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Actualité

Berne doit pouvoir prendre des sanctions de manière autonome

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Après le Conseil des Etats, le National a aussi accepté de permettre au Conseil fédéral de prendre des sanctions de manière autonome (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le Conseil fédéral doit pouvoir prendre ou prolonger des sanctions internationales de manière autonome. Le National a approuvé jeudi, par 136 voix contre 53, une révision de la loi sur les embargos.

Les sanctions du Conseil fédéral, ou plutôt leur absence, ont fait couler beaucoup d'encre. Depuis le début de la guerre en Ukraine, les Etats occidentaux ont rapidement pris des mesures sévères à l'encontre de la Russie. La Suisse a suivi plus lentement, sans systématiquement s'aligner. Berne a alors été vertement critiquée.

Seule une reprise autorisée

Le problème réside, selon le gouvernement, dans la loi sur les embargos en vigueur depuis 2003. Actuellement, la Suisse ne peut que reprendre des mesures décrétées par l'Organisation des Nations Unies (ONU), l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ou encore ses principaux partenaires économiques.

S'il veut aller au-delà, le Conseil fédéral doit s'appuyer sur la Constitution. Une procédure qu'il a empruntée après l'annexion de la Crimée par Moscou. En 2015, il a interdit l'importation des armes à feu, de leurs composants, des munitions et des matières explosives par la Russie et l'Ukraine. Des mesures prolongées en 2019.

De telles ordonnances, limitées à quatre ans, ne peuvent toutefois être prolongées qu'une seule fois. Elles deviennent caduques si un projet établissant une base légale n'est pas présenté six mois après l’entrée en vigueur de leur prorogation.

Etats, personnes et entités

Le Conseil fédéral s'est donc mis à l'ouvrage. Le projet sur la table date d'avant l'invasion de l'Ukraine en février 2022. Il visait principalement à maintenir les premières interdictions décrétées. Le gouvernement en a profité pour régler le problème des sanctions plus généralement dans la loi sur les embargos.

Avec la réforme, il peut prendre lui-même des mesures de coercition, lorsque la sauvegarde des intérêts du pays l'exige. Contre des Etats, mais aussi des personnes et des entreprises. Suivant les sénateurs, les députés ont largement accepté de lui donner cette marge de manoeuvre supplémentaire, à condition toutefois que les entreprises suisses ne soient pas désavantagées.

Une exigence contestée par la gauche et les Vert'libéraux. "La précision est superfétatoire, car les intérêts du pays doivent déjà être garantis", a pointé Claudia Friedl (PS/SG). "La formulation pourrait en outre renforcer le préjugé que la Suisse cherche à profiter de la non-mise en oeuvre ou la mise en oeuvre moins stricte des sanctions. Cela nuirait à l'image de la Suisse", a également plaidé le ministre de l'économie Guy Parmelin. Sans succès.

Graves violations des droits humains

Le National a même été plus loin que les sénateurs. Les personnes ou les entités, impliquées dans des violations du droit international humanitaire ou des droits humains ou dans toute autre forme d'atrocités, pourront également être sanctionnées. La décision est tombée par 107 voix contre 82, au grand dam de l'UDC et du PLR.

"Une telle mesure constituerait un changement radical de la politique suisse en matière de sanctions", a aussi tenté d'opposer Guy Parmelin. "Les sanctions unilatérales n'ont qu'une portée limitée. Elles sont plus efficaces si elles sont largement partagées." Son soutien n'a pas fait pencher la balance.

Le Conseil fédéral devra toujours décider des sanctions, a rappelé Elisabeth Schneider-Schneiter (C/BL). "Nous sommes convaincus qu'il utilisera cet instrument de manière responsable."

Neutralité en question

Craignant pour la neutralité helvétique, le parti national-conservateur avait plus tôt tenté en vain de rejeter en bloc la révision, puis d'en systématiquement réduire sa portée. "Les sanctions sont des armes de guerre", a critiqué Yves Nidegger (UDC/GE). "Elles font de la Suisse une partie au conflit", a complété Roger Köppel (UDC/ZH).

"La neutralité signifie que toutes les parties au conflit, et non pas la seule Ukraine, considèrent la Suisse neutre. Or la Russie a inscrit la Suisse sur la liste de pays hostiles", a continué le Zurichois. Et de s'inquiéter d'une escalade: après les sanctions, des munitions et des armes pourraient être livrées. Puis des experts se rendre sur place pour former les soldats ukrainiens.

"La révision proposée respecte la neutralité de la Suisse et renforce sa cohérence politique en matière de sanctions", leur a opposé Laurent Wehrli (PLR/VD) pour la commission. "Le Conseil fédéral n'édicterait jamais des sanctions qui iraient à l’encontre de la neutralité de la Suisse", a complété Guy Parmelin.

Plusieurs orateurs de gauche comme de droite ont également souligné l'importance de pouvoir prendre des sanctions autonomes pour la souveraineté du pays. "Elles permettent d'augmenter notre capacité d'agir", a précisé Elisabeth Schneider-Schneiter.

L'UDC a échoué sur toute la ligne. Le projet repasse au Conseil des Etats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

Sciences Po Paris: police contre des militants pro-Palestiniens

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Selon 2 étudiantes de Sciences Po ne souhaitant pas donner leur identité, "dix étudiants sont en grève de la faim", sept sur le campus de Sciences Po Paris et trois sur celui de Reims, en "solidarité avec les victimes palestiniennes". (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

La police a débuté son intervention vendredi à Sciences Po Paris pour évacuer plusieurs dizaines de militants pro-Palestiniens, a constaté l'AFP. Ceux-ci occupaient les locaux de l'école depuis la veille.

Selon un étudiant de Sciences Po, "une cinquantaine d'étudiants étaient encore présents dans les locaux de la rue Saint-Guillaume" au moment où les forces de l'ordre sont entrés dans le bâtiment, une semaine après une mobilisation émaillée de tensions à Sciences Po Paris.

Le Comité Palestine, qui a tenu un point presse retransmis sur les réseaux sociaux vers 10h45, a auparavant annoncé "refuser le compromis" proposé par la direction de Sciences Po.

Un peu plus tôt, deux étudiantes de Sciences Po ne souhaitant pas donner leur identité ont déclaré à la presse présente au bout de la rue Saint-Guillaume que "dix étudiants sont en grève de la faim", sept sur le campus de Sciences Po Paris et trois sur celui de Reims, en "solidarité avec les victimes palestiniennes".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

15 portraits de bénévoles pour fêter les 160 ans de la Croix-Rouge genevoise

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15 portraits de bénévoles de la Croix Rouge sont exposés du 2 au 26 mai au parc des Bastions (Copyright Photo Bertrand Carlier)

La Croix-Rouge genevoise fête ses 160 ans. Une exposition photo met en avant ses bénévoles, pour l’occasion. Elle est à découvrir, Parc des Bastions, du 2 au 26 mai. 

160 ans ça se fête! La Croix-Rouge organise du 2 au 26 mai, une exposition photo pour rendre hommage à ses bénévoles.  C’est Bertrand Carlier, lui-même bénévole, qui en est le photographe. 15 portraits pour remercier les plus de 1400 personnes, indispensables au fonctionnement de l’ONG… dont de nombreux jeunes… 

Stéphanie Lambert, directrice générale de la Croix-Rouge genevoise.

 

« Sur les 1400 bénévoles, il y en a plus de 400 qui sont des bénévoles de la Croix-Rouge jeunesse avec des actions comme le soutien scolaire, les visites pour les personnes âgées en ENS. Donc des jeunes qui s’organisent eux-mêmes pour aider des personnes qu’ils ne connaissent pas, c’est là où l’on retrouve ce sentiment d’humanité le plus pur. »

L’exposition photo est aussi l’occasion de mettre en lumière les nombreuses aides proposées par la Croix Rouge. Dont un nouveau service de transport pour les personnes démunies ou isolées.

Éric Mégevand, le président de la Croix-Rouge genevoise.

« Le bénévolat c’est aussi l’accès à certains soins que les gens ne peuvent pas se permettre, parce que les gens n’ont pas les moyens. Ils sont un peu trop riches pour bénéficier de l’aide social, mais pas assez pour aller chez le dentiste. Alors nous avons des dentistes bénévoles qui se déplacent dans des locaux de la Croix-Rouge parfaitement équiper de la dernière technologie. »

L'exposition Genève fête sa Croix-Rouge est à découvrir aux Bastions du 2 au 26 mai. Toutes les informations sur cette exposition, sont à retrouver sur le site de la Croix-Rouge genevoise

 

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Suisse

La discrimination souvent en forme de violence psychique ou verbale

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Dans l'enquête "Discrimination et racisme en Suisse en 2023", 6% des répondants font état de violence physique (image symbolique). (© KEYSTONE/MARTIN RUETSCHI)

La violence, psychique ou verbale, est la forme la plus répandue de discrimination en Suisse. L'an dernier, près de quatre victimes sur dix rapportent avoir subi une exclusion, une absence de considération ou des moqueries, selon une enquête de l'OFS.

Plus d'une victime sur trois (36%) évoque une expérience de violence verbale, de menaces, de mobbing ou de rétention d'informations, selon les résultats publiés vendredi de l'enquête "Discrimination et racisme en Suisse en 2023". Par ailleurs, 6% des répondants font état de violence physique.

L'an dernier, les informations sur les diverses formes de discrimination ont été recensées pour la première fois, précise l'Office fédéral de la statistique. L'enquête informe en outre sur les réactions des victimes à l'incident et sur ses conséquences.

Deux victimes sur trois (64%) déclarent avoir réagi à un indice de discrimination. Elles cherchent d'abord l'aide des proches (44%) et une minorité recourt aux canaux institutionnels tels que le signalement (7%) ou l'action en justice (5%).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

43 ans après, Genève redevient la capitale romande de la gymnastique

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Genève sera la capitale de la gymnastique romande pour les trois prochains weekends. Après 43 ans d'attente, le bout du lac accueille à nouveau la fête romande de gymnastique à partir du 4 mai.

Plus de 7 000 gymnastes ont rendez-vous à Genève pour les trois prochains weekends. La fête romande de gymnastique fait son grand retour dans le canton. Avec pour certains, le championnat suisse en ligne de mire. Au programme: gymnastique artistique, rythmique, acrobatique, ou trampoline.  Et une nouveauté cette année: un weekend sera réservé aux enfants. Martine Jacot, présidente technique de l’union romande de gymnastique.

« On s’est dit que l’avenir repose sur les jeunes. Il faut leur donner le goût du rassemblement, le goût de la fête. » 

En plus d’être une opportunité pour les athlètes, l’évènement est aussi une belle vitrine sportive pour Genève. Marie Barbey-Chappuis, conseillère administrative chargée de la sécurité et des sports de la ville de Genève.

« C’est plus de 7000 gymnastes qui vont venir à Genève alors c’est aussi des retombées économiques et touristiques qui sont importantes pour notre ville. »

Les compétitions débutent ce week-end aux centres sportifs du Bois-des-Frères, du Bout-du-Monde et de la Queue-d’Avre. Pour plus d’information : https://frg24.ch/

 

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Suisse

Lausanne et région: qualité "exemplaire" de l'eau potable en 2023

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L'eau distribuée dans la région lausannoise montre "une qualité exemplaire", selon la Ville de Lausanne (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Service de l'eau de la Ville de Lausanne annonce vendredi que l'eau distribuée en 2023 a maintenu "un niveau de qualité exemplaire". Sur les 3958 échantillons prélevés avant traitement et les 2869 échantillons d'eau potable analysés, seules 12 non-conformités mineures ont été détectées, lesquelles n'ont présenté aucun risque pour la santé publique.

Dans son communiqué, la Ville de Lausanne souligne que le laboratoire du Service de l'eau "poursuit le développement de nombreuses méthodes, en particulier dans le domaine des micropolluants." Dans ce domaine, "100% des analyses de l'eau distribuée sont conformes", relève-t-elle.

Le Service de l'eau de la Ville de Lausanne est responsable de la distribution d'eau potable de 20 communes de la région lausannoise. Il compte quatre stations de traitement, plus de 80 captages en service, 20 réservoirs et plus de 900 kilomètres de conduites.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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