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Economie

Les ados suisses impactés par des influenceurs à la "vie parfaite"

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Le Youtubeur Squeezie (à droite) est l'influenceur le plus suivi par les ados suisses (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Sur les réseaux sociaux, les adolescents en Suisse consomment surtout des contenus aux émotions positives et à l'apparence attractive. Comparer sa vie à celle prétendument parfaite des influenceurs peut avoir, cependant, un impact négatif sur la santé psychique.

Chargé de la protection de la jeunesse chez Swisscom, Michael In Albon recommande aux parents de garder à l'oeil cet impact et à regarder les vidéos avec leurs enfants. Ils pourront y détecter les influenceurs "surparfaits" et leur "monde idéal", souligne-t-il dans le dernier rapport JAMESfocus, publié jeudi par la Haute école zurichoise des sciences appliquées (ZHAW).

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L'étude se base sur les réponses d'un millier de jeunes de 12 à 19 ans dans toute la Suisse. Premier constat: environ trois quarts des ados visionnent régulièrement des contributions montrant des personnes vivant des émotions positives - ayant du plaisir ou se montrant heureuses.

Selon cette étude, les contenus positifs attirent plus souvent l'attention des ados les plus âgés que celle de leurs cadets. En outre, les contenus qui mettent en avant l'apparence attractive de personnes attirent plus souvent les filles.

Les chercheurs suggèrent aux parents de discuter avec les ados du regard critique à garder, des intérêts commerciaux des contenus et de l'enjolivement des présentations. Ils recommandent aussi aux jeunes d'être sélectifs dans les contenus suivis, de surveiller leur propre état émotionnel et son lien avec les contenus suivis, ainsi que de ne pas consommer uniquement de manière passive et de limiter son temps sur les réseaux sociaux.

Influencés par des personnalités de leur sexe

De manière générale, les influenceurs les plus suivis par les ados suisses sont des hommes âgés de 25 à 30 ans, qui comptent plus d'un million de suiveurs, révèle l'étude. Filles et garçon favorisent, en principe, des idoles du même sexe. Le public des influenceurs est composé à 70% de garçons et celui des influenceuses se compose à 88% de filles.

La personnalité la plus suivie par les garçons et les filles est toutefois le gameur et youtubeur français Squeezie. Les adolescentes suivent aussi particulièrement Kylie Jenner, personnalité de téléréalité américaine, et la youtubeuse française Léna Situations. Les garçons suivent en priorité le gameur allemand MontanaBlack et le footballeur portugais Cristiano Ronaldo.

Les garçons consomment plutôt des contenus liés aux jeux vidéo, à l'humour et au sport. Les filles s'intéressent davantage au cinéma, aux vidéos sur le maquillage ou la pâtisserie ainsi qu'à la mode, à la musique et à la danse.

Rôle de la langue maternelle

En général, les jeunes suivent en priorité des personnalités qui parlent leur langue maternelle. Ainsi, le Français Squeezie est particulièrement apprécié des ados romands. Les influenceuses et influenceurs anglophones sont suivis par un quart des Alémaniques, un cinquième des Romands et un huitième des Tessinois.

Le choix du canal de diffusion est aussi souvent lié au sexe. Les filles suivent plutôt des personnalités sur Tik-Tok, alors que les garçons favorisent les influenceurs présents sur Twitch, Discord ou Facebook. Instagram et Youtube sont consommés autant par les filles que par les garçons pour suivre des personnalités.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Julius Bär augmente ses avoirs sous gestion en début d'année

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La progression des avoirs sous gestion début 2024 s'est accompagnée d'une dégradation de la rentabilité pour le gestionnaire de fortune zurichois. (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le gestionnaire de fortune Julius Bär a accéléré la cadence sur les quatre premiers mois de 2024, progressant au niveau des avoirs sous gestion grâce aux effets positifs de changes et à la bonne tenue des marchés actions.

Entre janvier et fin avril, les avoirs sous gestion ont augmenté à 471 milliards de francs, après 427 milliards à la fin de l'année dernière, portés par des effets positifs de changes et la bonne évolution des marchés actions, a annoncé l'établissement jeudi dans un communiqué.

Après un "départ négatif en janvier", les afflux nets d'argent nouveau ont quant à eux atteint 1 milliard à la fin de la période sous revue, comparé à des entrées de fonds de 3,5 milliards sur la même période en 2023.

Le groupe a également dévoilé d'autres indicateurs de performance, notamment le rapport entre les coûts et les recettes qui s'est dégradé à "près de" 69%, après environ 66% il y a un an. La marge brute s'est pour sa part élevée à environ 89 points de base, après "un peu plus de 92 points" sur les quatre premiers mois de 2023.

Alors que les avoirs sous gestion et la marge brute dépassent les attentes des analystes interrogés par l'agence AWP, les entrées de liquidités ont clairement manqué les anticipations de 5,1 milliards.

