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Actualité

Relations Suisse-UE au menu de la visite d'Ignazio Cassis à Vienne

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Le président de la Confédération Ignazio Cassis a été reçu jeudi à Vienne par son homologue autrichien Alexander Van der Bellen. Non seulement la Suisse a besoin de l'UE, mais l'UE a aussi besoin de la Suisse, a souligné l'Autrichien. (© KEYSTONE/APA/APA/ROLAND SCHLAGER)

La politique européenne de la Suisse et l'Ukraine ont été abordées lors d'une rencontre à Vienne entre le président de la Confédération Ignazio Cassis et son homologue autrichien Alexander Van der Bellen. Tous deux ont souligné l'importance du multilatéralisme.

"Nous regrettons beaucoup l'impasse dans les négociations entre la Suisse et l'UE", a déclaré jeudi aux médias Alexander Van der Bellen après la rencontre. Non seulement la Suisse a besoin de l'UE, mais l'UE a aussi besoin de la Suisse.

Ignazio Cassis a lui déclaré que le Conseil fédéral souhaite poursuivre la voie bilatérale avec l'UE. La Suisse reste un partenaire stable de l'UE.

M. Van der Bellen a par ailleurs salué le fait que la Suisse ait toujours maintenu ses frontières ouvertes pour les 9000 frontaliers autrichiens pendant la pandémie de coronavirus.

Partenariat stratégique

Les discussions ont également porté sur le nouveau partenariat stratégique entre la Suisse et l'Autriche. Celui-ci prévoit notamment d'approfondir la collaboration dans le domaine de la numérisation, de la recherche et de la formation.

Berne et Vienne entendent aussi intensifier le dialogue politique sur l'assistance consulaire mutuelle dans les pays tiers. Lors de sa visite à Vienne, M. Cassis s’est également entretenu avec le chancelier autrichien Karl Nehammer et avec la ministre de l’UE et de la Constitution, Karoline Edtstadler.

De bons offices

Les deux présidents ont souligné l'importance du multilatéralisme. Ils ont rappelé que la Suisse et l'Autriche hébergent toutes deux un siège de l'ONU. "Nous essayons de promouvoir le dialogue, par exemple en ce qui concerne l'Ukraine", a déclaré M. Cassis.

La Suisse peut contribuer à la détente grâce à ses bons offices et amener au dialogue des gens qui ne veulent pas se parler, a poursuivi le président de la Confédération. "Nous avons des contacts avec la Russie, l'Ukraine et les Etats-Unis. Nous pouvons les aider à résoudre les problèmes".

Genève a accueilli lundi des discussions entre les Etats-Unis et la Russie centrés notamment sur l'Ukraine. Jeudi, le thème était à l'ordre du jour d'une réunion au sein de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) dans la capitale autrichienne.

Soutien à l'OSCE

"L’OSCE peut jouer un rôle important face aux tensions qui opposent actuellement la Russie et l’Occident", souligne le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) dans un communiqué. A la fin de son voyage, M. Cassis a rencontré la secrétaire générale de l'organisation, Helga Schmid, et le ministre polonais des affaires étrangères, Zbigniew Rau, nouveau président de l’OSCE.

A cette occasion, il a présenté le plan d’action suisse pour l’OSCE 2022-2025. Ce plan vise à renforcer l’OSCE, pour promouvoir la confiance entre les 57 pays membres et faire de l’organisation une plate-forme de dialogue pour la résolution des conflits ainsi qu’un lieu d’échanges sur la sécurité européenne, souligne le DFAE.

Le voyage d'Ignazio Cassis s'inscrit dans la tradition de la première visite des présidents ou présidentes de la Confédération, qui se fait à Vienne, entretenue depuis des décennies entre la Suisse et l'Autriche. Cette tradition est un signe des liens étroits entre les deux pays, estime le Tessinois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Economie

La BCVs sanctionnée par la Bourse suisse

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La BCVs est sanctionnée pour violation des prescriptions relatives à la publicité événementielle. (archive) (© KEYSTONE/THOMAS DELLEY)

Le gendarme de la Bourse suisse SIX Exchange Regulation (SER) inflige une amende de 80'000 francs à la Banque cantonale du Valais (BCVs) pour violation des prescriptions relatives à la publicité événementielle, selon un communiqué publié vendredi.

La Banque cantonale du Valais a publié tardivement son rapport annuel 2022, précise de le communiqué de la Bourse suisse. La faute a été considérée comme négligente et le préjudice global, mineur. La décision de sanction est entrée en force.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Politique

Clivage Suisse latine - Suisse alémanique sur les initiatives santé

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Les initiatives pour limiter les primes maladie et les coûts de la santé divisent les Suisses. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Une majorité populaire se dessine en faveur des deux initiatives santé du PS et du Centre soumises à votation le 9 juin, mais une division apparaît entre les régions. La Suisse romande est nettement favorable, alors que les Alémaniques sont partagés, voire opposés.

Pour qu'une initiative populaire soit adoptée, la double majorité du peuple et des cantons est requise. En l'état, impossible de préjuger de l'issue du vote au niveau des cantons, prévient vendredi la première enquête "SSR Trend", réalisée par l'institut Gfs.

En Suisse romande et au Tessin, respectivement 71% et 73% de la population se dit prête à voter pour l'initiative du PS voulant limiter les primes maladie à 10% du revenu. Outre-Sarine, ce taux chute à 50%. En moyenne suisse, 56% des sondés sont "résolument pour" ou plutôt "pour" et 40% contre.

Même clivage pour le texte du Centre en faveur d'un frein aux coûts de la santé: le oui est minoritaire en Suisse alémanique mais nettement majoritaire dans les régions latines. Au plan Suisse, 52% penchent pour le oui et 41% vers le non.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Liberté de la presse: la Suisse progresse, mais ne protège pas assez ses journalistes

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RSF se félicite d'une légère amélioration de la sécurité des journalistes en Suisse, après des années Covid marquées par "des agressions verbales et parfois physiques sans précédent" contre les médias (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La Suisse se classe neuvième sur 180 pays au classement mondial de la liberté de la presse. Elle progresse de trois rangs par rapport à 2023. La situation est "plutôt bonne", mais l'environnement législatif ne protège pas suffisamment les journalistes, selon RSF.

La pandémie de Covid-19 avait fait chuter la Suisse dans ce classement publié chaque année par Reporters sans frontières (RSF). Selon l'ONG, la progression de cette année ne marque toutefois "pas de progrès réel". Elle marque surtout le recul de trois pays qui devançaient la Suisse l'an dernier (Lituanie, Timor oriental et Liechtenstein).

Le nombre total de points obtenus par la Confédération est même en très léger recul (de 84,4 à 84,01). Berne est en particulier pénalisée par son cadre législatif, "très nettement en dessous" des autres indicateurs (27e rang). RSF pointe notamment du doigt la loi sur les banques qui punit la publication d'informations protégées par le secret bancaire.

A l'échelle mondiale, l'ONG relève que le journalisme subit toujours davantage de pressions politiques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Taïwan a détecté 26 avions chinois autour de l'île

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Taïwan a détecté 26 avions et cinq navires chinois autour de l'île au cours des dernières 24 heures. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le ministère taïwanais de la Défense a annoncé vendredi avoir détecté 26 avions et cinq navires chinois autour de l'île au cours des dernières 24 heures.

Ces sorties ont eu lieu quelques semaines avant l'investiture, le 20 mai, du nouveau président de Taïwan, Lai Ching-te, que la Chine considère comme étant un dangereux séparatiste.

Dix-sept appareils ont "franchi la ligne médiane (du détroit de Taïwan) et pénétré dans (...) la zone d'identification de la défense aérienne de Taïwan", précise un communiqué du ministère.

La ligne médiane coupe en deux le détroit de Taïwan, une étroite voie maritime de 180 kilomètres séparant l'île autonome de la Chine continentale.

Pékin, qui ne reconnaît pas cette ligne, revendique Taïwan comme faisant partie de son territoire et n'a jamais renoncé à recourir à la force pour en reprendre le contrôle.

Sous la présidence de Tsai Ing-wen, élue en 2016, les relations entre Pékin et Taipei se sont tendues, car elle et son gouvernement rejettent les revendications de la Chine sur l'île.

Le nouveau président élu, Lai Ching-te, issu comme Tsai Ing-wen du Parti démocrate progressiste (DPP), a remporté les élections présidentielles de janvier en dépit des mises en garde de Pékin selon lesquelles il entraînerait "la guerre et le déclin" de l'île.

Ces vols interviennent au lendemain de la convocation par Manille d'un haut représentant chinois pour protester suite à un accrochage qui a endommagé deux navires philippins lors d'une patrouille en mer de Chine méridionale.

Selon le ministère philippin des Affaires étrangères, les garde-côtes chinois ont tiré au canon à eau le 30 avril sur deux de ses navires, et bloqué l'accès à un récif disputé en mer de Chine méridionale. Pékin a de son côté confirmé avoir "repoussé" les bateaux philippins.

La Chine revendique la souveraineté sur la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale - un important carrefour de routes maritimes commerciales -, au grand dam de plusieurs pays riverains.

Ce différend intervient au moment où les Etats-Unis et les Philippines organisent des exercices militaires conjoints, notamment à proximité des zones disputées en mer de Chine méridionale et dans le détroit de Taïwan.

Ils prévoient notamment une simulation de reprise d'une île par la force dans la province de Palawan, proche des îles Spratleys que se disputent Pékin et Manille.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Berne: Pierre Alain Schnegg veut abolir le statut de protection S

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Le directeur de l'asile bernois Pierre Alain Schnegg demande la suppression ou la limitation du statut de protection S. Celui-ci ne profiterait plus en premier lieu aux Ukrainiens, mais serait utilisé abusivement par les Roms. (Photo d'archives) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le conseiller d'Etat bernois Pierre Alain Schnegg demande la suppression ou la limitation du statut de protection S. Celui-ci ne profiterait plus en premier lieu aux Ukrainiens, mais serait utilisé abusivement par les Roms.

"La majorité des demandes de statut S sont désormais déposées par des Roms. C'est ce que j'entends aussi de la part de collègues d'autres cantons", a déclaré le conseiller d'Etat UDC bernois dans une interview publiée vendredi par Tamedia. Il ne peut toutefois pas donner de chiffres concrets. Tous les demandeurs présentent des papiers ukrainiens. "Mais nous doutons de cette identité dans de nombreux cas". Beaucoup ne parlent ni ukrainien ni russe.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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