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Actualité

Une délégation du Conseil national en visite mercredi en Ukraine

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Irène Kälin et ses trois collègues parlementaires seront reçus au siège du parlement ukrainien (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

La présidente du Conseil national Irène Kälin et trois autres parlementaires se rendent mercredi en visite officielle en Ukraine. Ils seront reçus au siège du parlement ukrainien.

Outre Mme Kälin (Verts/AG), la délégation se compose de Roger Nordmann (PS/VD), Nik Gugger (PEV/ZH) et Yves Nidegger (UDC/GE). L'ambassadeur de Suisse en Ukraine, Claude Wild, sera aussi présent, ont indiqué mardi les Services du Parlement.

La délégation entend exprimer la solidarité de la Suisse avec la population ukrainienne, ainsi que son soutien au président de la Verkhovna Rada (le parlement monocaméral ukrainien), Ruslan Stefanchuk et à l'ensemble des membres du législatif. Elle veut aussi s'informer sur la situation dans le pays en guerre.

Il est prévu que la présidente du Conseil national s'exprime devant le Parlement ukrainien. La délégation devrait en outre pouvoir se rendre dans les villes de Boutcha et d'Irpin. Kiev accuse les forces russes d'avoir commis des atrocités contre des civils dans ces localités, récemment libérées.

Compatible avec la neutralité

Cette visite intervient suite à une invitation officielle de M. Stefanchuk. Pour Irène Kälin, elle est compatible avec la neutralité helvétique, tout comme le fait que Berne ait repris les sanctions européennes contre la Russie.

"Je pense que le droit de la neutralité existe réellement au sens strict. Nous continuons à le respecter. Nous ne favorisons aucune partie au conflit", a-t-elle déclaré mardi dans une interview diffusée sur le site de la radio-télévision alémanique SRF.

Dans le cadre d'une politique de neutralité active, "je pense que nous devons nous engager sans conditions en faveur du droit international", a ajouté la Verte. En Ukraine, ce droit est balayé par les armes. Mme Kälin estime respecter la neutralité en allant sur place et en disant que "nous nous tenons sans conditions du côté du droit international".

Cité lundi par la Tribune de Genève et 24 Heures, Yves Nidegger estime lui aussi qu'un tel déplacement fait partie du mandat de parlementaire et ne pose pas de problème de neutralité, même si le risque existe que cette visite soit "instrumentalisée". Il répète toutefois son opposition, et celle de l'UDC, à la reprise des sanctions.

"Pas peur"

La première citoyenne suisse n'a pas peur pour sa propre sécurité et celle de ses collègues. Mais elle se dit certaine que ce voyage va "la secouer".

En Ukraine, Irène Kälin ne souhaiterait pas se limiter à exprimer la solidarité de la Suisse. "Mais ce n'est pas moi qui fais la politique étrangère. Pour cela, il faudrait que le président de la Confédération et ministre des affaires étrangères se rende sur place", souligne-t-elle.

Ignazio Cassis s'était rendu à la fin mars en Pologne, pour se faire une idée de la situation des réfugiés dans ce pays voisin de l'Ukraine. Mais un voyage en Ukraine même n'est pas prévu, avait-il indiqué à la mi-avril à la radio SRF.

Relations diplomatiques depuis 1991

Berne et Kiev entretiennent des relations diplomatiques depuis la proclamation de l'indépendance de l'Ukraine, en décembre 1991. La Confédération soutient le processus de réforme engagé en Ukraine et la recherche d'une solution pacifique au conflit armé avec la Russie.

Les deux pays discutent, dans le cadre d'un dialogue continu, des modalités de promotion de la stabilité et de la prospérité en Ukraine au moyen de la coopération technique, de la politique de paix, de la collaboration économique et de l'aide humanitaire.

En septembre dernier, le président du Conseil national Andreas Aebi (UDC/BE) s'était déjà rendu en Ukraine. Il avait effectué un déplacement officiel dans la région du Donbass (est), au check-point de Stanytsia Luhanska. Il avait également représenté le gouvernement helvétique au sommet de la Plateforme de Crimée, à Kiev.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Politique

Mobilisation d'une centaine d'étudiants pro-palestiniens à l'UNIL

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L'occupation pro-palestinienne se déroulait dans le hall d'entrée du bâtiment Géopolis de l'Université de Lausanne (UNIL). (© Keystone/NOEMI CINELLI)

Une centaine d'étudiants pro-palestiniens occupaient jeudi en fin d'après-midi le hall d'entrée du bâtiment Géopolis de l'Université de Lausanne (UNIL). Ils exigent un boycott académique des institutions israéliennes et un cessez-le-feu immédiat et permanent.

Cette action "suit l'exemple des mobilisations sur les campus au Canada, aux Etats-Unis ou encore en France", expliquent les organisateurs dans un communiqué. Des drapeaux palestiniens ont été posés à même le sol, d'autres suspendus en hauteur. L'occupation se déroulait de manière pacifique, a pu constater Keystone-ATS.

"Notre action est spontanée et n'a ni chef ni dirigeant. Les personnes qui occupent le bâtiment universitaire refusent d'être complices du génocide colonial perpétré par le régime d'apartheid israélien. Nous appelons tout le monde à nous rejoindre et aux membres d'autres universités et hautes écoles à se mobiliser également", écrivent les participants dans leur communiqué.

Le recteur de l'UNIL, Frédéric Herman, s'est rendu sur place pour discuter avec les manifestants.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Biden affirme que "l'ordre doit prévaloir" sur les campus

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"L'antisémitisme et les menaces contre des étudiants juifs n'ont pas leur place ni sur les campus ni en Amérique", a affirmé président américain Joe Biden. (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

Joe Biden a estimé jeudi que "l'ordre devait prévaloir" face à une vague de manifestations dans les universités américaines en soutien aux Palestiniens de Gaza.

"Les manifestations violentes ne sont pas protégées, ce sont les manifestations pacifiques qui le sont", a dit le président américain, qui briguera un second mandat face au républicain Donald Trump en novembre.

"Le vandalisme, l'intrusion de force, casser des fenêtres, bloquer des campus, contraindre à l'annulation de cours ou de cérémonies de remise de diplômes, rien de tout cela ne relève de la manifestation pacifique", a énuméré le démocrate de 81 ans. "C'est contraire à la loi".

"En tant que président, je défendrai toujours la liberté d'expression et je défendrai avec autant de force la loi", a-t-il encore déclaré. "Mais l'antisémitisme et les menaces contre des étudiants juifs n'ont pas leur place ni sur les campus ni en Amérique", a affirmé le président américain.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Festival de Cannes: Meryl Streep recevra une Palme d'or d'honneur

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Meryl Streep recevra une Palme d'or d'honneur lors de la cérémonie d'ouverture du Festival de Cannes (archives). (© KEYSTONE/EPA/CAROLINE BREHMAN)

L'actrice américaine Meryl Streep, 74 ans, recevra une Palme d'or d'honneur lors de la cérémonie d'ouverture du Festival de Cannes le 14 mai, ont annoncé les organisateurs.

Légende d'Hollywood aux 21 nominations aux Oscars - un record -, Meryl Streep, connue pour ses rôles dans des films cultes comme "Kramer contre Kramer" (1979), "Le choix de Sophie"(1982), "Sur la route de Madison" (1995) ou "Le Diable s'habille en Prada" (2006), n'a jusqu'à présent fait qu'une seule apparition au Festival de Cannes. C'était il y a 35 ans, pour "Un cri dans la nuit", qui lui vaudra le prix d'interprétation.

Elle retrouvera à Cannes la présidente du jury, la réalisatrice Greta Gerwig, qui l'a dirigée dans son adaptation des "Filles du Docteur March".

Deux autres grands noms du cinéma recevront une Palme d'or d'honneur cette année à Cannes: le créateur de Star Wars George Lucas et, à titre collectif, le studio Ghibli du réalisateur japonais d'animation Hayao Miyazaki.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Genève et Bâle s'allient pour leurs projets ferroviaires

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Le hall de la Gare Cornavin à Genève (KEYSTONE/Martial Trezzini)
Bâlois et Genevois ont uni leurs forces, jeudi dans un congrès ferroviaire, pour sensibiliser la Confédération aux retards des projets ferroviaires qui les concernent. Les deux cantons frontaliers doivent notamment construire des gares souterraines. Certains de leurs projets feront partie du message 2026 du Conseil fédéral sur le rail.

A Genève-Cornavin, une gare souterraine à deux voies et ses deux tunnels d'accès doivent être construits sous la gare actuelle pour faire face à la hausse démographique et améliorer l'offre sur le bassin lémanique et la région frontalière genevoise. Les travaux doivent durer 9 ans, selon les CFF.

La mise à l'enquête publique est actuellement agendée pour la fin 2027. Coût du projet: 1,9 milliard de francs. L'infrastructure serait mise en service en 2038 au plus tôt.

Préfinancement des cantons

Lors du congrès ferroviaire Bahn24, jeudi à Bâle, le ministre genevois de la mobilité Pierre Maudet a souligné que les cantons et les régions devaient être les fers de lance de ces projets à l'impact pourtant bien plus large. Le canton de Genève pratique déjà cette méthode, a-t-il rappelé. Il en va de même à Bâle-Ville.

La vice-directrice de l'Office fédéral des transports (OFT), Anna Barbara Remund, ne s'est pas opposée à ce principe, mais elle a plaidé pour que la direction de l'aménagement ferroviaire reste en mains de la Confédération. La cadence du réseau suisse doit rester coordonnée, a-t-elle invoqué.

RER bâlois face aux priorités nationales

Comme Pierre Maudet, son homologue bâloise Esther Keller a évoqué les mégaprojets ferroviaires en cours dans son canton. La future gare souterraine à construire sous l'actuelle gare centrale de Bâle est considérée comme le cerveau de la pièce maîtresse du futur RER citadin bâlois, a-t-elle aussi rappelé aux médias avec son collègue de Bâle-Campagne Isaac Reber. Ce projet fera partie du message 2026 du Conseil fédéral sur l'aménagement ferroviaire.

L'Office fédéral des transports (OFT) a profité du congrès pour présenter les résultats intermédiaires d'une pré-étude de faisabilité du projet de RER citadin en ville de Bâle. Il en résulte notamment que la gare de la Deutsche Bahn, située sur la rive droite du Rhin, devra également être équipée de voies souterraines. Cet aspect ne fait pas partie des plans urgents du Conseil fédéral.

La vice-directrice de l'OFT, Anna Barbara Remund, n'a fait aucune promesse sur la priorisation des différents projets du RER bâlois. Le Conseil fédéral décidera de ceux qui feront partie de son message 2026, a-t-elle simplement déclaré. Et d'ajouter tout de même que beaucoup de projets étaient en cours en région bâloise, liés à la séparation des trafics régional, des grandes lignes et des marchandises pour 1,7 milliard de francs.

Le projet de réseau citadin bâlois comprend notamment une liaison en tunnel entre la gare centrale et une future gare au centre-ville ainsi qu'une ou deux autres liaisons souterraines sous le Rhin entre cette dernière et la gare de la Deutsche Bahn.

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Suisse

Vaud: le loup a tué 102 animaux de rente l'an dernier

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Les attaques attribuées au loup continuent d'augmenter dans le canton de Vaud (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Un total de 121 animaux de rente ont été attaqués par des prédateurs l'an dernier dans le canton de Vaud. Cent-deux de ces attaques ont été attribuées à des loups, contre 8 à des lynx et 11 à des renards.

Ces chiffres ressortent du Plan d'action loup 2024, publié mercredi par l'Etat de Vaud. Ils montrent que les attaques liées aux loups sont passées de 87 en 2022 à 102 en 2023. Les ovins (53 morts, 5 blessés) ont été les plus touchés, devant les jeunes bovins (26 morts), les caprins (8 morts, 1 blessé), les veaux (8 morts) et un alpaga.

Pour ces attaques, le canton de Vaud a versé environ 164'000 francs d'indemnités (dont 120'000 remboursés par la Confédération) en 2023, contre 96'000 francs un an plus tôt.

A noter que les attaques se poursuivent à un rythme soutenu depuis le début de l'année. Elles sont même quasiment quotidiennes depuis la mi-avril. Selon le décompte visible sur le site de l'Etat de Vaud, plus de 70 animaux de rente ont déjà été tués en 2024, dans la grande majorité par des loups.

Régulation et protection

Dans son Plan d'action loup 2024, le Conseil d'Etat rappelle qu'il souhaite agir sur deux axes: la régulation qui vise "la réduction des prédations d'animaux de rente", mais aussi "une protection des troupeaux efficiente qui place l'agriculteur et son berger au centre." Ce second axe passe aussi par des soutiens financiers supplémentaires et des renforts la nuit pour surveiller les troupeaux et soulager les éleveurs.

Le Conseil d'Etat a aussi modifié l'arrêté relatif aux aides individuelles allouées aux détenteurs d'animaux de rente dans les zones touchées par la présence de grands carnivores. Le montant forfaitaire pour rentrer le bétail la nuit, jusqu'ici uniquement accordé pour les bovins, s'étend désormais aux chèvres et moutons.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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