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Culture

Journaliste accusé d'avoir diffamé Tariq Ramadan condamné en appel

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Le journaliste accusé d'avoir diffamé l'islamologue Tariq Ramadan, ici à l'image, a été condamné en appel (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le journaliste du Point accusé d'avoir diffamé l'islamologue Tariq Ramadan a été reconnu coupable par la Chambre pénale d'appel et de révision de Genève. Il a été condamné à une peine pécuniaire de 90 jours-amende avec sursis.

Dans l'arrêt révélé jeudi par Léman Bleu, les juges estiment que le journaliste "est allé trop loin". "Dans l'impossibilité d'appuyer ses affirmations sur une base suffisante, il devait s'abstenir", relève la Chambre pénale d'appel et de révision.

"Cet arrêt consacre le fait que notre mandant a été diffamé (par le journaliste, ndlr) et pose les jalons des devoirs de tout journaliste sérieux, lesquels ont ici été sacrifiés", indiquent Yaël Hayat, Guerric Canonica et Théo Badan, les avocats de Tariq Ramadan.

Le journaliste poursuivi pour calomnie et diffamation avait été acquitté en première instance. L'affaire devrait se poursuivre au Tribunal fédéral. Nicolas Capt, l'avocat du journaliste estime qu'à première vue un recours paraît inévitable.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Cinéma & Séries TV

Nicole, la championne incontestée des autographes

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Nicole de la Drôme, la championne incontestée des autographes, à vécu un moment spécial avec Tom Cruise sur le tapis rouge (photo d'illustration). (©Eva Rinaldi)

Je la vois tous les jours, assise avec des amis qu’elle s’est faits au fil des années.

Elle, c’est Nicole de la Drôme, la championne incontestée des autographes et selfies avec les stars. De 10h00 du matin à minuit, elle est fidèle au poste, prête à capturer des moments magiques.

Cela fait plus de 30 ans qu’elle arpente les festivals. Elle est bien rodée : glacière, parasol, tabouret pour l’attente, et direction le tapis rouge où son escabeau est enchaîné à la barrière. Sa technique ? Elle ne crie pas, elle cherche le contact avec les yeux.

Son meilleur souvenir :

"Il y a deux ans, Tom Cruise est venu jusqu’à moi, il m’a tenu la main, les yeux dans les yeux. J’ai failli tomber dans les pommes ! C’est vrai ce que je vous dis. C’était comme un coup de foudre. J’ai 79 ans, j’ai connu des hommes dans ma vie, mais lui, c’est spécial."

Et cette année, votre coup de cœur ?

"Non, pas cette année. J’adore Richard Gere. Il ne m’a pas regardée dans les yeux, mais il a quand même signé un autographe.

Malheureusement, je n’ai eu ni photo ni autographe de Kevin Costner, que j’attendais avec impatience.

Aujourd’hui, c’est vite, vite, timing, timing. Il n’y a que ça qui compte ici."

Donc, vous ne voyez jamais les films ?

"Non, on ne peut pas tout faire. Il faut choisir : faire acte de présence sur l’escabeau ou voir les films."

Mais cela reste des souvenirs très émouvants.

Merci Nicole 79 ans de la Drôme.

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Culture

Le cinéaste iranien Rasoulof ovationné debout

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Le cinéaste iranien Mohammad Rasoulof a brandi à Cannes les photos de deux de ses acteurs principaux, Missagh Zareh et Soheila Golestani. (© KEYSTONE/EPA/ANDRE PAIN)

Le cinéaste Mohammad Rasoulof, qui vient de fuir l'Iran, a reçu vendredi une ovation debout à son arrivée dans la salle de gala du Festival de Cannes, où est projeté son film, "Les graines du figuier sauvage", en lice pour la Palme d'or.

La présence à Cannes du cinéaste, poursuivi par le régime iranien qui l'a privé de son passeport et condamné à de la prison, est un symbole pour la liberté d'expression.

Seule une partie de l'équipe du film a pu quitter l'Iran. Sur le tapis rouge puis dans la salle, Mohammad Rasoulof a brandi les photos de deux de ses acteurs principaux, Missagh Zareh et Soheila Golestani.

Il a monté les marches aux côtés de l'actrice iranienne Golshifteh Farahani, qui vit en exil en France depuis une quinzaine d'années.

Il était aussi accompagné de sa fille Baran, un passage de témoin symbolique puisque c'est cette dernière qui avait reçu l'Ours d'or à Berlin au nom de son père, interdit de quitter son pays, il y a quatre ans.

Rasoulof présente à Cannes "Les graines du figuier sauvage", un film tourné clandestinement, qui raconte l'histoire d'un magistrat, de son épouse et de ses deux filles, dans un Iran en proie aux manifestations.

Le film fait un écho direct au mouvement "Femme, vie, liberté" qui secoue la République islamique depuis la mort de Mahsa Amini, en septembre 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Palm Dog pour Kodi, star à quatre pattes du "Procès du chien"

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Kodi avec Laetitia Dosch et la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider à Cannes (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Kodi, Griffon croisé qui joue dans "Le procès du chien" de la réalisatrice franco-suisse Laetitia Dosch, a reçu vendredi la Palm Dog. Ce prix récompense le chien avec le plus de mordant vu dans les films au Festival de Cannes.

Kodi, 9 ans, succède à Messi, Border Collie qui brillait dans "Anatomie d'une chute", Palme d'Or l'an dernier. Ce doublé ne risque pas d'arriver cette fois car "Le procès du chien" est programmé dans la section Un certain regard.

"Je suis tombée amoureuse de Kodi. La Palm Dog, pour moi, c'est génial, ça permet de considérer les chiens comme des acteurs. Kodi est d'ailleurs dans les crédits du film comme un acteur et il est sur l'affiche", a commenté au micro Laetitia Dosch, présente au côté de l'animal lors de la remise du prix sur une plage.

80 à 100 actions

Kodi, dans la vraie vie, est un ancien chien des rues de Narbonne (sud de la France) passé par un refuge. "Laetitia Dosch nous avait dit 'Kodi n'aura pas grand-chose à faire', mais en recevant le scénario j'ai quand même listé 80 à 100 actions", s'était souvenue pour l'AFP Juliette Roux-Merveille, coach d'une compagnie d'animaux de spectacles basée en Vendée.

"Kodi ne savait pas hurler, on a enregistré un miaulement de chaton affamé et ça l'a fait hurler, ça a marché. Il ne montrait jamais les crocs, on a travaillé un aboiement où on les voit", détaillait-elle encore.

Chien errant

Le grand prix du jury, soit le deuxième trophée le plus important, a été remis à l'autre prétendante, Xin, femelle Jack Russell croisée lévrier de "Black Dog", du Chinois Guan Hu, également dans la section Un certain regard.

L'animal, qui figure un chien errant dans le film chinois, a été adopté à la fin du tournage par l'acteur principal Eddie Peng. Lui aussi était présent, au côté de l'animal. "C'est elle la star du film", a commenté le comédien, qui a parlé "d'amour inconditionnel" avec sa chienne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Albert Rösti préoccupé par la situation des médias

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Le gouvernement examine la nécessité de règles en matière d'intelligence artificielle (IA), spécifiquement pour le secteur des médias, a indiqué vendredi au Swiss Media Forum le conseiller fédéral Albert Rösti. (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Invité du Swiss Media Forum, le conseiller fédéral Albert Rösti s'est montré préoccupé de la situation des médias, qui sont sous pression. Il a assuré que le gouvernement s'employait à créer de bonnes conditions cadres, sachant qu'il n'y a pas de solutions miracles.

Le ministre en charge des médias a cité la baisse de plus de 20% du nombre de titres dans le pays depuis 2009, la réduction de moitié des tirages ces quinze dernières années et les milliards de francs de recettes publicitaires siphonnées par les géants de l'internet comme google ou Facebook.

Il a rappelé le projet du Conseil fédéral d'édicter des règles pour les grandes plateformes, afin de créer plus de transparence et protéger les droits des utilisateurs. Le gouvernement examine aussi la nécessité de règles en matière d'intelligence artificielle (IA), spécifiquement pour le secteur des médias.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

"Il faut peu d'inflation pour en voir les effets" (Thomas Jordan)

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Le président de la BNS Thomas Jordan se montre prudent sur le projet d'introduire une version numérique du franc. (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Même une hausse modérée de l'inflation peut rapidement impacter le niveau de vie de la population, en particulier les bas salaires. Cela montre l'importance du mandat de la BNS qui est d'assurer la stabilité des prix, selon son président Thomas Jordan.

"Il faut peu d'inflation pour en voir rapidement les effets négatifs, surtout pour les petits salaires", a déclaré le président du directoire de la Banque nationale suisse (BNS) Thomas Jordan, interrogé vendredi lors du Swiss Media Forum à Lucerne.

Il est donc "énormément important" que la BNS remplisse son mandat, qui est "juste", a ajouté le responsable. Il réagissait à des propos du président de l'Union syndicale suisse (USS) Pierre-Yves Maillard, qui avait affirmé le 1er mai que les chiffres de l'inflation étaient "complètement faux en Suisse", les primes maladies en étant exclues.

Quant à l'absence de versements de bénéfices aux cantons au titre de l'exercice 2022, Thomas Jordan a rappelé que la BNS s'est toujours opposée à l'utilisation de ses réserves. La contribution principale de l'institut au bien-être du pays est la stabilité. "Les versements (aux cantons) ne sont qu'un sous-produit", a souligné Thomas Jordan, ajoutant que cela avait été bien expliqué aux cantons.

Prudence sur le franc numérique

Interrogé sur le projet d'introduire une version numérique du franc, Thomas Jordan a jugé qu'une telle solution pouvait avoir du sens pour le système financier. La BNS se montre en revanche réservée sur une introduction pour l'ensemble du public. Cela changerait le système actuel de manière fondamentale. La BNS n'en voit pas la nécessité, les possibilités numériques actuelles étant suffisantes (Twint, cartes).

Le Biennois n'a enfin pas dévoilé ses projets après son départ de la BNS à fin septembre. "Je ne sais pas ce que je ferai après. Je resterai pleinement engagé jusqu'au bout et déciderai après".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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