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Genève

Les fonctionnaires genevois pourront travailler jusqu'à 67 ans

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(illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)
A Genève, les fonctionnaires pourront, à leur demande et avec l'accord de leur employeur, travailler jusqu'à 67 ans. Acceptée jeudi soir par le Grand Conseil, cette possibilité concerne aussi les collaborateurs de la HES-SO et de l'UNIGE.

La modification de la loi générale relative au personnel de l'administration cantonale, du pouvoir judiciaire et des établissements publics médicaux (LPAC) a été acceptée par 57 oui, 38 non et 3 abstentions. Les lois sur la Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO) et sur l'Université de Genève (UNIGE) sont modifiées en conséquence.

La possibilité de poursuivre sa carrière au-delà de 65 ans est facultative, ont insisté le PLR, Le Centre, l'UDC et la formation Libertés et justice sociale. Elle permet de tenir compte de l'allongement de l'espérance de vie et de pallier le manque de personnel qualifié. Les femmes pourront ainsi cotiser plus longtemps.

Opposés, le MCG, le PS et une partie des Verts ont mis en avant certains risques, comme celui de voir la progression de carrières bloquées, en particulier pour le corps intermédiaire de l'Université, les rares postes étant occupés plus longtemps. Ils craignent aussi un glissement vers un allongement de l'âge de la retraite pour tous.

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Genève

La Ville de Genève veut être durable pour "touxtes"

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La campagne 2024 de la Ville de Genève contre l'homophobie, la biphobie et la transphobie explore les liens entre durabilité et enjeux LGBTIQ+. Dix affiches seront visibles dès lundi et jusqu'au 26 mai (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La campagne 2024 de la Ville de Genève contre l'homophobie, la biphobie et la transphobie explore les liens entre durabilité et enjeux LGBTIQ+. Dix affiches, visibles dès lundi et jusqu'au 26 mai, déclineront les LGBTIQ+ à la lumière des politiques internationales de durabilité.

Si les 17 Objectifs du développement durable de l'ONU ne mentionnent pas spécifiquement les personnes LGBTIQ+, ces dernières sont particulièrement impactées par le changement climatique et les inégalités croissantes, relève la Ville de Genève. Par exemple, les programmes d'urgence mis en place lors de catastrophes naturelles ne prennent souvent pas en compte leurs besoins spécifiques.

D'autres enjeux du développement durable concernent en particulier les personnes LGBTIQ+: les discriminations médicales ou au travail, la précarité, les violences scolaires. "Si nous ne voulons véritablement laisser personne de côté, nous devons aussi inclure les personnes LGBTIQ+, leurs enjeux, leurs besoins et leurs propositions pour une société durable", estime le Maire de Genève Alfonso Gomez.

"Ecologie queer"

La campagne s'accompagne d'une série d'événements. Le journaliste, auteur et activiste Cy Lecref Maulpoix parlera de son livre "Ecologies déviantes", sur "l'écologie queer". L'auteur et dessinateur Joseph Kai présentera sa bande-dessinée "L'Intranquille", sur la jeunesse queer de Beyrouth, tandis que la réalisatrice Juliana Curi montrera "UYRA: the rising forest", qui mêle luttes pour la forêt amazonienne, les peuples autochtones et les vies trans.

Des tables rondes porteront sur les enjeux d'inclusion dans l'aide humanitaire et la coopération internationale et sur les personnes marginalisées. Différents ateliers complètent le programme, dont une matinée sur les contes dégenrés pour les enfants dès 7 ans.

Le 17 mai, Journée internationale contre l'homophobie, la biphobie et la transphobie, le pont du Mont-Blanc et le Palais Eynard, siège de la Municipalité, seront pavoisés avec des drapeaux aux couleurs arc-en-ciel et des drapeaux plus inclusifs. Une cérémonie à la mémoire de Bartholomé Tecia, un homosexuel exécuté en 1566, aura lieu le matin à Bel-Air. Le Jet d'eau sera éclairé la veille au soir.

www.17mai-geneve.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Genève accueille la Fête du paysage et des jardins

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Le parc La Grange, à Genève, accueillera du 24 au 26 mai la Fête du paysage et des jardins. Horticulteurs, jardiniers, paysagistes, arboriculteurs, pépiniéristes ou encore floriculteurs présenteront leurs activités au public (illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le parc La Grange, à Genève, accueillera du 24 au 26 mai la Fête du paysage et des jardins. Horticulteurs, jardiniers, paysagistes, arboriculteurs, pépiniéristes ou encore floriculteurs présenteront leurs activités au public. Ateliers, animations et visites figurent au programme.

La biodiversité dans un parc urbain, le jardin de roses au parc La Grange, la forêt hyrcanienne dans le parc et l'histoire du parc sont les thèmes qui seront abordés lors de ces visites gratuites. Le nombre de places étant limité, les personnes qui souhaitent y prendre part doivent s'inscrire en ligne.

Pendant les trois jours de la manifestation, qui est organisée par l'association faîtière Jardin Suisse, se déroulera le concours des apprentis romands paysagistes. Les épreuves consisteront à l'élaboration complète d'un jardin. Objectif: se qualifier pour le championnat suisse SwissSkills qui se tiendra en automne.

La précédente édition de la Fête du paysage et des jardins, qui a eu lieu à Grangeneuve (FR) en 2022, a attiré plus de 5000 visiteurs. Les métiers du paysage regroupent quinze métiers et comptent près de 1500 professionnels à Genève.

https://fete-paysage-jardins.ch/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

L'OSR dédie un festival à Charlie Chaplin

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L'Orchestre de la Suisse romande dédie un festival à Charlie Chaplin du 24 au 26 mai, à Genève. Au programme, trois films muets, dont "Les Temps modernes", avec l'instrumentation en direct (archives). (© KEYSTONE/AP NY/ANONYMOUS)

L'Orchestre de la Suisse romande (OSR) dédie un festival à Charlie Chaplin du 24 au 26 mai, à Genève. Au programme, trois films muets avec l'instrumentation en direct. "Le Dictateur" sera présenté, pour la première fois en Suisse, avec une nouvelle orchestration de la musique originale du film.

La partition du "Dictateur", le premier film parlant de Charlie Chaplin, a été restaurée pour les projections avec orchestres en 2023 par Timothy Brock qui dirigera l'OSR lors du festival. Le chef sera aussi au pupitre pour la projection de "Les Temps modernes", tandis que la direction sera assurée par Philippe Béran pour "Le Kid" et "Le Cirque".

Comédien, metteur en scène, réalisateur et compositeur, Charlie Chaplin créa lui-même la musique de ses films de manière à ce qu'elle accompagne l'image pour accentuer le sens de la scène et renforcer une atmosphère, souligne l'OSR. "Le Dictateur" a été nommé pour cinq Oscars, dont celui de la meilleure musique originale en 1941.

www.osr.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

La mobilisation des étudiants pro-palestiniens s'amplifie et se tend à UniMail

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Forte mobilisation des étudiants pro-palestiniens dans le hall d'UniMail ce vendredi

Un grand rassemblement était organisé ce vendredi après-midi dans le hall d'UniMail, occupé depuis 4 jours. Entre chants et discours, ils étaient plusieurs centaines d’étudiants.

Malgré le dialogue engagé jeudi dans le cadre du comité scientifique de l’UNIGE, les étudiants continuent de dénoncer le “silence assourdissant” du rectorat. Ils avaient d’ailleurs invité la rectrice pour une discussion publique ce vendredi après-midi. Invitation déclinée… Au grand regret de l'une des porte-paroles du collectif. 

 

Du côté de l'Université de Genève, on estime que les conditions d'un dialogue apaisé ne sont pas réunies pour le moment. L'institution réclame notamment que cesse l'occupation de nuit d'UniMail, a expliqué son porte-parole Marco Cattaneo. Pour l'UNIGE, l'occupation du bâtiment en dehors de ses heures d'ouverture est considérée comme "une situation illicite".

