La baignade dans le Rhône ou dans le lac séduit de plus en plus les Genevois. Mais la pratique n'est pas sans risque. Les pompiers sont déjà intervenus 14 fois depuis le début du mois de juin.
À Genève, qui dit beaux jours dit baignade dans le Rhône ou dans le lac. Si la pratique compte de plus en plus d'adeptes, la nage en eaux libres comporte des risques. Selon les statistiques du Bureau de prévention des accidents (BPA), elle est la troisième cause de mortalité dans les thématiques de sport derrière la randonnée en montagne et l'alpinisme. Une hausse des cas que constate aussi le Lieutenant Nicolas Millot, officier communication du Service incendie et Secours de Genève.
Le SIS intervient en moyenne une trentaine de fois chaque année pour aider les nageurs en difficulté. Cette année, il comptabilise déjà 14 interventions depuis début juin, soit la moitié de leurs interventions annuelles en trois semaines. La moitié a lieu sur le Rhône entre le Pont Sous-Terre et le pont de la Jonction. Un cadre idyllique mais qui peut très vite devenir dangereux. Il existe certaines règles a respecter pour se baigner en tout sécurité. Ecoutez le lieutenant Nicolas Millot.
En moyenne, 46 personnes décèdent par noyade en Suisse chaque année. Genève figure parmi les cinq cantons les plus accidentogènes en la matière avec quatre à neuf noyés par an.
Bons gestes à adopter
Consommation d'alcool ou de drogues, surestimation de ses capacités, manque d'expérience ou encore propension au risque font partie des facteurs qui peuvent expliquer la surreprésentation des hommes âgés de 15 à 44 ans dans les statistiques des victimes de noyade en eaux libres, selon le BPA. Le rappel des bons et mauvais gestes avec le lieutenant Nicolas Millot.
Le Bureau de prévention des accidents recommande d’utiliser à chaque fois une aide à la flottaison lors des baignades dans les cours d'eau. Il est également recommandé d’emmener avec soi un un sac étanche dans lequel on peut mettre ses affaires et son téléphone portable «afin de toujours partir avec un moyen de prévenir les secours», insiste le pompier.