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Politique

Le Conseil fédéral prend des mesures en prévision d'une pénurie

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La tension doit pouvoir être augmentée sur la ligne de la Gemmi, en cas de pénurie d'électricité (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Conseil fédéral se prépare en vue d'une éventuelle pénurie d'électricité. Il a approuvé des mesures visant l'exploitation de centrales de réserve et de groupes électrogènes de secours ainsi que l'augmentation temporaire de la tension sur la ligne de la Gemmi.

En cas de pénurie déclarée ou imminente cet hiver ou le printemps prochain, une réserve d'électricité doit être prévue, comme l'hiver dernier, indique mercredi le gouvernement dans un communiqué. Cette réserve est constituée de la réserve hydroélectrique ainsi que d’une réserve complémentaire composée des centrales de réserve de Birr (AG), Cornaux (NE) et Monthey (VS) et de groupes électrogènes de secours regroupés en pools.

Pour que ces installations puissent fonctionner, il faut prévoir des exceptions en ce qui concerne la protection de l’air et la protection contre le bruit. La nouvelle ordonnance précise ces exceptions.

En outre, il doit être possible d'augmenter la tension sur la ligne de la Gemmi, entre Bickigen (BE) et Chippis (VS), à 380 kilovolts, au lieu des 220 actuels.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le chef de la junte Mahamat Déby élu président, son PM proteste

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Le général Mahamat Idriss Déby Itno avait été proclamé chef de l'Etat Tchadien par l'armée en 2021 (archives). (© KEYSTONE/AP)

Le général Mahamat Idriss Déby Itno a été déclaré jeudi vainqueur de la présidentielle, trois ans après avoir pris le pouvoir à la tête d'une junte militaire. Son Premier ministre Succès Masra, battu, lui conteste cette victoire.

M. Déby, 40 ans, a recueilli 61,03% des voix, selon les résultats officiels provisoires de la commission électorale qu'il avait nommée, contre 18,53% à M. Masra, 40 ans aussi. Le taux de participation s'est officiellement élevé à 75,89%. Ces décomptes doivent encore être validés par le Conseil constitutionnel, lequel avait également été nommé par le chef de la junte.

Tirs en l'air

Peu après l'annonce, des militaires ont tiré en l'air à l'arme légère à N'Djamena dans le quartier où siège le parti de M. Masra, de joie mais aussi manifestement pour dissuader les gens de se rassembler, ont rapporté des journalistes de l'AFP. Quelques habitants couraient pour se terrer chez eux et les rues ont vite été désertées.

C'était l'inverse près du Palais présidentiel, de nombreux partisans de Déby célébraient sa victoire en criant et chantant et klaxonnant dans leurs voitures, recouvertes du drapeau tchadien pour certaines. Des soldats mais aussi des quidams manifestaient leur joie à coup de rafales de kalachnikovs en l'air. Au moins deux adolescents ont été blessés par des balles qui retombaient, a témoigné un journaliste de l'AFP.

M. Masra avait revendiqué la victoire avant la proclamation des résultats officiels dans un long discours sur Facebook où il accusait par avance le camp Déby d'avoir truqué les résultats pour annoncer la victoire du général.

Victoire "volée"

Invoquant la compilation des comptages des bulletins par ses propres partisans, il a appelé les Tchadiens à "ne pas se laisser voler la victoire" et à la "prouver" en "se mobilisant pacifiquement, mais fermement".

"Je suis désormais le président élu de tous les Tchadiens", a énoncé M. Déby dans un très bref discours télévisé au ton monocorde, promettant de mettre en oeuvre ses "engagements".

Ce scrutin devait marquer la fin d'une transition militaire de trois ans et nombre d'observateurs l'estimaient joué d'avance en faveur du général, proclamé chef le 20 avril 2021 pour remplacer son père Idriss Déby Itno qui venait d'être tué par des rebelles en se rendant au front, après avoir dirigé d'une main de fer, 30 années durant, ce vaste pays sahélien parmi les plus pauvres du monde.

Le plus farouche pourfendeur de "la dynastie Déby" alors, Succès Masra, s'était finalement rallié à la junte et le général l'avait nommé Premier ministre quatre mois avant le scrutin.

Le reste de l'opposition, muselée et violemment réprimée, dans le sang parfois, l'avait accusé d'être un "traître" et d'être candidat à la présidentielle pour "donner un vernis démocratique et pluraliste" à un scrutin joué d'avance pour Déby.

Mais l'économiste Masra a surpris tout le monde en rassemblant des foules considérables durant sa campagne, au point de s'enhardir et se dire capable de l'emporter, sinon de pousser M. Déby jusqu'à un second tour le 22 juin.

Si les partisans de Masra protestent contre son élection dans la rue, cela pourrait ouvrir la voie à des violences meurtrières, les manifestations de l'opposition étant systématiquement réprimées dans ce pays marqué, depuis son indépendance de la France en 1960, par les coups d'Etat, les régimes autoritaires et les assauts réguliers d'une multitude de rébellions.

Adoubé par la communauté internationale

Mahamat Déby avait été adoubé dès son installation par l'armée en 2021 par une communauté internationale -- France en tête -- prompte à condamner les putschistes ailleurs en Afrique. Paris entretient encore un millier de militaires au Tchad, considéré comme un pilier de la lutte contre les jihadistes au Sahel, après que les soldats français ont été expulsés du Mali, du Burkina Faso et du Niger.

Huit autres candidats se sont partagé les miettes des suffrages, à l'exception de l'ancien Premier ministre Albert Pahimi Padacké, qui a récolté officiellement 16,91% des voix.

Trois ans après sa prise du pouvoir en dehors de tout processus constitutionnel, le général Déby a donc fait légitimer sa présidence dans les urnes. Nombre d'observateurs prédisaient qu'il s'agirait d'une formalité, comme pour son père, officiellement élu et réélu confortablement six fois après son coup d'Etat de 1990.

"Ni crédible, ni libre"

Au diapason du reste de l'opposition qui appelait à boycotter le scrutin, la Fédération Internationale pour les droits humains (FIDH) s'était inquiétée le 3 mai d'une "élection qui ne semble ni crédible, ni libre, ni démocratique", "dans un contexte délétère marqué par (...) la multiplication des violations des droits humains".

Mercredi, le parti Les Transformateurs de M. Masra a dénoncé des "menaces graves" contre son chef et ses partisans ainsi que "des violences et arrestations arbitraires" visant ces derniers depuis le scrutin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

UNIGE: les étudiants ne veulent pas quitter UniMail la nuit

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L'occupation de nuit d'UniMail se prolonge. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les étudiants pro-palestiniens de l'Université de Genève (UNIGE) dormiront encore jeudi soir dans le hall d'UniMail. S'ils ont refusé de mettre fin à leur occupation nocturne, ils ont accepté de rester au sein du conseil scientifique mis en place par le rectorat.

Cette occupation nocturne est jugée "illicite" par l'UNIGE, qui souhaite que les militants soient uniquement présents durant les heures d'ouverture du bâtiment. Elle pose "des questions de sécurité" et n'est "pas conforme à ce que nous attendions", indique Marco Cattaneo, porte-parole de l'UNIGE, contacté jeudi soir par Keystone-ATS. Aucun ultimatum n'a été fixé pour demander le départ des étudiants.

Si l'UNIGE se dit "déçue" sur cette question, elle salue en revanche la décision de la Coordination étudiante pour la Palestine-UNIGE de continuer les discussions au sein du conseil scientifique. Celui-ci vise à examiner du rôle de l'université dans les débats publics en général. Une première rencontre a eu lieu jeudi et a duré trois heures.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Grève générale en Argentine contre un Milei imperturbable

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Ni trains, ni métro, peu de bus, écoles et banques fermées... la capitale Buenos Aires sonnait creux jeudi, sans une bonne partie des 3 millions de personnes qui y transitent chaque jour. (© Keystone/EPA EFE/JUAN IGNACIO RONCORONI)

Un jour au ralenti mais pas à l'arrêt. L'Argentine vit jeudi sa deuxième grève générale en à peine cinq mois de gouvernement Javier Milei, signe que la rue hausse sensiblement le ton face au président ultralibéral.

Ni trains, ni métro, peu de bus, écoles et banques fermées... la capitale Buenos Aires sonnait creux jeudi, sans une bonne partie des 3 millions de personnes qui y transitent chaque jour. Mais pour autant avec un grand nombre de commerces et restaurants ouverts, et une circulation aux airs de week-end ou de jour férié... qui ne l'était pas en Argentine en ce jour d'Ascension.

Quelque 400 vols ont été annulés, affectant 70'000 passagers, selon l'Association latinoaméricaine du transport aérien. Mais les compagnies low cost opéraient depuis l'aéroport de Buenos Aires.

"La grève n'a pas de force", a clamé la ministre de la Sécurité Patricia Bullrich, qui a dénoncé des caillassage de bus qui circulaient, un "aveu de faiblesse" selon elle. Son homologue des Transports a lui affirmé que le service public des transports fonctionnait à 40%.

La grève "contre un ajustement brutal, en défense du droit du travail, syndical, et à un salaire digne", lancée par plusieurs syndicats paraissait en tout cas bien plus suivie que celle du 24 janvier (12 heures seulement), un semi-échec raillé par le gouvernement comme la grève "la plus rapide de l'histoire", annoncée en décembre, 18 jours après l'investiture de Milei.

Cette fois encore, la présidence a dénoncé une grève "strictement politique" par des syndicats qui vont "à l'encontre de ce que les gens ont voté il y a cinq mois". "Ce gouvernement a eu plus de grèves que de réformes, c'est assez extravagant", a ironisé le porte-parole présidentiel.

Soutiens encore solides

Mais l'impact politique devrait s'avérer moindre que les grandes marches pour la défense de l'université du 24 avril (un million de manifestants à travers le pays), plus forte mobilisation hostile à Milei à ce jour, et "une leçon pour lui : la première fois qu'il a heurté un mur dans l'opinion publique, car ce qui était en jeu était un bien collectif, transversal", estime le politologue Gabriel Vommaro.

Mais "pour cette raison, cela ne doit pas être surinterprété", s'empresse d'ajouter l'analyste à l'AFP. Car, élu comme "homme providentiel arrivé pour résoudre des problèmes que les élites d'avant avaient laissé traîner", Milei "conserve dans l'opinion des noyaux de soutien indemnes, ou du moins assez solides".

De fait, malgré une légère inflexion en avril, plusieurs sondages récents voient Milei osciller entre 45 et 50% d'image positive -- il avait été élu avec 56%.

Stabilité spectaculaire

Une forme de stabilité spectaculaire pour un gouvernant qui a infligé en peu de mois, entre dévaluation, prix libérés, dépenses et aides publiques "tronçonnées", "l'ajustement le plus grand de l'histoire de l'humanité", comme l'anarcho-capitaliste aime à rappeler.

En plus, le corrosif Milei, "sans pour autant changer sa personnalité et son discours agressif", est en train de vivre "un apprentissage politique", considère Rosendo Fraga, politologue de l'Académie des sciences morales et politiques.

A ce titre, l'adoption fin avril (du moins à la Chambre basse) de son train de réformes dérégulatrices, un projet amendé, rétréci, raboté, est "importante" : elle montre un Milei "plus flexible dans la pratique, assouplissant l'idéologie", et qui "peut articuler une coalition pour gouverner, malgré sa faible force" de 37 députés sur 257.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Au procès Trump, la défense attaque Stormy Daniels

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L'avocate de Donald Trump avait rappelé mardi que Stormy Daniels doit toujours 600'000 dollars de frais judiciaires à l'ancien président, après un procès en diffamation perdu contre lui. (© Keystone/AP/SETH WENIG)

"Vous vouliez faire plus d'argent, n'est-ce pas ?": la défense de Donald Trump a tenté jeudi de discréditer la star de films X Stormy Daniels lors du deuxième jour d'un témoignage crucial et plein de tension, au procès de l'ancien président des Etats-Unis à New York.

Déjà entendue pendant cinq heures mardi, l'actrice et réalisatrice avait livré un récit sans filtre sur sa rencontre et la relation sexuelle qu'elle affirme avoir eue en 2006 avec l'actuel candidat des républicains à la présidentielle, en marge d'un tournoi de golf pour célébrités dans le Nevada.

Une relation sexuelle niée par Donald Trump mais au coeur de l'affaire, car c'est pour se taire dix ans plus tard sur cet épisode que l'actrice avait reçu 130'000 dollars de l'ex-avocat de Donald Trump, Michael Cohen, dans le cadre d'un accord de confidentialité signé en bonne et due forme.

L'ancien président des Etats-Unis, le premier de l'histoire à comparaître au pénal, est jugé pour la dissimulation, dans les comptes de sa holding, la Trump Organization, du remboursement des sommes à son avocat. Il est est jugé pour 34 délits de falsifications comptables, qui pourraient lui valoir une condamnation et en théorie jusqu'à une peine de prison.

Donald Trump, 77 ans, a dénoncé jeudi à son arrivée au tribunal, un dossier "Frankenstein" que "personne ne comprend".

