Rejoignez-nous

Economie

L'EPFL s'émancipe des énergies fossiles

Publié

,

le

La nouvelle centrale thermique de l'EPFL fonctionne grâce à l'eau du Léman, qui produit désormais 54% des besoins énergétiques de l'école. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'EPFL se chauffe et se refroidit désormais intégralement avec l'eau du lac Léman. La haute école y parvient grâce à sa nouvelle centrale thermique, inaugurée jeudi.

Mise en service après trois ans de travaux, la centrale fonctionne grâce à un pompage dans le Léman: l'eau, puisée à 7 degrés, peut ensuite être amenée à 67 degrés via des pompes à chaleur. Panneaux solaires et "valorisation" de la chaleur dégagée par les serveurs du centre de données complètent le système.

Résultat: 54% de l'énergie nécessaire à l'EPFL est fournie par la nouvelle centrale, soit par l'eau du Léman. Le reste provient de l'électricité (40%) et du gaz (6%). Le mazout, avec lequel fonctionnait notamment l'ancienne centrale, a totalement disparu du campus.

"Laboratoire à ciel ouvert"

"Un pas essentiel a été franchi pour réduire notre empreinte carbone et notre dépendance aux énergies fossiles", s'est réjoui Martin Vetterli, président de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Cette centrale doit aussi servir de "démonstrateur", de "laboratoire à ciel ouvert" pour montrer comment sortir des énergies fossiles, "cette héroïne de l'économie moderne", a-t-il ajouté.

Inaugurée alors que les prix de l'énergie flambent, la nouvelle centrale "tombe à pic", a estimé Martin Vetterli. Cela n'empêchera toutefois pas la haute école de subir "de plein fouet" la hausse des coûts, a-t-il reconnu, sans pouvoir encore chiffrer l'augmentation de la facture pour le deuxième plus gros consommateur énergétique du canton de Vaud.

Innovation et sobriété

Présent parmi les quelque 50 invités de cette inauguration, le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos a salué "le caractère précurseur" de la démarche de l'EPFL. Le ministre en charge de l'environnement a dit espérer que de telles réalisations "foisonnent partout ailleurs dans le canton et en Suisse".

Tout en louant la prouesse technologique, Vassilis Venizelos a prévenu que cette "foi en l'innovation ne devait pas devenir un nouvel oreiller de paresse, comme l'a été jusqu'ici le pétrole."

L'élu des Verts a souligné que la crise climatique et énergétique devait aussi être abordée en consommant moins et mieux. "Innovation technologique et sobriété énergétique sont les deux faces d'une même pièce", a-t-il dit.

L'EPFL ne va pas s'arrêter à cette nouvelle centrale thermique. "C'est une étape cruciale pour aller plus loin", a déclaré Gisou van der Goot, vice-présidente pour la transformation responsable. Elle a relevé que plusieurs autres projets étaient en cours: alimentation plus locale et durable pour les quelque 18'000 étudiants et collaborateurs, diminution des voyages à l'étranger ou encore végétalisation et piétonisation du campus.

A l'avenir, la centrale thermique pourrait aussi un jour exploiter la compostière située juste à côté, où sont déversés les déchets végétaux des parcs et jardins du campus. Un digesteur pour les restes alimentaires des cafétérias constituerait une étape de plus vers une petite production locale de biogaz. L'EPFL doit présenter en 2023 son Plan climat, qui réunira tous ces éléments.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Economie

Le bénéfice de la banque Gonet & Cie bondit de près de moitié

Publié

le

A Genève, la banque privée Gonet & Cie a vu son bénéfice bondir de moitié en 2023 (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le bénéfice net de la banque privée genevoise Gonet & Cie s'est envolé de 48,5% à 7,5 millions de francs en 2023. L'établissement a profité, comme la plupart des banques en Suisse, de la hausse de taux qui a permis de doper les recettes tirées des opérations d'intérêts.

En termes de volumes, la masse sous gestion a pris 4,5% à 5,26 milliards de francs, selon les indications du rapport annuel. La collecte d'argent s'est révélée moins fructueuse qu'en 2022, les entrées nettes ayant atteint 374,7 millions contre 857 millions précédemment.

Les recettes du groupe, désormais contrôlé par Arab Bank (Switzerland), ont fortement augmenté. Les revenus de commissions demeurent le pilier principal de l'établissement, à 38,2 millions de francs (+3,6%). Le résultat net des opérations d'intérêts a été plus que doublé (+149%) à 20,3 millions, principalement grâce au relèvement des taux par la Banque nationale suisse (BNS).

La hausse modérée des charges n'a que peu freiné la progression du résultat opérationnel, gonflé de deux tiers à 8,4 millions de francs. Le rapport entre les dépenses et les recettes a été amélioré de 14 points de pourcentage à 74%. Le rapport ne contient aucune prévision chiffrée pour l'exercice 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

SGS a souffert de la vigueur du franc au 1er trimestre

Publié

le

Entre janvier et fin mars, les revenus de SGS ont crû de 7,1% en termes organiques à 1,58 milliard de francs., mais exprimés en francs, ils ont fléchi de 2,1% (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

SGS a livré un premier trimestre de bonne facture en 2024. Sous la houlette de sa nouvelle patronne, Géraldine Picaud, le géant genevois de l'inspection et de la certification se relance dans les acquisitions destinées à agrémenter sa croissance organique.

Celle-ci s'est montée entre janvier et fin mars à 7,1%, pour des recettes 1,58 milliard de francs. Des effets de change à hauteur de 8,6% ont toutefois contrarié le phénomène et le chiffre d'affaires s'est au final tassé de 2,1% en comparaison annuelle, indique le compte-rendu diffusé vendredi.

Entrée officiellement en fonctions fin mars, Géraldine Picaud redémarre le processus de fusions-acquisitions du groupe de la place des Alpes avec la conclusion d'un accord de rachat sur le spécialiste nord-carolinien de l'industrie sans-fil Arclight Wireless au 1er mai. Le montant de la transaction ne figure pas dans le rapport trimestriel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

La BCV versera 248 millions de dividendes à l'Etat de Vaud

Publié

le

La BCV versera 370 millions de francs de dividende cette année, dont 248 millions pour l'Etat de Vaud (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Réunie jeudi à Lausanne, l'assemblée générale de la Banque cantonale vaudoise (BCV) a accepté tous les points à l'ordre du jour. Elle a notamment voté une hausse de 50 centimes à 4,30 francs par action de dividende. Au total, le groupe distribuera ainsi 370 millions de francs, dont 248 millions au Canton de Vaud, actionnaire à hauteur de 67%.

L'assemblée a réuni 535 actionnaires, représentant 79% du capital. Ceux-ci ont "approuvé les comptes de l'exercice 2023 du Groupe BCV, qui se soldent par un bénéfice net de 469 millions de francs", écrit la BCV dans son communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Economie

La Banque CIC (Suisse) a enregistré un meilleur bénéfice annuel

Publié

le

La Banque CIC (Suisse), émanation helvétique de la filiale du groupe français Crédit Mutuel, a vu son bénéfice croître de plus de moitié à 40,7 millions de francs l'an dernier. Elle emploie 450 personnes dans neuf villes, dont Genève. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La Banque CIC (Suisse), émanation helvétique de la filiale du groupe français Crédit Mutuel, a vu son bénéfice croître de plus de moitié à 40,7 millions de francs l'an dernier. Elle emploie 450 personnes dans neuf villes du pays.

Le produit d'exploitation s'est rétracté de 2,6% à 185,6 millions, malgré "une hausse notable du résultat brut des opérations d'intérêt" de presque 28% à 149 millions, selon l'établissement bâlois, a annoncé l'établissement bancaire jeudi. Le résultat des opérations de commissions et des prestations de services s'est établi à 43,4 millions (+1,9%).

Les prêts hypothécaires ont crû de 2,5% à 7,3 milliards de francs, tandis que les créances à la clientèle sont en hausse de 0,9% à 2,5 milliards. Les fonds propres totaux ont augmenté de 3,5% à 849 millions et le ratio de fonds propres globaux s'est établi à 14,6%. Le total du bilan a reculé de 2,4% à 12,7 milliards.

La Banque CIC (Suisse) emploie 450 personnes dans neuf villes du pays. En Suisse romande, elle est présente à Genève, Fribourg Lausanne, Neuchâtel et Sion.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Economie

Barclays pâtit d'une forte concurrence sur l'immobilier début 2024

Publié

le

Le bénéfice net part du groupe de Barclays s'est réduit à 1,6 milliard de livres (1,8 milliard de francs), entre recul des revenus et inflation des coûts (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

La banque britannique Barclays a annoncé jeudi un bénéfice net part du groupe en baisse de 13% au premier trimestre, ses marges pâtissant d'une forte concurrence dans les prêts immobiliers et les dépôts au Royaume-Uni.

Le bénéfice net part du groupe ressort à 1,6 milliard de livres (1,8 milliard de francs), entre recul de ses revenus et inflation des coûts.

Les revenus du groupe sont en baisse de 4%, à 7 milliards de livres, mais la baisse est plus marquée pour sa branche britannique (-7%).

Les dépenses d'exploitation du groupe ont dans le même temps augmenté de 2% à 4,2 milliards de livres, traduisant notamment un nouveau prélèvement de la Banque d'Angleterre sur les entreprises du secteur.

Barclays, qui cherche à réduire ses coûts et avait notamment supprimé 5.000 postes dans le monde l'an dernier, avant d'annoncer en février une nouvelle structure de groupe, reste "concentrée sur la mise en oeuvre" de son plan, a assuré le directeur général C. S. Venkatakrishnan, cité dans le communiqué.

Toujours dans le cadre de sa restructuration, Barclays avait annoncé mercredi l'intention de céder un portefeuille de prêts immobiliers italiens qui "devrait générer une perte avant impôts d'environ 225 millions de livres" sur l'année, avait prévenu la banque.

Le groupe avait aussi annoncé début février le rachat au géant britannique des supermarchés Tesco de ses opérations bancaires de détail pour un versement initial de quelque 600 millions de livres, dans le but de "compléter" son activité au Royaume-Uni.

Barclays avait publié en février un bénéfice annuel 2023 plombé par ses coûts de restructuration, ce qui ne l'avait pas empêchée de faire de généreuses distributions à ses actionnaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture