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Politique

Berne dépense 500'000 francs par an pour surveiller les loups

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Le loup coûte 500'000 francs par an à la Confédération en frais de surveillance (archives). (© KEYSTONE/PHOTPRESS/WWF/GIANCARLO MANCORI)

La Confédération investit 1,1 million de francs par an pour la surveillance des grands prédateurs. Le loup occupe à lui seul la moitié de ce budget.

C'est ce qui ressort d'une réponse du Conseil fédéral publiée lundi, suite à une question du conseiller national Martin Candinas (Centre/GR). Les autres grands prédateurs, soit les lynx, les ours et les chacals dorés se répartissent le reste de la somme.

En février 2021, le monitoring des grands prédateurs représentait un coût de 650'000 francs par an, selon des chiffres de la Confédération. Au total, le gouvernement annonçait alors dépenser quatre millions par an pour limiter les dégâts des grands prédateurs.

L'Office fédéral de l'environnement (OFEV) s'appuie sur deux organisations pour la surveillance de ces animaux: la fondation KORA (Ecologie des carnivores et gestion de la faune sauvage), en main des cantons, et le Laboratoire de Biologie de la Conservation de l'Université de Lausanne.

Rencontres quatre fois par an

Ces deux organisations sont des institutions scientifiques, poursuit le Conseil fédéral dans sa réponse. L'OFEV les rencontre quatre fois par an au minimum pour discuter de leur mandat.

Certains cantons, comme les Grisons et le Valais, consignent leurs dépenses supplémentaires liées au loup (surveillance, tirs) et les transmettent à l'OFEV, indique encore le gouvernement dans sa réponse. Ces montants oscillent entre 50'000 et 200'000 francs, selon les années et le nombre de tirs.

Un rapport devant déterminer les conséquences de la progression des grands prédateurs en Suisse sur l'exploitation agricole des régions de montagnes est attendu pour la fin 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

La gauche contre la primauté des CCT en matière de salaire minimal

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Plusieurs cantons romands ont introduit un salaire minimum. (Photo d'illustration) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

La gauche et les cantons s'opposent à ce que les dispositions des contrats collectifs de travail (CCT) l'emportent sur celles des cantons en matière de salaires minimaux. Le projet du Parlement fédéral a été très diversement accueilli en consultation.

Le débat prend sa source dans une motion du sénateur Erich Ettlin (Centre/OW), qui avait demandé en 2022 que les CCT déclarées de force obligatoire par le Conseil fédéral priment sur les dispositions du droit cantonal. M. Ettlin pointait du doigt le salaire minimum entré en vigueur en 2017 à Neuchâtel et celui de Genève de 2020, accusés de saper le partenariat social.

Tout en s'y opposant pour des raisons juridiques, le Conseil fédéral a dû mettre la proposition en consultation. Celle-ci s'est terminée le 1er mai. Et le PS, les Vert-e-s et les syndicats ne mâchent pas leurs mots: le projet représente selon eux "une attaque contre la démocratie directe et le fédéralisme". Les cantons disent non également. Mais le projet a l'appui de la droite et des patrons.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Clivage Suisse latine - Suisse alémanique sur les initiatives santé

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Les initiatives pour limiter les primes maladie et les coûts de la santé divisent les Suisses. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Une majorité populaire se dessine en faveur des deux initiatives santé du PS et du Centre soumises à votation le 9 juin, mais une division apparaît entre les régions. La Suisse romande est nettement favorable, alors que les Alémaniques sont partagés, voire opposés.

Pour qu'une initiative populaire soit adoptée, la double majorité du peuple et des cantons est requise. En l'état, impossible de préjuger de l'issue du vote au niveau des cantons, prévient vendredi la première enquête "SSR Trend", réalisée par l'institut Gfs.

En Suisse romande et au Tessin, respectivement 71% et 73% de la population se dit prête à voter pour l'initiative du PS voulant limiter les primes maladie à 10% du revenu. Outre-Sarine, ce taux chute à 50%. En moyenne suisse, 56% des sondés sont "résolument pour" ou plutôt "pour" et 40% contre.

Même clivage pour le texte du Centre en faveur d'un frein aux coûts de la santé: le oui est minoritaire en Suisse alémanique mais nettement majoritaire dans les régions latines. Au plan Suisse, 52% penchent pour le oui et 41% vers le non.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Taïwan a détecté 26 avions chinois autour de l'île

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Taïwan a détecté 26 avions et cinq navires chinois autour de l'île au cours des dernières 24 heures. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le ministère taïwanais de la Défense a annoncé vendredi avoir détecté 26 avions et cinq navires chinois autour de l'île au cours des dernières 24 heures.

Ces sorties ont eu lieu quelques semaines avant l'investiture, le 20 mai, du nouveau président de Taïwan, Lai Ching-te, que la Chine considère comme étant un dangereux séparatiste.

Dix-sept appareils ont "franchi la ligne médiane (du détroit de Taïwan) et pénétré dans (...) la zone d'identification de la défense aérienne de Taïwan", précise un communiqué du ministère.

La ligne médiane coupe en deux le détroit de Taïwan, une étroite voie maritime de 180 kilomètres séparant l'île autonome de la Chine continentale.

Pékin, qui ne reconnaît pas cette ligne, revendique Taïwan comme faisant partie de son territoire et n'a jamais renoncé à recourir à la force pour en reprendre le contrôle.

Sous la présidence de Tsai Ing-wen, élue en 2016, les relations entre Pékin et Taipei se sont tendues, car elle et son gouvernement rejettent les revendications de la Chine sur l'île.

Le nouveau président élu, Lai Ching-te, issu comme Tsai Ing-wen du Parti démocrate progressiste (DPP), a remporté les élections présidentielles de janvier en dépit des mises en garde de Pékin selon lesquelles il entraînerait "la guerre et le déclin" de l'île.

Ces vols interviennent au lendemain de la convocation par Manille d'un haut représentant chinois pour protester suite à un accrochage qui a endommagé deux navires philippins lors d'une patrouille en mer de Chine méridionale.

Selon le ministère philippin des Affaires étrangères, les garde-côtes chinois ont tiré au canon à eau le 30 avril sur deux de ses navires, et bloqué l'accès à un récif disputé en mer de Chine méridionale. Pékin a de son côté confirmé avoir "repoussé" les bateaux philippins.

La Chine revendique la souveraineté sur la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale - un important carrefour de routes maritimes commerciales -, au grand dam de plusieurs pays riverains.

Ce différend intervient au moment où les Etats-Unis et les Philippines organisent des exercices militaires conjoints, notamment à proximité des zones disputées en mer de Chine méridionale et dans le détroit de Taïwan.

Ils prévoient notamment une simulation de reprise d'une île par la force dans la province de Palawan, proche des îles Spratleys que se disputent Pékin et Manille.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Berne: Pierre Alain Schnegg veut abolir le statut de protection S

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Le directeur de l'asile bernois Pierre Alain Schnegg demande la suppression ou la limitation du statut de protection S. Celui-ci ne profiterait plus en premier lieu aux Ukrainiens, mais serait utilisé abusivement par les Roms. (Photo d'archives) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le conseiller d'Etat bernois Pierre Alain Schnegg demande la suppression ou la limitation du statut de protection S. Celui-ci ne profiterait plus en premier lieu aux Ukrainiens, mais serait utilisé abusivement par les Roms.

"La majorité des demandes de statut S sont désormais déposées par des Roms. C'est ce que j'entends aussi de la part de collègues d'autres cantons", a déclaré le conseiller d'Etat UDC bernois dans une interview publiée vendredi par Tamedia. Il ne peut toutefois pas donner de chiffres concrets. Tous les demandeurs présentent des papiers ukrainiens. "Mais nous doutons de cette identité dans de nombreux cas". Beaucoup ne parlent ni ukrainien ni russe.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

La gratuité pour les jeunes est enterrée à Genève

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Le Grand Conseil n'a pas réussi à se mettre d'accord jeudi soir sur le souhait du gouvernement d'offrir l'abonnement des Transports publics genevois (TPG) aux jeunes. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Grand Conseil n'a pas réussi à se mettre d'accord sur le souhait du gouvernement d'offrir l'abonnement des Transports publics genevois (TPG) aux jeunes. Par 50 non et 47 oui, le projet de loi a été refusé jeudi soir.

Lors de l'annonce de l'excédent record affiché par les comptes 2023 de l'Etat, le gouvernement avait proposé un abonnement des TPG gratuit pour les jeunes. Dans la foulée, le Parlement allait voter cette mesure sur le siège. Or l'adoption d'un amendement du Centre visant à accorder également la gratuité aux seniors dès 65 ans a bloqué le vote.

Mettant en garde contre le risque juridique lié à cette extension de la gratuité, le conseiller d'Etat Pierre Maudet, en charge du Département de la santé et des mobilités a refusé de demander le troisième débat. Ce troisième débat, qui a eu lieu jeudi soir, a abouti au rejet du projet de loi suite à une manoeuvre du PLR.

Aide de 50%

Plusieurs amendements étaient sur la table. Une majorité semblait se dessiner pour accepter celui du Conseil d'Etat visant à offrir les abonnements Unireso aux jeunes de 6 à 24 ans révolus, sous condition de formation ou de revenus. L'amendement du Centre visant à accorder une aide financière de 50% aux bénéficiaires de prestations AVS/AI était aussi en bonne voie et conforme d'un point de vue juridique.

Mais le premier amendement à avoir été voté a été celui du PS pour que le Parlement conserve le pouvoir de fixer les tarifs des TPG. Il a été accepté par 65 oui et 30 non. En le faisant passer, le PLR, qui voulait limiter la gratuité aux jeunes et a demandé, en vain, plusieurs renvois en commission, a obtenu le rejet final du projet de loi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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