Direction par intérim

La direction n'a pas formulé de nouvelle prévision. Jusqu'à présent, la banque anticipe entre 2023 et 2025 une marge avant impôts ajustée entre 28 et 31 points de base et un rapport entre les coûts et les recettes "inférieur à 64%".

Face aux lourds amortissements inscrits dans le cadre des crédits accordés au groupe autrichien en faillite Signa, l'établissement zurichois avait relevé en février son objectif d'économies brutes à 130 millions de francs, contre 120 millions précédemment. Cette année, 250 postes doivent être supprimés, mais parallèlement le groupe veut recruter 60 à 65 conseillers clientèle.

L'an dernier, la banque a vu ses résultats lourdement pénalisés par l'affaire Signa, avec un produit d'exploitation en chute de 15,9% à 3,24 milliards. Ce repli a été la conséquence d'une perte nette sur crédits de 606,3 millions de francs ayant occasionné un amortissement de 586 millions et qui est liée au crédit défaillant accordé à l'entrepreneur autrichien René Benko.

Face à ces pertes, Julius Bär avait congédié début février son patron Philipp Rickenbacher. Le directeur général adjoint Nic Dreckmann assure depuis l'intérim et une "recherche externe" a été lancée pour lui trouver un successeur. Aucune nouvelle annonce n'a été dévoilée é ce sujet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Les cas d'escroqueries financières à la hausse en 2023

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Ce sont moins les systèmes techniques que les facteurs humains - en l'occurrence les clients des banques - qui constituent les principales portes d'entrée de l'escroquerie. (archives) (© KEYSTONE/SAMUEL GOLAY)

Les affaires d'escroqueries financières ont poursuivi leur envolée l'année dernière et la tendance se poursuit en 2024, notamment pour les cartes de crédit et de débit.

Les clients sont de plus en plus souvent la cible des malfrats, qui les incitent à effectuer des paiements ou leurs soutirent les données d'accès.

Selon le rapport 2023 de l'Ombudsman des banques suisses, l'instance d'information et de médiation sans compétence juridictionnelle des clients des banques helvétiques, les cas d'escroqueries ont augmenté de 85% sur un an à 234 cas.

"Cette tendance reste malheureusement inchangée en 2024 et concorde avec l'évolution générale dont les autorités de poursuite pénale informent", a averti le médiateur dans son étude annuelle publiée mercredi.

"Il apparaît de plus en plus clairement que ce sont moins les systèmes techniques que les facteurs humains - en l'occurrence les clients des banques - qui constituent les principales portes d'entrée de l'escroquerie", prévient l'institution de médiation financière dirigé par Andreas Barfuss. Selon le responsable, "les méthodes des escrocs sont de plus en plus sophistiquées sur les plans technologique et psychologique".

Les malfrats incitent les victimes à déclencher des versements, à débiter leurs cartes de paiement ou leurs soutirent les données d'accès de leurs cartes et comptes pour les débiter en leur faveur.

Une fois bernés, les clients ne bénéficient que de très peu de recours. "En règle générale, les clients doivent supporter eux-mêmes les dommages résultant de ces incidents. La responsabilité de la banque est rarement engagée", a souligné le médiateur dans son rapport, même si dans quelques cas "des prestations à titre de geste commercial peuvent être obtenues".

Prestataires étrangers inefficaces

Parmi les cas recensés l'année dernière, l'Ombudsman a constaté que certaines victimes d'une escroquerie à l'investissement ont fait appel à des prestataires externes. Ces derniers ont rédigé à leur place des réclamations à la banque et au médiateur.

"Certaines de ces réclamations ont parfois même été rédigées par un cabinet d'avocats établi dans un pays d'Europe de l'Est", promettant à leurs clients de récupérer l'argent que leur ont soutiré des escrocs. "La plupart du temps, ces requêtes sont volumineuses, mais guère adaptées aux faits concrets et à la situation juridique suisse", a averti le médiateur, qui dit n'avoir jamais réussi à obtenir un résultat dans tel cas.

Au total, le médiateur a traité 2360 affaires l'année dernière, dont 1489 cas oraux et 871 cas écrits, représentant une hausse de 18% du nombre de dossiers clôturés par rapport à 2022. La majorité des cas concernent une valeur litigieuse jusqu'à 10'000 francs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Moins de surfaces de bureaux disponibles au premier trimestre

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Le ralentissement des nouvelles constructions dans les agglomérations des grandes villes de Suisse alémanique, les transformations et, dans de rares cas, les changements d'affectation, ont contribué à réduire le taux de vacance (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les surfaces de bureaux disponibles dans toute la Suisse ont diminué sur les trois premiers mois de l'année. Cette baisse, la première depuis 2022, est notamment imputable au ralentissement des nouvelles constructions dans les périphéries des grandes villes.

Sur un an, le taux de disponibilité des surfaces de bureaux est passé de 4,2% à 4,0%, pour atteindre 1,95 million de m2, indique mercredi le groupe zurichois de conseil immobilier CBRE dans un communiqué. Il s'agit de la première baisse depuis fin 2022, où le taux de disponibilité (3,3%) avait atteint son plus bas niveau depuis plusieurs années.

Le léger relâchement sur le marché locatif des bureaux est notamment dû aux périphéries des cinq plus grandes villes de Suisse (Zurich, Genève, Bâle, Berne et Lausanne). La disponibilité moyenne des bureaux y est passée de 9,7% au trimestre précédent à 9,1%. Le ralentissement des nouvelles constructions dans les agglomérations des grandes villes de Suisse alémanique, les transformations et, dans de rares cas, les changements d'affectation ont contribué à la réduction des taux de vacance.

Avec un taux de disponibilité moyen de 3,7% dans les cinq grandes villes, les emplacements centraux facilement accessibles restent très demandés. L'offre de bureaux en termes de parc existant reste la plus élevée de la ville de Bâle: 141'000 m2, soit un taux de disponibilité de 5,4%, sont annoncés en location immédiate.

Les villes de Genève (4,2%), Berne (2,4%) et Lausanne (2,4%) se caractérisent par une disponibilité de bureaux très stable. Seule la ville de Zurich a enregistré une augmentation plus importante de l'offre avec un taux de disponibilité de 3,7% en un an au premier trimestre 2024, tandis que dans la périphérie de Zurich, l'offre a diminué pour la première fois en un an à 12,5%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Swiss Life peine à maintenir ses primes brutes au premier partiel

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La réalisation des objectifs 2024 dépendra en partie de la normalisation sur les marchés immobiliers allemand et français (archives). (© KEYSTONE/DPA/FRANK RUMPENHORST)

Swiss Life a essuyé un léger fléchissement de ses primes brutes sur les trois premiers mois de l'année, qui ont atteint 7,52 milliards de francs (-0,2%). En monnaies locales, elles s'inscrivent néanmoins en progression de 2%, indique mercredi l'assureur.

Les commissions ont rapporté 639 millions de francs, ce qui représente une augmentation de 7,4% sur un an ou de 11% à taux de change constant. Elles ont été portées par les activités de conseil notamment.

Les afflux nets dans la gestion d'actifs pour le compte de tiers (TPAM) ont été largement inférieurs aux attentes du marché, à 691 millions. Au premier trimestre 2023, ces afflux s'étaient portés à 2,5 milliards de francs.

Swiss Life a manqué les attentes sur le volet des primes brutes mais les a par contre dépassées sur le volet des commissions. Les analystes consultés par AWP tablaient en moyenne sur des primes brutes totales de 7,67 milliards de francs. Le produit des commissions était attendu à 630 millions et les afflux nets à 2,52 milliards.

En Suisse, les primes brutes ont totalisé 4,39 milliards de francs, essuyant un repli de 1%. Dans les activités de commissions, une hausse de 5% des recettes a été enregistrée à 82 millions de francs. Les avoirs sous gestion dans les solutions de prévoyance semi-autonome ont atteint 7,5 milliards.

En Allemagne et en France, les primes brutes se sont inscrites à respectivement 402 millions d'euros (+4%) et 1,85 milliard d'euros (+9%). Ces deux marchés ont enregistré également une hausse dans les activités de commission. Dans le segment International par contre, les primes ont reculé de 1% à 1,05 milliard d'euros.

Le produit des investissements directs a atteint 1,02 milliard de francs, pour un rendement des investissements non annualisé de 0,7%, contre 0,6% à la même période un an plus tôt.

A fin mars, le ratio de solvabilité (SST) est estimé à 210%, soit au-dessus de la fourchette ciblée de 140 à 190%.

Swiss Life s'estime en bonne voie pour atteindre ses objectifs en 2024. L'assureur continue de viser des commissions dans la fourchette basse de 850 à 900 millions de francs en 2024, sous réserve d'une normalisation sur les marchés immobiliers en Allemagne et en France.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La BCJ ferme des bancomats et des agences

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Plusieurs bancomats et agences de la BCJ ont été fermés jusqu'à nouvel avis. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

La Banque cantonale du Jura (BCJ) prend des mesures après les récents braquages dont ses points de vente ont été la cible: plusieurs bancomats et agences ont été fermés jusqu'à nouvel avis, indique mardi la BCJ dans un communiqué.

Les bancomats des agences de Courgenay et Courrendlin ainsi que celui de la Confiserie Jubin à Delémont ont été fermés dès ce mardi et jusqu'à nouvel avis. Les agences du Noirmont et d'Alle, attaquées à l'explosif les 3 et 20 mai et partiellement détruites, ont également été fermées. En revanche, aucune fermeture n'est envisagée pour l'agence de Bassecourt, braquée le 24 octobre 2023, mais les mesures de sécurité y ont été renforcées, selon la responsable de la communication de la BCJ.

De même, un nouveau dispositif de sécurité a été mis en place mardi dans les différents points de vente de la BCJ et cela avec effet immédiat. Ils feront également l'objet d'une surveillance rapprochée en dehors des heures d'ouverture, peut-on encore lire dans le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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