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Politique

Les réclamations auprès de M. Prix ont encore augmenté en 2023

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Comme l'an passé, M. Prix aura en 2024 les tarifs des ex-régies dans son viseur (archives). (© KEYSTONE/MARCEL BIERI)

L'inflation a légèrement fléchi en 2023, mais pas la grogne. L'année passée, Monsieur Prix a traité 2775 réclamations de citoyens (+407 sur un an). Son intervention auprès de La Poste a permis de réduire d'environ 40% les hausses tarifaires prévues.

En 2023, plus de 20% des réclamations adressées au surveillant des prix portaient sur les tarifs de l'énergie, selon le rapport annuel publié lundi. Les prix du secteur de la santé (13,4%), des transports publics (5,5%) et des denrées alimentaires (5%) complètent le palmarès des contestations.

Stefan Meierhans a émis 260 recommandations sur des projets de modification de tarifs par les autorités, dont la moitié portait sur les taxes sur l’eau, les eaux usées et les déchets. Outre la Poste, son intervention auprès de l'Alliance Swiss Pass a évité une hausse "de prix disproportionnée" pour les détenteurs d’un AG de 2e classe.

En 2024, M. Prix aura les entreprises proches de l’Etat dans son viseur. Il passera aussi sous sa loupe la TVA, rehaussée au 1er janvier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Séoul condamne la tentative de lancement d'un satellite par le Nord

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Des télévisions japonaises et coréennes ont montré des images de ce qui semble être un projectile enflammé dans le ciel nocturne, qui a ensuite éclaté en une boule de flammes. (© KEYSTONE/EPA/JEON HEON-KYUN)

La Corée du Sud a condamné mardi la tentative de mise en orbite d'un satellite-espion par la Corée du Nord qui a finalement échoué. Séoul a qualifié ce lancement d'"acte de provocation" menaçant la stabilité régionale.

Il constitue "une violation des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, quel qu'en soit le résultat, et un acte de provocation", a dénoncé l'agence à la sécurité nationale sud-coréenne.

Pyongyang a annoncé lundi avoir tenté en vain de mettre en orbite le satellite de reconnaissance Malligyong-1-1, le lanceur ayant explosé en vol en raison d'un problème de "fiabilité du moteur à oxygène liquide et à kérosène" de conception récente, a précisé l'administration aérospatiale nord-coréenne.

La chaîne publique japonaise NHK a diffusé mardi des images de ce qui semble être un projectile enflammé dans le ciel nocturne, qui a ensuite éclaté en une boule de flammes. La chaîne a précisé qu'elle l'avait filmé du nord-est de la Chine au moment de la tentative de lancement.

Malligyong-1

Mais cet échec ne dissuadera pas Pyongyang de renouveler l'essai, a relevé auprès de l'AFP Hong Min, analyste à l'institut coréen pour l'unification nationale. "Toutes les nations qui développent des technologies spatiales ont échoué à lancer des satellites", souligne-t-il.

Selon lui, grâce aux données recueillies lors de ce dernier lancement, "l'assistance technique prodiguée par Moscou à Pyongyang va encore s'accélérer pour augmenter les chances de succès à la prochaine tentative".

Ce nouvel essai survient après que Pyongyang a affirmé en novembre avoir mis en orbite un satellite-espion fournissant notamment des images des sites militaires américains et sud-coréens. La Corée du Nord affirme que le satellite "Malligyong-1" fonctionne correctement, mais l'agence de renseignements de Séoul conteste cette affirmation.

Dimanche, l'agence sud-coréenne Yonhap a affirmé qu'un groupe d'ingénieurs russes était entré en Corée du Nord pour aider à la préparation du lancement, citant un responsable gouvernemental.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le gouvernement argentin sommé de distribuer de l'aide alimentaire

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Plus de la moitié de la population argentine vit sous le seuil de pauvreté, selon les statistiques (archives). (© KEYSTONE/AP/Nicolas Aguilera)

Un juge argentin a ordonné lundi au gouvernement argentin de procéder "immédiatement" à la distribution auprès des pauvres des tonnes de denrées alimentaires en sa possession mais retenues depuis décembre. Plus de la moitié des Argentins vit sous le seuil de pauvreté.

Le juge fédéral a sommé le ministère du capital humain de fournir dans les 72 heures une liste détaillée des denrées retenues et de procéder "immédiatement" à leur distribution.

Sa décision s'inscrit dans le cadre d'une procédure judiciaire engagée en février par des organisations sociales à la suite de l'interruption, peu après l'arrivée au pouvoir en décembre du président Javier Milei, de l'approvisionnement en denrées alimentaires de leurs soupes populaires.

Le gouvernement avait justifié cette interruption par la mise en oeuvre d'un audit des organisations sociales à l'origine de soupes populaires. Récemment, lors d'une présentation devant le Parlement, le gouvernement avait indiqué que l'audit avait montré que près de 50% des soupes populaires n'existaient pas.

Appel annoncé

Ce "négoce de la pauvreté", un des chevaux de bataille du gouvernement, a conduit à la mi-mai à des perquisitions et actions en justice contre des soupes populaires "fantômes" pour détournement de l'aide sociale.

Lors d'une conférence de presse, le porte-parole de la présidence a annoncé que le gouvernement allait faire appel de la décision, expliquant qu'il s'agissait de "réserves" destinées aux "urgences" ou aux situations de "catastrophe".

Selon les organisations sociales, il existe quelque 45'000 soupes populaires dans le pays, mais un nombre indéterminé d'entre elles ont cessé de fonctionner lorsque l'approvisionnement qu'elles recevaient de l'Etat a été interrompu, tandis que d'autres fonctionnent grâce à des dons privés.

L'Eglise catholique argentine a demandé dimanche au gouvernement de livrer "rapidement" les stocks d'aide alimentaire en sa possession.

"Nous avons appris qu'il existe deux entrepôts d'aliments au sein du ministère [du capital humain, ndlr] qui disposent de cinq millions de kilogrammes d'aliments stockés [...] En période d'urgence alimentaire cela devrait nous inciter à réfléchir. Ils doivent être livrés rapidement", a indiqué le président de la conférence épiscopale argentine, Oscar Ojea, dans un message enregistré diffusé par l'épiscopat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky attendu à Bruxelles mardi

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Volodymyr Zelensky demande plus d'aide de l'Occident pour repousser un assaut russe dans la région de Kharkiv. (© KEYSTONE/EPA/CHEMA MOYA)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est attendu mardi matin à Bruxelles, a annoncé lundi soir la chancellerie belge. Il doit y signer avec le premier ministre belge Alexander De Croo un accord bilatéral de sécurité.

Le dirigeant ukrainien, qui demande aux Occidentaux de renforcer leur aide militaire pour faire face à l'invasion de la Russie, doit ensuite rencontrer le roi des Belges, Philippe.

Le déplacement de quelques heures se conclura à la mi-journée à l'aéroport militaire de Melsbroek, près de Bruxelles, où la Belgique devrait rappeler son engagement à fournir des avions de combat F-16 à Kiev, "si possible avant la fin de l'année".

La défense belge contribue à la formation de pilotes et de techniciens ukrainiens pour l'usage de ces appareils. Volodymyr Zelensky doit rencontrer à Melsbroek quelques-uns de ces pilotes, instructeurs et techniciens belges spécialistes des F-16, selon les services de M. De Croo.

Après l'Espagne lundi et la Belgique, il a prévu de se rendre à Lisbonne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Macron: l'Europe doit penser sa défense pour "elle-même"

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L'Europe doit "sortir de la naïveté" et "se protéger mieux" sur le plan commercial en bâtissant "une préférence européenne" dans certains domaines, a dit M. Macron, qui a également appelé à "doubler" le budget de l'UE. (© KEYSTONE/EPA/FILIP SINGER)

L'Europe est à "un moment de son histoire" qui la contraint à penser par elle-même "sa défense et sa sécurité", a déclaré Emmanuel Macron, notamment face à une Russie qui "sera là demain, après-demain". Il a aussi appelé l'Europe à se protéger sur le plan commercial.

Le président français a également appelé lundi à "bâtir un nouveau paradigme de croissance pour les générations à venir", un modèle "qui assume des investissements massifs dans le climat et la décarbonisation de nos économies". Il s'exprimait dans un discours devant de jeunes Européens, à Dresde, dans l'est de l'Allemagne où est en visite d'Etat.

L'Europe doit "sortir de la naïveté" et "se protéger mieux" sur le plan commercial en bâtissant "une préférence européenne" dans certains domaines, a aussi dit M. Macron, qui a également appelé à "doubler" le budget de l'UE.

"L'Europe est le dernier endroit où nous sommes ouverts au reste du monde sans préférence européenne et sans règle", a déploré le dirigeant lors d'un discours en Allemagne, pays hostile aux règles protectionnistes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Les espions russes et étrangers seront systématiquement expulsés

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Suivant le National, le Conseil des Etats a avalisé un durcissement envers les espions étrangers (KEYSTONE/Anthony Anex). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La Suisse doit expulser systématiquement les espions russes et étrangers. Suivant le National, le Conseil des Etats a transmis lundi, par 32 voix contre 9 et 2 abstentions, une motion en ce sens au Conseil fédéral.

Il s'agit d'expulser tous les espions étrangers qui mettent en danger la sécurité intérieure ou extérieure de la Suisse ou son rôle en tant qu'Etat hôte et qui ne peuvent pas être poursuivis pénalement, détaille le texte de la commission de politique extérieure du Conseil national.

Les personnes appartenant au corps diplomatique invoquent souvent leur immunité diplomatique. La présence d'espions étrangers dans les représentations diplomatiques est un danger selon le Service de renseignement de la Confédération, a rappelé Franziska Roth (PS/SO) pour la commission. Il faut une tolérance zéro, a-t-elle ajouté.

Certains PLR et certains centristes étaient opposés au texte. Il n'apporte pas de plus-value par rapport à la pratique actuelle du Conseil fédéral, a estimé Petra Gössi (PLR/SZ). Et d'ajouter qu'il ne faut pas renoncer à une évaluation au cas par cas dans ce domaine à l'avenir.

La motion ne conduit à aucun automatisme, a relevé la ministre de la défense Viola Amherd, qui était favorable au texte. Il s'agit aussi d'envoyer un message que la Suisse se défend.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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