"Protéger mon histoire"

Puis, à l'intérieur de la salle d'audience à l'allure désuète avec son mobilier en bois vieillot et ses lustres néons blancs, l'une de ses avocates, Susan Necheles, a poursuivi son contre-interrogatoire entamé mardi, cherchant à pousser Stormy Daniels dans ses retranchements et la dépeignant comme une femme avide d'argent.

"Vous vouliez faire de l'argent ?", "vous vouliez faire plus d'argent, n'est-ce pas?", a répété l'avocate, sur les raisons qui l'avaient poussée à négocier un accord de confidentialité avec Donald Trump. "Vous menaciez de nuire politiquement au président Trump s'il ne vous donnait pas d'argent pour cette histoire?", a-t-elle insisté.

"J'ai choisi la sécurité", a répondu Stormy Daniels. "La meilleure solution consistait à protéger mon histoire par une trace écrite, pour que ma famille ne soit pas en danger", a-t-elle ajouté.

Susan Necheles a continué. "Vous avez aussi joué et réalisé plus de 150 films pornographiques (...) donc vous avez beaucoup d'expérience dans l'art de rendre réelles des relations sexuelles bidon", lui a-t-elle lancé. "Celle-là, je n'ai pas eu besoin de l'écrire", a-t-elle rétorqué.

Frais judiciaires à payer

L'avocate avait rappelé mardi que Stormy Daniels doit toujours 600'000 dollars de frais judiciaires à l'ancien président, après un procès en diffamation perdu contre lui, et affirmé qu'elle avait tout intérêt à le voir condamné.

Depuis le 15 avril, Donald Trump doit s'asseoir presque chaque jour dans la salle d'audience du tribunal de Manhattan, et écouter en silence les débats, une obligation qui l'empêche de faire campagne à sa guise.".

Si les conséquences pour sa campagne d'une éventuelle condamnation sont difficiles à prédire, un acquittement de Donald Trump représenterait pour lui une victoire.

D'autant que le procès à New York risque d'être le seul à être jugé avant l'élection du 5 novembre, parmi les quatre affaires pénales dans lesquelles il est inculpé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les technologies russes "doivent avoir une longueur d'avance"

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Vladimir Poutine a expliqué que "les technologies militaires russes doivent avoir de l'avance". (© KEYSTONE/AP/Mikhail Metzel)

La Russie doit être à la pointe du progrès technologique militaire, notamment concernant les drones, a affirmé Vladimir Poutine. Le président a reconnu que Moscou parvenait à se fournir sur le marché international malgré les sanctions.

"Les équipements militaires actuels évoluent très rapidement. Si nous voulons remporter des succès, nous devons toujours avoir une longueur d'avance", a déclaré le président russe.

"L'ennemi a des moyens assez modernes, car toute la société occidentale travaille pour lui", a-t-il ajouté.

Selon le Kremlin, Vladimir Poutine a tenu ces propos lors d'un échange avec des combattants russes, le 7 mai, mais diffusé seulement jeudi pour les célébrations de la victoire soviétique contre l'Allemagne nazie.

"Ce n'est pas simple pour nos gars, nos combattants, qui sont face à des drones ennemis qui volent au-dessus de leur tête comme des mouches. On le sait. On travaille là-dessus et je suis sûr qu'il y aura des résultats", a dit M. Poutine.

Il s'est aussi félicité de l'usage, généralisé par Moscou, de bombes aériennes guidées pour anéantir les défenses ukrainiennes et a assuré que l'armée russe parvenait à "surmonter" les systèmes de brouillage de drones.

Interrogé par un officier sur le développement de drones robots terrestres sur le front, il a affirmé que Moscou parvenait à acquérir certaines de ces technologies sur le marché international, en dépit des sanctions occidentales.

De la Chine à la Russie

"Nous prendrons (...) ce que nous voyons sur le marché international. Malgré les difficultés, nous recevons (...) des choses mobiles, à double, triple usage, ou usage civil mais pouvant être utilisées pour les opérations militaires", a-t-il détaillé.

Depuis le début de son offensive à grande échelle contre l'Ukraine, la Russie est confrontée à des sanctions occidentales censées l'empêcher de recevoir des technologies utilisées par son industrie militaire.

Mais les Etats-Unis disent constater depuis des mois le transfert de matériels de la Chine vers la Russie, dont Moscou se sert pour rebâtir son industrie de défense.

En guise d'illustration du soutien de Pékin au complexe militaro-industriel russe, Washington a cité des achats massifs par Moscou de composants électroniques, de machines-outils et d'explosifs chinois, des accusations démenties par Pékin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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