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Remontées mécaniques valaisannes soutenues

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Le Grand Conseil valaisan a ouvert la voie lundi à une aide financières aux entreprises de remontées mécaniques. Revu et corrigé, le projet de loi a reçu un accueil favorable lors de l'entrée en matière.

Seuls la gauche et les Verts se sont opposés à l'entrée en matière. Sceptique, l'UDC n'a pas été jusqu'à refuser l'entrée en matière. Tous les autres groupes ont montré leur soutien à la nouvelle mouture de la loi. En première lecture il y a une année, la loi avait été acceptée du bout des lèvres. L'octroi d'aides étatiques à fonds perdus avait divisé le parlement.

La deuxième commission propose un compromis qui suscite moins d'oppositions. Plus question de montants à fonds perdus. Le texte prévoit des prêts et des cautionnements. Les critères d'obtention ont été assouplis. Des subventions demeurent possibles dans des cas exceptionnels.

Loi inutile

La gauche et les Verts estiment que les lois existantes d'aide au tourisme suffisent à soutenir les remontées mécaniques. Ils jugent peu pertinent de séparer les aides aux remontées mécaniques de celles qui sont accordées au reste de la branche touristique.

L'UDC est réticente à la question des subventions, même exceptionnelles. Elle estime que l'octroi d'une subvention doit être lié à l'obligation d'avoir une minorité de blocage en main valaisanne dans l'actionnariat de l'entreprise bénéficiaire.

Compromis acceptable

Le conseiller d'Etat Christophe Darbellay, chef du département de l'économie, juge le compromis acceptable. La nécessité d'aider les remontées mécaniques est, à son avis, bien réelle. Le taux de renouvellement des installations est trop faible.

Mais l'obtention d'un prêt bancaire est liée à des critères de rentabilité qu'aucune entreprise valaisanne ne réunit, selon M. Darbellay. Le soutien prévu dans la loi leur permettra d'y parvenir. Mais les entreprises qui sollicitent un prêt doivent aussi démontrer qu'elles sont en mesure de le rembourser.

En Valais, le tourisme représente un chiffre d'affaires global de 1,9 milliard de francs, sur un produit intérieur brut de 17 milliards. Les 42 sociétés de remontées mécaniques réalisent un chiffre d'affaires de 314 millions de francs. Elles emploient 5000 personnes dont 1500 à l'année.

Les remontées mécaniques gèrent 446 installations dont la moyenne d'âge est de 22 ans. La moitié d'entre elles ont plus de 30 ans. L'association faîtière estime à plus de 800 millions de francs le besoin d'investissement pour renouveler ce parc.

A l'issue des débats, le Grand Conseil a accepté l'entrée en matière par 99 voix contre 25 et 3 abstentions. Le détail de la loi sera débattu jeudi.

(Source ATS / Photo JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

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International

L'administration Trump appelle les "hommes blancs" à se plaindre

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"Etes-vous un homme blanc qui a subi de la discrimination au travail en raison de votre sexe ou de votre race? Vous pourriez avoir le droit de demander une indemnisation", explique Andrea Lucas, la présidente de cette agence, dans une vidéo publiée mercredi sur X. (© KEYSTONE/AP/MARIAM ZUHAIB)

Une responsable de l'administration Trump appelle les "hommes blancs" qui s'estiment victimes de discrimination au travail à faire une demande d'indemnisation à d'une agence fédérale fondée dans les années 1960 pour lutter contre la ségrégation des Afro-Américains.

"Etes-vous un homme blanc qui a subi de la discrimination au travail en raison de votre sexe ou de votre race? Vous pourriez avoir le droit de demander une indemnisation", explique Andrea Lucas, la présidente de cette agence, dans une vidéo publiée mercredi sur X et partagée par le vice-président JD Vance.

Créée par la grande loi de 1964 sur les droits civiques, l'Agence fédérale chargée du respect des lois contre la discrimination au travail (EEOC) met désormais en avant, sur son site internet, son soutien à ceux qui se disent victimes de discrimination positive ou "anti-américaine".

"L'EEOC s'engage à identifier, combattre et éliminer toutes les formes de discrimination fondée sur la race et le sexe, y compris à l'encontre des hommes blancs, comme candidats et employés," ajoute sa présidente.

Démanteler la discrimination positive

Depuis son retour à la présidence en janvier, Donald Trump mène avec son gouvernement une bataille politique pour démanteler les pratiques de discrimination positive, des campus universitaires aux entreprises en passant par l'Etat.

Souvent désignées par le sigle DEI (Diversité, Equité, Inclusion), ces pratiques initialement mises en place pour soutenir les minorités victimes d'inégalités sont dans le viseur d'un courant politique à l'offensive sur tout ce qu'il considère comme "woke".

JD Vance figure de proue

JD Vance, figure de proue de ce mouvement, a publié mercredi sur X un article dans lequel un scénariste de Hollywood raconte s'être vu refuser la participation à un projet car il est un jeune homme blanc. Le mouvement DEI "était un projet délibéré de discrimination, surtout contre les hommes blancs", a écrit en commentaire le vice-président américain.

"Vous avez absolument raison", lui a répondu sur X Andrea Lucas, dénonçant "une vaste discrimination systématique et illégale (qui) a surtout visé les hommes blancs" et ajoutant que son agence "ne s'arrêterait pas tant que ces discriminations ne seront pas éliminées".

Selon une étude de l'Université du Massachusetts, la part d'employés afro-américains qui soumettent une plainte auprès de l'EEOC est 195 fois plus importante que pour les employés blancs.

En 2020 aux Etats-Unis, le patrimoine moyen des foyers blancs était environ 10 fois plus élevé que celui d'un foyer afro-américain, selon des données du recensement analysées par le Pew Research Center.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

La Suisse suit de près les discussions sur les fonds russes gelés

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Selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, son pays risque de céder s'il n'est pas soutenu. (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET)

La Suisse suit de près les discussions internationales sur l'utilisation des fonds de la banque centrale russe. Jeudi à Bruxelles, les chefs d'Etats et de gouvernements européens ont discuté de cette possibilité pour soutenir l'Ukraine.

Aux yeux de la Suisse, il est essentiel que toute approche convenue au niveau international soit pleinement conforme aux principes de l'Etat de droit et du droit international, a indiqué à Keystone-ATS le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO).

La stabilité financière doit aussi être préservée afin d'éviter des conséquences imprévues pour les marchés financiers et les futures opérations des banques centrales au sein du système financier international.

Pas moins de 7,45 milliards de francs appartenant à la banque centrale russe étaient gelés en Suisse le 31 mars 2025, selon le SECO.

Jusqu'à 210 milliards d'euros

Les chefs d'Etats et de gouvernements de l'Union européenne (UE) ont discuté à Bruxelles de l'utilisation des fonds russes gelés dans l'UE. La Commission européenne a proposé de les mettre à disposition de l'Ukraine sous forme de prêts.

Selon les calculs des autorités, jusqu'à 210 milliards d'euros (environ 196 milliards de francs) pourraient ainsi être versés en Ukraine, dont 90 milliards pour les deux prochaines années. La Russie ne récupérerait cet argent qu'en contrepartie de réparations des dommages causés en Ukraine.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assisté jeudi à l'ouverture du sommet, espérant une décision positive pour son pays. Il a déclaré en conférence de presse que si l'Ukraine ne recevait pas de soutien, elle risquait de plier.

Selon lui, le transfert à l'Ukraine d'avoir russes gelés se justifie pleinement, dans le sens où la Russie mène une guerre d'agression.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Partners Group acquiert un hôtel de 240 chambres à Barcelone

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L'attrait touristique de Barcelone a visiblement séduit le gestionnaire d'actifs Partners Group (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/ALEJANDRO GARCIA)

Partners Group a acquis, en collaboration avec la société hawaïenne d'investissements Trinity Investments et un autre investisseur non nommé, l'hôtel The Hoxton Poblenou à Barcelone. Aucun montant n'a été dévoilé.

L'établissement quatre étoiles, composé de 240 chambres et d'une piscine, "bénéficie d'une forte demande dans le segment des voyages d'affaires et de loisirs", assure le gestionnaire d'actifs zougois dans un communiqué jeudi. Il est actuellement géré par la chaîne hôtelière française Accor.

Cette acquisition s'inscrit dans le cadre de la stratégie hôtelière de Partners Group, dont le portefeuille représente un milliard de dollars d'actifs bruts.

L'hôtel catalan représente le quatrième investissement de Partners Group et Trinity, depuis que le premier a pris une participation minoritaire dans le second. L'an passé, ils ont mis la main sur The Standard Hotel, un hôtel londonien de luxe doté de 266 chambres, recensé dans le portefeuille de la chaîne hôtelière Hyatt.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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International

Washington annonce des sanctions visant deux autres juges de la CPI

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Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, est sous mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. (© KEYSTONE/AP/Ariel Schalit)

Les USA ont annoncé jeudi des sanctions visant deux autres juges de la CPI qui ont enquêté sur Israël, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu fait l'objet d'un mandat d'arrêt émis par la Cour depuis novembre 2024. La CPI a fermement rejeté ces sanctions.

Dans un communiqué, le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a justifié la décision de Washington en expliquant notamment que ces deux juges avaient récemment voté avec la majorité de la Cour pénale internationale (CPI) pour le rejet d'une demande d'Israël, qui contestait la compétence de la CPI pour enquêter sur des crimes présumés commis lors de la guerre dans la bande de Gaza contre le Hamas.

"La CPI rejette fermement les nouvelles sanctions américaines" annoncées "à l'encontre des juges Gocha Lordkipanidze (Géorgie) et Erdenebalsuren Damdin (Mongolie)", a réagi la cour de La Haye dans un communiqué. Ces sanctions font suite à celles déjà prononcées contre neuf magistrats et procureurs de la CPI.

Atteinte à l'indépendance de l'institution

"Ces sanctions constituent une atteinte flagrante à l'indépendance d'une institution judiciaire impartiale, qui opère conformément au mandat que lui ont conféré les États parties", a fustigé la cour.

"De telles mesures, ciblant des juges et des procureurs élus par les États parties, portent atteinte à l'état de droit", a-t-elle ajouté.

"Lorsque des acteurs judiciaires sont menacés pour avoir appliqué le droit, c'est l'ordre juridique international lui-même qui est mis en péril", a-t-elle poursuivi.

"La cour exercera son mandat"

La cour a ajouté qu'elle "continuera d'exercer son mandat avec indépendance et impartialité, en pleine conformité avec le Statut de Rome", son texte fondateur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'inflation américaine a ralenti en novembre, selon l'indice CPI

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Si les prix ont augmenté moins vite le mois dernier aux Etats-Unis, ils ne baissent pas encore (archives). (© KEYSTONE/AP/MARIAM ZUHAIB)

L'inflation aux Etats-Unis, qui n'avait fait quasiment qu'accélérer ces derniers mois, a ralenti en novembre à 2,7% sur un an, selon l'indice des prix à la consommation. L'évolution du renchérissement s'est inscrite à rebours des attentes des économistes.

Le rapport officiel témoigne d'une nette décélération, alors que le dernier indice CPI disponible, pour le mois de septembre, s'affichait à 3% sur un an. Les économistes s'attendaient au contraire à ce que l'inflation accélère encore un peu, à 3,1%, selon le consensus publié par MarketWatch.

Cet instantané sur le niveau des prix publié jeudi était très attendu, la longue paralysie budgétaire aux Etats-Unis ("shutdown", du 1er octobre au 12 novembre) ayant entraîné l'annulation du rapport pour octobre. En novembre, l'inflation sous-jacente (hors prix volatils de l'alimentation et de l'énergie) a aussi ralenti, à 2,6% (contre 3% en septembre).

La question du coût de la vie est revenue au sommet du débat public aux Etats-Unis. L'inflation, qui avait entamé une longue décrue après le pic atteint au printemps 2022 (avec un CPI autour de 9%), a réaccéléré cette année à partir d'avril, quand le président Donald Trump a annoncé une vague de nouveaux droits de douane sur les produits entrant aux Etats-Unis.

Le républicain a fait un retour triomphal à la Maison Blanche en promettant notamment de redresser le pouvoir d'achat des Américains. Mercredi soir, dans une allocution de fin d'année, M. Trump a assuré que les prix baissaient "rapidement", tout en indiquant que la lutte contre l'inflation n'était "pas encore finie".

De fait, si les prix ont augmenté moins vite le mois dernier, ils ne baissent pas. Des catégories marquent même des hausses "significatives" sur un an, souligne le service officiel des statistiques: les dépenses de santé (+2,9%), l'équipement pour la maison (+4,6%), les voitures et camions d'occasion (+3,6%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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