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La Suisse au Conseil de sécurité: le suivi en continu

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Poutine a prêté serment pour un cinquième mandat

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Vladimir Poutine a promis mardi aux Russes qu'ils vaincraient "ensemble" en plein conflit armé contre l'Ukraine. (© KEYSTONE/EPA/SERGEI ILNITSKY / POOL)

Vladimir Poutine a prêté mardi serment lors de sa cérémonie d'investiture au Kremlin pour un cinquième mandat de six ans à la tête de la Russie. Il jouit d'un pouvoir incontesté face une opposition laminée.

"Je jure (...) de respecter et de protéger les droits et libertés de l'homme et du citoyen, de respecter et de protéger la Constitution, la souveraineté, l'indépendance, la sécurité et l'intégrité du gouvernement", a-t-il déclaré.

Vladimir Poutine a promis mardi aux Russes qu'ils vaincraient "ensemble" et sortiraient plus "forts" d'une "période difficile", en plein conflit armé contre l'Ukraine. "Nous sommes un peuple uni et grand, et ensemble nous surmonterons tous les obstacles (...) Ensemble nous gagnerons", a-t-il déclaré face à environ 2500 personnes, dont l'élite politique russe et des combattants participant à l'assaut sur le sol ukrainien.

"Nous déterminerons le destin de la Russie par nous-mêmes et seulement par nous-mêmes, pour le bien des générations actuelles et futures", a-t-il encore souligné dans un discours également diffusé sur l'ensemble des chaînes de télévision russes d'Etat.

Incertitudes

L'issue de l'offensive lancée par son armée le 24 février 2022 semble pourtant toujours incertaine, et de nombreux défis ont fait leur apparition, entre conséquences des sanctions occidentales, inflation élevée et le départ à l'étranger de centaines de milliers de Russes opposés au conflit.

Le président russe a jugé "possible" une discussion avec les Occidentaux "sur les questions de sécurité et de stabilité stratégique", mais "seulement sur un pied d'égalité, en respectant les intérêts de chacun".

Vladimir Poutine a par ailleurs jugé "sacré" le devoir de diriger la Russie, un pays de plus de 140 millions d'habitants. Son cinquième mandat devrait le faire rester au pouvoir au moins jusqu'en 2030, mais après une révision constitutionnelle adoptée en 2020, Vladimir Poutine peut s'il le souhaite rester au pouvoir six années supplémentaires, jusqu'en 2036, l'année de ses 84 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le régulateur aérien américain ouvre une enquête sur le Boeing 787

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Boeing réinspecte tous les appareils 787 encore en production (archives). (© KEYSTONE/AP/Mic Smith)

L'autorité américaine de la sécurité aérienne, la FAA, a ouvert une enquête sur Boeing. Les investigations visent à déterminer si l'avionneur a bien effectué les inspections requises de ses emblématiques 787 "Dreamliner".

L'enquête veut aussi établir si des documents liés à ces inspections ont été falsifiés par des employés. Cette investigation de l'Agence américaine de l'aviation civile cherche à savoir si Boeing a correctement mené les inspections obligatoires quant à la jonction des ailes au fuselage "sur certains avions 787 Dreamliner", a indiqué la FAA dans un courrier électronique lundi.

L'agence précise qu'elle "enquête pour savoir si Boeing a effectué les inspections et si des employés de l'entreprise ont pu falsifier les documents liés à l'avion".

Cette enquête a été ouverte après que Boeing eut informé la FAA en avril qu'il "n'avait peut-être pas effectué les inspections requises". Le constructeur aéronautique "ré-inspecte tous les appareils 787 encore en production et doit également élaborer un plan pour s'occuper de la flotte en service", ajoute la FAA qui n'indique pas si les avions en service doivent être rappelés pour inspection.

L'agence a donné trois mois à l'entreprise pour présenter un plan visant à résoudre "les problèmes systématiques de contrôle de qualité". Le 787 Dreamliner et le 737 MAX ont subi moult problèmes de production depuis 2023, qui ont freiné les livraisons de l'avionneur. Cela a contraint plusieurs compagnies aériennes à modifier leurs plannings de vol pour 2024.

Scott Stocker, responsable du programme 787, a envoyé le 29 avril un email à ses employés de Boeing en Caroline du Sud, où sont fabriqués ces appareils, les informant qu'un "coéquipier a vu ce qui semblait être une irrégularité dans un test de conformité requis au niveau de la jonction du corps de l'aile". "Il en a parlé à son manager, qui l'a portée à l'attention de la haute direction", a-t-il ajouté. "Nous avons rapidement examiné l'affaire et avons appris que plusieurs personnes avaient enfreint les politiques de l'entreprise en n'effectuant pas un test requis, mais en enregistrant le travail comme étant terminé", a encore écrit Scott Stocker.

Il a assuré que l'"équipe d'ingénieurs (de Boeing) a évalué que cette faute n'avait pas créé de problème immédiat de sécurité des vols".

Passe difficile

Boeing traverse une passe difficile après plusieurs incidents. Trois des quatre modèles d'avions commerciaux actuellement fabriqués par le groupe américain sont officiellement visés par une enquête de l'Agence américaine de régulation de l'aviation civile (FAA).

Le régulateur supervise étroitement le 737 fétiche de Boeing depuis janvier, il enquête aussi sur le 777 et sur le 787 Dreamliner, dont l'intégrité des structures avait été remise en cause par un précédent lanceur d'alerte. L'avionneur qui avait déjà eu du mal à remonter la pente après deux crashs de 737 MAX, celui en 2018 la compagnie malaisienne Lion Air et celui d'Ethiopian Airlines en 2019, est en pleine tourmente depuis plus d'un an. Une succession de problèmes de qualité et de sécurité plane sur ses avions.

Dernier sérieux incident en date: un Boeing d'Alaska Airlines a perdu en vol une porte-bouchon, le 5 janvier. Le 17 avril, quatre lanceurs d'alerte, dont un ingénieur et d'anciens employés de Boeing, ont par ailleurs témoigné devant une commission d'enquête du Sénat américain pour prévenir de "graves problèmes" de production des avions Boeing 737 MAX, 787 Dreamliner et 777.

Un des lanceurs d'alerte y a indiqué avoir fait l'objet de représailles lorsqu'il avait soulevé des questions sur les processus de fabrication du 787, qui, selon lui, menaçait la sécurité des avions. Ces déboires ont conduit à l'annonce du départ départ du directeur général de Boeing, Dave Calhoun, qui doit quitter ses fonctions à la fin de l'année.

La semaine dernière, Glass Lewis, la société de conseil aux actionnaires institutionnels de Boeing, a enjoint ceux-ci à voter contre la ré-élection de trois anciens membres au sein du conseil d'administration dont Dave Calhoun.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Culture

Les célébrités défilent au gala du Met de New York

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L'actrice Zendaya coprésidait la soirée au côté du chanteur portoricain Bad Bunny. (© KEYSTONE/AP/Evan Agostini)

Avec le "Jardin du temps" comme inspiration, les célébrités ont déferlé lundi au gala du Metropolitan Museum, l'incontournable événement de New York à la croisée de la mode, de la culture populaire et de la philanthropie.

Costume sombre aux coutures soulignées et large chapeau évoquant l'époque Tudor, le prince du reggaeton Bad Bunny a donné le ton, bouquet floral noir à la main, quand il a foulé les marches du prestigieux musée adossé à Central Park.

L'actrice Zendaya, habillée comme l'artiste portoricain par John Galliano (Maison Margelia), est apparue dans une robe coupée en biais aux tons bleus électriques et émeraude, voile et plume délicate sur la tête. Puis on l'a revue dans un autre look, robe à longue traîne noire et chapeau débordant de roses.

Zendaya, 27 ans, et Bad Bunny, 30, co-présidaient la soirée, en compagnie de Jennifer Lopez, dont la robe Schiaparelli, transparente et scintillante, dessinait des ailes, l'acteur des films Marvel Chris Hemsworth et la grande prêtresse de l'événement, la rédactrice en chef de Vogue, Anna Wintour.

Bad Bunny s'est senti "béni". "Grâce à un rêve pour lequel j'ai travaillé, d'autres (rêves) que je n'avais même pas imaginés se sont aussi réalisés", a lancé l'artiste, l'un des plus streamés au monde.

Sables du temps

Durant la soirée, quelques centaines de manifestants pro-palestiniens se sont approchés de la célèbre 5e avenue où se dresse le musée, aux cris de "viva Palestina". La police, qui a arrêté plusieurs personnes, les tenait à distance derrière des barrières, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Derrière d'autres barrières, des centaines de fans tentaient d'entr'apercevoir les célébrités. Certains probablement déçus car Rihanna, l'une des plus attendues, ne s'est pas montrée. Avec pour thème les "belles endormies", et comme code vestimentaire le "Jardin du temps", allusion à une nouvelle de l'écrivain de science-fiction J. G. Ballard sur la beauté éphémère, les créations ont mis l'accent sur la nature.

Les fleurs étaient partout. Brodées, dans les formes des volants, sur les traines des robes, en ornements, on les a vues sur l'actrice Uma Thurman, la rappeuse Nicki Minaj, les chanteuses Erykah Badu, Camila Cabello, ou l'artiste francophone la plus écoutée au monde, Aya Nakamura, cheveux blonds platine et robe brillante et sensuelle.

La robe bustier Balmain de la chanteuse sud-africaine Tyla, évocation des sables du temps - jusqu'à l'accessoire sablier - a été sculptée si étroitement sur son corps qu'il a fallu la porter pour monter les marches.

TikTok et IA

Pour l'extravagance, on pouvait compter sur Lana Del Rey, dont les branchages sombres montant sur sa robe tenaient un voile de tulle en forme de baldaquin au-dessus de sa tête. Ou sur la rappeuse Cardi B, dont la traine a nécessité neuf porteurs en smokings. Elle l'a comparée à une "rose noire". Le tapis a aussi été foulé par le patron de TikTok, Shou Zi Chew, dont l'application de vidéos ultra-populaire auprès des jeunes, mais dans le viseur des autorités américaines, sponsorise la soirée.

La vocation du gala du Met, c'est de financer le département mode du prestigieux musée, "The Costume Institute". Selon le New York Times, la place au dîner coûte cette année 75'000 dollars, une table entière 350'000 et l'édition précédente a rapporté quelque 22 millions de dollars.

L'événement, qui se tient le premier lundi de mai et accompagne l'ouverture la grande exposition annuelle du "Costume Institute", dévoilée à la presse dans la matinée. Le Met a mis cette année la technologie à profit pour "réveiller" ses "belles endormies", autrement dit les pièces les plus précieuses, originales et parfois fragiles d'un extraordinaire fonds de 33'000 vêtements et accessoires racontant plusieurs siècles d'histoire de la mode.

Comme cette robe de bal en soie satinée ornée de broderies et embellie de mousseline de la maison Worth qui ne peut plus être dressée sur un mannequin. La pièce de 1887 est montrée à plat, mais elle a également été reconstituée en image de synthèse et revit, volants déployés, sous forme d'hologramme.

Au fil des pièces, l'immersion se fait à travers les bruits, ceux d'une robe d'Alexander McQueen tout en coquillages, dont les sons ont été recréés. Mais aussi à travers les odeurs, comme celle de cigarettes menthol qui exhale d'un chapeau du milieu du XXe siècle. Pour y parvenir, les molécules odorantes ont été isolées grâce à un processus d'extraction et reproduites dans des tubes que le visiteur peut sentir.

Le musée a aussi collaboré avec le spécialiste de l'intelligence artificielle générative OpenAI pour permettre aux visiteurs de converser avec une mondaine new-yorkaise du XXe siècle, Natalie Potter, sur l'impressionnante robe à traîne cathédrale qu'elle portait, le jour de son mariage, le 4 décembre 1930.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'ex-président Bolsonaro transféré à l'hôpital à Sao Paulo

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L'ancien président brésilien Jair Bolsonaro devra passer des tests et des imageries à Sao Paulo (archives). (© KEYSTONE/AP/ERALDO PERES)

Hospitalisé pour soigner une infection cutanée, l'ex-président brésilien Jair Bolsonaro a été transféré lundi de Manaus (nord) vers Sao Paulo (sud-est). C'est ce qu'a indiqué son avocat.

M. Bolsonaro, 69 ans, "a été admis à l'hôpital Vila Nova Star de Sao Paulo avec un érysipèle à la jambe gauche et des douleurs abdominales", a indiqué Me Fabio Wajngarten sur les réseaux sociaux.

"Il passera des tests et des imageries. Il reçoit déjà des antibiotiques en intraveineuse", a ajouté M. Wajngarten, qui s'occupe de la communication de son client. M. Bolsonaro a été opéré dans cette clinique privée à plusieurs reprises à l'abdomen ces dernières années en raison de séquelles d'un l'attentat à l'arme blanche subi en 2018.

Plus tôt lundi, l'un des fils de l'ancien chef de l'Etat d'extrême droite, le député Eduardo Bolsonaro, avait annoncé initialement que son père allait être transféré vers Brasilia. "Mon père va bien, il réagit bien aux antibiotiques", a écrit le parlementaire sur X.

Ce message est illustré d'une photo de son père couché sur le dos à l'hôpital, les yeux fermés, le corps partiellement couvert de draps. La peau de sa jambe gauche présente une grosse plaque rouge, au niveau du tibia. L'entourage de l'ex-président (2019-2022) n'a pas précisé la raison du changement de destination. Selon le site d'informations Metropoles, il a souffert de "douleurs intestinales" en plus de l'infection cutanée.

"Pas de date de sortie prévue"

Dimanche, M. Bolsonaro avait annoncé sur X qu'il avait été hospitalisé à Manaus pour soigner un érysipèle, infection bactérienne caractérisée par une inflammation de la peau, "sans date de sortie de prévue". L'hôpital Santa Julia de Manaus avait précisé que l'ancien chef de l'Etat avait été admis samedi "en raison d'une déshydratation et d'une infection cutanée" et qu'il restait "hospitalisé pour une antibiothérapie par voie veineuse et une réhydratation".

Chez les patients atteints d'érysipèle, une plaque rouge douloureuse apparaît le plus souvent au niveau des jambes et parfois sur le visage, accompagnée de fièvre. Jair Bolsonaro avait souffert d'une infection similaire en novembre 2022, peu après sa défaite électorale face au président actuel Luiz Inacio Lula da Silva. Il était alors resté reclus pendant plusieurs jours dans sa résidence officielle à Brasilia.

L'ancien président était arrivé vendredi à Manaus, capitale de l'Etat brésilien d'Amazonas, pour soutenir le député Alberto Neto, candidat à la mairie de cette métropole, la plus importante de la région amazonienne.

A l'approche des municipales en octobre, M. Bolsonaro parcourt le pays pour soutenir les candidats de son parti. Cerné par les affaires judiciaires, il a participé il y a deux semaines à une vaste manifestation en son soutien sur la plage de Copacabana, à Rio de Janeiro.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le décollage du vaisseau Starliner de Boeing reporté

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Une nouvelle tentative de décollage peut théoriquement avoir lieu mardi, ainsi que vendredi et samedi, mais aucune nouvelle date n'a été annoncée pour l'heure. (© KEYSTONE/EPA/CRISTOBAL HERRERA-ULASHKEVICH)

Encore un contretemps pour le premier vol avec équipage du vaisseau Starliner de Boeing: son décollage vers la Station spatiale internationale, qui souffre déjà de plusieurs années de retard, a été annulé lundi seulement deux heures avant le moment prévu du lancement.

Une anomalie a été identifiée sur une valve de la fusée Atlas V qui doit propulser la capsule Starliner en orbite, a annoncé le constructeur du lanceur, le groupe United Launch Alliance (ULA).

Une nouvelle tentative de décollage peut théoriquement avoir lieu dès mardi soir, ainsi que vendredi, samedi ou en milieu de semaine prochaine, mais la nouvelle date dépendra de l'analyse réalisée par les équipes de ULA, coentreprise réunissant Boeing et Lockheed Martin.

S'il s'avère que la valve doit être remplacée, l'opération prendrait "plusieurs jours", a déclaré lors d'une conférence de presse Tory Bruno, le patron de ULA. Il a assuré que ses équipes allaient travailler "toute la nuit" et devraient pouvoir livrer leur analyse mardi matin. "L'équipage n'a jamais été en danger", a-t-il assuré. Les astronautes américains Butch Wilmore et Suni Williams devaient décoller dans la soirée lundi de Cap Canaveral, en Floride.

Les préparatifs s'étaient d'abord passés sans problème: la fusée avait été remplie de carburant, la météo était idéale et les astronautes étaient installés dans leur siège. Ils devront finalement encore patienter. Boeing joue gros sur cette ultime mission test, qui doit permettre à son vaisseau de rejoindre le club très privé des véhicules spatiaux ayant transporté des êtres humains.

Le géant de l'industrie aérospatiale doit démontrer que sa capsule est sûre avant de commencer les missions régulières vers la Station spatiale (ISS) - avec quatre ans de retard sur SpaceX.

Pour la Nasa, qui a commandé ce véhicule il y a dix ans, l'enjeu aussi est grand: avoir un deuxième véhicule en plus de celui de SpaceX pour transporter les astronautes américains devra permettre de mieux répondre à "différents scénarios" d'urgence, par exemple en cas de problème sur l'un des vaisseaux, a souligné Dana Weigel, chargée du programme de l'ISS.

Série de déboires

La réussite de cette mission serait par ailleurs plus que bienvenue pour Boeing, dans la tourmente pour des problèmes de sécurité sur ses avions, et dont le programme de développement de Starliner s'est transformé en saga marquée par les mauvaises surprises et les reports successifs.

En 2019, lors d'un premier test sans équipage, la capsule n'avait pas pu être placée sur la bonne trajectoire et était revenue sans atteindre l'ISS. Puis en 2021, alors que la fusée se trouvait sur le pas de tir pour retenter le vol, un problème de valves bloquées, cette fois sur la capsule, avait encore entraîné un report.

Le vaisseau vide avait finalement réussi à atteindre l'ISS en mai 2022. Boeing avait ensuite espéré pouvoir réaliser son premier vol habité la même année. Mais des problèmes découverts tardivement, notamment sur les parachutes freinant la capsule lors de son retour dans l'atmosphère, ont de nouveau engendré des retards.

"Il y a eu un certain nombre de choses qui ont été des surprises, que nous avons dû surmonter", a reconnu Mark Nappi, responsable chez Boeing. Mais "cela a rendu nos équipes très fortes", a-t-il affirmé. "Il est assez classique que le développement d'un véhicule spatial pour humains prenne dix ans", a-t-il ajouté.

Battu par SpaceX

Seule une poignée de vaisseaux américains ont transporté des astronautes par le passé. La capsule Dragon de SpaceX a rejoint cette liste en 2020, succédant aux mythiques programmes Mercury, Gemini, Apollo et des navettes spatiales.

Après l'arrêt de ces dernières en 2011, les astronautes de la Nasa ont dû voyager à bord des vaisseaux russes Soyouz. C'est pour mettre fin à cette dépendance qu'en 2014, l'agence spatiale américaine a passé un contrat de 4,2 milliards avec Boeing et de 2,6 milliards avec SpaceX pour le développement de nouveaux vaisseaux.

Malgré cette différence de financements, "SpaceX a fini quatre ans avant" son concurrent, n'a pas manqué de rappeler lundi Elon Musk, le patron de SpaceX. "Beaucoup trop de responsables ne sont pas des techniciens chez Boeing", a-t-il taclé.

Une fois Starliner opérationnel, la Nasa souhaite alterner entre les vols de SpaceX et Boeing pour acheminer ses astronautes jusqu'à l'ISS. Après la mise à la retraite de l'ISS en 2030, les deux vaisseaux pourraient servir à acheminer des humains vers de futures stations spatiales privées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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