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Culture

Le Lausannois Denis Balibouse est désigné photographe de l’année

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Photographe pour l'agence Reuters, Denis Balibouse est primé pour une photo du sommet entre Joe Biden et Vladimir Poutine à Genève en juin dernier (archives). (© Keystone/SWISS PRESS PHOTO/REUTERS/DENIS BALIBOUSE)

Le Lausannois Denis Balibouse a été désigné photographe de l’année. Le journaliste de l'année est le Schaffhousois Mattias Greuter. Mercredi soir lors des Swiss Press Awards 2022 à Berne, deux Romands ont également reçu le Prix suisse des médias.

Ce dernier a été remis à François Ruchti, déjà lauréat dans la catégorie locale il y a deux ans, ainsi qu'à Simon Gabioud et à trois équipes alémaniques, écrit dans un communiqué la Fondation Reinhardt von Graffenried, à l'origine des prix.

Photographe de l'année, le Lausannois de 50 ans Denis Balibouse travaille à Genève pour l'agence Reuters. Il est primé pour une photo du sommet entre les présidents américain Joe Biden et russe Vladimir Poutine dans la cité de Calvin en juin dernier.

Mattias Greuter est primé pour son article intitulé "Quelqu'un doit fermer ce foyer", paru dans le Schaffhauser AZ. Il remporte également la catégorie "texte". L'"online" est gagnée par une équipe de cinq journalistes de la Neue Zürcher Zeitung, une équipe de quatre journalistes de l'édition dominicale NZZ am Sonntag l'emportant dans la catégorie "audio".

Ce sont enfin deux journalistes romands qui se distinguent dans les catégories "vidéo" et "local", à savoir François Ruchti, pour "La guerre des clans" dans l'émission "Mise au Point" de la RTS, respectivement Simon Gabioud pour "Les logements des saisonniers du Bois-des-Frères", pour la RTS et Le Temps.

Pas au-dessus de la mêlée

Chacun des six journalistes récompensés s'est vu remettre le trophée Diamant et la somme de 15'000 francs. Le journaliste et le photographe de l’année partent chacun avec 25’000 francs.

La cérémonie s'est déroulée en présence du chef du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR) Guy Parmelin. Ce dernier a longuement disserté sur le métier de journaliste et ce qu'il en attend, notamment à l'aune de la guerre actuelle en Ukraine.

Le journalisme ne doit pas se croire au-dessus de la mêlée ni se piquer de donner des leçons, a-t-il dit, selon le texte écrit de son discours. "Il remplira déjà pleinement sa mission s'il fait montre d'esprit critique et s'il appuie là où ça fait mal. Et il la remplira mieux encore s'il est réceptif à la critique et disposé à faire de temps à autre son examen de conscience".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

15 portraits de bénévoles pour fêter les 160 ans de la Croix-Rouge genevoise

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15 portraits de bénévoles de la Croix Rouge sont exposés du 2 au 26 mai au parc des Bastions (Copyright Photo Bertrand Carlier)

La Croix-Rouge genevoise fête ses 160 ans. Une exposition photo met en avant ses bénévoles, pour l’occasion. Elle est à découvrir, Parc des Bastions, du 2 au 26 mai. 

160 ans ça se fête! La Croix-Rouge organise du 2 au 26 mai, une exposition photo pour rendre hommage à ses bénévoles.  C’est Bertrand Carlier, lui-même bénévole, qui en est le photographe. 15 portraits pour remercier les plus de 1400 personnes, indispensables au fonctionnement de l’ONG… dont de nombreux jeunes… 

Stéphanie Lambert, directrice générale de la Croix-Rouge genevoise.

 

« Sur les 1400 bénévoles, il y en a plus de 400 qui sont des bénévoles de la Croix-Rouge jeunesse avec des actions comme le soutien scolaire, les visites pour les personnes âgées en ENS. Donc des jeunes qui s’organisent eux-mêmes pour aider des personnes qu’ils ne connaissent pas, c’est là où l’on retrouve ce sentiment d’humanité le plus pur. »

L’exposition photo est aussi l’occasion de mettre en lumière les nombreuses aides proposées par la Croix Rouge. Dont un nouveau service de transport pour les personnes démunies ou isolées.

Éric Mégevand, le président de la Croix-Rouge genevoise.

« Le bénévolat c’est aussi l’accès à certains soins que les gens ne peuvent pas se permettre, parce que les gens n’ont pas les moyens. Ils sont un peu trop riches pour bénéficier de l’aide social, mais pas assez pour aller chez le dentiste. Alors nous avons des dentistes bénévoles qui se déplacent dans des locaux de la Croix-Rouge parfaitement équiper de la dernière technologie. »

L'exposition Genève fête sa Croix-Rouge est à découvrir aux Bastions du 2 au 26 mai. Toutes les informations sur cette exposition, sont à retrouver sur le site de la Croix-Rouge genevoise

 

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Culture

RSF: pressions politiques sur les médias et propagande accrue

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Reporters sans frontières dénonce en particulier l'"absence manifeste de volonté politique de la communauté internationale à faire appliquer les principes de protection des journalistes" à Gaza. Plus de 100 reporters palestiniens y ont été tués par l'armée israélienne. (© KEYSTONE/AP/HATEM ALI)

Les pressions politiques sur la presse augmentent dans le monde, alors même que la moitié de la planète vote cette année. C'est l'alerte lancée par Reporters sans frontières (RSF) dans son classement 2024 publié vendredi.

La Norvège reste en tête de ce 22e classement de la liberté de la presse, tandis que l'Erythrée arrive en dernière position, 180e, après la Corée du Nord les deux années précédentes. La Suisse se classe neuvième.

Globalement, les conditions d'exercice du journalisme sont mauvaises dans les trois quarts des pays.

L'ONG dénonce en particulier l'"absence manifeste de volonté politique de la communauté internationale à faire appliquer les principes de protection des journalistes" à Gaza. Plus de 100 reporters palestiniens ont été tués par l'armée israélienne, dont au moins 22 dans l'exercice de leurs fonctions, rappelle RSF.

Plus largement, cette édition 2024 met en exergue une moindre protection du journalisme par les Etats, quand ce n'est pas un rôle actif de ceux-ci dans la désinformation.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Liberté de la presse: la Suisse progresse, mais ne protège pas assez ses journalistes

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RSF se félicite d'une légère amélioration de la sécurité des journalistes en Suisse, après des années Covid marquées par "des agressions verbales et parfois physiques sans précédent" contre les médias (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La Suisse se classe neuvième sur 180 pays au classement mondial de la liberté de la presse. Elle progresse de trois rangs par rapport à 2023. La situation est "plutôt bonne", mais l'environnement législatif ne protège pas suffisamment les journalistes, selon RSF.

La pandémie de Covid-19 avait fait chuter la Suisse dans ce classement publié chaque année par Reporters sans frontières (RSF). Selon l'ONG, la progression de cette année ne marque toutefois "pas de progrès réel". Elle marque surtout le recul de trois pays qui devançaient la Suisse l'an dernier (Lituanie, Timor oriental et Liechtenstein).

Le nombre total de points obtenus par la Confédération est même en très léger recul (de 84,4 à 84,01). Berne est en particulier pénalisée par son cadre législatif, "très nettement en dessous" des autres indicateurs (27e rang). RSF pointe notamment du doigt la loi sur les banques qui punit la publication d'informations protégées par le secret bancaire.

A l'échelle mondiale, l'ONG relève que le journalisme subit toujours davantage de pressions politiques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Festival de Cannes: Meryl Streep recevra une Palme d'or d'honneur

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Meryl Streep recevra une Palme d'or d'honneur lors de la cérémonie d'ouverture du Festival de Cannes (archives). (© KEYSTONE/EPA/CAROLINE BREHMAN)

L'actrice américaine Meryl Streep, 74 ans, recevra une Palme d'or d'honneur lors de la cérémonie d'ouverture du Festival de Cannes le 14 mai, ont annoncé les organisateurs.

Légende d'Hollywood aux 21 nominations aux Oscars - un record -, Meryl Streep, connue pour ses rôles dans des films cultes comme "Kramer contre Kramer" (1979), "Le choix de Sophie"(1982), "Sur la route de Madison" (1995) ou "Le Diable s'habille en Prada" (2006), n'a jusqu'à présent fait qu'une seule apparition au Festival de Cannes. C'était il y a 35 ans, pour "Un cri dans la nuit", qui lui vaudra le prix d'interprétation.

