Rejoignez-nous

Politique

Visite de courtoisie de Viktor Orban en Suisse

Publié

,

le

L'initiative de la rencontre prochaine avec le gouvernement suisse a été prise par Viktor Orban lui-même (archives). (© KEYSTONE/EPA SPUTNIK POOL/GRIGORY SYSOEV /SPUTNIK / KREMLIN POOL)

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban sera reçu mardi pour une visite de courtoisie par le président de la Confédération Alain Berset et le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis. Il est ensuite attendu à Zurich, à l'invitation du magazine Weltwoche.

Le porte-parole du Conseil fédéral et vice-chancelier André Simonazzi a confirmé samedi cette visite de courtoisie à Keystone-ATS. La RTS et les journaux de Tamedia en avaient précédemment rendu compte.

L'événement de la Weltwoche aura lieu sur une matinée à l'hôtel Dolder de Zurich. L'initiative de la rencontre avec le gouvernement suisse a été prise par Viktor Orban lui-même.

Connu pour être un proche du président russe Vladimir Poutine, Viktor Orban est l'objet de critiques internationales, notamment depuis l'attaque russe contre l'Ukraine. La Hongrie soutient cependant formellement les sanctions prises contre Moscou.

Mais la rencontre de M. Orban avec Vladimir Poutine il y a un mois à Pékin avait suscité de nouvelles inquiétudes, avait fait savoir publiquement l'ambassadeur américain en Hongrie, David Pressman.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

L'UE adopte le pacte migratoire mais des pays veulent aller au-delà

Publié

le

Les pays de l'UE ont donné mardi leur feu vert final à la vaste réforme de la politique migratoire européenne. (photo symbolique) (© KEYSTONE/EPA/TOMS KALNINS)

Les pays de l'UE ont donné mardi leur ultime feu vert au pacte sur la migration et l'asile, une vaste réforme qui durcit le contrôle de l'immigration en Europe, mais une partie d'entre eux réclament déjà d'aller plus loin.

A moins d'un mois des élections européennes pour lesquelles les sondages prédisent une poussée des partis anti-immigration, cet ensemble d'une dizaine de législations, âprement négocié pendant des années, a été formellement adopté par le Conseil de l'UE (représentant les Etats membres). Le Parlement avait donné son aval en avril.

La Hongrie et la Pologne ont voté contre tous les textes, qui ont été adoptés à la majorité qualifiée (55% des Etats membres représentant au moins 65% de la population de l'UE). L'Autriche et la Slovaquie ont voté contre certains.

La réforme met en place une procédure de "filtrage" des migrants aux frontières de l'UE pour les identifier et distinguer plus rapidement ceux qui ont des chances d'obtenir l'asile de ceux qui ont vocation à être renvoyés vers leur pays d'origine. Elle établit aussi un mécanisme de solidarité entre les 27 pays dans la prise en charge des demandeurs d'asile.

Ce pacte se fonde sur une proposition de la Commission présentée en septembre 2020, après l'échec d'une précédente tentative de réforme au moment de la crise des réfugiés de 2015-2016.

A côté de cette réforme, qui ne s'appliquera que courant 2026, l'UE multiplie les accords, controversés, avec les pays d'origine et de transit des exilés (Tunisie, Mauritanie, Egypte) pour tenter de réduire le nombre d'arrivées à ses frontières.

L'UE, qui accueille par ailleurs plus de 4 millions de réfugiés ukrainiens, fait face à une hausse des demandes d'asile, qui ont atteint 1,14 million en 2023, soit leur plus haut niveau depuis 2016, selon l'Agence européenne pour l'asile. Les entrées "irrégulières" dans l'UE sont aussi en augmentation, à 380'000 en 2023, selon Frontex.

Une "procédure à la frontière" est prévue pour ceux qui ont statistiquement le moins de chances d'obtenir l'asile: ils seront retenus dans des centres le temps que leur dossier soit examiné, six mois maximum. Les autres demandeurs d'asile suivront la procédure classique.

Les organisations de défense des droits humains, de même que des élus de gauche et écologistes, n'ont eu de cesse de dénoncer ce pacte, fustigeant la possibilité de placer en détention les familles avec enfants et une "criminalisation" des exilés. A l'inverse, l'extrême droite a dénoncé la "faiblesse" de la réforme.

"Beaucoup de questions"

La règle en vigueur selon laquelle le premier pays d'entrée dans l'UE d'un migrant est responsable de sa demande d'asile est maintenue avec quelques aménagements. Mais pour aider les pays où arrivent de nombreux exilés, comme l'Italie, la Grèce ou l'Espagne, un système de solidarité obligatoire est organisé.

Les autres Etats membres doivent accueillir un certain nombre de demandeurs d'asile ou apporter une contribution - financière ou matérielle - au profit du pays sous pression migratoire.

Le pacte s'imposera à tous les pays de l'UE, sous peine de procédures d'infraction. Mais les détails de mise en oeuvre pratique de cette réforme complexe restent encore à préciser.

Et des Etats membres ont déjà signalé leur volonté d'aller plus loin dans l'externalisation de la gestion migratoire.

L'Italie a conclu récemment avec l'Albanie un accord pour envoyer dans ce pays candidat à l'UE des migrants secourus dans les eaux italiennes, afin que leurs demandes d'asile y soient traitées.

Un groupe de pays, emmenés par le Danemark et la République tchèque, s'apprêtent à envoyer une lettre dans laquelle ils plaident pour transférer des migrants hors de l'UE. Ces nouvelles propositions, dont la version définitive n'a pas été dévoilée, sont destinées à la prochaine Commission, qui prendra ses fonctions après les Européennes.

Cela "pose beaucoup de questions sur le type de modèle possible. Notamment parce qu'il faudra qu'il soit aligné avec les textes européens", souligne Camille Le Coz, directrice associée au centre de réflexion Migration Policy Institute Europe.

La loi européenne prévoit qu'un immigrant arrivant dans l'UE puisse être envoyé dans un pays extérieur au bloc où il aurait pu demander l'asile, à condition qu'il ait un lien suffisant avec ce pays tiers. Ce qui exclut à ce stade un modèle de type Royaume-Uni/Rwanda.

"Ce qui va devoir être précisé, c'est d'une part, les modalités" de ces propositions d'externalisation, poursuit l'experte. "Et d'autre part avec qui les autorités européennes travaillent, quels Etats tiers", souligne-t-elle, notant par ailleurs que le caractère dissuasif de telles solutions sur l'immigration n'a jusqu'à présent pas été démontré.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Politique

Occupation à l'UNIL: rectorat et gouvernement d'accord pour l'arrêt

Publié

le

A l'UNIL, l'occupation diurne se poursuit tout comme le dialogue avec le rectorat. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le rectorat de l'Université de Lausanne (UNIL) et le Conseil d'Etat vaudois ont convenu lundi lors d'une séance que l'occupation du bâtiment de Géopolis par des étudiants pro-palestiniens devait cesser, a indiqué mardi au Grand Conseil le ministre Frédéric Borloz. Aucun ultimatum n'a en revanche été annoncé.

Le chef du Département de l'enseignement et de la formation professionnelle (DEF) s'est exprimé dans le cadre d'une résolution PLR-UDC invitant le gouvernement à prendre toute mesure garantissant que les missions premières de l'UNIL, soit la formation et la recherche, se fassent en toute sécurité et sans entrave pour l'ensemble de la communauté universitaire. Le texte a été accepté par la droite, avec 71 oui, contre 54 non du côté de la gauche.

Avant le vote, le ministre de tutelle de l'UNIL a reconnu que l'occupation "se passe de manière pacifique". Il a toutefois estimé que "des lignes rouges ont été dépassées". "Des centaines d'étudiants ne sont pas à l'aise d'aller au cours. J'ai reçu moi-même des messages et des témoignages". Il a aussi évoqué des "messages racistes, déplacés et irrespectueux".

"La situation doit à un moment donné s'arrêter. Lors d'une réunion à laquelle j'ai été convié hier avec le rectorat de l'UNIL, il a été convenu que l'occupation devait cesser", a dit M. Borloz. Il n'a fait référence à aucun délai ni ultimatum. La mission de l'université doit être garantie en toute sécurité et sans entrave, a-t-il encore ajouté.

Court débat gauche-droite

La résolution déposée par la présidente du PLR Vaud, Florence Bettschart-Narbel, a donné lieu à un court échange gauche-droite, opposant "liberté académique et débat démocratique" à "problème sécuritaire et démonstration de force".

La députée de la gauche radicale Elodie Lopez (EP) a rappelé le "dialogue exemplaire" entre manifestants et direction de l'UNIL. Cette résolution vient "discréditer un message de paix et de solidarité", a-t-elle dénoncé. Pour le président du PS Vaud, Romain Pilloud, la demande de la résolution "est déjà respectée": les cours se déroulent en sécurité et l'ensemble des missions de l'UNIL est toujours assuré.

"Quelles que soient leurs motivations, l'occupation d'un bâtiment de l'UNIL pose différents problèmes, notamment l'accès aux cours, aux bureaux et la garantie d'un espace de recherche et formation sécure", a au contraire estimé Mme Bettschart-Narbel. "Plusieurs témoignages démontrent que ces manifestations à l'intérieur de l'UNIL provoquent un sentiment d'insécurité pour certains membres du corps enseignant et étudiant", souligne sa résolution.

Non contraignante, la résolution consiste en un voeu envoyé au Conseil d'Etat. Celui-ci a trois mois pour informer le Parlement de la suite qui lui est donnée.

A l'UNIL, les étudiants avaient mis fin mercredi soir dernier à leur occupation nocturne, après six nuits passées dans le hall du bâtiment Géopolis. Ils y sont revenus jeudi matin pour poursuivre leur mobilisation diurne. Les discussions se poursuivent dans le calme entre la direction et le collectif pro-palestinien.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Le CICR ouvre un hôpital à Rafah avec la Croix-Rouge suisse

Publié

le

Les infrastructures de santé dans la bande de Gaza ont été largement affectées depuis le début de la guerre dans le territoire palestinien. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Les bombardements israéliens ont largement mis à mal les infrastructures de santé dans la bande de Gaza. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a ouvert mardi un hôpital de campagne de 60 lits à Rafah avec 11 sociétés nationales, dont la Croix-Rouge suisse.

"Nous avons nos premiers patients et le premier bébé", a affirmé à la presse un porte-parole de l'organisation. La mère de celui-ci a précisé avoir tenté d'être soignée dans un autre centre de santé, mais n'avoir pu l'être en raison du manque de personnel, avant de rejoindre ce nouveau site.

Ce dispositif, "bien approvisionné pour le moment", doit lui s'ajouter aux efforts du Croissant-Rouge palestinien pour garantir une prise en charge des cas urgents. Depuis le début de la guerre en octobre dernier, près d'une vingtaine de membres de celui-ci ont été tués et des collaborateurs ont été détenus par l'armée israélienne.

Mais le Croissant-Rouge pilote toujours trois postes médicaux avancés, six points médicaux et trois cliniques. L'hôpital pourra lui garantir des opérations chirurgicales et des soins notamment pour les femmes et les enfants. Il pourra faire face également à un volume important de blessés.

Environ 200 personnes pourront être prises en charge chaque jour. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), un tiers des hôpitaux et 30% des centres de santé du territoire palestinien restent fonctionnels. Mais ils sont surchargés et manquent de matériel et de ressources, alors que de nombreux déplacés s'y réfugient également.

Le manque d'accès à l'eau et à la nourriture augmente les maladies contagieuses dans ces sites. Le CICR appelle à nouveau les parties à protéger les infrastructures et le personnel de santé, conformément au droit international humanitaire (DIH). Une trentaine de personnes, dont de la Croix-Rouge suisse, oeuvreront dans le nouvel hôpital dans le sud du territoire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Environnement

Près de 20% de terres sans herbicides en 2023

Publié

le

En 2023, 19% des terres assolées et des vignobles ont été exploités sans herbicides en Suisse (illustration). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

En 2023, 19% des terres assolées, des vignobles et des surfaces maraîchères suisses ont été exploités sans recourir aux herbicides. Les premiers résultats sur les nouveaux programmes relevant des paiements directs sont réjouissants, annonce la Confédération.

Début 2023, le Conseil fédéral a lancé de nouveaux programmes facultatifs liés aux paiements directs. Le but est de diviser par deux les risques liés à l'utilisation de produits phytosanitaires d'ici à 2027.

Ces programmes ont déployé des effets dès la première année: les agriculteurs ont exploité 19% (soit 53'000 ha) des terres arables, des vignobles et des surfaces maraîchères sans recourir aux herbicides, indique mardi l'Office fédéral de l'agriculture. Le retrait de certains produits phytosanitaires a toutefois créé d'importantes lacunes dans la protection des végétaux.

La Confédération a versé au total 260 millions de francs en 2023 au titre des contributions au système de production. Ce montant correspond à environ 10% du crédit des paiements directs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Frappes israéliennes et combats dans la bande de Gaza

Publié

le

Des centaines de milliers de Palestiniens fuient Rafah. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

L'armée israélienne a multiplié tôt mardi les frappes aériennes dans la bande de Gaza dévastée par plus de sept mois de guerre. Les civils palestiniens continuaient de fuir les violences, principalement dans la ville de Rafah menacée d'une offensive majeure d'Israël.

Dans les premières heures de la journée mardi, des témoins et des correspondants de l'AFP ont fait état de frappes aériennes dans différents secteurs de Gaza. La défense civile palestinienne a dénombré au moins huit morts dans un bombardement sur un immeuble du camp de Nousseirat (centre).

Des frappes ont aussi visé le secteur de Rafah, où 1,4 million de Palestiniens s'entassent. Si la grande majorité de cette population avait trouvé refuge à Rafah pour tenter d'échapper aux frappes et aux combats des derniers mois, une partie d'entre eux désormais fuit désormais cette ville adossée à la frontière fermée de l'Egypte.

Le 7 mai, l'armée israélienne a pénétré avec ses chars dans le secteur est de Rafah. Elle a lancé des ordres d'évacuation. Près de 360'000 civils sont partis, selon l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture