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Culture

Lausanne: "Candide" de Voltaire est à l'honneur à la BCU

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La BCU au Palais de Rumine à Lausanne met à l'honneur "Candide" de Voltaire dans une exposition (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Clin d'oeil à Proust, mais c'est bien de Voltaire dont il s'agit: l'exposition "Un amour de Candide" présente une collection exceptionnelle d'éditions originales et illustrées du roman de l'écrivain et philosophe majeur du siècle des Lumières. A découvrir du 9 novembre au 19 octobre 2024 à la Bibliothèque cantonale universitaire (BCU) à Lausanne (Palais de Rumine).

On l'oublie parfois, ce petit roman à la verve caustique publié anonymement en 1759 a été écrit en partie à Lausanne alors que Voltaire (1698-1778) résidait dans une maison de la rue du Grand-Chêne de décembre 1757 à juin 1758. Et l'édition originale de "Candide ou l'optimisme" est sortie de presse à Genève.

Avec une vingtaine d'éditions et traductions l'année même de sa parution, en dépit de son interdiction, son succès ne s'est plus démenti jusqu'à nos jours: aux livres s'ajoutant des bandes dessinées, des opéras et des films, rappelle la BCU.

Passionné par ce conte, Jean-Pierre Payot (1914-1984), directeur des librairies Payot en Suisse, a réuni à partir des années 50 une collection de "Candide" comprenant 10 des 17 éditions parues en 1759, dont l'originale genevoise, ainsi qu'un large éventail d'éditions bibliophiliques, richement illustrées. Ces dernières l'ont été par des artistes aussi divers que Gus Bofa, Albert Dubout, Antoni Clavé ou encore Hans Erni pour n'en citer que quelques-uns.

A la suite d'une donation effectuée par le fils du collectionneur, la BCU "se réjouit de présenter au public une sélection de cet ensemble remarquable", indique-t-elle sur son site internet. Une manière aussi de célébrer cette donation faite en 2020.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

David Copperfield accusé de violences sexuelles par 16 femmes

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David Copperfield est notamment connu pour avoir fait disparaître la statue de la Liberté à New York (archives). (© KEYSTONE/AP/JOHN LOCHER)

Le célèbre prestidigitateur américain David Copperfield est accusé de violences sexuelles par seize femmes, rapporte mercredi le journal britannique The Guardian. Certaines d'entre elles étaient mineures au moment des faits qu'elles dénoncent.

Trois de ces femmes assurent que le célèbre magicien les a droguées avant d'avoir des relations sexuelles, auxquelles elles estiment ne pas avoir pu consentir.

L'édition américaine du média britannique affirme avoir parlé à plus de 100 personnes et avoir consulté des dossiers de police et de justice au cours de son enquête, qui porte sur une période allant de la fin des années 1980 à 2014.

Les avocats de David Copperfield, 67 ans, ont indiqué au journal que leur client démentait toute infraction. Il ne s'est "jamais comporté de manière inappropriée avec quelqu'un, encore moins avec une mineure", ont-ils assuré.

Accusé en 2018

L'illusionniste est notamment connu pour avoir fait disparaître la statue de la Liberté à New York et avoir eu une liaison avec le mannequin allemand Claudia Schiffer dans les années 1990.

En 2018, il a été accusé d'agression sexuelle par l'ex-mannequin américain Brittney Lewis. Cette dernière, qui a également parlé au journal, affirme avoir été droguée et agressée sexuellement trois décennies plus tôt alors qu'elle était mineure. David Copperfield avait démenti ces accusations au moment de leur révélation.

D'autres femmes interrogées par The Guardian accusent le magicien d'attouchements sur scène lors de ses spectacles. Une autre, citée sous un pseudonyme, affirme qu'elle a rencontré M. Copperfield alors qu'elle avait 15 ans.

Les années suivantes, il l'appelait tard le soir et lui envoyait des cadeaux, a-t-elle expliqué, disant avoir ainsi été "conditionnée". Quand elle a eu 18 ans, ils ont eu une relation sexuelle consentie, a-t-elle dit.

Les avocats de M. Copperfield ont indiqué au journal que les deux avaient eu une relation légale et consentie qui a duré quatre ans et que le magicien démentait "fermement toute idée de conditionnement ou toute autre inconduite".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Cinéma & Séries TV

Fan ou pas fan de l'univers de Quentin Dupieux ?

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Affiche du film de Quentin Dupieux : "le deuxième acte"

Vick Capt est notre envoyée spéciale dans le sud de la France pour la 77ème édition du Festival de Cannes et nous partage les coulisses du plus prestigieux des festivals sur Radio Lac!  

"Je ne suis pas arrivé à rentrer dans le film, j’ai le sentiment qu’il se fout de ma g*@*le", lance un spectateur perplexe.

"C'était tellement décalé et drôle", affirme en contrepoint une téléspectatrice à la sortie du Théâtre Lumière, où son dernier film, Le Deuxième Acte, est présenté hors compétition en ouverture du Festival de Cannes.

Une case très exposée, avec un parterre du showbiz de toutes nationalités, un choix osé, il faut l'admettre.

"Lorsque vous observez un public qui regarde mes films, vous vous rendez compte que personne ne rit en même temps. Certaines personnes apprécient un rythme, puis un autre groupe de personnes rit d'un gag visuel, puis quelqu'un rit là où personne ne riait auparavant. Les films ne sont pas chronométrés comme une comédie. Vous n'êtes pas censé rire à chaque blague. C'est vous qui décidez", explique Dupieux.

Quentin Dupieux est un original. Il dérange, il amuse, il ne laisse pas indifférent, et les acteurs français ne boudent pas leur plaisir de jouer dans son univers à part. Il a dirigé Jean Dujardin dans Le Daim, Gilles Lellouche dans Fumer fait tousser, et l'acteur dont tout le monde parle, Raphaël Quenard, qui a été récompensé du César du meilleur acteur pour Yannick , qui joue à nouveau dans  Le deuxième acte. Je vous le dis tout de go… je me suis régalée ! Amusée !

Pour son treizième long métrage, Dupieux s’offre une belle brochette de quatre acteurs qui osent la caricature : Vincent Lindon, Léa Seydoux, Louis Garrel et Raphaël Quenard. Se moquer des tics nerveux de Vincent Lindon, il fallait oser, et faire du public ses complices aussi. Sans oublier Manuel Guillot, le serveur figurant, dont la main apparaît sur l'affiche...un grand moment !

On ne peut pas plaire à tout le monde, mais si vous êtes déjà friand de cet humour, j’espère que vous aimerez. Il sort en salle aujourd'hui et au cinéma "Les Scalas" à Genève. Si vous êtes curieux, c’est l’occasion de découvrir un nouveau genre un peu potache et rural.

Un public mitigé et un bon moment en ce qui me concerne… Vivement le prochain Dupieux ! Et vous l’aurez compris, je suis fan !

Vick Capt

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Culture

Le procès Broulis/ex-Tamedia a repris mercredi à Lausanne

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Le journaliste pour le Tages-Anzeiger (au centre) et ses deux avocats à leur arrivée au Tribubal de Montbenon à Lausanne. (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

La justice vaudoise a commencé mercredi à se pencher à nouveau sur la plainte civile pour atteinte à la personnalité portée par l'ancien conseiller d'Etat Pascal Broulis contre un journaliste du Tages-Anzeiger. Le politicien exige le retrait d'articles incriminés.

Plusieurs tentatives de conciliation ayant échoué, le procès devait entrer dans le vif du sujet, à savoir le contenu de neuf articles sur onze publiés dans le grand quotidien zurichois sur la situation fiscale et des voyages en Russie de l'ex-ministre des finances vaudois.

Cinq ans après le dépôt de l'action civile par l'actuel conseiller aux Etats (VD/PLR), le Tribunal d'arrondissement de Lausanne a procédé dans la matinée aux interrogatoires du politicien et du journaliste du "Tagi" ainsi qu'à l'audition de six témoins - journalistes, anciens rédacteurs en chef, ex-médiateur, juriste et fonctionnaire. Les plaidoiries des avocats, elles, étaient prévues cet après-midi.

S'agissant des articles ciblés, M. Broulis s'estime victime d'une campagne de dénigrement. L'auteur de ces papiers, à charge selon le point de vue du sénateur, est le correspondant en Suisse romande du "Tagi", qui, lui, s'en défend.

"Compromis, illusoire"

Cette procédure civile a été engagée contre l'ex-groupe Tamedia (aujourd'hui TX Group), le journaliste et l'ancienne rédactrice en chef du média zurichois. Une conciliation entre les deux parties n'avait pas abouti en avril 2019. La plainte avait été déposée ensuite en septembre de la même année. Une deuxième tentative de conciliation avait encore échoué après une audience en décembre 2021.

Le juge a de nouveau demandé mercredi si une éventuelle conciliation n'était pas envisageable. "Cela paraît très compromis", a répondu l'avocat du journaliste Me Kevin Guillet. "Illusoire", a dit celui du politicien, Me Alexandre Curchod.

Leur interrogatoire n'a rien apporté de nouveau et de très intéressant. Tout au plus, M. Broulis a évoqué sa grande curiosité pour la géographie, l'histoire et la culture de la Russie, et le journaliste a affirmé n'avoir "jamais voulu se venger" contre l'ex-ministre des finances, en lien aux "critiques" du Conseil d'Etat vaudois sur les choix économiques et les restructurations à l'époque chez Tamedia.

"Strictement privés"

Témoin, l'organisateur des voyages en Russie, ayant défrayé la chronique quant à leur prise en charge financière et posé la question des conflits d'intérêts, Eric Hoesli, a rappelé que ces voyages étaient "strictement privés". Et que leurs "frais nécessaires et prévisibles étaient répartis entre chaque participant et payés à l'avance".

L'ancien rédacteur en chef de l'Hebdo et du Temps, ex-directeur des publications romandes de Tamedia et grand connaisseur de la Russie, a aussi souligné qu'il était le seul organisateur et responsable de ces voyages. Il a aussi affirmé que plusieurs articles concernés étaient "truffés d'inexactitudes et d'erreurs de faits" et contenaient parfois même des informations "complètement farfelues".