Elle retrouvera à Cannes la présidente du jury, la réalisatrice Greta Gerwig, qui l'a dirigée dans son adaptation des "Filles du Docteur March".

Deux autres grands noms du cinéma recevront une Palme d'or d'honneur cette année à Cannes: le créateur de Star Wars George Lucas et, à titre collectif, le studio Ghibli du réalisateur japonais d'animation Hayao Miyazaki.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Carla Bruni entendue comme suspecte dans une enquête sur son mari

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Carla Bruni-Sarkozy entendue comme suspecte dans une enquête sur une affaire tentaculaire liée à son mari. (© KEYSTONE/EPA/GUILLAUME HORCAJUELO)

Carla Bruni-Sarkozy, épouse de l'ex-chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy, a été entendue jeudi en qualité de suspecte dans un volet de l'enquête tentaculaire sur le financement libyen de la campagne présidentielle de son mari en 2007.

Depuis jeudi matin elle était interrogée à l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF). Son audition s'est terminée en début d'après-midi. Concernant d'éventuelles poursuites, "aucune décision immédiate n'a été prise par les magistrats instructeurs", a indiqué une source judiciaire.

L'information judiciaire, ouverte en mai 2021, porte sur une tentative de tromper la justice française dans l'enquête sur un éventuel financement libyen de la campagne présidentielle 2007 de Nicolas Sarkozy. L'ancien président a été mis en examen en octobre.

Mise en cause

Carla Bruni-Sarkozy, qui a épousé Nicolas Sarkozy en 2008, avait été entendue comme simple témoin en juin 2023 dans cette enquête mais certains éléments ont conduit le juge chargé des investigations à la considérer comme mise en cause.

Selon une source proche du dossier, le magistrat s'interroge notamment sur la possible "volonté de dissimulation" par Carla Bruni-Sarkozy d'échanges avec la papesse de la presse people "Mimi" Marchand, également inculpée dans ce dossier.

D'après cette source, la mannequin aurait effacé l'intégralité des messages échangés avec Mme Marchand le jour de l'inculpation de cette dernière, le 5 juin 2021.

Carla Bruni-Sarkozy aurait ensuite aidé Michèle Marchand et le paparazzo Sébastien Valiela à obtenir un test PCR mi-octobre 2020 leur permettant de partir au Liban faire l'interview qui donnera lieu à la rétractation de M. Takieddine.

Dans ce dossier, ce sont désormais onze protagonistes, en comptant Mme Bruni-Sarkozy, qui sont soupçonnés d'avoir participé, à des moments et degrés divers, à cette opération.

Questionné lors de son inculpation début octobre, Nicolas Sarkozy avait mis hors de cause son épouse. "Ma femme n'y est pour rien", avait-il notamment déclaré.

Procès en 2025

Ce volet "rétractation" est incident à l'enquête principale sur les soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle victorieuse de Nicolas Sarkozy de 2007.

Au terme de dix ans d'enquête, M. Sarkozy a été renvoyé en procès dans ce dossier aux côtés de douze autres prévenus soupçonnés d'avoir perçu ou fait transiter des fonds versés par le régime de l'ex-dictateur libyen Mouammar Kadhafi.

L'ex-chef de l'Etat, qui conteste les faits, doit être jugé début 2025 notamment pour "recel de détournement de fonds publics", "corruption passive" et "financement illégal de campagne électorale".

Principal accusateur de M. Sarkozy et réfugié au Liban pour échapper à une incarcération en France, Ziad Takieddine avait fait volte-face fin 2020 en déclarant dans deux médias que l'ex-président n'avait "pas touché un centime, cash ou pas cash, pour l'élection présidentielle" de 2007.

Il était toutefois revenu sur ses propos deux mois plus tard devant les magistrats instructeurs.

Nicolas Sarkozy a déjà plusieurs fois eu maille à partir avec la justice. En février, il a été condamné en appel à de la prison ferme dans l'affaire "Bygmalion" sur les dépenses excessives de sa campagne présidentielle perdue de 2012.

L'ancien chef de file de la droite française a également été reconnu coupable en mai 2023 de corruption d'un haut magistrat dans l'affaire dite des écoutes. Il s'est pourvu en cassation dans ces deux dossiers.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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