Rejoignez-nous

International

Gaza: Netanyahu dit qu'"il y a une date" pour l'offensive sur Rafah

Publié

,

le

Près d'un million et demi de Palestiniens ont trouvé refuge à Rafah, poussés par la guerre entre Israël et le Hamas. (© KEYSTONE/AP/Hatem Ali)

Le Premier ministre israélien a annoncé lundi qu'une date avait été fixée pour une offensive sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, malgré l'opposition de Washington. Le Hamas lui, a indiqué qu'il examinait une proposition pour une trêve de six semaines.

Six mois après le début de la guerre, le mouvement islamiste palestinien examine une proposition en trois étapes remise par les pays médiateurs, dont la première prévoit un cessez-le-feu de six semaines, a indiqué samedi soir une source au sein du Hamas.

Parallèlement aux négociations, le Premier ministre israélien a annoncé qu'une date avait été fixée pour une offensive sur Rafah qui, selon lui, est l'un des derniers bastions du Hamas dans la bande de Gaza. "Cela se fera, il y a une date", a-t-il déclaré dans un message vidéo, six mois après le début de la guerre, sans donner la date.

Opposition de Washington

Presque immédiatement après cette annonce, les Etats-Unis ont réaffirmé leur opposition à cette opération sur cette ville frontalière de l'Egypte où s'entassent, dans des conditions très précaires, près d'un million et demi de déplacés palestiniens.

"Nous avons clairement fait savoir à Israël que nous pensions qu'une invasion militaire massive de Rafah aurait un effet extrêmement néfaste sur ces civils et qu'elle nuirait en fin de compte à la sécurité d'Israël", a déclaré à la presse le porte-parole du département d'Etat, Matthew Miller.

Plusieurs responsables israéliens ont réaffirmé ce projet d'assaut après l'annonce dimanche du retrait des troupes israéliennes de Khan Younès, ville du sud du territoire, épicentre de combats entre l'armée et le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007.

Dimanche puis lundi, des milliers de Palestiniens qui avaient fui ont regagné Khan Younès, a constaté l'AFP. Lundi, le ministère de la Santé du Hamas a annoncé la mort de 32 Palestiniens en 24 heures, portant le bilan total à 33.207 morts.

Des sources de sécurité et médicales ont fait état lundi soir de frappes aériennes israéliennes à travers le bande de Gaza.

"Moment opportun"

Outre un cessez-le-feu de six semaines, la proposition de trêve qu'étudie le Hamas prévoit également, dans un premier temps, la libération de 42 otages israéliennes en échange de 800 à 900 Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes, l'entrée de 400 à 500 camions d'aide alimentaire par jour et le retour chez eux des habitants du nord de la bande de Gaza déplacés par la guerre, selon la source au sein du Hamas.

Cette proposition est le fruit d'un nouveau cycle de négociations au Caire entre le Hamas et Israël par l'intermédiaire de l'Egypte, des Etats-Unis et du Qatar. Plus tôt dans la journée, des responsables israéliens et du Hamas ont tempéré les espoirs d'une trêve prochaine, les deux protagonistes s'accusant mutuellement de blocage.

"Le Hamas bloque les négociations", a affirmé le porte-parole du gouvernement israélien, Avi Hyman. Le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant a pour sa part jugé "le moment opportun" pour conclure une trêve.

322 camions d'aide humanitaire

Selon un responsable du Hamas contacté lundi par l'AFP, "on ne peut pas parler de progrès concrets jusqu'à présent" et les divergences portent surtout sur le retour des déplacés dans la ville de Gaza, réclamé par le mouvement islamiste considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne.

Interrogé par la BBC, le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères Majed al-Ansari s'est dit lui plus "optimiste" qu'il y a quelques jours, ajoutant toutefois que les négociations sont loin d'être dans leur dernière "ligne droite".

Fin novembre, une trêve de sept jours avait permis la libération de 80 otages israéliens (et de 25 autres hors de l'accord), en échange de celle de 240 prisonniers palestiniens.

Outre les destructions et le bilan humain, la guerre a aussi provoqué une catastrophe humanitaire dans le territoire de 2,4 millions d'habitants assiégé par Israël, où l'aide humanitaire contrôlée par Israël arrive au compte-gouttes.

Lundi, le porte-parole du gouvernement israélien, Avi Hyman a annoncé que "322 camions" étaient entrés à Gaza au cours des dernières 24 heures, soit le nombre le plus élevé depuis le début de la guerre. Dimanche, plusieurs agences des Nations unies et des organisations humanitaires ont qualifié de "plus que catastrophique" la situation à Gaza.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Culture

Le livre de Sarkozy vendu à près de 100'000 exemplaires

Publié

le

Sorti le 10 décembre, "Le journal d'un prisonnier" raconte les trois semaines de détention de l'ancien président de la République. (© KEYSTONE/AP/Michel Euler)

Le livre de Nicolas Sarkozy, "Le journal d'un prisonnier", s'est vendu à près de 100'000 exemplaires en moins d'une semaine, a annoncé mardi son éditeur Fayard, qui qualifie de "phénoménal" ce succès.

"Numéro 1 des ventes! 'Le journal d'un prisonnier' atteint 98'610 exemplaires vendus quelques jours seulement après sa sortie en librairie! Numéro 1 phénoménal", a indiqué Fayard dans un message posté sur X, en se basant sur les chiffres de l'Institut NielsenIQ GFK sur le marché du livre.

Sorti le 10 décembre, "Le journal d'un prisonnier" raconte les trois semaines de détention de l'ancien président de la République après sa condamnation dans le procès libyen.

L'ouvrage de 216 pages, édité par une maison d'édition contrôlée par l'homme d'affaires conservateur Vincent Bolloré, est paru exactement un mois après la remise en liberté sous contrôle judiciaire de l'ex-chef de l'Etat, qui avait été écroué le 21 octobre à la prison parisienne de la Santé.

Nicolas Sarkozy a entamé une campagne de dédicace de son livre, notamment à Paris, Marseille et Menton.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

L'Iran refuse un examen médical indépendant pour Narges Mohammadi

Publié

le

Narges Mohammadi, prix Nobel de la paix, a été interpellée vendredi dans la ville de Mashad, avec d'autres militants (archives). (© KEYSTONE/AP/Vahid Salemi)

Les autorités iraniennes refusent un examen médical indépendant de la prix Nobel de la paix Narges Mohammadi, a déclaré sa famille mardi. Cette dernière dit avoir été frappée à coups de matraque par la police lors de son arrestation la semaine dernière.

"Elle a des ecchymoses au cou et au visage", a déclaré à des journalistes à Paris par liaison vidéo l'un de ses frères, Hamid Mohammadi, installé en Norvège. Un autre de ses frères, qui vit en Iran, "a tenté de les convaincre d'accepter qu'un médecin indépendant l'examine. Mais ils ont refusé", a précisé M. Mohammadi.

Narges Mohammadi, 53 ans, lauréate du prix Nobel en 2023, a été interpellée vendredi dans la ville de Mashad, avec d'autres militants, après avoir pris la parole lors d'une cérémonie en hommage à l'avocat Khosrow Alikordi, retrouvé mort début décembre.

Sa famille et son comité de soutien ont dénoncé son arrestation "violente". Dans un "bref" appel avec sa famille dimanche soir, Narges Mohammadi a raconté avoir reçu "des coups de matraque violents et répétés à la tête et au cou" lors de son arrestation, a indiqué lundi son comité de soutien. Selon lui, "son état physique au moment de l'appel n'était pas bon".

Amnesty critique

"Nous sommes très inquiets des conditions dans lesquelles elle est détenue, de l'endroit où elle se trouve, et de la manière dont elle est traitée", a ajouté M. Mohammadi. Son époux Taghi Rahmani, qui vit à Paris, s'est également dit "très inquiet de ce qui pourrait lui arriver".

Amnesty International a accusé dans un communiqué mardi les forces de sécurité iraniennes d'avoir commis des actes de "torture et autres mauvais traitements" lors de l'arrestation, notamment en "passant violemment à tabac" Narges Mohammadi et une autre militante, Alieh Motalbzadeh.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Lourde peine pour l'homme qui avait foncé dans la foule à Liverpool

Publié

le

Lors de son accès de rage le 26 mai dernier, Paul Doyle a foncé dans la foule de supporters et blessés plus de 130 personnes (archives). (© KEYSTONE/AP/Jon Super)

L'automobiliste britannique qui avait blessé plus de 130 personnes en fonçant dans la foule de supporters lors de la parade de victoire du club de football Liverpool FC en mai, a été condamné mardi à 21 ans et six mois de prison.

Paul Doyle, 54 ans, était au volant de sa voiture pour récupérer un ami qui assistait à la célébration de la victoire des "Reds" en championnat d'Angleterre le 26 mai, lorsqu'il s'était engouffré derrière une ambulance avant d'être cerné et bloqué par les supporters.

"Vous avez perdu votre sang-froid dans un accès de rage, déterminé à vous frayer un chemin à travers la foule quelles qu'en soient les conséquences", et "utilisé votre véhicule comme une arme extrêmement dangereuse", a déclaré le juge de la cour criminelle de Liverpool (nord-ouest de l'Angleterre) en s'adressant à lui.

Les images, issues de la vidéosurveillance mais aussi d'une caméra dans sa voiture, montrent la fureur dans laquelle Paul Doyle est entré, hurlant et injuriant les piétons avant de leur foncer dessus. "Ce qui aurait dû être une journée de célébration collective a au contraire laissé, dans toute cette communauté, une empreinte durable de peur et de blessures", a déclaré le juge Andrew Menary.

"Vos actes ont provoqué l'horreur et la dévastation à une échelle que ce tribunal n'avait encore jamais rencontrée", a-t-il poursuivi. Vêtu d'un costume noir, l'ancien militaire et employé dans la cybersécurité, père de deux enfants, a sangloté toute la matinée avant le prononcé de sa peine.

Arrêté sur les lieux puis placé en détention le jour de la parade, il avait déclaré à la police: "Je viens de ruiner la vie de ma famille".

Moins de dix minutes

Cet homme avait ensuite plaidé non coupable et maintenu cette version pendant plusieurs mois, jusqu'à un revirement inattendu fin novembre au début de son procès.

Il n'a pas donné d'explication à ses actes, pour lesquels la piste terroriste avait très tôt été exclue, et a reconnu les 31 chefs d'accusation retenus contre lui, dont celui de tentative de causer des blessures volontaires graves. Ce qui a automatiquement mis fin à la tenue de son procès.

La course folle de Doyle dans le centre de Liverpool, où des centaines de milliers de supporters étaient venus applaudir les joueurs du club défilant dans un bus à impériale, a duré moins de dix minutes.

Au total, 134 personnes ont été blessées, parmi lesquelles une cinquantaine ont dû être hospitalisées, selon la police. Des images en montrent certaines projetées contre le capot de la voiture, d'autres tomber sous le véhicule au milieu des cris d'horreur.

La plus jeune victime est un bébé de six mois, qui a été éjecté de sa poussette mais s'en est miraculeusement sorti sans blessure grave. "Ce n'est que par chance que personne n'a été tué", avait souligné l'inspecteur de police John Fitzgerald.

Un ancien militaire, Daniel Barr, était finalement parvenu à monter dans la voiture et à enclencher la boîte automatique en position parking, contribuant ainsi à immobiliser Doyle. "Ses actions ce jour-là ont été d'un courage exceptionnel, à un moment où beaucoup craignaient, à juste titre, pour leur propre sécurité", a souligné le juge.

Le procureur, Paul Greaney, a révélé mardi que M. Doyle avait été reconnu coupable de plusieurs faits de violence entre ses 19 et 22 ans. Mais il a ensuite pris le chemin d'une vie "positive et productive", puis étudié, travaillé et fondé une famille.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Auto: l'UE prête à assouplir l'objectif du tout-électrique en 2035

Publié

le

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen veut encourager le développement de petits véhicules électriques aux tarifs "abordables". (archive) (© KEYSTONE/AP/Virginia Mayo)

L'interdiction de vendre des voitures neuves à moteur essence ou diesel dans l'UE en 2035 devrait être assouplie mardi, après des mois d'intenses tractations, pour aider les constructeurs européens en crise.

Cette mesure emblématique du grand "Pacte vert européen", avait été adoptée lors du premier mandat d'Ursula von der Leyen à la tête de la Commission européenne, au nom de l'engagement européen d'atteindre la neutralité carbone en 2050.

Mais l'UE, face à la concurrence de la Chine et aux tensions commerciales avec les Etats-Unis, a déjà repoussé ou élagué ces derniers mois plusieurs mesures environnementales, dans un virage pro-business assumé.

L'industrie automobile européenne est "en danger de mort", avait lancé en mars le vice-président de la Commission européenne, Stéphane Séjourné, qui va présenter à Strasbourg des mesures de soutien au secteur, avec plusieurs autres membres de l'exécutif européen.

Les constructeurs du Vieux Continent sont plombés par des ventes durablement atones, tandis que leurs rivaux chinois, dont BYD, voient leurs parts de marché s'envoler avec leurs modèles électriques aux prix attractifs.

Les assouplissements qu'ils devraient obtenir ont fait l'objet de négociations intenses ces dernières semaines entre la Commission et les Etats membres. Des arbitrages de dernière minute étaient attendus mardi matin.

Leurs contours exacts seront annoncés mardi, mais d'ores et déjà, l'influent élu allemand Manfred Weber, leader de la droite (PPE) au Parlement européen, a confirmé que les constructeurs se verraient fixer un nouvel objectif de réduction de 90% des émissions de CO2 de leurs flottes en 2035.

Cela répond à la demande de pays comme l'Allemagne, l'Italie ou la Pologne, qui défendent becs et ongles la "neutralité technologique", c'est à dire le maintien après 2035 des moteurs thermiques.

Ils mettent en avant diverses technologies qui permettraient de réduire fortement leurs émissions de CO2 : hybrides rechargeables, véhicules électriques équipés de prolongateurs d'autonomie, voire les biocarburants ou les carburants synthétiques.

Un soutien aux batteries

Pour Manfred Weber, cette équation est très politique : en faisant preuve de souplesse sur ce terrain, l'UE a une occasion selon lui "de lutter contre le populisme", en supprimant "un des angles d'attaque" des mouvements qui lui sont hostiles, a-t-il expliqué lors d'un point de presse mardi.

A l'inverse, la France et l'Espagne appellent l'UE à dévier le moins possible de l'objectif 2035.

Selon eux, revenir sur l'interdiction des véhicules à moteur thermique saperait les lourds investissements des constructeurs pour se convertir au tout-électrique.

Et cela risquerait d'étouffer la filière européenne des batteries pour voitures électriques, en pleine éclosion.

La Commission doit d'ailleurs dévoiler mardi, outre la révision de l'objectif 2035, de nouvelles mesures pour aider ce secteur naissant, ainsi qu'un plan sur le "verdissement" des flottes professionnelles.

La France milite aussi pour la "préférence européenne", c'est-à-dire l'obligation pour les industriels bénéficiant d'aides publiques de se fournir en composants "made in Europe".

Une façon de soutenir toute la chaîne des équipementiers et sous-traitants.

Enfin, la Commission veut encourager le développement de petits véhicules électriques aux tarifs "abordables". Un projet annoncé en septembre par Ursula von der Leyen, "pour ne pas laisser la Chine et d'autres conquérir ce marché".

"Nos demandes ne sont pas des souhaits facultatifs, ce sont des exigences essentielles pour maintenir la rentabilité du secteur, préserver les emplois, financer la décarbonation et rester compétitifs face à une concurrence mondiale féroce", a résumé Sigrid de Vries, dirigeante de l'association des constructeurs automobiles européens (ACEA).

L'ONG environnementale T&E prévient au contraire que ralentir l'électrification du secteur serait "une erreur stratégique", qui creuserait encore plus le retard des Européens par rapport à la concurrence asiatique.

"Si les constructeurs obtiennent des concessions, j'espère qu'au moins ils arrêteront de polluer le débat" autour des véhicules électriques, a déclaré son directeur William Todts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

Explosion dans l'Ain: une personne "manque à l'appel"

Publié

le

Le ministre français de l'Intérieur Laurent Nuñez s'est rendu sur les lieux du drame (archives). (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

Les recherches ont repris mardi à Trévoux, dans l'Ain, pour retrouver une "personne manquante" au lendemain de l'explosion, d'origine encore indéterminée, qui a tué deux enfants en bas âge et fait une dizaine de blessés.

"Il y a une personne qui manque à l'appel, qui était probablement occupante d'un des logements. Ce sont les équipes cyno(philes) qui sont en recherche actuellement", a déclaré à la presse le ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez, lors d'une visite.

Un peu plus tôt, le maire de Trévoux Marc Péchoux avait mentionné des personnes "dont on n'a pas forcément de nouvelles. Mais rien ne dit qu'elles étaient dans leur appartement", avait-il dit devant la presse. Il a évoqué des recherches menées lundi "jusqu'à 23H30 avec des chiens qui n'ont rien détecté".

L'explosion, survenue vers 17h30, au rez-de-chaussée d'un immeuble d'habitation de quatre étages, a tué deux jeunes enfants et fait "une dizaine de blessés en urgence relative", selon le ministre. "On a 53 personnes impliquées qui ont été choquées", a-t-il ajouté.

Enquête en cours

"Sur les motifs de cette explosion, il y a une enquête qui est en cours", et les investigations sont menées par les gendarmes sous l'égide du parquet de Bourg-en-Bresse, a-t-il déclaré, refusant d'en dire davantage.

Le maire de la ville de 6930 habitants, située à une quarantaine de kilomètres au nord de Lyon, a évoqué la piste d'une explosion due au gaz mais le parquet a souligné dans un communiqué qu'à ce stade, les causes exactes n'étaient "pas encore déterminées avec certitude".

Les deux garçons, des frères de trois et cinq ans, ont été sortis des décombres en arrêt cardio-respiratoire mais n'ont pas pu être ranimés, selon une source au sein des secours.

La zone autour de l'effondrement était toujours barrée mardi par des cordons de sécurité derrière lesquels s'affairaient pompiers et gendarmes.

"La cuisine coupée en deux"

Tôt mardi, des résidents sont venus, parfois avec leurs enfants, souvent en peignoir, chaussons ou vêtement de jogging, dans l'espoir de récupérer quelques affaires dans les logements alentours, évacués la veille par précaution. L'accès à l'immeuble de l'explosion reste interdit d'accès.

Samira y vivait au deuxième étage avec ses trois enfants. Au moment de l'explosion, "j'étais avec mon fils, il était dans sa chambre, d'un coup tout est tombé par terre", raconte-elle.

"C'est tombé d'un coup. On a plus de porte, elle s'est envolée, les fenêtres et la terrasse ont été soufflées. La cuisine a été coupée en deux", dit cette mère célibataire, dont un fils a été légèrement blessé. "Je ne peux plus rentrer chez moi je suis au camping".

La mère d'Abdel, âgée de 81 ans, habitait elle aussi au deuxième étage de l'immeuble soufflé. "Elle n'a rien compris. La porte a volé, les fenêtres ont éclaté. Un bruit assourdissant, comme une bombe", a raconté à l'AFP le fils de l'octogénaire.

"Elle est en état de choc, elle est légèrement blessée aux genoux. L'essentiel, ce matin, elle est chez moi, elle va bien", a-t-il ajouté.

Action des pompiers saluée

Le ministre de l'Intérieur a salué l'action des pompiers, notamment de deux officiers qui sont intervenus en civil lundi en dehors de leur service et "qui ont été les premiers à pratiquer les gestes de secours, notamment sur les deux jeunes enfants".

Venu pour témoigner du "soutien" et de "la compassion du gouvernement", Laurent Nuñez a également "salué un habitant de l'immeuble qui a joué un rôle important pour procéder aux évacuations" et souligné qu'une chaîne de solidarité" s'était mise en place pour prendre en charge les sinistrés.

L'immeuble où l'explosion a eu lieu comptait 20 logements, dont 19 occupés par quelque 70 habitants. Tous ont été évacués et ils ne pourront pas le réintégrer dans l'immédiat. Ils ont été hébergés provisoirement dans des hôtels, un camping ou bien chez des proches, selon la mairie.

"Le périmètre va être gelé pendant le temps nécessaire aux constatations", a dit le ministre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

L'info en continu

CultureIl y a 5 minutes

Le livre de Sarkozy vendu à près de 100'000 exemplaires

Le livre de Nicolas Sarkozy, "Le journal d'un prisonnier", s'est vendu à près de 100'000 exemplaires en moins d'une semaine,...

InternationalIl y a 24 minutes

L'Iran refuse un examen médical indépendant pour Narges Mohammadi

Les autorités iraniennes refusent un examen médical indépendant de la prix Nobel de la paix...

CultureIl y a 39 minutes

Vernier s'orne de linogravures inspirées du Grand Nord

Les rues de Vernier se transforment en galerie à ciel ouvert jusqu'au 30 décembre. Pour...

SuisseIl y a 1 heure

Un éducateur condamné pour contrainte sexuelle sur un enfant

Un éducateur d'une institution valaisanne a été condamné à 42 mois de prison ferme par...

SuisseIl y a 2 heures

Soutien parlementaire au mandat de négociation avec Washington

Les négociations commerciales avec les Etats-Unis franchissent une étape. Après celle du National, la commission...

InternationalIl y a 3 heures

Lourde peine pour l'homme qui avait foncé dans la foule à Liverpool

L'automobiliste britannique qui avait blessé plus de 130 personnes en fonçant dans la foule de...

InternationalIl y a 3 heures

Auto: l'UE prête à assouplir l'objectif du tout-électrique en 2035

L'interdiction de vendre des voitures neuves à moteur essence ou diesel dans l'UE en 2035...

SuisseIl y a 5 heures

Ascension du prix des vacances de ski en 2026

Le prix d'une semaine de vacances de ski en Suisse devrait coûter plus cher cet...

GenèveIl y a 6 heures

NL: Genève-Servette engage Derick Brassard j

Genève-Servette a officialisé mardi l'arrivée de l'attaquant canadien Derick Brassard. Âgé de 38 ans, il...

SuisseIl y a 6 heures

Le Parlement veut agir contre les armes achetées sur Internet

Le Parlement veut agir contre l'achat par des Suisses d'objets soumis à la loi sur...