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Trente ans après: l’EEE, une option largement soutenue en Suisse

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Jean-Pascal Delamuraz, conseiller fédéral vaudois en charge du dossier à l'époque, qualifie le "non à l'adhésion à l'EEE de "dimanche noir". (© KEYSTONE/EDI ENGELER)

Le 6 décembre 1992, la Suisse vivait un "dimanche noir". Trente ans après, une adhésion à l’EEE serait approuvée à 71%, montre une étude. Pour le Mouvement européen suisse, le Conseil fédéral doit dès lors garantir un niveau d'intégration "équivalent ou supérieur".

Trois décennies après le "non" à l'entrée de la Suisse dans l'Espace économique européen (EEE), qualifié de "dimanche noir" par le conseiller fédéral de l'époque Jean-Pascal Delamuraz, "la population suisse est prête pour une solution plus ambitieuse, privilégiant l’accès complet au marché intérieur européen et une participation aux programmes de coopération de l’Union européenne (UE)", écrit vendredi le Mouvement européen suisse.

La Suisse a besoin d’un débat honnête et de solutions concrètes afin de garantir aux jeunes générations des perspectives européennes, ajoute l'organisation, commanditaire de l'étude menée en collaboration avec l'institut gfs.bern, grâce à un financement participatif.

Les relations s'érodent

Ce d'autant plus que le 26 mai 2021, le Conseil fédéral a enterré l’accord institutionnel, rappelle le mouvement. Depuis, les relations entre la Suisse et l’UE s’érodent. Les tracasseries administratives s’accumulent, au détriment notamment des entreprises.

La participation aux programmes européens Erasmus+ et Horizon Europe reste elle bloquée et pas la moindre solution institutionnelle sérieuse n’est en vue. Or, insiste le Mouvement européen suisse, aucun Etat ne peut affronter seul les nombreux défis qui nous font face - notre réalité est européenne.

Identifier les vrais enjeux

Face à cette situation, l'étude vise à identifier les véritables enjeux de l’avenir des relations Suisse-UE, notamment en matière de sécurité, d’énergie, de formation, de marché du travail et d’accès au marché unique européen, et formuler une proposition concrète.

Ses résultats montrent que l'EEE doit servir de référence. Il garantit en effet l’accès de la Suisse au marché unique, la participation aux programmes de coopération, offre une solution fonctionnelle de règlement des différends ainsi que des formes de participation permettant de défendre ses intérêts dans l’élaboration des nouvelles législations européennes, tout en fortifiant la sécurité énergétique du pays.

"Solution globale" nécessaire

Eric Nussbaumer, président du mouvement, le rappelle: "Des accords pour l'énergie, la sécurité et la formation dépendent d’un règlement institutionnel de notre accès au marché intérieur européen. Ils ne peuvent pas être obtenus individuellement."

Deux tiers des sondés étant favorables à l'adhésion à l'EEE, le Conseil fédéral a tort de dire que les Suisses ne veulent qu'un accès sectoriel au marché. Ils sont au contraire prêts pour une intégration européenne plus ambitieuse.

Dès lors, une "solution globale" doit être négociée. Dans ce contexte, le Mouvement européen attend la publication "dans les plus brefs délais" du rapport Europe du Conseil fédéral.

Le chantre du "non" à l'EEE, l'ex-conseiller fédéral UDC zurichois Christoph Blocher, doit lui s'exprimer dans la soirée à Zurich à l'occasion de cet anniversaire, dans le cadre d'un événement organisé par Pro Suisse (ex-Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

Xi Jinping à Paris pour sa première tournée européenne depuis 2019

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Le président Xi Jinping et son épouse ont été accueillis sur le tarmac d'Orly par le premier ministre Gabriel Attal. (© KEYSTONE/EPA/STEPHANE DE SAKUTIN / POOL)

Xi Jinping est arrivé dimanche à Paris, où son homologue français Emmanuel Macron entend prôner la "réciprocité" commerciale et la recherche d'une résolution de la guerre en Ukraine face à un président chinois qui continue d'afficher son soutien à la Russie.

De retour pour la première fois en Europe depuis 2019, le numéro un de la superpuissance asiatique a organisé sa tournée sous le sceau de l'équilibre diplomatique: après la visite d'Etat en France, qui lui demande depuis un an d'user de son influence pour "ramener la Russie à la raison", il se rendra en Serbie et Hongrie, deux pays restés proches de Moscou.

"Dans l'après-midi du 5 mai, heure locale, le président Xi Jinping est arrivé en avion à Paris pour débuter une visite d'Etat en France", a indiqué la télévision officielle chinoise CCTV.

Il a été accueilli vers 16h00 par le Premier ministre Gabriel Attal à l'aéroport parisien d'Orly.

Lundi, Xi Jinping, qui vient célébrer les 60 ans de relations diplomatiques franco-chinoises, enchaînera les rendez-vous avec Emmanuel Macron, qui s'est concerté en amont avec le chancelier allemand Olaf Scholz.

Le matin, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen se joindra au duo franco-chinois à l'Elysée pour une session qui devrait permettre de soulever les différends commerciaux.

Et ils sont nombreux. Menacée d'être prise en tenailles entre les économies américaine et chinoise, massivement aidées par la puissance publique, l'Union européenne a multiplié ces derniers mois les enquêtes sur les subventions étatiques chinoises à plusieurs secteurs industriels, notamment aux véhicules électriques, accusées de fausser la concurrence.

"Trêve olympique"

Dans un entretien à La Tribune dimanche, Emmanuel Macron reconnaît que les Européens ne sont "pas unanimes" sur la stratégie à adopter car, dit-il, "certains acteurs voient toujours dans la Chine essentiellement un marché de débouchés" alors qu'elle "exporte massivement vers l'Europe".

Il plaide, lui, pour "mieux protéger notre sécurité nationale", "être beaucoup plus réalistes dans la défense de nos intérêts" et "obtenir la réciprocité".

A Pékin, ces mesures jugées "protectionnistes" passent mal. Les autorités chinoises ont lancé leur propre enquête antisubventions visant essentiellement le cognac français, contre laquelle le président français compte s'élever.

Si aucun contrat mirobolant n'a été annoncé à ce stade, des discussions sur des investissements étaient en cours jusqu'au bout. Un forum économique franco-chinois est aussi prévu lundi au théâtre Marigny.

L'après-midi, après une cérémonie protocolaire d'accueil en grande pompe aux Invalides, et avant un banquet à l'Elysée, Emmanuel Macron et Xi Jinping se retrouveront en tête-à-tête pour la séquence la plus politique, puis s'exprimeront devant la presse.

Le Français compte demander au Chinois de soutenir la "trêve olympique" pour "l'ensemble" des conflits à l'occasion des Jeux de Paris cet été.

Paris veut a minima s'assurer que la Chine, principale alliée du président russe Vladimir Poutine, ne bascule dans un soutien clair à son effort de guerre face à Kiev. Voire "l'encourager à utiliser les leviers" dont elle dispose sur Moscou pour "contribuer à une résolution de ce conflit", selon l'Elysée.

Casser le protocole

Emmanuel Macron avait porté ce même message il y a un an lors de sa propre visite d'Etat en Chine, avec des résultats modestes.

Pour Marc Julienne, chercheur à l'Institut français des relations internationales, "cette approche révèle un manque de compréhension des intérêts et de la stratégie de Pékin", qui veut "se tenir à distance du conflit" et n'entend "pas s'impliquer davantage, ni dans le sens des Européens, ni dans le sens d'un soutien militaire à la Russie".

Le président français tentera néanmoins d'enfoncer le clou mardi, dans les Pyrénées, à l'occasion d'une escapade plus personnelle entre les deux hommes, accompagnés de leurs épouses.

L'objectif de ce déjeuner sur le col du Tourmalet, là où, enfant, il passait ses vacances chez sa grand-mère, est éminemment diplomatique: casser l'imposant protocole pour instaurer un dialogue plus direct, notamment sur l'Ukraine.

Sur la question sensible des droits humains, Emmanuel Macron dit préférer évoquer "les désaccords" plutôt "derrière des portes closes". Paris n'a pas non plus tenu à ériger en priorité le dossier de Taïwan, pourtant au coeur des fortes tensions entre les Etats-Unis et la Chine.

Plusieurs centaines de militants tibétains se sont rassemblés dimanche place de la République à Paris pour dénoncer en la Chine "un prédateur" et "un régime colonial". "Non au totalitarisme chinois", pouvait-on lire sur une banderole.

De mercredi à vendredi, Xi Jinping ira ensuite en Serbie et en Hongrie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

La Fête de la Danse tire sa révérence sur une participation record

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A Meyrin (GE), la performance dansée "Reset" à l'occasion de la Fête de la Danse. (© Nicolas Dupraz/Fête de la Danse)

L’édition 2024 de la Fête de la Danse a connu un record de participation malgré la météo capricieuse. Près de 100'000 danseurs et danseuses ont célébré l'art du mouvement six jours durant à travers toute la Suisse.

De mardi à dimanche, 500 spectacles, 600 cours et près de 20 projections de films de danse se sont déroulés dans plus de 30 localités, indiquent dimanche les organisateurs. Dix-huit villes romandes étaient associées à la manifestation, ainsi qu'une dizaine de villes alémaniques - dont Berne, Bâle et Zurich - et tessinoises.

Sur les quais et les places publiques, dans les parcs, les théâtres, les musées, les cinémas ou les zones piétonnes, le festival a investi toutes les scènes. De l'afrodance à la capoeira, en passant par la danse derviche, le flamenco, la valse, le tango et le lindy hop, le programme offrait une large palette de cours et ateliers, pour tout niveau et dans tous les styles.

Virus de la fête

Au Village de la Danse à Genève, 150 spectateurs se sont fait emporter par les sourires, grimaces et chants de la danseuse danoise Mette Ingvartsen. A Bienne et Fribourg, c'est la Compagnie Ouinch Ouinch qui a transmis le virus de la fête au public avec ses chorégraphies sauvages et explosives. Le duo valaisan Dakota et Nadia a pour sa part ouvert les feux de la première édition de la Fête de la Danse à Sion.

Treize spectacles ont fait étape dans plusieurs villes romandes, notamment Jukebox Dancer dans lequel Kilian Haselbeck remet en question les étiquettes en explorant son désir d'être plus qu'une seule version de lui-même (Bulle, Vevey et Morges). Dans Entrelacés, Cédric Gagneur et sa Cie Synergie ont cherché une symbiose entre l'univers aérien de la guitare et la dimension terrestre du breakdance (Fribourg, Bienne et Sion).

Mettre la danse sous le feu des projecteurs et assurer son accessibilité à tous est l’une des missions de la Fête de la Danse. La prochaine édition, qui marquera la 20e, se tiendra du 14 au 18 mai 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Un automobiliste se tue en tombant dans l'Aar

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L'automobiliste a traversé le giratoire et a chuté ensuite avec sa voiture dans l'Aar. (© Quelle: Swisstopo)

Un automobiliste a chuté tôt dimanche matin dans l'Aar à Thoune avec son véhicule. Il est décédé sur les lieux de l'accident.

La police a été alertée peu avant 5h50. Selon les premiers éléments de l'enquête, la voiture a d'abord touché le bord du trottoir, a traversé un giratoire avant de tomber vers l'Aar, a indiqué dimanche la police cantonale bernoise.

La voiture a alors chuté de plusieurs mètres dans le lit de la rivière. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l'accident. La route de l'Aar est restée fermée pendant plusieurs heures durant les opérations des secours et de police.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La Suisse réaffirme son engagement au sein du Conseil de l'Europe

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En présentant sa candidature au poste de Secrétaire général du Conseil de l'Europe, la Suisse réaffirme sa volonté de défendre l'institution, affirme Viola Amherd (archives) (© KEYSTONE/MARTIN RUETSCHI)

Viola Amherd réaffirme l'engagement de la Suisse au sein du Conseil de l'Europe, qui fête ce dimanche ses 75 ans. Au vu de la montée actuelle des courants autoritaires, la présidente de la Confédération estime que l'action de cette organisation reste indispensable.

"En présentant sa candidature au poste de Secrétaire général du Conseil de l'Europe, la Suisse réaffirme sa volonté de défendre l'institution et, partant, une Europe pacifique, démocratique et fondée sur des règles", affirme Viola Amherd dans son message diffusé dimanche à l'occasion de la Journée de l'Europe.

Le Conseil de l'Europe a été créé pour redresser - avec succès - le continent après les ravages de la Seconde Guerre mondiale, rappelle Mme Amherd. "Compte tenu de la montée des courants autoritaires, son action est aussi indispensable aujourd'hui, si ce n’est plus, que par le passé", ajoute-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Vaud poursuit son marathon à la recherche de familles d'accueil

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Le processus pour trouver des familles d'accueil est long, reconnaît Manon Schick, directrice à la Direction générale de l'enfance et de la jeunesse (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Après l'appel lancé en décembre par le canton de Vaud, près de 200 personnes ont assisté à des séances d'information sur la recherche de familles d'accueil. Dix-neuf familles se sont portées candidates, parmi lesquelles 5 se trouvent actuellement en phase d'évaluation. Au total, le canton cherche à recruter 50 nouvelles familles d'ici la fin 2024.

"Le processus est long", reconnaît Manon Schick, directrice à la Direction générale de l'enfance et de la jeunesse (DGEJ). "Le chiffre de 50 nouvelles familles est ambitieux, cette campagne représente un véritable marathon, mais nous gardons le cap", indique-t-elle à Keystone-ATS.

Contacts dans le réseau des familles d'accueil actuelles, séances d'information, campagnes sur les réseaux sociaux et dans les médias, le canton met tout en oeuvre pour atteindre ses objectifs. "Au début de l'année, 15 enfants attendaient une famille d'accueil. Si on parvient à en trouver autant afin qu'ils puissent sortir des foyers d'urgence, ce serait déjà très bien. Chaque nouvelle famille d'accueil compte", poursuit Manon Schick.

88% des familles acceptées

En 2023, 15 familles candidates ont été retenues par la DGEJ, tandis qu'une famille a renoncé et une a été refusée. "Cela veut dire que 88% des familles qui ont déposé un dossier ont été acceptées", note Manon Schick.

Ce haut pourcentage traduit l'important travail d'information fait en amont. En effet, accueillir un enfant ne s'improvise pas. En plus d'offrir un foyer familial équilibré, trois critères fondamentaux doivent être remplis : avoir plus de 25 ans, bénéficier d'une chambre de libre et disposer de temps pour s'occuper de l'enfant. Une fois ces conditions réunies, la notion de "famille d'accueil" est large et peut s'appliquer tant à des familles qu'à des couples ou des célibataires.

Revalorisation des indemnisations

Lorsqu'une famille d'accueil est retenue, et qu'un enfant y est placé, elle bénéficie d'un accompagnement ainsi que d'une indemnité mensuelle en fonction de l'âge de l'enfant. Celle-ci devrait être revalorisée cet été, tandis que les obligations administratives, notamment relatives aux dépenses de l'enfant, devraient être allégées.

"Ces enfants ont déjà subi de nombreuses ruptures dans leur vie. En les accueillant dans un milieu familial stable, ces familles contribuent à leur bien-être et rendent un précieux service à la société. Il faut leur faciliter la vie", estime Manon Schick.

En décembre dernier, plus de 190 familles vaudoises accueillaient quelque 200 enfants. Cependant, le nombre d'enfants, notamment des bébés ainsi que des jeunes enfants, ayant besoin d'un tel encadrement est en augmentation, tandis que les familles d'accueil actuelles vieillissent. La prochaine séance d'information aura lieu le 17 juin à Lausanne. Les inscriptions sur le site intercantonal sont ouvertes aussi sur internet (devenir-famille-accueil.ch).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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