Pascal Broulis espère obtenir la suppression des articles incriminés d'internet - y compris des archives et des réseaux sociaux - et le versement d'un franc symbolique à titre de réparation du tort moral. Il demande aussi le versement d'une somme correspondant au bénéfice réalisé par Tamedia avec la publication de ces articles, une somme qui devra être estimée par le Tribunal.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Huit montres de Michael Schumacher vendues aux enchères

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Huit montres de luxe fabriquées pour Michael Schumacher sont considérées comme les pièces maîtresse de la vente aux enchères. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La maison de vente aux enchères Christie's a mis en vente à Genève huit montres de luxe ayant appartenu au pilote allemand de Formule 1 Michael Schumacher. La mieux vendue a été cédée à 1,2 million de francs, auxquels il faut ajouter 20 à 26% pour la maison de vente.

C'est une relativement bonne affaire; la montre a changé de mains à l'extrémité inférieure du prix estimé, a indiqué la maison Christie's. Fabriqué par la manufacture F. P. Journe, il s'agissait d'un cadeau de Noël de Jean Todt, chef de l'équipe Ferrari à l'époque.

Au total, les huit montres de la légende de la Formule 1 ont été vendues pour un peu moins de 4 millions de francs, précise Christie's. Aucune information n'a été communiquée sur les acheteurs.

Parmi les joyaux mis aux enchères figurait une pièce spécialement fabriquée pour M. Schumacher, avec un cadran de la couleur rouge de Ferrari et les symboles des sept titres de champion du monde remportés par le pilote allemand au cours de sa carrière.

La vente aux enchères proposait au total 164 pièces, qui ont été adjugées pour environ 22,8 millions de francs. La vente aurait dû avoir lieu dès lundi, mais elle a été reportée en raison d'une panne informatique qui a affecté le site web, empêchant les clients d'enchérir en ligne chez Christie's.

Michael Schumacher vit avec sa famille à Gland (VD), au bord du lac Léman. Il n'est plus apparu en public depuis un grave accident de ski en 2013. La famille ne donne aucune indication sur son état de santé. M. Schumacher était un collectionneur passionné de montres.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / dpa

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Culture

Alice Munro, Nobel de littérature en 2013, est décédée

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L'écrivaine s'était rendue célèbre pour ses nouvelles ancrées dans la vie des campagnes de l'Ontario (archives). (© KEYSTONE/AP The Canadian Press/CHAD HIPOLITO)

L'autrice canadienne Alice Munro, spécialiste de la nouvelle et récompensée en 2013 par le prix Nobel de littérature, est décédée à l'âge de 92 ans, ont annoncé mardi des médias.

Souffrant de démence depuis plus d'une dizaine d'années, elle est décédée lundi soir dans une maison de retraite en Ontario, a indiqué le quotidien canadien The Globe and Mail.

L'écrivaine s'était rendue célèbre pour ses nouvelles ancrées dans la vie des campagnes de l'Ontario, dans le centre du Canada, qui lui avaient valu d'être comparée à l'auteur russe du XIXe siècle Anton Tchekhov.

Malgré le succès et une moisson impressionnante de prix littéraires engrangés en plus de quatre décennies de carrière, l'autrice était restée discrète, à l'image de ses personnages, essentiellement des femmes, dont ses textes ne mettent jamais en relief la beauté physique.

Influences puritaines

Un écho, peut-être, des influences puritaines ayant marqué le milieu de son enfance.

Sa première nouvelle, "Les dimensions d'une ombre" est publiée en 1950, alors qu'elle est étudiante à l'université de Western Ontario.

Elle reçoit le Prix du Gouverneur général du Canada pour son premier recueil de nouvelles, "Dance of the Happy Shades" ("La Danse des ombres") paru en 1968.

Alice Munro recevra bien d'autres récompenses au Canada comme à l'étranger, tandis que ses nouvelles - souvent ancrées dans la vie simple du comté de Huron dans l'Ontario - paraissent dans des magazines prestigieux, dont The New Yorker ou The Atlantic Monthly.

"Notre Tchekhov"

Ses sujets et son style, marqué par la présence d'un narrateur qui explique le sens des événements, lui valent d'être qualifiée de "notre Tchekhov" par la femme de lettres américaine d'origine russe Cynthia Ozick.

L'une de ses nouvelles, "Loin d'elle", avait été adaptée au grand écran en 2006, et auréolée de deux nominations aux Oscars.

En 2009, elle a reçu le prestigieux Man Booker International Prize avant de révéler avoir vaincu un cancer, une maladie dont était frappée l'une de ses héroïnes dans une nouvelle publiée en février 2008 dans The New Yorker.

"Alice Munro est surtout connue comme auteure de nouvelles mais elle apporte autant de profondeur, de sagesse et de précision dans chaque histoire comme le font la plupart des romanciers dans toute leur oeuvre", justifiait alors le jury pour lui accorder ce prix. "Lire Alice Munro c'est à chaque fois apprendre quelque chose auquel vous n'aviez pas pensé avant".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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