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Economie

Metall Zug cède son secteur câbles au spécialiste lucernois Komax

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Avec leurs quelque 3000 salariés dans le monde, Komax et Schleuniger seront en mesure de répondre à une demande croissante soutenue par le développement de la conduite autonome et l'électrification des véhicules (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Metall Zug se désengage de son activité dans les câbles regroupée au sein de la firme Schleuniger. Le groupe industriel zougois cède cette unité à Komax et prend une participation de 25% dans le capital du fabricant lucernois de machines de production de câblage.

La transaction, qui prend la forme d'une quasi-fusion et nécessite encore le feu vert des actionnaires des deux protagonistes ainsi que des autorités en charge de la concurrence, s'opérera dans le cadre d'une augmentation de capital de Komax, a précisé mercredi Metall Zug. Les nouvelles actions émises par le groupe sis à Dierikon seront reprises par Metall Zug en échange des titres de Schleuniger.

Lors de leur prochaine assemblée générale, agendée le 13 avril prochain, les actionnaires de Komax seront appelés à approuver une augmentation de capital prévue pour la transaction avec Metall Zug via l'émission de quelque 1,28 million de nouvelles actions, a indiqué Komax. Ils devront en outre se prononcer sur l'abandon de la limitation des droits de vote à 15%, conformément au principe "une action, une voix".

Sous réserve de la finalisation de la fusion avec Schleuniger, attendue pour le 3e trimestre prochain, le conseil d'administration proposera également aux propriétaires de Komax d'élire en son sein Jürg Werner. Directeur général de Metall Zug de 2013 à 2020, M. Werner préside actuellement l'organe de surveillance de Schleuniger et est également administrateur de V-Zug.

Retour à la rentabilité

L'an dernier, la division Wire Processing a dégagé un chiffre d'affaires de 206 millions de francs, contre 150 millions en 2020. Au niveau opérationnel, la société établie à Thoune, dans le canton de Berne, a renoué avec les profits, affichant un résultat d'exploitation (Ebit) de près de 14 millions, contre une perte de 6 millions douze mois auparavant, selon des chiffres provisoires. Le marge correspondante s'est quant à elle inscrite à environ 7%.

Le groupe Schleuniger, détenu depuis 2008 par Metall Zug, employait à fin 2020 plus de 860 collaborateurs, dont environ un tiers en Suisse, selon les derniers chiffres disponibles. L'entreprise, dont les origines remontent à 1975 avec la fondation de la société thounoise Sutter Electronics, puis l'acquisition en 1993 de la soleuroise Schleuniger Productronic, fournit des machines destinées à la production de câbles ainsi que des solutions de tests pour ces derniers.

La cession de la division Wire Processing s'inscrit dans le cadre de la transformation de Metall Zug initiée il y a deux ans, dont la première étape a consisté en 2020 en l'externalisation et le cotation à la Bourse suisse du fabricant d'appareils électroménagers V-Zug, dans lequel Metall Zug détient encore actuellement une participation de 30%. Une deuxième phase de cette stratégie visant à prendre des participations dans des entreprises industrielles suisses est désormais franchie avec l'acquisition de 25% du capital de Komax.

Metall Zug précise vouloir inscrire son action dans le long terme et s'engage à conserver la participation détenue dans l'entreprise de Dierikon durant six ans à compter de la finalisation de la transaction. La fusion entre Schleuniger et Komax vise à saisir les nouvelles opportunités qui se dessinent dans l'industrie des câbles, en particulier en lien avec la numérisation de nombreux secteurs et activités industriels, comme l'automobile.

Demande croissante

Avec leurs quelque 3000 salariés dans le monde, Komax et Schleuniger seront en mesure de répondre à une demande croissante soutenue par le développement de la conduite autonome et l'électrification des véhicules. Unies, les deux firmes pourront améliorer leur compétitivité à l'heure où le marché automobile, et par conséquent la clientèle des constructeurs, se déplace de plus en plus vers l'Asie.

Egalement fondé en 1975, Komax compte actuellement plus de 2000 salariés dans le monde. L'an dernier, le groupe de Suisse centrale a vu ses ventes décoller de plus d'un quart (+28,2%) au regard de 2020 à environ 420 millions de francs, renouant avec le niveau d'avant-crise (2019: 417,8 millions). L'Ebit s'est aussi redressé, la marge correspondante passant à 10,5%, contre 3,4% un an plus tôt.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

La BNS évalue des alternatives à son projet de monnaie numérique

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Thomas Jordan, le président de la direction générale de la Banque nationale suisse (BNS) sur le départ, revendique une attitude proactive de l'institut d'émission helvétique sur le sujet de la monnaie numérique (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La Banque nationale suisse (BNS) explore des alternatives à son projet d'émission de monnaie numérique de gros sur une plateforme idoine de l'opérateur de la Bourse suisse, visant à limiter les risques de fragmentation ou de gouvernance.

Le programme Helvetia III évalue depuis la fin de l'année dernière l'emploi par des établissements sélectionnés d'une monnaie numérique de banque centrale (MNBC) de gros pour régler des transactions en obligations tokénisées sur la plateforme SIX Digital Exchange (SDX) dédiée aux actifs numériques. Cette MNBC équivaut sur les plans économique et juridique aux dépôts à vue figurant au bilan de la BNS, a indiqué Thomas Jordan, président de la direction générale, selon le script d'un discours prononcé dans le cadre du sommet de l'innovation de la Banque des règlements internationaux (BRI).

Si elle permet d'éliminer les barrières dans une infrastructure financière pour l'heure cloisonnée, cette approche implique une délégation de certaines tâches liées à l'émission de monnaie de banque centrale à un acteur privé, en l'occurrence SIX. L'éventuelle multiplication des plateformes sur lesquelles pourrait être émise cette MNBC risque en outre de fragmenter la masse monétaire.

Entre réplique numérique et révolution privée

Le rattachement de la plateforme sur laquelle évolue la MNBC au système suisse de paiement interbancaire en temps réel (SIC) constituerait une alternative permettant à la monnaie de banque centrale de ne jamais quitter les comptes d'avoir à vue. Un tel mécanisme éliminerait ainsi les désavantages d'une fragmentation, comme ceux d'une délégation de responsabilités de banques centrales à un acteur privé. Il ne ferait toutefois que répliquer le processus actuel reposant sur la synchronisation et limiterait conséquemment le potentiel d'amélioration de la MNBC.

L'émission sur la plateforme d'une monnaie tokenisée privée - garantie contre le risque de faillite et intégralement couverte par des dépôts à vue - permettrait aussi de loger monnaie et actifs à la même enseigne. Ce scénario limiterait le besoin de synchronisation, sans cependant régler la question de la fragmentation. Une monnaie numérique privée ne relèverait en outre pas aussi directement de la responsabilité de la banque centrale qu'une MNBC ou les dépôts à vue et nécessiterait de ce fait une analyse préalable approfondie de la réglementation qu'il conviendrait d'y appliquer.

Sans s'aventurer pour l'heure à afficher une préférence pour l'une ou l'autre des options évoquées, le banquier central helvétique en chef sur le départ souligne que les expérimentations menées jusqu'ici suggèrent que toutes trois relèvent techniquement comme légalement du domaine des possibles.

Reconnaissant que la tokénisation d'actifs demeure un phénomène confidentiel, Thomas Jordan revendique une attitude proactive de l'institut d'émission helvétique qui - en collaboration avec des acteurs du secteur privé - examine comment ledit phénomène peut améliorer le fonctionnement du système financier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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BNP Paribas Suisse compte supprimer une centaine de postes à Genève

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BNP Paribas a lancé une procédure de consultation avec la commission du personnel à Genève dans le cadre des suppressions de postes. (archives) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

BNP Paribas Suisse compte supprimer une centaine de postes à Genève, principalement dans les fonctions de support et l'informatique, a indiqué vendredi à l'agence AWP une porte-parole de la banque.

La filiale helvétique du groupe bancaire français, qui compte plus de 1000 employés en Suisse, "confirme avoir lancé une procédure de consultation avec la commission du personnel à Genève", a-t-elle précisé dans une prise de position.

Malgré ces mesures, l'établissement affirme que "son ambition demeure inchangée en Suisse" et qu'il veut "continuer à mettre en place son plan stratégique 2025" et poursuivre sa croissance.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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CA Indosuez (Suisse): hausse des recettes, mais pas du bénéfice

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La banque CA Indosuez (Suisse) a vu l'an dernier le résultat net des opérations d'intérêt bondir de 65% à 175,7 millions de francs (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La banque CA Indosuez (Suisse), filiale du groupe français Crédit Agricole, a profité l'année dernière de la hausse des taux d'intérêts pour fortement accroître ses recettes dans ce domaine. Mais face notamment à des charges en hausse, la banque a vu son résultat net se replier légèrement.

En 2023, l'établissement genevois - qui dispose de succursales à Lugano et Zurich - a vu le résultat net des opérations d'intérêt bondir de 65% à 175,7 millions de francs, alors que celui des commissions a pris 2,3% à 177,6 millions. Le résultat du négoce a par contre chuté de 67,9% à 27,6 millions, a détaillé la banque vendredi dans son rapport annuel.

Le produit d'exploitation total a augmenté de 3,9% à 395,5 millions, mais face à des charges en personnel (+2,8%) et d'exploitation (+11,6%) en progression le résultat brut a baissé de 4% à 7,6 millions.

Le bénéfice net s'est quant à lui fixé à 59,2 millions de francs, en baisse de 1,8% comparé à 2022.

Dans la gestion de fortune, l'établissement s'est félicité de l'acquisition de plus de 300 nouveaux clients pour des actifs net de 2,2 milliards. Quant à la banque de financement et d'investissement, elle n'a déploré aucun défaut de crédit "grâce au maintien d'une grande vigilance en termes de risque et un suivi étroit de nos transactions et de nos contreparties directes et indirectes", a-t-il souligné dans le document.

Le total des avoirs administrés a reculé de 5,4% à 35,3 milliards de francs à la fin de l'année dernière.

Pour le nouvel exercice, CA Indosuez (Suisse) a indiqué que les perspectives "demeurent instables mais les opportunités sont nombreuses", sans plus de précision.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Trois individus font sauter un distributeur bancaire au Noirmont JU

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Personne n'a été blessé dans l'attaque à l'explosif d'un bancomat vendredi au Noirmont (JU) (image d'illustration). (© KEYSTONE/STEFAN MEYER)

Trois individus ont fait sauter vendredi à l'aube un distributeur à billets de la banque cantonale du Jura au Noirmont. Le montant du butin est encore inconnu.

L'attaque à l'explosif est survenue vendredi vers 03h30, indique la police jurassienne dans un communiqué. Personne n'a toutefois été blessé et les dégâts au bâtiment sont limités au local du bancomat.

Le montant du butin est encore indéterminé à ce stade. De nombreux services de police et spéciaux ont été mobilisés sur place au vu de la particularité de l'attaque. La police fédérale (Fedpol) s'est également rendue sur les lieux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'heure est à l'euphorie pour les caisses de pension

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Les caisses de pension ont amélioré leur taux de couverture. (archive) (© KEYSTONE/STEFFEN SCHMIDT)

Les caisses de pension suisses ont généré en moyenne un rendement de 5,8% au premier trimestre 2024, indique vendredi Swisscanto dans son moniteur périodique. Elles ont également amélioré leurs taux de couverture qui se rapprochent de plus en plus des sommets de 2021.

L'euphorie des marchés financiers au premier trimestre 2024, avec des taux de croissance réjouissants, notamment pour les actions, se reflète dans les taux de couverture des caisses de pension, qui ont enregistré une progression considérable de 5%. Le taux de couverture des caisses de droit privé s'élève à 119,6%, tandis que celui des caisses de droit public se monte à 112%.

Toutes les caisses de pension bénéficieront de la poursuite de la tendance à la hausse des marchés financiers au premier trimestre 2024, selon Swisscanto.

Dans la catégorie des actions, la meilleure performance au cours des trois premiers mois de l'année a été réalisée par les titres étrangers, à 16,6%. La hausse des actions suisses a été nettement moins forte, même si elle reste tout à fait respectable à 6%. Pour les obligations, la couverture de change n'a pas été payante pour une fois: le rendement des obligations mondiales couvertes en francs a été de -1%, tandis que la classe non couverte a gagné 4,8%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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