays à avoir annoncé l'envoi d'une batterie supplémentaire de Patriot à Kiev.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Arrivée d'Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie pour une visite

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Le président Emmanuel Macron est arrivé pour une visite en Nouvelle-Calédonie. (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT / POOL)

Le président Emmanuel Macron est arrivé tôt jeudi matin en Nouvelle-Calédonie pour une visite éclair visant à rétablir le dialogue et accélérer le retour à l'ordre sur l'archipel français du Pacifique sud, a constaté un journaliste de l'AFP.

M. Macron a atterri autour de 23H20 heure suisse mercredi (08H20 jeudi en heures locales) à l'aéroport de Nouméa. Il doit notamment s'entretenir durant au moins deux heures avec les élus et acteurs économiques de l'archipel au haut-commissariat à partir de mercredi 10H00 heures locales.

Macron doit aussi installer une mission composée de trois haut fonctionnaires, qui restera sur place "autant qu'il faudra" et "aura pour objectif de faire émerger un dialogue politique local dans le but de parvenir à un accord politique global", a précisé mercredi le Premier ministre Gabriel Attal devant le Sénat.

Sur le terrain, après neuf jours de violences, "la nuit a été calme", a indiqué le Haut-commissaire Louis Le Franc à l'AFP. "Les réactions de la classe politique" à la venue du président "sont plutôt positives dans les deux camps. Il n'y a pas eu de dégâts supplémentaires mais il y a tellement de choses qui sont détruites", a-t-il encore fait valoir.

Depuis le début des violences, six personnes ont été tuées, dont deux gendarmes mobiles. Quelque 86 policiers et gendarmes ont été blessés, selon la ministre des Collectivités territoriales Dominique Faure qui a évoqué mercredi devant les députés le nombre de "320 interpellations" au total depuis le début de la crise. "Plusieurs dizaines de leaders violents ont été maîtrisés grâce aux assignations à résidence", a-t-elle précisé.

Les forces de l'ordre ont procédé à près de 300 interpellations, dont 269 menant à des gardes à vue, 35 à des déferrements et 17 à des mandats de dépôt, a également détaillé mercredi le procureur de Nouméa, Yves Dupas.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'ex-rivale républicaine de Trump, Nikki Haley, votera pour lui

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La républicaine Nikki Haley va voter pour Trump. (© KEYSTONE/AP/Chris Carlson)

L'ex-candidate républicaine à la Maison Blanche Nikki Haley, qui a vertement critiqué Donald Trump par le passé, a annoncé mercredi qu'elle voterait pour lui à la présidentielle de novembre.

Le président Joe "Biden est une catastrophe. Je voterai donc pour Trump", a-t-elle dit lors d'une intervention dans un centre de recherche conservateur. Mais Donald Trump devrait "tendre la main aux millions de personnes qui ont voté pour moi et qui continuent à me soutenir, et ne pas partir du principe qu'elles vont se ranger derrière lui", a-t-elle averti.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'ex-candidate Nikki Haley annonce qu'elle votera pour Trump

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L'ex-candidate à la Maison Blanche Nikki Haley annonce qu'elle votera pour Trump

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Raid israélien toujours en cours à Jénine, 11 morts

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Au moins 517 Palestiniens ont été tués par des soldats ou des colons israéliens en Cisjordanie depuis le 7 octobre, selon le ministère palestinien de la Santé. (© KEYSTONE/AP/Majdi Mohammed)

Un raid israélien, qui a débuté mardi matin sur la ville de Jénine en Cisjordanie, a fait onze morts, selon le ministère palestinien de la Santé. Il était toujours en cours mercredi, ont rapporté des journalistes de l'AFP.

Alors que la journée de mardi avait été rythmée par le bourdonnement de drones et le bruit de détonations, des explosions et des coups de feu retentissaient à nouveau mercredi à l'intérieur du camp de réfugiés éponyme de cette ville du nord de la Cisjordanie occupée depuis 1967, comme l'on rapporté des journalistes de l'AFP.

Un véhicule blindé des forces israéliennes patrouillait dans la ville, roulant derrière un bulldozer sur une route principale de Jénine.

L'armée israélienne a indiqué dans un communiqué "poursuivre son opération à Jénine" durant laquelle elle a tué "un certain nombre de terroristes" et trouvé des explosifs placés sous des routes.

Quatre enfants tués

"Le martyr de l'enfant Waseem Ahed Jaradat (15 ans) à Jénine porte le nombre des martyrs de l'agression de l'occupation contre la ville depuis mardi à 11 dont 4 enfants", a indiqué le ministère de la Santé du gouvernement de l'Autorité palestinienne, qui siège en Cisjordanie, dans un communiqué.

Dans la nuit de mardi à mercredi, le Croissant-Rouge palestinien a affirmé qu'une de ses ambulances avait été la cible de tirs israéliens alors qu'elle tentait de porter secours à un blessé à Jénine, un bastion de groupes armés palestiniens.

Mardi, des journalistes de l'AFP ont vu les corps de quatre personnes tuées durant l'incursion militaire israélienne. Dans la soirée, des échanges de tirs ont opposé soldats israéliens et hommes masqués et armés, ont constaté des journalistes de l'AFP.

L'armée israélienne a annoncé dans un communiqué mener une opération, sur la base de renseignements "concernant des activités terroristes menées par des hommes armés appartenant aux organisations terroristes du Hamas et du Jihad islamique dans la région de Jénine".

Elle a fait état "de nombreux échanges de tirs" entre ses forces et "les terroristes armés". "Au cours des échanges, des personnes non impliquées auraient été touchées", a-t-elle ajouté, disant "examiner ces allégations".

Journaliste touché par "une balle perdue"

Amer Manasra, un journaliste palestinien indépendant de 25 ans, a déclaré à l'AFP depuis son lit d'hôpital avoir été touché à l'arrière de la jambe par une balle perdue tirée par les forces israéliennes", ajoutant que l'incident avait eu lieu près de l'entrée du camp.

Selon le ministère palestinien de la Santé, un chirurgien travaillant à l'hôpital gouvernemental de Jénine figure parmi les morts. "Oussayed Jabarine a été tué par des tirs de soldats israéliens alors qu'il se rendait à l'hôpital", écrit le ministère dans un communiqué.

L'agence officielle palestinienne Wafa a indiqué qu'un instituteur, Allam Jaradat, et un mineur faisaient également partie des sept morts.

En raison de l'opération israélienne, les écoles de la ville de Jénine et de son camp de réfugiés adjacent ont été évacuées, selon Wafa. Plus tard, des écoliers se sont rassemblés dans une mosquée à l'est de Jénine pour les funérailles d'Allam Jaradat, enveloppé dans le drapeau vert du mouvement islamiste palestinien Hamas.

Israël "tue des innocents"

L'Autorité palestinienne a condamné le raid, affirmant dans un communiqué qu'Israël "tuait des innocents, des médecins, et détruisait l'infrastructure des hôpitaux, des villes et des villages palestiniens".

L'armée mène régulièrement à Jénine des opérations qu'elle qualifie d'"antiterroristes", destinées selon elle à empêcher des attentats anti-israéliens en Israël ou en Cisjordanie.

Plus de 500 Palestiniens tués

Les violences dans ce territoire occupé ont été exacerbées par la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas, déclenchée par une attaque du mouvement islamiste sur le territoire israélien le 7 octobre.

Au moins 517 Palestiniens ont été tués par des soldats ou des colons israéliens en Cisjordanie depuis le 7 octobre, selon le ministère palestinien de la Santé.

Depuis cette même date, 12 Israéliens au moins ont été tués en Cisjordanie dans des attaques ou des attentats palestiniens, selon des données officielles israéliennes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Rishi Sunak convoque des élections législatives le 4 juillet

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"Plus tôt dans la journée, je me suis entretenu avec Sa Majesté le roi pour demander la dissolution du Parlement. Le roi a accédé à cette demande et des élections législatives se tiendront le 4 juillet", a déclaré le dirigeant conservateur (© KEYSTONE/EPA/MAX SLOVENCIK)

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a annoncé mercredi la tenue d'élections législatives le 4 juillet. Il met ainsi fin à des mois de suspense quant à la date de ce scrutin pour lequel l'opposition travailliste part largement favorite.

"Plus tôt dans la journée, je me suis entretenu avec Sa Majesté le roi pour demander la dissolution du Parlement. Le roi a accédé à cette demande et des élections législatives se tiendront le 4 juillet", a déclaré le dirigeant conservateur de 44 ans, s'exprimant sous la pluie, depuis le perron du 10, Downing Street.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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