Rejoignez-nous

Actualité

Cas dans le canton de Zurich: des mesures nationales ordonnées

Publié

,

le

Les détenteurs de volailles doivent veiller à ce que les oiseaux sauvages ne puissent pas accéder aux endroits où s'alimentent et s'abreuvent les volailles, selon les mesures ordonnées par l'OSAV (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) indique jeudi avoir ordonné des mesures à l'échelle nationale pour prévenir la propagation de la grippe aviaire. Des cas ont été recensés chez un détenteur de volailles amateur zurichois.

Le canton de Zurich a annoncé les deux premiers cas de la maladie sur sol helvétique la semaine passée. L'objectif des mesures, prises en collaboration avec les cantons concernés, est d'éviter tout contact entre les oiseaux sauvages et les volailles domestiques, explique l'OSAV.

A compter de lundi et au moins jusqu'au 15 février, les détenteurs de volailles, même les amateurs, pourront les laisser sortir uniquement dans des zones à l'abri des oiseaux sauvages. Si ce n'est pas possible, ils devront veiller à ce que les oiseaux sauvages ne puissent pas accéder aux endroits où s'alimentent et s'abreuvent les volailles.

Les poules devront être en outre séparées des oies et des canards. Afin d'éviter d'introduire le virus dans un élevage, l'accès au poulailler devra être limité au strict nécessaire et un sas d'hygiène installé. Les marchés et expositions de volaille seront interdits.

Héron et paon

Etant donné que le virus de la grippe aviaire était présent dans une grande partie de l'Europe depuis quelque temps, les spécialistes s'attendaient à des cas en Suisse. La période actuelle est en outre particulièrement délicate car de nombreux oiseaux en provenance du nord-est de l'Europe arrivent en Suisse pour hiverner, précise l'OSAV.

Les cas découverts la semaine passée chez un détenteur amateur à Seuzach (ZH) concernaient un héron cendré et un paon. Les deux volatiles ont été retrouvés morts. L'exploitation a été mise sous séquestre par le service vétérinaire zurichois, qui a également ordonné des mesures d'assainissement.

Une zone de protection et une zone de surveillance ont été mises en place aux abords immédiats. Elles comprennent certaines parties de communes thurgoviennes.

Ne pas toucher les cadavres

Selon les connaissances actuelles, la souche virale H5N1 n’est transmissible à l’être humain que dans des cas extrêmement rares et uniquement à la suite de contacts très étroits, indique l'OSAV. Et d'ajouter que la viande de poulet et les oeufs peuvent être consommés sans crainte.

Pour des raisons de sécurité, l'OSAV recommande tout de même d'éviter de toucher les oiseaux sauvages trouvés morts. Il faut les signaler au garde-faune, à la police ou au service vétérinaire. Les caractéristiques du virus ont changé si bien que de plus en plus d'espèces d'oiseaux, aussi bien sauvages que domestiques, sont touchées.

Plus de 770'000 animaux abattus en France

Si la Suisse était jusqu'à présent épargnée par le virus, ce n'est pas le cas de nombreux pays européens. En France, en l'espace de trois mois depuis le 1er août, plus de 770'000 canards, poulets ou poules pondeuses ont été abattus à cause de la maladie.

La précédente flambée du virus dans les élevages français, entre fin novembre 2021 et mi-mai 2022, avait conduit à l'abattage, y compris préventif, de 21 millions de volatiles, un niveau jamais vu auparavant.

L'hiver dernier en Suisse, la grippe aviaire n'était apparue que chez quelques oiseaux isolés: dans une exploitation avicole dans le canton de Zurich, au bord du Rhin dans le canton de Schaffhouse et dans le parc animalier de Berne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

Procès requis contre l'ex-premier ministre thaïlandais Shinawatra

Publié

le

Thaksin Shinawatra est retourné en Thaïlande en août dernier, après 15 ans d'exil volontaire pour échapper à des condamnations pour corruption qu'il estimait politiques (archives). (© KEYSTONE/AP/Sakchai Lalit)

Le parquet thaïlandais a requis la tenue d'un procès contre l'ex-premier ministre Thaksin Shinawatra, accusé de lèse-majesté pour des déclarations vieilles de neuf ans, a déclaré mercredi un porte-parole. L'ex-dirigeant de 74 ans est convoqué au tribunal le 18 juin.

Le charismatique milliardaire, au pouvoir de 2001 à 2006 jusqu'à être renversé par un coup d'Etat, est retourné en Thaïlande en août dernier, après 15 ans d'exil volontaire pour échapper à des condamnations pour corruption qu'il estimait politiques.

Il a bénéficié dans la foulée d'une grâce royale qui a réduit son temps en prison de huit ans à un an. Mais il n'aura passé en tout que six mois en détention, en très grande partie dans un hôpital de Bangkok en raison de son état de santé et de son âge.

Depuis sa libération anticipée, en février, Thaksin Shinawatra continue d'animer la vie politique locale par le biais de son parti familial, Pheu Thai, dirigé par sa fille Paetongtarn.

Interview en Corée du Sud

Les accusations de lèse-majesté se fondent sur des déclarations tenues en 2015 lors d'une interview en Corée du Sud. La loi sur la lèse-majesté, considérée comme l'une des plus sévères au monde de ce type, expose les accusés à des peines allant de trois à quinze ans d'emprisonnement. Elle peut s'appliquer pour des actions commises à l'extérieur du royaume.

Ce texte a été détourné pour étouffer toute voix contestataire à des fins politiques, ont dénoncé ces dernières années des groupes de défense des droits des humains.

Thaksin Shinawatra a longtemps été la bête noire de la monarchie et de l'armée, mais son retour a laissé courir la rumeur d'un pacte avec ses anciens adversaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Le nombre d'exécutions au plus haut dans le monde depuis 2015

Publié

le

A lui seul, l'Iran a exécuté 853 personnes en 2023, soit près de 50% de plus qu'en 2022 (cliché symbolique/Keystone archives). (© KEYSTONE/AP/AMR NABIL)

Le nombre d'exécutions a atteint l'an dernier son plus haut niveau dans le monde depuis 2015, sous l'effet d'une forte hausse en Iran, a indiqué Amnesty International mercredi. Elle a dénombré 1153 exécutions en 2023 sans la Chine, qui ne donne pas de chiffres.

Cela correspond à une augmentation de 30% par rapport à 2022, précise l'organisation de défense des droits des humains basée à Londres dans son rapport annuel sur la peine de mort. Les condamnations à mort prononcées, elles, ont crû de 20%, s'élevant au total à 2428.

Selon Amnesty International, les cinq pays comptant le plus d'exécutions en 2023 sont la Chine, où elles sont estimées à plusieurs milliers, l'Iran, l'Arabie saoudite, la Somalie et les Etats-Unis d'Amérique. A lui seul, l'Iran a exécuté 853 personnes, soit près de 50% de plus qu'en 2022.

"Les autorités iraniennes ont fait preuve d'un mépris total pour la vie humaine", a souligné la secrétaire générale d'Amnesty International Agnès Callamard, citée dans un communiqué. Elle a relevé une hausse des exécutions pour des délits liés à la drogue, avec un "effet discriminatoire" sur certaines communautés, dont la minorité baloutche.

"De plus en plus isolés"

Malgré cette hausse en 2023, concentrée en particulier au Moyen-Orient, "les pays qui continuent de procéder à des exécutions sont de plus en plus isolés", a-t-elle souligné. Leur nombre est tombé à seize l'an dernier, reculant à un niveau jamais vu. Aucune exécution n'a été enregistrée au Bélarus, au Japon, en Birmanie ou au Soudan du Sud, contrairement à 2022.

En Asie, le Pakistan a abrogé la peine de mort pour les délits liés à la drogue, tandis que la Malaisie a aboli la peine de mort automatique pour certains crimes.

A l'inverse, l'Afrique subsaharienne fait partie des régions où les condamnations à mort ont augmenté, de 66% à 494 en 2023. Les exécutions, toutes en Somalie, ont plus que triplé pour atteindre 38.

Aux Etats-Unis d'Amérique, où l'on dénombre 24 exécutions, plusieurs Etats affichent un "engagement sans failles à la peine de mort", regrette Mme Callamard, qui dénonce la méthode d'asphyxie à l'azote pratiquée en Alabama.

Le rapport d'Amnesty ne compte pas les milliers d'exécutions soupçonnées en Chine, ni celles en Corée du Nord ou au Vietnam, l'organisation voyant dans le secret entourant ces chiffres une volonté d'instiller "la peur".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Virus de la grippe aviaire détecté chez des alpagas aux Etats-Unis

Publié

le

L'alpaga, un camélidé originaire de la cordillère des Andes, est élevé principalement pour sa laine (archives). (© KEYSTONE/ANDREE-NOELLE POT)

Des cas de grippe aviaire ont été détectés chez des alpagas d'un élevage du nord-ouest des Etats-Unis, a annoncé mardi le ministère américain de l'agriculture. C'est la première fois que le virus est détecté chez ce camélidé, originaire de la cordillère des Andes.

Les laboratoires des services vétérinaires nationaux (NVSL) ont confirmé la détection d'une variante hautement pathogène de la grippe aviaire, HPAI H5N1, "chez des alpagas sur des installations où de la volaille infectée à la grippe aviaire avait été retirée en mai 2024", précise le ministère dans un communiqué.

Au cours des dernières années, la variante HPAI H5N1 a été retrouvée dans plus de 50 espèces animales, y compris depuis mars chez des bovins d'élevage aux Etats-Unis.

Humains infectés

Une cinquantaine de troupeaux dans le pays ont été touchés et deux infections chez l'homme ont été rapportées. Les deux individus diagnostiqués, des employés de ferme, ont connu des symptômes atténués, comme une conjonctivite.

Les experts s'inquiètent du nombre croissant de mammifères infectés par la maladie, même si les cas chez les humains restent rares. Il n'y a pas de preuves de transmission d'humain à humain pour l'heure, mais les scientifiques craignent qu'une forte circulation ne facilite une mutation du virus qui lui permettrait de passer d'un humain à un autre.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait fait part de son "énorme inquiétude" à la mi-avril face à la propagation croissante de la grippe aviaire à de nouvelles espèces.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Alger présente une résolution sur Rafah au Conseil de sécurité

Publié

le

Le bombardement israélien de lundi à Rafah a mis le feu à des tentes occupées par des Palestiniens dans un camp de déplacés, faisant des dizaines de morts. (© KEYSTONE/AP/Jehad Alshrafi)

L'Algérie a présenté aux membres du Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution exigeant l'arrêt de l'offensive israélienne à Rafah et un cessez-le-feu "immédiat", selon le texte vu mardi par l'AFP. La date du vote sur le texte n'a pas été précisée.

Dans ce projet de résolution, le conseil, mettant en avant les décisions de la Cour internationale de justice, "décide qu'Israël, puissante occupante, doit arrêter immédiatement son offensive militaire et toute autre action à Rafah". Il exige également "un cessez-le-feu immédiat respecté par toutes les parties" et "la libération sans condition de tous les otages".

L'Algérie avait réclamé lundi une réunion d'urgence du Conseil de sécurité, au lendemain d'une frappe israélienne nocturne à Rafah qui a mis le feu à des tentes occupées par des Palestiniens dans un camp de déplacés, faisant 45 morts et 249 blessés selon le ministère de la santé du Hamas.

Mardi, la défense civile de la bande de Gaza a annoncé la mort de 21 personnes dans une autre frappe israélienne sur un camp de déplacés dans le sud du territoire palestinien.

"Des vies sont en jeu"

L'ambassadeur algérien n'a pas précisé quand il espérait pouvoir mettre au vote le projet de résolution. Mais "nous espérons que cela pourra être fait aussi vite que possible, parce que des vies sont en jeu", a commenté l'ambassadeur chinois Fu Cong, disant espérer un vote dès cette semaine.

"Il est grand temps que ce conseil agisse et adopte une nouvelle résolution", a plaidé de son côté avant le début de la réunion l'ambassadeur français Nicolas de Rivière, mettant, lui aussi, en avant une "question de vie ou de mort".

Depuis l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre et le début des représailles israéliennes dans la bande de Gaza, le Conseil de sécurité peine à parler d'une seule voix.

Après deux résolutions principalement centrées sur l'aide humanitaire, il avait finalement exigé à la fin mars un "cessez-le-feu immédiat", un appel précédemment bloqué plusieurs fois par les Etats-Unis, alliés d'Israël, qui s'étaient cette fois abstenus.

Interrogée sur le projet de texte algérien, l'ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield a indiqué attendre de le voir. "Et après nous y réagirons".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Dernières joutes oratoires au procès Trump à New York

Publié

le

En arrivant mardi au tribunal de Manhattan, Donald Trump a évoqué un "jour dangereux" pour les Etats-Unis d'Amérique, se présentant une nouvelle fois comme une victime. (© KEYSTONE/AP/Spencer Platt)

Défense et accusation se sont livrées mardi à une passe d'armes finale lors de leur plaidoirie au procès de l'ancien président américain Donald Trump à New York. C'est le dernier acte avant que les douze jurés se retirent pour décider d'un verdict historique.

Après six semaines de débats, dominés par des histoires de sexe, d'argent et de politique, le jury va se retrouver à huis clos, peut-être dès mercredi. L'ancien président des Etats-Unis, qui aspire à revenir à la Maison-Blanche, est accusé de 34 falsifications de documents comptables, destinées à cacher un paiement de 130'000 dollars à l'actrice pornographique Stormy Daniels visant à éviter un scandale sexuel à la toute fin de sa campagne présidentielle de 2016.

Pour l'accusation, ce paiement est une dépense de campagne dissimulée et il a servi à Donald Trump à "corrompre" l'élection remportée sur le fil contre Hillary Clinton. "Le coeur de cette affaire, c'est un complot et une dissimulation", a martelé mardi le procureur Joshua Steinglass, lors de son réquisitoire.

"Référendum"

L'argent avait servi à acheter le silence de l'actrice sur une relation sexuelle qu'elle affirme avoir eue en 2006 avec le milliardaire républicain, un épisode nié par Donald Trump et qu'elle a longuement évoqué pendant le procès, en parlant d'un acte "consenti", mais où le "rapport de forces" était déséquilibré.

L'histoire de Stormy Daniels "est tortueuse. Elle met les gens mal à l'aise. C'est ce déballage devant le peuple américain que l'accusé voulait éviter", a assuré M. Steinglass.

Mais pour l'avocat de Donald Trump, Todd Blanche, "il n'y avait pas d'intention de frauder et aucun complot pour influencer" le scrutin. Et le paiement à Stormy Daniels n'était que le résultat d'une "extorsion" du candidat républicain. Au bout d'une plaidoirie de trois heures, l'avocat a mis en garde les jurés contre toute tentation de faire de leur verdict un "référendum" pour ou contre Donald Trump.

"Si vous vous en tenez" aux preuves, "c'est un verdict de non-culpabilité, vite fait, bien fait", a-t-il ajouté.

"Jour dangereux"

S'il est jugé coupable, le candidat des républicains à la présidentielle, 77 ans, pourra faire appel et, dans tous les cas, se présenter à l'élection du 5 novembre, mais avec le poids considérable d'une condamnation pénale, alors que son duel avec Joe Biden, 81 ans, s'annonce serré.

L'enjeu est d'autant plus important que ce procès sera probablement le seul à avoir lieu avant la présidentielle, parmi les quatre affaires dans lesquelles Donald Trump est inculpé.

En arrivant mardi au tribunal de Manhattan, Donald Trump a évoqué un "jour dangereux" pour les Etats-Unis d'Amérique, se présentant une nouvelle fois comme une victime de poursuites politiques. Trois de ses enfants sont venus le soutenir, Tiffany, Eric et Donald Jr.

Durant sa plaidoirie, la défense a ciblé le témoin-clé de l'accusation, l'ancien homme de confiance devenu l'ennemi juré de Donald Trump, Michael Cohen. C'est lui qui a payé Stormy Daniels à la toute fin de la campagne de 2016.

Décision à l'unanimité

Une fois Donald Trump à la Maison-Blanche, en 2017, Michael Cohen s'était fait rembourser à l'aide, selon l'accusation, de fausses factures et d'entrées maquillées en "frais juridiques" dans les comptes de la Trump Organization, d'où les poursuites pour falsifications comptables.

Mais Michael Cohen, "c'est le plus grand menteur de tous les temps [...] un champion du mensonge", a assuré Todd Blanche, en rappelant que le témoin a été condamné pour parjure devant le congrès américain et qu'il fait maintenant commerce de son combat contre Donald Trump, avec son podcast.

Le procureur, durant son réquisitoire, a au contraire assuré qu'il existait un plan bien huilé, décidé en amont de la campagne, entre Michael Cohen, Donald Trump et un ancien patron de tabloïd, ami du milliardaire, pour faire disparaître toute révélation embarrassante, quitte à sortir le carnet de chèques.

La défense n'a besoin de convaincre qu'un seul juré de ne pas condamner Donald Trump, car le jury doit prendre sa décision à l'unanimité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture