Rejoignez-nous

Actualité

Les groupes ne veulent pas dévoiler leurs plans avant les élections au Conseil fédéral

Publié

,

le

Eva Herzog, tout comme Albert Rösti, est la favorite de la course au Conseil fédéral. Elle a passé mardi son dernier grand oral. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Officiellement, tous les candidats au Conseil fédéral se valent. A l'exception des Vert'libéraux, aucun groupe n'a émis de recommandation particulière. Eva Herzog et Albert Rösti sont toutefois pressentis pour entrer au gouvernement.

La Bâloise a déjà acquis le soutien des Vert'libéraux. Elle a montré le plus de compétences pour la place économique suisse et la stabilisation des relations avec l'Europe, a souligné mardi la cheffe du groupe Tiana Angelina Moser (ZH) à l'issue des auditions.

Majorité latine?

Eva Herzog a également l'avantage d'être issue d'un canton économiquement fort, plus représenté depuis 50 ans au Conseil fédéral. Et surtout, elle est Alémanique. Sa concurrente, Elisabeth Baume-Schneider, est Jurassienne. L'élire offrirait aux Latins une majorité au gouvernement. De quoi hérisser les poils de plus d'un.

Le PLR avait d'ailleurs critiqué vertement le ticket PS. Au final, il a auditionné les deux candidates et assuré qu'il n'adoubera aucune candidature sauvage. Tout comme la majorité écrasante des autres groupes. Les libéraux-radicaux appellent toutefois les socialistes à prendre leurs responsabilités, en cas d'élection de la Romande, pour que la situation soit temporaire.

Outsider, Elisabeth Baume-Schneider a malgré tout quelques cartes à jouer. Le Jura n'a encore jamais été représenté au Conseil fédéral. Avoir une représentante d'une région dite périphérique, qui a connu de plein fouet la crise horlogère, pourrait tenter certains. La socialiste est également fille de paysans. Et elle ne tient pas à s'attarder à la plus haute fonction de l'Etat.

Liberté de vote

Aucun autre groupe n'a tranché entre les deux candidates. Les prétendants de l'UDC n'ont pas non plus été départagés. Les partis ont laissé la liberté de vote, estimant souvent que tous ont les qualités requises pour entrer au Conseil fédéral.

Pour le Centre, le point essentiel est "d'améliorer, pour ne pas dire réparer, le bon fonctionnement du Conseil fédéral" afin de relever les défis actuels. Il est donc primordial que les candidats s'engagent à respecter la collégialité, a rapporté Pirmin Bischof (SO). Le PS tiendra lui encore une séance mercredi tôt avant l'élection, où il pourrait trancher. Une chose est sûre: il élira une personne du ticket UDC.

Les médias voient toutefois plutôt Eva Herzog et Albert Rösti accéder au Conseil fédéral. Le Bernois dispose d'un plus grand réseau que son concurrent au Parlement. Hans-Ueli Vogt avait d'ailleurs quitter la Coupole en cours de mandat. Le professeur de droit à l'Université de Zurich est aussi vu comme trop imprévisible.

Positions trop éloignées

Les Vert-e-s et l'UDC se sont montrés les plus critiques. Albert Rösti, ancien président de Swissoil et actuel président d'auto-suisse, et Hans-Ueli Vogt représentent tous deux "un risque pour le climat, l’environnement, la protection de la biodiversité et celle des droits humains", a dénoncé Lisa Mazzone (GE).

Leurs positions sont trop différentes de celles des Vert-e-s, a complété la cheffe du groupe Aline Trede (BE). Interrogée sur une possible élection sauvage, la Genevoise a botté en touche. "Chacun votera en son âme et conscience en fonction de la Constitution."

A l'autre extrémité politique, ce sont les candidates socialistes qui ne convainquent pas. Eva Herog et Elisabeth Baume-Schneider ont défendu le programme du PS sans nuances, a relevé Céline Amaudruz. Et de souligner notamment que les deux sénatrices auraient accepté l'accord-cadre avec l'Union européenne tel quel.

"Il n'y avait pas du tout d'ouverture. Il était très difficile de se prononcer pour une candidate", a jugé la vice-présidente de l'UDC. La Genevoise a toutefois assuré que le groupe élirait une prétendante officielle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Culture

Madonna enchante Rio lors d'un concert "historique"

Publié

le

Madonna sur scène à la plage de Copacabana à Rio de Janeiro (© KEYSTONE/EPA/ANDRE COELHO)

Une star planétaire, une ville de rêve, une plage mythique. Madonna a retrouvé samedi soir ses fans à Rio de Janeiro lors d'un concert monumental et gratuit sur la plage de Copacabana.

Peu avant 23H00 (04H00 Heure suisse dimanche), la "reine de la pop", toute de noir vêtue, est apparue sur la scène, faisant chavirer de bonheur la foule en interprétant "Nothing Really Matters", un hymne à la résilience.

Quelque 1,5 million de personnes étaient attendues pour le plus grand concert de la carrière de la star. Un public installé sur le sable, mais aussi en mer à bord de dizaines de bateaux pour profiter d'une vue imprenable.

Avec ce show annoncé depuis des jours comme "historique", la popstar américaine de 65 ans clôture en beauté "The Celebration Tour", tournée à la gloire de ses 40 ans de carrière, d'inventions, de coups d'éclat et de scandales.

Par une journée splendide d'automne aux températures estivales, les fans, souvent en maillot de bain, n'ont cessé d'affluer pour vibrer au plus près de la scène, un plateau gigantesque de plus de 800 m2.

Alba et Roxy Rueda, deux soeurs argentines de 48 et 46 ans, ont acheté leurs billets d'avion dès que la rumeur du concert a émergé il y a quelques mois. "Quand j'ai eu neuf ans, ma soeur aînée, qui est décédée l'an dernier, m'a offert mon premier walkman avec la cassette de +Like a Virgin+", le tube qui a lancé Madonna. "Depuis lors on n'a pas arrêté de l'écouter. Pour cette raison, venir ici est lié pour nous à notre relation entre soeurs", dit Alba.

Pour faire monter la pression, plusieurs DJ, dont Diplo, un as américain des platines, se sont succédé à la tombée de la nuit pour faire exulter "la plus grande piste de danse du monde".

Puis est venu le moment pour la reine de quitter son palais, ou plutôt son palace: le légendaire Copacabana Palace, havre de paix et de luxe pour stars de Hollywood et de la pop depuis des décennies, où elle a établi ses quartiers en famille depuis le début de la semaine.

Madonna a parcouru une passerelle installée pour l'occasion, qui l'a menée directement à la scène. La police est présente en force, presque dans chaque rue d'un quartier habitué à la délinquance.

Souvenirs et "Material Girl"

"Are you ready?" ("Etes-vous prêts?"), avait-elle lancé sur son compte Instagram quelques heures plus tôt. Elle a partagé trois images, deux où elle brandit le drapeau brésilien et une autre où elle porte le maillot de l'équipe nationale de foot, frappé du numéro 10 et des lettres "Ciccone", son nom à l'état-civil.

Après 80 concerts en Europe, en Amérique du Nord et au Mexique, le show de Rio fait figure de bouquet final, mais aussi de pied de nez au destin, alors qu'une grave infection bactérienne avait conduit en juin 2023 la chanteuse en soins intensifs et affolé les fans du monde entier.

Face au Copacabana Palace et le long de la plage où vendeurs de souvenirs se sont mis à l'heure Madonna et ont grossi leurs stocks et leurs prix, l'ambiance a été festive ces derniers jours et rappelait la légèreté du carnaval de Rio, pourtant achevé depuis près de trois mois. "Papa Don't Preach", "La Isla Bonita", "Material Girl"... Impossible d'échapper aux classiques de la reine de la pop, repris partout.

La drag queen Pabllo Vittar, une étoile de la pop brésilienne, et une troupe de jeunes jouant des percussions de funk carioca - la bande-son des favelas de Rio - doivent aussi monter sur scène samedi soir. Est confirmée également la présence de la chanteuse brésilienne Anitta, celle qui a fait découvrir le funk de Rio au reste du monde.

Trois avions et 270 tonnes de matériel ont débarqué dans la "Cité merveilleuse" avec la star américaine, rompue aux spectacles pyrotechniques de haute précision.

