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Economie

Le SMI se hisse dans le vert au terme d'une année difficile

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L'année boursière aura vécu un cataclysme avec la disparition de la banque Credit Suisse, figure historique de la place financière helvétique (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

La Bourse suisse, à l'aune de son indice vedette SMI, est parvenue à se hisser dans le vert au terme d'une année tumultueuse, marquée par la disparition de Credit Suisse et la hausse des taux.

Depuis janvier, le Swiss Market Index (SMI) qui regroupe les 20 plus importantes cotations de la place zurichoise, a gagné un peu moins de 4%, se hissant de 10'737 points début 2023 à actuellement 11'171 points (cours de mercredi après-midi). L'indice phare est donc encore plus qu'éloigné du plus haut historique de 12'997 points atteint le 3 janvier 2022.

En comparaison internationale, le SMI a fait pâle figure cette année. A Wall Street, le Dow Jones Industrial affiche une progression de 12% et l'indice des valeurs technologiques Nasdaq une envolée de 42% depuis le début 2023. Sur les places européennes, le Dax a enregistré un bond de 20% à Francfort, le CAC 40 +14,9% à Paris et le FTSE 100 un modeste +1,6%.

Avec les trois poids lourds Roche, Novartis et Nestlé, qui représentent à eux seuls deux tiers de la capitalisation totale des sociétés cotées au SMI, ce dernier a eu du mal à suivre. Le bon de jouissance Roche a en effet perdu presque 16% et Nestlé a abandonné près de 10% de sa valeur. La progression de 7% enregistrée par Novartis n'a pas suffi à compenser cette tendance négative.

L'année boursière aura vécu un cataclysme avec la disparition de la banque Credit Suisse, figure historique de la place financière helvétique. Après moults scandales et déconvenues, l'établissement fondé en 1856 par Alfred Escher a été sauvé de la faillite avec un rachat par sa rivale UBS, ordonné le 19 mars par les autorités fédérales. Le lendemain, l'action avait rejoint le rang des "penny stock" avec une valeur de seulement 68 centimes. La nominative a finalement été décotée de SIX le 14 juin.

A l'inverse, le titre UBS a profité des déconvenues de sa feu voisine de la Paradeplatz, bondissant de 52% depuis le début de l'année.

La plupart des intervenants avaient démarré l'année boursière du mauvais pied et "s'attendaient à une récession qui n'est pas venue", a indiqué à l'agence AWP Remo Rosenau, analyste en chef à la Helvetische Bank. Les espoirs de voir les taux directeurs reculer à court terme ont par ailleurs été déçus.

L'indice général Swiss Performance Index (SPI) n'a pas fait beaucoup mieux avec une progression de 6% depuis janvier, alors que le Swiss Leader Index (SLI), qui réunit les 30 plus grandes cotations de la Bourse suisse, a affiché un peu plus d'allant (+8,7%).

Théorie de début d'année

Au niveau des titres, le fabricant d'équipements pour pompes à vide VAT Group présente pour l'heure la meilleure performance avec une envolée de 64,4%. Le gestionnaire d'actifs Partners Group (+50,7%) et Logitech (+42,2%), ainsi que le géant des matériaux de construction Holcim, le groupe d'électrotechnique ABB et le logisticien Kühne+Nagel (tous les trois +30%) figurent aussi parmi les actions plébiscitées par les intervenants.

Parmi les plus mauvaises performances des "blue chips" figurent l'action au porteur du groupe pharmaceutique Roche (-27%) et le titre du fournisseur pharma Lonza (-23%).

Pour les petites cotations, le laboratoire Kuros Bioscience (+147%) et la pharmacie en ligne DocMorris (+162%) ont brillé.

Concernant 2024, "l'année prochaine pourrait être d'une toute autre nature et apporter de nouvelles surprises", anticipe John Plassard de Mirabaud Banque. L'expert de la banque genevoise cite la dernière enquête Markets Live Pulse de Bloomberg, selon laquelle l'indice S&P 500 atteindra un niveau record en 2024, les Etats-Unis évitant de sombrer en récession.

D'après cette étude, plus des deux tiers des personnes interrogées ont indiqué qu'elles ne considéraient pas un atterrissage brutal de l'économie comme le principal risque pour les marchés. La majorité d'entre elles s'attend à ce que la Réserve fédérale américaine (Fed) commence à réduire ses taux d'intérêt avant juillet.

Parmi les diverses théories boursières, M. Plassard retient la suivante: "Si les cinq premières séances de l'année sont bonnes, historiquement cela est généralement synonyme d'une excellente année (comme en 2003). A l'inverse, si les cinq premiers jours de l'année sont mauvais, le reste de l'année sera faible".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La BCJ ferme des bancomats et des agences

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Plusieurs bancomats et agences de la BCJ ont été fermés jusqu'à nouvel avis. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

La Banque cantonale du Jura (BCJ) prend des mesures après les récents braquages dont ses points de vente ont été la cible: plusieurs bancomats et agences ont été fermés jusqu'à nouvel avis, indique mardi la BCJ dans un communiqué.

Les bancomats des agences de Courgenay et Courrendlin ainsi que celui de la Confiserie Jubin à Delémont ont été fermés dès ce mardi et jusqu'à nouvel avis. Les agences du Noirmont et d'Alle, attaquées à l'explosif les 3 et 20 mai et partiellement détruites, ont également été fermées. En revanche, aucune fermeture n'est envisagée pour l'agence de Bassecourt, braquée le 24 octobre 2023, mais les mesures de sécurité y ont été renforcées, selon la responsable de la communication de la BCJ.

De même, un nouveau dispositif de sécurité a été mis en place mardi dans les différents points de vente de la BCJ et cela avec effet immédiat. Ils feront également l'objet d'une surveillance rapprochée en dehors des heures d'ouverture, peut-on encore lire dans le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Un timbre à l'odeur de baguette pour rendre hommage au pain

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La baguette est un symbole français (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/AP/MICHEL EULER)

La Poste française a mis en vente à partir de ce vendredi un timbre à l'effigie des baguettes de pain françaises, qui a la particularité de sentir le pain.

Dévoilé jeudi, jour de la Saint-Honoré le patron des boulangers, à l'imprimerie Philaposte de Boulazac (Dordogne), ce nouveau timbre est tiré à 594'000 exemplaires.

"La baguette, pain de notre quotidien, symbole de notre gastronomie, joyau de notre culture", s'enflamme La Poste sur son site internet.

Le timbre, à 1,96 euro l'unité (prix d'une lettre internationale de 20 grammes), représente une baguette décorée d'un ruban bleu-blanc-rouge.

Il a une senteur "effluves de boulangerie", selon le site internet de la boutique parisienne Le Carré d'encre, qui le commercialise.

"Cette odeur est encapsulée. On l'achète à un autre fabricant. Et la difficulté pour nous, c'est de déposer cette encre sans briser les capsules, pour que l'odeur puisse ensuite être restituée par le client en frottant sur le timbre", a décrit Damien Lavaud, imprimeur à Philaposte, cité par France Bleu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les loyers toujours sur une pente ascendante

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La tendance à la hausse des loyers en avril a été constatée dans tous les cantons de Suisse, sauf Nidwald. (archive) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les loyers des appartements locatifs en Suisse ont continué d'augmenter en avril, selon l'indice des loyers de Homegate. La hausse est généralisée, à l'exception du canton de Nidwald et de la ville de Lugano.

Par rapport au mois précédent, les loyers ont augmenté de 0,9% dans toute la Suisse au début du deuxième trimestre et de 6% par rapport à l'année précédente, a fait savoir la plateforme immobilière en collaboration avec la Banque cantonale de Zurich (ZKB).

Cette tendance à la hausse peut être observée dans tous les cantons, à l'exception du canton de Nidwald qui enregistre une baisse de 0,9%. Cela s'explique toutefois par le fait que le canton de Suisse centrale a enregistré en mars un net bond de 2,5%. Ce sont les cantons de Glaris, d'Uri et de Bâle-Ville qui ont connu les hausses les plus importantes en avril, à savoir de 1,9% chacun. Sur les douze derniers mois, tous les cantons affichent une majoration des loyers, parfois significative comme dans le canton de Schaffhouse avec 12,8%.

La situation est similaire dans les villes: à une exception près, les loyers ont augmenté partout, en particulier à Bâle et à Saint-Gall, où ils ont grimpé de 1,7%. En revanche, ils ont baissé de 0,9% à Lugano. Toutefois, il existe ici des parallèles avec l'évolution décrite à Nidwald, puisque la ville tessinoise semble également compenser en avril l'augmentation sensible de mars (+1,3 %). Par rapport à l'année précédente, la hausse est d'au moins 5% dans les villes, en particulier à Zurich (+10,7 %).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Swiss Re porté par les placements financiers au 1er trimestre

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Le réassureur Swiss Re table sur un bénéfice net de plus de 3,6 milliards de dollars en 2024. (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le réassureur Swiss Re a soigné sa rentabilité au premier semestre grâce notamment au produit de ses placements. Le bénéfice net s'est inscrit à 1,09 milliard de dollars, nettement supérieur aux attentes des analystes.

Les recettes de primes ont atteint 11,68 milliards de dollars, indique jeudi le numéro deux mondial de la réassurance. L'évolution en rythme annuel n'est pas fournie, Swiss Re ayant adopté la norme comptable IFRS (US Gaap auparavant) au 1er janvier 2024 et n'ayant pas reformulé ses chiffres au premier trimestre 2023 pour permettre la comparaison.

Pour le directeur financier (CFO) John Dacey, le changement de norme comptable permettra surtout de mieux valoriser les affaires de réassurance vie (L&H), véritable moteur de croissance pour Swiss Re. La division L&H a ainsi dégagé un résultat net de 412 millions au premier partiel. Le communiqué évoque une mortalité "conforme aux attentes" aux Etats-Unis et des rendements plus importants sur les placements financiers.

Le géant de la réassurance revendique pour la réassurance dommages (P&C) un bénéfice net de 552 millions de dollars. Le ratio combiné - soit le rapport entre les primes encaissées et les prestations versées - pour l'activité P&C s'est établi à 84,7%.

La ronde de renouvellement d'avril pour la division P&C a porté sur un volume de contrats de 2,5 milliards de dollars pour lesquels Swiss Re a obtenu des hausses de tarifs de 12%. Les hypothèses de sinistralité ont elles augmenté de 12%, selon un calcul qualifié de prudent et incluant notamment l'inflation.

Prévision de bénéfice annuel confirmée

Pour l'assurance aux entreprises (CorSo), le ratio combiné a atteint 89,9%. Le bénéfice net de CorSo s'est inscrit à 194 millions. Swiss Re affirme avoir bien débuté l'année avec cette activité, malgré une perte de 66 millions de dollars liée au séisme survenu en début d'année à Noto, au Japon.

La performance globale au premier trimestre est "le fruit d'une discipline constante en matière de souscription, d'un rendement élevé des placements et d'une gestion efficace des dépenses", affirme le directeur général démissionnaire Christian Mumenthaler, cité dans le communiqué. Le rendement des investissements (ROI) s'est fixé à 4,0%.

Les chiffres publiés par la multinationale sont supérieurs aux prévisions des analystes du consensus AWP, qui tablaient sur des recettes de primes de 11,05 milliards de dollars, un résultat L&H Re de 389 millions et un bénéfice net de 995 millions. Le ratio combiné était attendu à 84,9% pour P&C et à 92,1% pour CorSo.

Pour 2024, Swiss Re table toujours sur un bénéfice net de "plus de 3,6 milliards de dollars".

Par ailleurs, le groupe zurichois va céder la plateforme numérique iptiQ, qui fournit des solutions d'assurance en marque blanche. "Nous avons conclu que nous n'étions pas les meilleurs propriétaires pour cette entreprise", explique le directeur général. "Le contexte de marché actuel est très différent de celui qui prévalait lors de la création d'iptiQ", argumente-t-il.

Début avril, le groupe a annoncé le départ de son patron de longue date. M. Mumenthaler aura dirigé l'entreprise durant huit ans et y aura travaillé un quart de siècle. Andreas Berger prendra sa succession le 1er juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Helvetia change de structure pour se renforcer à l'international

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Helvetia veut que les marchés internationaux soient mieux représentés au sein du groupe. (archive) (© KEYSTONE/MARTIN RUETSCHI)

Dès le 1er juillet, l'assureur Helvetia adoptera une nouvelle organisation pour renforcer sa présence internationale. L'Espagne, son deuxième plus grand marché, deviendra notamment un segment à part entière.

La nouvelle division Espagne sera dirigé par Juan Estallo, qui était jusqu'à présent directeur général de Liberty Seguros Europa et rejoindra Helvetia le 1er septembre, fait savoir la société dans un communiqué publié jeudi. D'ici là, Fabian Rupprecht assurera l'intérim.

Les unités de marché Allemagne, Italie et Autriche formeront également un segment propre sous le nom de GIAM (German, Italian and Austrian Markets, en anglais), ajoute-t-elle.

Le nouveau responsable de cette entité à partir du 1er juillet, sera l'Autrichien Thomas Neusiedler, qui intègre le comité de direction du groupe. Il assumera ce rôle en plus de sa fonction de directeur général d'Helvetia Autriche.

"Les marchés internationaux sont mieux représentés au sein de la direction du groupe. Parallèlement, nous renforçons les fonctions du groupe, tout en conservant l'entière responsabilité locale du marché et des résultats", explique Fabian Rupprecht, directeur général d'Helvetia, cité dans le communiqué.

Par ailleurs, Sandra Hürlimann, jusqu'ici responsable du secteur Solutions analytiques et de groupe chez Helvetia, et de double nationalité suisse et hongroise, reprendra la fonction de directrice technique du groupe au 1er juillet et deviendra elle aussi membre du comité de direction, annonce encore l'assureur.

Roland Bentele, responsable de l'Espace entreprise, et Markus Gemperle, directeur général Europe, quittent pour leur part l'entreprise à la fin de l'année et le comité de direction au 30 juin pour prendre une retraite anticipée. Beat Müller, responsable de l'Actuaire du groupe, prendra également une retraite anticipée le 1er avril 2025 et renoncera à ses fonctions au sein du comité de direction au 30 juin.

Quant au directeur technique actuel du groupe, Achim Baumstark, il endossera le poste de directeur technique Suisse et fait également ses adieux au comité de direction.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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