Les discussions se poursuivent sous l'égide du comité scientifique de l'UNIGE. Une première séance de travail a eu lieu jeudi pendant près de 3 heures. Une deuxième est prévue samedi. Quelques-unes des revendications des étudiants semblent envisageables, selon  Frédéric Esposito, professeur à l'Université de Genève et médiateur entre le rectorat et les étudiants:

L’après-midi est aussi été marquée par des tensions à UniMail. Le ton est monté lors d’une minute de silence organisée pour les victimes de Gaza: un groupe d'individus a déployé des drapeaux israéliens et crié «Israël vaincra» en hébreu. Selon la Tribune de Genève, l’affrontement physique a été évité de peu.

Les étudiants entendent poursuivre l’occupation du bâtiment et passer une quatrième nuit consécutive sur place. Un recours à la force pour déloger les étudiants n'est toujours pas envisagé.

Avec ATS-Keystone.

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Genève

L'affaire dite de la plume renvoyée devant la justice genevoise

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La Cour de justice du canton de Genève devra à nouveau s'occuper de l'affaire dite de la plume (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)
La Cour de justice du canton de Genève devra à nouveau s'occuper de l'affaire dite de la plume. Dans un arrêt rendu public vendredi, le Tribunal fédéral (TF) a donné raison au Ministère public genevois qui considère que le jugement rendu en appel dans ce dossier est empreint d'arbitraire.

L'affaire implique un notable alémanique, âgé aujourd'hui de 74 ans, qui a été accusé par le Parquet genevois d'avoir tué sa femme en février 2016 à Genève, en l'étouffant avec un coussin ou un édredon. Une plume de 4,5 centimètres avait été retrouvée dans les bronches de la malheureuse lors de l'autopsie.

Le septuagénaire a donné deux versions des faits. Pendant sept ans, il a prétendu que son épouse était décédée de mort naturelle, victime d'une attaque cérébrale. Un matin, il l'aurait découverte sur le sol de la salle de bains de leur logement. Il aurait ensuite ramené le corps sur le lit conjugal avant la venue des secours.

Une thèse qui n'a pas convaincu le Tribunal criminel, en première instance. En mai 2022, le septuagénaire a été condamné à 13 ans de prison pour meurtre. Les juges se sont notamment appuyés sur les experts du Centre universitaire romand de médecine légale qui excluaient un décès naturel et penchaient pour un étouffement.

Nouvelles déclarations

Devant l'instance d'appel, en mars 2023, le septuagénaire a avancé une autre version. Selon lui, son épouse serait morte à cause d'un jeu sexuel extrême impliquant l'asphyxie qui aurait mal tourné. Il aurait dissimulé ce fait par pudeur et aurait eu le courage d'en parler après avoir entendu la bénédiction de Noël du Pape, en 2022.

La Chambre pénale d'appel et de révision de Genève a cru les nouvelles déclarations du mari. En mars 2023, elle l'a condamné pour homicide par négligence à 3 ans de prison avec un sursis partiel. Le Ministère public, persuadé d'avoir affaire à un meurtre, a saisi le TF, soulignant l'arbitraire du jugement rendu en appel.

Dans son arrêt, le Tribunal fédéral a donné raison au Parquet genevois. Il estime que la cause doit effectivement être renvoyée devant la cour cantonale pour une nouvelle décision, avec, cette fois, une analyse minutieuse des preuves recueillies durant l'enquête et des éléments apportés par l'autopsie.

Il s'agira notamment pour la cour cantonale de tenter de déterminer la date du dernier rapport sexuel des époux et de tenir compte des dires des experts judiciaires qui estiment que la victime aurait dû réagir lors de l'étouffement et tousser en aspirant la plume, alors que le septuagénaire prétend qu'elle n'a pas bougé.

Enfin, le TF estime que la cour cantonale devra essayer d'expliquer "un certain nombre de lésions liées aux événements litigieux". La victime présentait notamment des ecchymoses au niveau des bras et des dermabrasions au visage. Du sang du septuagénaire a aussi été retrouvé sous les ongles de son épouse.

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