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Genève

Rachat de Crédit Suisse: Fabienne Fischer inquiète pour l'emploi

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La conseillere d'Etat genevoise Fabienne Fischer, en charge de l'economie et de l'emploi (DEE), s'exprime sur le rachat de la banque Credit Suisse par la banque UBS, lors d'une conference de presse, ce lundi 20 mars 2023 a Geneve. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

À Genève, le rachat de Crédit Suisse préoccupe la ministre de l'économie Fabienne Fischer. 1700 emplois sont en jeu au bout du lac. Des réunions avec les partenaires économiques doivent avoir lieu ces prochains jours. 

Fabienne Fischer est inquiète. La ministre genevoise de l'économie craint les conséquences sur l'emploi du rachat de Crédit Suisse (CS) par UBS. Le CS fait travailler environ 700 personnes et l'UBS compte quelque 1000 collaborateurs. Les deux établissements représentent 10% des emplois bancaires recensés au bout du lac. Avec des centaines d'emplois en jeu, la ministre souhaite éviter une casse sociale. Fabienne Fischer Conseillère d'Etat en charge de l'économie détaille son plan d'action.

Fabienne Fischer Conseillère d'Etat en charge de l'économie

A ce stade, difficile pour le canton d'avoir une idée du nombre exact de postes menacés. Mardi, la conseillère d'Etat fera le point de la situation avec des représentants de la FER (Fédération des entreprises romandes), de l'Association suisse des employés de banque et de la fondation Genève place financière.

Peu de marge de manoeuvre

Une chose est sûre: la banque n'est pas un domaine où la réinsertion sera aisée. Le secteur a réduit ses effectifs ces dernières années. L'office cantonal de l'emploi, devra identifier les profils des professions pour mieux les réorienter.

La conseillère d'Etat a indiqué qu'elle ne s'était pas encore entretenue avec la direction régionale du Crédit Suisse. Elle le fera dès que les responsables de la banque auront reçu l'autorisation de s'exprimer. Mais la marge de manoeuvre du canton est faible comme l'explique Fabienne Fischer Conseillère d'Etat en charge de l'économie.

Fabienne Fischer Conseillère d'Etat en charge de l'économie

Les autorités sont également soucieuses des répercussions que ce rachat va provoquer pour la place financière genevoise. Le tissu économique pourrait en souffrir, le CS comptant parmi sa clientèle un certain nombre de PME.

MH avec Keystone-ATS

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Vers un contreprojet à l'initiative sur les soins dentaires

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Le Grand Conseil genevois n'est pas convaincu par l'initiative populaire "Pour des soins dentaires accessibles à toute la population". Il a refusé ce texte jeudi soir et décidé, à la quasi-unanimité, de lui opposer un contreprojet. (illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Grand Conseil genevois n'est pas convaincu par l'initiative populaire "Pour des soins dentaires accessibles à toute la population". Par 51 non et 31 oui, il a refusé ce texte jeudi soir et décidé, à la quasi-unanimité, de lui opposer un contreprojet.

Si la majorité des députés estime que cette initiative législative pose de bonnes questions, elle n'est pas convaincue par les solutions proposées. Le chèque dentaire annuel de 300 francs, destiné aux personnes éligibles aux subsides d'assurance-maladie, est jugé insuffisant compte tenu du coût des soins dentaires.

En plus de cette aide financière, l'initiative vise à renforcer la prévention de la santé bucco-dentaire par des campagnes de dépistage. Pour coordonner l'ensemble de cette politique de santé publique, le texte prévoit la création d'un poste de médecin-dentiste cantonal. Le coût de cette initiative est estimé à près de 45 millions de francs par année.

Soutenant le principe d'un contreprojet, le conseiller d'Etat Pierre Maudet, en charge du Département de la santé et des mobilités, souhaite lancer un vaste plan sur la santé bucco-dentaire en 2025. Il n'a pas caché qu'il envisage une taxe sur le sucre.

L'accès aux soins dentaires est un sujet politique récurrent à Genève et ailleurs. Les Genevois ont ainsi refusé en 2019 une initiative constitutionnelle pour une assurance obligatoire de soins dentaires, comme les Vaudois en 2018 et les Neuchâtelois en septembre dernier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le doyen des députés socialistes élu président du Parlement

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A Genève, le doyen des députés socialistes a été élu au perchoir du Grand Conseil lors du renouvellement du Bureau jeudi. Alberto Velasco, 76 ans, effectue sa sixième législature parlementaire (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, le doyen des députés socialistes a été élu au perchoir du Grand Conseil lors du renouvellement du Bureau jeudi. Jusqu'ici vice-président, Alberto Velasco, 76 ans, effectue sa sixième législature parlementaire. Sur les sept membres du bureau, à nouveau trois sont des femmes.

Alberto Veslaco a siégé au Grand Conseil de 1997 à 2009 et il y est de retour depuis 2013. "C'est dire s'il en connaît les rouages comme sa poche", a déclaré sa collègue socialiste Caroline Marti. Emu de devenir premier citoyen du canton, M. Velasco a indiqué qu'il est arrivé en Suisse à l'âge de 13 ans et qu'après son apprentissage, il a pu suivre des cours du soir pour devenir ingénieur.

Dans le respect du tournus, le MCG Thierry Cerutti a accédé à la 1ère vice-présidence. Ce "député atypique", comme l'a qualifié son collègue Sandro Pistis, n'a toutefois pas été élu à la majorité absolue et il n'a récolté que 34 voix au second tour, plus de la moitié des députés ayant voté blanc.

Déjà membre du bureau, la Verte Dilara Bayrak a été élue à la seconde vice-présidence. Les autres membres du bureau sont Francine de Planta (PLR), Patricia Bidaux (Le Centre), Laurent Seydoux (Libertés et justice sociale) et Guy Mettan (UDC).

Dans son discours, la présidente sortante Céline Zuber-Roy a rappelé qu'elle s'était notamment engagée à réduire l'ordre du jour. "En un an, quatre départements ont été traités en entier", a relevé la libérale-radicale, qui s'est aussi félicitée de l'élimination de textes anciens, permettant aux députés "de se concentrer sur des sujets d'actualité."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève et Bâle s'allient pour leurs projets ferroviaires

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Le hall de la Gare Cornavin à Genève (KEYSTONE/Martial Trezzini)
Bâlois et Genevois ont uni leurs forces, jeudi dans un congrès ferroviaire, pour sensibiliser la Confédération aux retards des projets ferroviaires qui les concernent. Les deux cantons frontaliers doivent notamment construire des gares souterraines. Certains de leurs projets feront partie du message 2026 du Conseil fédéral sur le rail.

A Genève-Cornavin, une gare souterraine à deux voies et ses deux tunnels d'accès doivent être construits sous la gare actuelle pour faire face à la hausse démographique et améliorer l'offre sur le bassin lémanique et la région frontalière genevoise. Les travaux doivent durer 9 ans, selon les CFF.

La mise à l'enquête publique est actuellement agendée pour la fin 2027. Coût du projet: 1,9 milliard de francs. L'infrastructure serait mise en service en 2038 au plus tôt.

Préfinancement des cantons

Lors du congrès ferroviaire Bahn24, jeudi à Bâle, le ministre genevois de la mobilité Pierre Maudet a souligné que les cantons et les régions devaient être les fers de lance de ces projets à l'impact pourtant bien plus large. Le canton de Genève pratique déjà cette méthode, a-t-il rappelé. Il en va de même à Bâle-Ville.

La vice-directrice de l'Office fédéral des transports (OFT), Anna Barbara Remund, ne s'est pas opposée à ce principe, mais elle a plaidé pour que la direction de l'aménagement ferroviaire reste en mains de la Confédération. La cadence du réseau suisse doit rester coordonnée, a-t-elle invoqué.

RER bâlois face aux priorités nationales

Comme Pierre Maudet, son homologue bâloise Esther Keller a évoqué les mégaprojets ferroviaires en cours dans son canton. La future gare souterraine à construire sous l'actuelle gare centrale de Bâle est considérée comme le cerveau de la pièce maîtresse du futur RER citadin bâlois, a-t-elle aussi rappelé aux médias avec son collègue de Bâle-Campagne Isaac Reber. Ce projet fera partie du message 2026 du Conseil fédéral sur l'aménagement ferroviaire.

L'Office fédéral des transports (OFT) a profité du congrès pour présenter les résultats intermédiaires d'une pré-étude de faisabilité du projet de RER citadin en ville de Bâle. Il en résulte notamment que la gare de la Deutsche Bahn, située sur la rive droite du Rhin, devra également être équipée de voies souterraines. Cet aspect ne fait pas partie des plans urgents du Conseil fédéral.

La vice-directrice de l'OFT, Anna Barbara Remund, n'a fait aucune promesse sur la priorisation des différents projets du RER bâlois. Le Conseil fédéral décidera de ceux qui feront partie de son message 2026, a-t-elle simplement déclaré. Et d'ajouter tout de même que beaucoup de projets étaient en cours en région bâloise, liés à la séparation des trafics régional, des grandes lignes et des marchandises pour 1,7 milliard de francs.

Le projet de réseau citadin bâlois comprend notamment une liaison en tunnel entre la gare centrale et une future gare au centre-ville ainsi qu'une ou deux autres liaisons souterraines sous le Rhin entre cette dernière et la gare de la Deutsche Bahn.

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Maxime Provini nouveau président du PLR Ville de Genève

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Maxime Provini a été élu à la présidence du PLR Ville de Genève (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Maxime Provini est le nouveau président du PLR Ville de Genève pour la période 2024-2025. Il succède à Kevin Schmid, qui a assumé la fonction ces deux dernières années. Le parti ne présentera qu'un seul candidat à l'Exécutif lors des élections de 2025.

Lors de leur assemblée générale mercredi soir, les membres du PLR Ville ont également validé à l’unanimité la stratégie en vue des élections municipales 2025 de la Ville de Genève. Le PLR présentera un seul candidat au Conseil administratif. Il partira seul, et donc sans alliance, choisissant ainsi la ligne de la clarté et de la lisibilité tant sur le programme que sur les candidats proposés.

L'actuel Conseil administratif compte deux Vert-e-s, deux socialistes et une représentante du Centre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un père et son fils condamnés pour traite d'êtres humains

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Pour le tribunal correctionnel de Genève, les deux prévenus ont commis une faute très grave en exploitant de pauvres gens (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Un père et son fils ont été condamnés jeudi à 7 ans et 3 ans et demi de prison par le Tribunal correctionnel de Genève. Ils ont été reconnus coupables de traite d'êtres humains aggravée. Ils faisaient venir des personnes en Suisse pour les faire mendier.

Les deux prévenus, qui appartiennent à la communauté rom de Bulgarie, ont porté atteinte à la liberté d'êtres humains en profitant de leur vulnérabilité dans un but commercial, a relevé la Cour. Les personnes, très fragiles, ne parlant pas la langue, se retrouvaient coincées en Suisse, sans possibilité de repartir dans leur pays.

Le père, âgé de 52 ans, a fait venir sur les bords du Léman des membres de sa famille pour les faire mendier, mais aussi des personnes sans lien de parenté avec lui. Il récupérait tout ou partie de l'argent récolté par ses "employés". Il les menaçait et les insultait quand les résultats n'étaient pas à la hauteur.

Le fils de 34 ans a suivi les traces de son père, adoptant le même comportement qui lui, ont souligné les juges.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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