Le show est un événement de taille pour la ville de Rio. Le concert générera 293 millions de réais (53 millions d'euros) pour l'économie locale, a calculé la mairie, qui a participé à hauteur de 20 millions de réais à une production d'un coût évalué à 60 millions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Politique

Viola Amherd : L'Italie nous soutient pour négocier avec l'UE

Publié

le

Dans les négociations sur un nouvel accord avec l'UE, la Suisse peut compter sur le soutien de l'Italie, selon la présidente de la Confédération Viola Amherd (à gauche). "On m'a promis un soutien", a-t-elle déclaré à l'issue de sa rencontre avec la première ministre italienne Giorgia Meloni. (Photo d'archives) (© KEYSTONE/EPA/ANGELO CARCONI)

Dans le cadre des négociations avec l'UE, la Suisse peut compter sur le soutien de l'Italie, selon la présidente de la Confédération Viola Amherd. "On m'a promis un soutien", a-t-elle déclaré à l'issue de sa rencontre avec la Première ministre italienne .

"L'Italie aussi est intéressée à ce qu'une solution soit trouvée et si nécessaire, elle apporterait son soutien", a déclaré Amherd dans une interview au SonntagsBlick.

Viola Amherd a toutefois demandé que les négociations sur un nouvel accord avec l'UE soit soutenues par la Suisse. "L'économie, la formation et la recherche doivent s'engager davantage à présent", a déclaré la présidente de la Confédération. "L'économie bénéficierait d'une solution."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Sport

Young Boys peut s'envoler vers le titre

Publié

le

Young Boys et le FCZ se retrouvent dimanche au Letzigrund (photo d'archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN MERZ)

Young Boys a l'occasion de prendre le large en tête de la Super League dimanche (16h30). Un succès face au FCZ donnerait 8 points d'avance aux Bernois sur Servette, et 9 sur Lugano, battu samedi.

YB devra toutefois se méfier des Zurichois qui les avaient battus le 3 mars dernier, déjà au Letzigrund. Cette défaite avait précipité la fin de l'ère Raphaël Wicky, limogé le lendemain, et a eu pour effet de relancer les Bernois dans la course au titre.

Derby YS-LS

Dans le Relegation Group, un derby vaudois verra s'affronter Yverdon à Lausanne (16h30). Les deux équipes n'ont plus grand-chose à jouer en cette fin de saison puisqu'elles ne peuvent plus lutter pour les places européennes et comptent toutes deux sept points d'avance sur Grasshopper, avant-dernier et barragiste. Il en va de même pour Bâle et Lucerne qui se retrouvent dans la cité rhénane (14h15).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Mort à 87 ans de l'Américain Frank Stella, figure du minimalisme

Publié

le

Frank Stella (à gauche) et le président Barack Obama (à droite) en 2009. (© KEYSTONE/AP/Charles Dharapak)

Frank Stella, peintre américain devenu une figure de l'art américain d'après-guerre, notamment avec ses premières oeuvres minimalistes, est décédé à l'âge de 87 ans, ont rapporté samedi des médias américains.

Frank Stella s'est éteint dans sa maison de Manhattan, victime d'un lymphome, a rapporté le New York Times. Il avait lancé sa carrière en réalisant des peintures contrastant avec l'expressionnisme abstrait de l'époque, avec peu de couleurs.

Ses premiers travaux comprenaient une série de peintures "à rayures", de grandes oeuvres aux lignes noires précises sur une toile vierge, qui ont fait fureur dans le monde de l'art américain, et au-delà.

Frank Stella a été reconnu comme un artiste américain majeur avant d'avoir 25 ans et a poursuivi sa carrière pendant plus de six décennies.

Il a exploré par la suite la couleur et la forme, réalisant occasionnellement des peintures de forme irrégulière avec des motifs géométriques. Dans les années 1970 et 1980, Stella se tourne de plus en plus vers les oeuvres tridimensionnelles, incorporant de l'aluminium et de la fibre de verre dans ses oeuvres, avant d'exécuter des sculptures monumentales. Le musée d'Art moderne de New York lui a consacré deux rétrospectives en 1970 et 1987.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Togo : le parti au pouvoir emporte la majorité à l'Assemblée

Publié

le

Le président Faure Gnassingbe (© KEYSTONE/AP/LEWIS JOLY)

Le parti du président togolais Faure Gnassingbé emporte 108 des 113 sièges à l'Assemblée nationale à l'issue des élections législatives de lundi, a annoncé la Commission électorale togolaise samedi soir.

Ces résultats assurent à Faure Gnassingbé de rester au pouvoir, selon les termes de la nouvelle Constitution adoptée le 19 avril et contestée par l'opposition.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture