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L'Autorité palestinienne approuve un nouveau gouvernement

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Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas (à gauche, ici au côté du président turc Recep Tayyip Erdogan) a approuvé un nouveau gouvernement. (© KEYSTONE/EPA/NECATI SAVAS)

Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a approuvé jeudi la composition du gouvernement présenté par son nouveau Premier ministre, Mohammed Mustafa, par un décret officiel.

Le 19e gouvernement palestinien devra prêter serment devant M. Abbas dimanche, selon l'agence officielle Wafa.

Ce renouvellement intervient alors que la communauté internationale presse le président d'entreprendre des réformes institutionnelles, notamment pour préparer l'après-guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par une attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien.

Reconstruire Gaza

La priorité du gouvernement sera d'oeuvrer à "réunifier les institutions, y compris en assumant la responsabilité de Gaza", a déclaré jeudi M. Mustafa dans une lettre à la présidence, exposant sa feuille de route.

Il y insiste sur la "reconstruction" des Territoires palestiniens, principalement la bande de Gaza, précisant qu'il nommera un coordinateur dédié au territoire côtier. Il évoque également l'enjeu politique de Jérusalem-Est, partie de la ville occupée et annexée par Israël depuis 1967.

Parmi les autres chantiers prioritaires, le Premier ministre palestinien annonce des réformes pour l'assainissement des finances publiques et des réformes institutionnelles, dont un volet spécifique sur la "lutte contre la corruption".

Crédibilité de l'AP entamée

Ce gouvernement compte 23 ministres, parmi lesquelles trois femmes et six personnes originaires de la bande de Gaza, dont un ancien maire de la ville de Gaza, Majed Abou Ramadan.

La crédibilité de l'Autorité palestinienne a été largement entamée dans l'opinion palestinienne par plusieurs affaires de corruption et la dérive autoritaire de son président, âgé de 88 ans, élu pour la dernière fois en 2005.

Lors d'un entretien en janvier à Ramallah, où siège l'Autorité palestinienne en Cisjordanie occupée, le Secrétaire d'Etat américain Antony Blinken lui avait demandé d'engager "des réformes administratives" susceptibles de "bénéficier au peuple palestinien".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Inondations et coulées de lave froide en Indonésie

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Les intempéries se sont déroulées dans les districts d'Agam et Tanah Datar. (© KEYSTONE/EPA/GIVO ALPUTRA)

Au moins 34 personnes sont mortes et 16 sont portées disparues après des inondations et des coulées de lave froide sur l'île de Sumatra, dans l'ouest de l'Indonésie. Un précédent bilan faisait état de 12 morts.

Le drame s'est produit samedi vers 22h30 locales dans les districts d'Agam et Tanah Datar, dans l'ouest de l'île de Sumatra, a indiqué dimanche l'agence de recherches et de secours de Sumatra. Des pluies diluviennes se sont abattues pendant plusieurs heures sur la région, provoquant des crues subites et des coulées de lave froide provenant du mont Marapi, un volcan de l'île.

La lave froide est un magma formé par les diverses matières qui composent les parois d'un volcan: cendres, sable et roches. Sous l'effet de la pluie, celles-ci peuvent se mélanger et couler le long du cratère.

"En l'état de nos informations, 34 personnes ont péri: 16 à Agam et 18 à Tanah Datar. Au moins 18 personnes sont blessées. Nous sommes également toujours à la recherche de 16 autres personnes", a déclaré le porte-parole Ilham Wahab. "Nous allons poursuivre les recherches dans les deux districts", a-t-il dit.

Le gouvernement local a ouvert des centres d'évacuation et des postes de prise en charge d'urgence dans plusieurs zones des deux districts. Des secouristes se déplacent en canots pneumatiques pour rechercher les personnes manquantes et transférer des habitants dans des zones épargnées par l'eau.

Les glissements de terrain et les inondations sont courants en Indonésie durant la saison des pluies. En mars, au moins 26 personnes ont été retrouvées mortes après des glissements de terrain et des inondations dans l'ouest de l'île de Sumatra.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

"La peur" face aux nouvelles pluies qui frappent le Sud inondé

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Pas moins de 125 personnes sont toujours portées disparues. (© KEYSTONE/EPA/Sebastiao Moreira)

Le sud du Brésil, dévasté par des inondations historiques dont le bilan ne cesse de s'alourdir, est de nouveau frappé par d'intenses pluies qui doivent encore se renforcer. Ce qui complique le travail des équipes de secours et fait craindre de nouveaux dégâts.

"Beaucoup de gens voient la pluie et sont traumatisés. On voit que les gens ont peur", raconte à l'AFP Enio Posti, un pompier de Porto Alegre, la capitale de l'Etat du Rio Grande do Sul, en grande partie encore inondé.

"Nous savons que quand il pleut, l'eau finit par monter encore davantage", poursuit-il, protégé de la pluie par sa combinaison néoprène. Les fortes averses du début du mois dans cet Etat agricole du sud du pays ont provoqué le débordement des cours d'eau, affectant près de deux millions de personnes et faisant 136 morts et 806 blessés, selon le dernier bilan de la Défense civile samedi soir.

Quelque 125 personnes sont toujours portées disparues, tandis que plus de 537'000 ont été contraintes d'abandonner leur domicile en raison de cette catastrophe, que les experts des Nations unies et le gouvernement brésilien associent au changement climatique et au phénomène El Niño.

"Dévastation"

Quelque 81'000 autres personnes se sont réfugiées dans des abris ouverts par les autorités, tandis que plus de 92'000 habitations ont été endommagées ou détruites par les inondations, selon la Confédération nationale des municipalités.

Dans un communiqué publié samedi, le président américain Joe Biden s'est dit "attristé" par la "dévastation" au Brésil et assuré que Washington "travaille à fournir l'aide nécessaire" aux populations en coordination avec les autorités locales. Depuis le retour des pluies vendredi à Porto Alegre et dans d'autres zones déjà touchées, les autorités restent en alerte et multiplient les messages demandant à la population de ne pas retourner dans les zones sinistrées.

La région s'attend à des "averses et tempêtes isolées", qui se prolongeront jusqu'au début de la semaine prochaine, selon l'Institut météorologique national, qui met en garde contre les risques d'"inondations et de décharges électriques".

Selon les prévisions, les volumes de précipitations les plus importants devraient se produire entre dimanche et lundi. La météorologue Catia Valente a alerté sur le risque de nouveaux glissements de terrain sur la côte nord notamment.

"Ma famille"

Malgré les pluies, le Guaiba, une étendue d'eau qui borde Porto Alegre - autant considérée comme un fleuve, un lac ou un estuaire - a atteint 4,57 mètres samedi, son niveau le plus bas depuis le 3 mai, selon le gouvernement de l'Etat. Les premiers débordements surviennent à partir de trois mètres.

Dans la capitale régionale de 1,4 million d'habitants, les opérations de distribution d'aide alimentaire, d'eau potable, de médicaments ou de vêtements se poursuivent malgré la pluie. Institutions gouvernementales, entreprises, personnalités politiques et sportives, artistes ou simples citoyens, le pays entier se mobilise pour venir en aide aux sinistrés.

Le président Luiz Inacio Lula da Silva s'est félicité samedi sur le réseau social X du "plus grand élan de dons jamais enregistré dans l'histoire de notre pays". Dans le quartier de Sao Joao, en grande partie toujours sous l'eau, des pompiers et des volontaires s'affairent, ont constaté des journalistes de l'AFP. A bord de canots pneumatiques, barques ou jet-skis, ils distribuent l'aide aux sinistrés.

"Ils m'ont secouru en passant en bateau, j'ai appelé, ils se sont arrêtés et m'ont secouru. Je cherchais ma famille", raconte à l'AFP Everton Machado, un habitant de 36 ans. Le flux de bateaux vers les zones touchées, où de nombreuses personnes sont restées chez elles par crainte des pillages, s'est cependant réduit.

L'eau en bouteille reste rare dans la ville, et nuit et jour des camions-citernes approvisionnent abris, hôpitaux, immeubles ou hôtels. Malgré les nouvelles pluies et le chaos, des habitants tentent de retrouver un semblant de normalité. Certains magasins rouvrent, tandis que l'eau a commencé à se retirer par endroits. Ailleurs, des camions pompent l'eau boueuse qui envahit encore rues et bâtiments.

Inondations historiques, feux de forêt d'un niveau record, vagues de chaleur sans précédent, sécheresse, les événements climatiques extrêmes se sont enchaînés au Brésil ces derniers mois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Grâce à Nemo, la Suisse remporte l'Eurovision!

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Nemo, avec sa chanson The Code, remporte l'Eurovision Song Contest à Malmo, en Suède le 11 mai 2024 (AP Photo/Martin Meissner)

L'artiste biennois Nemo a remporté la finale de l'Eurovision samedi soir à Malmö en Suède. Il s'agit de la troisième victoire de la Suisse dans l'histoire du concours musical, après celles de l'Argovienne Lys Assia en 1956 et de la Québécoise Céline Dion en 1988.

La Suisse a obtenu 591 points, passant devant la Croatie arrivée seconde avec 547 points. L'Ukraine figure en troisième place, tandis qu'Israël est arrivé cinquième.

"J'espère que le concours pourra continuer à se positionner pour la paix et l'égalité", a déclaré Nemo, très ému, au moment de recevoir sa récompense. Il a ensuite interprété une seconde fois sur scène son titre "The Code", qui figurait, avec celui de la Croatie, en tête des noms évoqués par les parieurs ces dernières semaines.

Avec cette chanson, l'artiste non binaire de 24 ans évoque le fait de ne se sentir ni homme ni femme et le chemin parcouru pour trouver son identité. Musicalement, le titre écrit en anglais est aussi très varié avec des éléments de rap, de drum and bass et d'opéra.

Pour un pays comme la Suisse, avoir un titre qui intègre la non-binarité, ce n'est pas anodin, a indiqué Nemo lors de la conférence de presse qui a suivi le concours. Iel a rappelé qu'en Suisse, il n'y a actuellement pas de troisième pronom officiel, et a appelé à une meilleure représentation de la communauté non-binaire en politique.

Troisième titre

En l'emportant cette année, Nemo a offert un troisième titre à la Suisse, qui n'avait pas gagné depuis plus de trente ans. L'Argovienne Lys Assia l'avait emporté en 1956, puis la Québecoise Céline Dion en 1988. "Ce trophée est très spécial pour la Suisse, a déclaré Nemo. Car il n'est pas toujours facile pour les artistes de ce pays de se faire un nom en dehors des frontières".

L'artiste a reçu les félicitations de plusieurs figures politiques, parmi lesquelles la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider. Cette victoire est une reconnaissance des multiples talents et de la personnalité de ce talent musical, a-t-elle réagi sur X.

Avant de partir pour la Suède, Nemo était venu bien finir la journée sur Radio Lac.

Zurich, Berne, Genève ou Bâle

La Suisse doit être l'hôte de l'Eurovision l'année prochaine, comme le veut l'usage. Les villes de Zurich, Berne, Genève et Bâle ont été évoquées pour accueillir l'événement. Yves Schifferle, responsable de la délégation suisse à l'Eurovision, a mentionné ces lieux dotés de grandes salles et d'une bonne infrastructure sur la RTS début avril.

Les coûts seraient à la charge de la RTS, mais aussi de la ville organisatrice. Les pays participants devraient également y contribuer. M. Schifferle n'a pas précisé à combien s'élèveraient ces dépenses, mais a indiqué que des discussions avaient été menées avec d'autres pays.

Climat tendu

L'édition 2024 de l'Eurovision a été marquée par les controverses, notamment sur la participation d'Israël, en pleine guerre dans la bande de Gaza.

Au début de la compétition, à l'extérieur, les policiers, présents en nombre, ont dispersé une centaine de manifestants propalestiniens dont Greta Thunberg, plus connue pour ses prises de positions sur le climat mais qui a récemment multiplié les messages sur la question.

Pour assurer la sécurité de l'événement - et des 100'000 fans de 90 pays - la police de Malmö a mobilisé des renforts de tout le pays scandinave mais aussi du Danemark et de Norvège. Dans les rues de la troisième ville de Suède où vit la majorité de la population suédoise d'origine palestinienne, plus de 5000 personnes, selon la police, ont défilé dans le calme pour protester contre la participation d'Israël.

Avec Keystone-ATS

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Culture

Eurovision: tensions entre police et manifestants propalestiniens

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Plus d'une centaine de manifestants propalestiniens ont protesté samedi autour de la Malmö Arena, en Suède, contre la participation d'Israël à la finale de l'Eurovision. Les policiers ont utilisé des gaz lacrymogènes et emmené certains activistes dans des camions de police. (© KEYSTONE/EPA/Johan Nilsson/TT)

La police dispersait samedi des manifestants propalestiniens autour de la Malmö Arena, dans le sud de la Suède, où se déroulait la finale de l'Eurovision, a constaté l'AFP.

Autour de la salle de spectacle, des policiers embarquaient des manifestants vers les nombreux camions présents, une scène relativement inhabituelle dans le pays scandinave.

Plus d'une centaine de manifestants ont brandi des drapeaux au rythme des slogans "Libérez la Palestine". Certains portaient un keffieh, parfois enroulé autour du visage.

Les policiers, qui ont confirmé avoir utilisé du gaz lacrymogène, cherchaient à repousser les manifestants vers une place où un rassemblement propalestinien a été autorisé, sans que personne n'y assiste.

"Ils m'ont aspergé de gaz lacrymogène au visage, m'ont poussée", a dit à l'AFP Sara Bo, 26 ans, montrant ses yeux rougis. La militante pour le climat, Greta Thunberg, était parmi les manifestants maismais s'est tenue à l'écart . Avec des membres de son groupe, elle s'est assise en cercle, entourée de policiers.

Dans l'après-midi, quelque 5000 personnes ont défilé paisiblement à travers la ville, où vit la majorité de la population suédoise d'origine palestinienne, pour protester contre la participation israélienne au concours de musique, rendez-vous annuel de la pop européenne qui se veut apolitique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Géorgie: manifestations contre une loi controversée

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Des démonstrations ont lieu en Géorgie contre le projet de loi sur "l'"influence étrangère" depuis qu'il a été voté en deuxième lecture par le Parlement début mai. (Archives) (© KEYSTONE/AP/Zurab Tsertsvadze)

Plusieurs milliers de manifestants sont descendus dans la rue samedi soir à Tbilissi pour protester une nouvelle fois contre le projet de loi controversé sur l'"influence étrangère". Voulu par le gouvernement géorgien, le texte est critiqué par les États-Unis et l'UE.

Dans la foule, qui convergeait vers la place de l'Europe, des manifestants arboraient les drapeaux de la Géorgie et de l'Union européenne, que Tbilissi dit vouloir rejoindre, malgré ce texte que ses détracteurs jugent similaire à une législation russe utilisée contre l'opposition.

"Géorgie! Géorgie!", ont scandé les nombreux manifestants qui marchaient le long du fleuve Koura, malgré une forte averse, a constaté une journaliste de l'AFP. Parmi les personnes présentes, Mariam Meunargia dit être venue pour montrer que son pays veut "simplement faire partie de la société européenne". "Nous protégeons notre avenir européen", veut-elle croire.

"Tout va empirer"

La Géorgie, petit pays du Caucase, est en proie à des manifestations antigouvernementales depuis début avril après que le parti au pouvoir, le Rêve géorgien, a réintroduit un projet de loi perçu comme une entrave aux aspirations de Tbilissi à rejoindre l'UE. Car ce texte s'inspire d'une législation russe utilisée depuis plusieurs années par le Kremlin pour réprimer les voix dissidentes.

Le projet de loi doit encore passer très prochainement en troisième lecture au Parlement et la présidente Salomé Zourabichvili, en conflit avec le parti au pouvoir, devrait y opposer son veto. Le Rêve géorgien dispose cependant d'assez de voix pour pouvoir passer outre.

Dans le centre-ville de Tbilissi, une impressionnante foule s'est rassemblée la nuit tombée pour afficher son opposition, un important dispositif policier ayant été installé plus tôt dans la journée. "Non à la loi russe!", "Non à la dictature russe!", criaient les manifestants.

"Nous n'avons pas besoin de retourner dans l'Union soviétique", a dénoncé Lela Tsiklauri, une professeure de géorgien de 38 ans venue manifester, en avertissant que "tout va empirer dans notre pays si cette loi est adoptée".

Menaces

Ces derniers jours, de nombreux militants travaillant pour des ONG et autres groupes de défense des droits ont dit avoir reçu des menaces au téléphone.

Plus tôt samedi, la militante féministe Baia Pataraia avait ainsi montré à l'AFP des graffitis orange sur la porte de sa maison et à l'intérieur de son immeuble, où l'on pouvait lire "lesbienne mangeuse de subventions". "C'est pour nous terroriser", fustigeait-elle à l'intérieur de son appartement, se disant pas surprise de telles provocations mais tout de même déterminée à participer au grand rassemblement dans la soirée.

Si la loi controversée est adoptée, elle exigera que toute ONG ou organisation médiatique recevant plus de 20% de son financement de l'étranger s'enregistre en tant qu'"organisation poursuivant les intérêts d'une puissance étrangère". Le gouvernement assure pour sa part que cette mesure est destinée à obliger les organisations à faire preuve de davantage de "transparence" sur leurs financements.

Projet ressorti du placard

La loi sur "l'influence étrangère" avait d'abord été présentée par le Rêve géorgien en 2023. Mais des manifestations massives avaient déjà forcé le gouvernement à la mettre au placard. Son retour, début avril, a ainsi créé la surprise et la colère de nombreux Géorgiens.

Ces troubles surviennent à quelques mois d'élections législatives, en octobre, considérées comme un test important pour la démocratie dans cette ex-république soviétique habituée aux crises politiques.

En décembre 2023, l'UE a accordé à la Géorgie le statut de candidat officiel, mais a déclaré que Tbilissi devrait mener des réformes de ses systèmes judiciaire et électoral, accroître la liberté de la presse et limiter le pouvoir des oligarques avant que les négociations d'adhésion ne soient officiellement lancées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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