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Malaise au sein du Groupe sida Genève

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Rien ne va plus au Groupe Sida Genève. Abus, dysfonctionnements.  Une lettre a été adressée à  Mauro Poggia pour lui demander de réagir. Le Conseiller d’Etat n’a pas encore reçu cette missive mais nous nous sommes procurés ce projet de lettre. Et les griefs sont nombreux. Burn-outs, dépressions, la lettre décrit une équipe en grande souffrance et une situation qui n’est plus tenable. De nombreuses personnes seraient en arrêt maladies prolongées. Mais ce n’est pas tout, la présidente de l’association est aussi clairement attaquée : on l’accuse de mobbing sur des collaborateurs, de procéder à du chantage psychologique, d’intervenir dans les projets et aussi de menacer ses employés de licenciements.  Des informations confirmées par plusieurs sources. 9 membres du comité auraient aussi démissionné en deux ans, précise le projet de lettre.

Problème d’ordre financier

Côté finances, également, selon la lettre, la présidente se serait acheté un ordinateur avec l’argent du Groupe Sida Genève et elle se serait également payé une formation personnelle.  L’association qui a également accusé un déficit de presque 700 000 francs en 2016.

Le directeur de l’association aurait été interpellé mais n’aurait pas réagi. Enfin le ou les signataires de la lettre demandent à Mauro Poggia d’intervenir, puisque l’association est subventionnée par l’Etat. Plus d’1 million 600 mille francs en 2017.  Ils veulent que le Conseiller d’Etat exige le renouvellement complet du comité et de la présidence, lors de la prochaine assemblée générale qui aura lieu le 8 mai. Lettre que le Conseiller d’Etat n’a toutefois pas encore reçue, pour l’instant.

Le rôle de l’Etat

L’Etat peut intervenir mais sur l’aspect financier, seulement. Il va s’assurer que la subvention versée permet bien de remplir les prestations. Mais la gestion des ressources humaines n’est pas de son ressort sauf si cela a une incidence sur les prestations versées, bien sûr. Mais il ne peut pas demander le renouvellement complet du comité et de la présidence, ce serait d’ailleurs considéré comme de l’ingérence.

Mais si l’Etat estime que la subvention versée est mal utilisée, voire qu’elle serait utilisée à des fins personnelles, à ce moment-là il peut décider de diminuer cette subvention, ou même de la supprimer.

Direction surprise

Le directeur a réagi et se dit surpris par cette lettre.

David Perrot Directeur du Groupe SIDA Genève

(photo prétexte)

1 commentaire

1 commentaire

  1. Sispeo

    21 avril 2018 à 14 h 33 min

    Étrange vous condamner avant tout contrôle ou analyse une association qui œuvre dans le domaine du sida depuis plus de 30 ans
    Ce courrier est anonyme calomnieux et plein d’erreur et émane de personnes malades qui ne désirent que de se venger de la déchéance de leur propre situation personnelle

    Je ne comprends pas comment une journaliste un tant soit peu professionnelle puisse publier ce genre d’article sans comprendre les effets qu’une telle information erronée et calomnieuse peuvent avoir

    J’encourage vivement le GsG a poursuivre en justice les auteurs de ce courrier

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Genève

Le SFC condamne les débordements de ses supporters

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Servette condamne les débordements de ses "prétendus supporters" (© KEYSTONE)

Le Servette FC a pris position à la suite des "regrettables agissements" qui ont émaillé la fin de la rencontre de Coupe de Suisse de dimanche à Winterthour.

Le club "condamne le comportement de prétendus supporters du club qui ont lancé des engins pyrotechniques contre la tribune Est de la Schützenwiese ce dimanche", rappelle-t-il dans un communiqué.

Le club grenat est "profondément choqué par ces agissements et attitudes provocantes qui ne reflètent pas ses valeurs. En outre, ces actions décrédibilisent le travail du SFC et de ses partenaires pour garantir le bon déroulement de ses matches", souligne-t-il.

"Cette minorité d’individus ne saurait représenter l’écrasante majorité des supporters genevois qui ont fait le déplacement dimanche à Winterthour et qui se sont comportés de manière exemplaire. La fête de tout le monde, des supporters aux joueurs, a été gâchée", conclut le Servette FC, qui se met "à disposition des responsables de la sécurité et des autorités pour faire la lumière sur ces évènements."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Digital Dreams, le nouveau défi de Marc Atallah

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Marc Atallah a dévoilé le programme de son nouveau festival. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Après les Numerik Games et la Maison d'Ailleurs à Yverdon-les-Bains, voici le Digital Dreams Festival sur le campus de l'Université de Lausanne (Unil). Marc Atallah lance un nouveau festival dédié à la créativité digitale, du 6 au 8 septembre.

Des concerts, des jeux vidéo, des ateliers, des conférences et diverses performances, dont une soirée techno et une silent disco: le nouveau rendez-vous décline une trentaine de propositions sur trois jours. Il s'adresse au grand public, y compris aux enfants.

"On a essayé de couvrir une grande partie des champs de la créativité numérique", a expliqué lundi Marc Atallah. Le festival s'est construit avec des acteurs du domaine artistique, de la médiation, du débat citoyen ou de la réalité virtuelle.

Caverne d'Ali Baba

"Le but est de pouvoir mélanger, un peu comme dans une caverne d'Ali Baba numérique", a ajouté Marc Atallah. Car le digital n'est pas qu'un outil fonctionnel, c'est aussi un "langage" qui permet de créer et proposer des expériences émotionnelles, abordables par tous.

Célèbre auteur de science-fiction, l'écrivain Alain Damasio livrera un concert-lecture à partir d'extraits de son roman "Les Furtifs", en collaboration avec le groupe marseillais Palo Alto. After Cooking détournera des objets du quotidien pour faire de la musique électronique, comme Dario Rossi avec ses vieilles casseroles.

Aussi la nuit

Le vendredi, une silent disco prolongera la fête jusqu'à 04h00 du matin, de même le samedi avec une soirée techno. Dès la tombée de la nuit, le vidéomapping transformera la façade de l'Anthropole. Il sera possible de découvrir l'e-sport, des jeux d'arcade ou des ordinateurs du passé. Un vaste espace proposera des ateliers pour petits et grands, notamment pour s'initier à la robotique.

Le festival se veut durable et inclusif. Il se tiendra en plein air et sous tente entre l'Anthropole et l'Internef, à l'entrée du site universitaire en venant de la ville, explique Marc Atallah, qui est maître d'enseignement et de recherche à l'Unil. Entre 5000 et 10'000 personnes sont attendues. "Peut-être plus proche des 10'000, mais c'est très difficile à estimer pour une première édition". Le budget fluctue encore. Il pourrait avoisiner les 650'000 francs.

Numerik Games concurrents

A ses yeux, le Digital Dreams Festival ne fait pas de la concurrence aux Numerik Games, qu'il a créés il y a quelques années à Yverdon-les-Bains. Il parle plutôt de saine émulation, car il y a de la place pour plusieurs événements autour du numérique.

Pour rappel, Marc Atallah a passé 12 ans à la tête de la Maison d'Ailleurs, musée yverdonnois de la science-fiction et des utopies qu'il a contribué à développer et à faire connaître. Il a démissionné en début d'année après qu'on a refusé son souhait de monter sur le site de l'Unil un festival dédié au numérique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Plus de 45'000 signatures en soutien à Gaza

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Amnesty International a déposé deux pétitions de plus de 45'000 signatures demandant la poursuite de l'aide humanitaire suisse à Gaza. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Plus de 45'000 personnes demandent au Conseil fédéral et au Parlement d'assurer le financement de l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNWRA). L'ONG Amnesty International a déposé lundi à Berne deux pétitions.

Avec une action intitulée "Suisse humanitaire, où es-tu ?", Amnesty International Suisse et d'autres organisations ont remis au Conseil fédéral et au Parlement deux pétitions munies de plus de 45'000 signatures. Ces pétitions appellent la Suisse à se souvenir de sa tradition humanitaire et à se ranger clairement du côté du droit international, indique lundi un communiqué.

La Suisse continue de retenir sa contribution financière à l'UNRWA, soit 20 millions de francs par an. Pendant ce temps, la population civile de la bande de Gaza est menacée par la guerre et la famine, rappelle Amnesty.

Et ce, bien que le gouvernement israélien n'ait jusqu'à présent délivré aucune preuve des graves accusations formulées contre des collaborateurs de l'UNRWA. Le rapport d'enquête indépendant de l'ancienne ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna estime en outre que l'UNWRA est en conformité avec les principes de neutralité, constate l'ONG.

Après les accusations d'Israël, plusieurs Etats avaient suspendu le financement de l'UNRWA. "Cette décision draconienne a des conséquences catastrophiques sur la vie et la survie de millions de personnes", plaide Amnesty.

Décision proche

La commission de politique extérieure du Conseil national devrait se prononcer en début de semaine sur le financement de l'agence. Le Parlement fédéral avait décidé de suspendre l'aide suisse dans le cadre de l'examen du budget 2024. L'UDC et une partie du PLR n'ont pas fait mystère de leur intention de sabrer purement et simplement l'aide destinée à l'UNRWA, et d'affecter les fonds à d'autres organisations.

Le Conseil fédéral a dit la semaine dernière qu'il prendrait une décision "ultérieurement". "L'hésitation de notre pays à financer l'aide de l'ONU alors que des millions de Palestiniens souffrent de la faim est difficilement compréhensible, et va ternir l'image de la Suisse humanitaire", selon Patrick Walder d'Amnesty, cité dans le communiqué. Un jugement de la Cour internationale de justice a établi que la population palestinienne de la bande de Gaza pourrait être menacée de génocide.

Amnesty appelle encore la Suisse à tout faire pour que la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat, la libération inconditionnelle de tous les otages et une aide humanitaire pour Gaza, votée récemment et juridiquement contraignante, soit appliquée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Neuf Allemands devant la justice pour avoir projeté un coup d'Etat

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Ce procès sans précédent s'est ouvert lundi sous haute surveillance. (© KEYSTONE/EPA/THOMAS LOHNES / POOL)

Le procès sans précédent dans l'ère récente de neuf membres présumés d'un réseau armé s'est ouvert lundi à Stuttgart (sud-ouest) sous haute surveillance. Les suspects sont soupçonnés d'avoir projeté un coup d'Etat en Allemagne par "haine de la démocratie".

Âgés de 42 à 60 ans, les accusés, tous allemands, sont les premiers des 26 membres de ce réseau extrémiste, démantelé fin 2022, à comparaître devant la justice. Deux autres procès sont prévus dans quelques semaines à Francfort (centre) et Munich (sud) pour le reste du groupe.

Le groupuscule, nourri aux idéologies complotistes et d'extrême droite, celles des "Reichsbürger" ("citoyens du Reich"), projetait d'envahir la chambre des députés allemands à Berlin pour y arrêter les élus et se faisait fort de renverser le gouvernement.

Dimanche, la ministre allemande de l'Intérieur, Nancy Faeser, a mis en garde cette mouvance: "Nous allons continuer à les poursuivre durement jusqu'à ce que nous ayons complètement mis à jour et démantelé les structures militantes des Reichsbürger".

Les neuf hommes appelés à la barre lundi sont soupçonnés pour la plupart d'avoir été chargés des opérations militaires du réseau.

Un "prince"

Le cerveau présumé du groupuscule est un aristocrate et homme d'affaires septuagénaire, Henri XIII, dit prince Reuss, descendant d'une lignée de l'Etat de Thuringe.

Il sera jugé avec huit autres meneurs présumés du groupe, dont une ancienne députée d'extrême droite et un ex-haut gradé de l'armée, à Francfort à partir du 21 mai. Le groupuscule s'était structuré fin juillet 2021, avec une organisation politique et militaire, en vue d'un coup d'Etat.

La mouvance des Reichsbürger regroupe des extrémistes de droite et amateurs d'armes qui rejettent la légitimité de la République allemande moderne: ils croient en la pérennité du Reich allemand d'avant la Première Guerre mondiale, sous la forme d'une monarchie, et plusieurs groupes de sympathisants ont décrété la création de leurs propres mini-Etats.

Ombre de Moscou

Sur le complot plane également l'ombre de Moscou. La compagne présumée de Henri XIII, une ressortissante russe nommée "Vitalia B.", est en effet suspectée d'avoir "mis en contact l'aristocrate avec le consulat général de Russie à Leipzig et l'y a accompagné en juin 2022".

Henri XIII cherchait à s'assurer du soutien de Moscou, même si, au moment du démantèlement de la cellule, le Kremlin avait démenti toute "ingérence".

Le réseau s'était donné les moyens de ses ambitions, avec "environ 500'000 euros" à disposition, ainsi qu'un "arsenal d'environ 380 armes à feu, près de 350 armes blanches ainsi que 500 autres armes et au moins 148'000 munitions", selon les enquêteurs.

Il avait également acheté d'autres équipements, y compris des casques balistiques, des gilets pare-balles, des appareils de vision nocturne et des menottes.

A Stuttgart, la majeure partie des neuf accusés sont soupçonnés d'avoir tenté de recruter d'autres personnes à leur cause dans les rangs de l'armée ou de la police allemande, ou parmi d'anciens membres de ces deux institutions.

Parmi les neuf suspects, Markus H. et Andreas M. faisaient partie des instances dirigeantes, tandis que Matthias H. et Steffen W. étaient responsables de la formation militaire.

Alexander Q. était chargé par Marco van H. de répandre des théories du complot sur internet et avait pour objectif la création d'une propre chaîne de télévision à des fins de propagande, une fois le coup d'Etat réussi.

Wolfram S. était chargé de développer les infrastructures informatiques du groupe.

Un dernier suspect, Markus L., est en outre accusé de tentative de meurtre pour avoir tiré à bout portant sur des policiers qui effectuaient une perquisition à son domicile à Reutlingen en mars 2022.

Pour chacun des trois procès, Stuttgart, Francfort, Munich, la justice a prévu une cinquantaine de jours d'audience, jusqu'en janvier 2025 au moins.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Administration vaudoise: 100'000 m2 de panneaux solaires d'ici 2035

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L'Etat de Vaud souhaite poser environ 6000 m2 de panneaux solaires par an pour assurer l'autonomie électrique de ses bâtiments administratifs (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'Etat de Vaud souhaite entièrement couvrir les besoins électriques des bâtiments de son administration d'ici 2035. Cela passe par la pose d'environ 6000 m2 de panneaux solaires par an, couplée à une diminution de 30% de la consommation d'électricité actuelle.

"L'autonomie électrique pour 2035, c'est faisable", a affirmé lundi Isabelle Moret, en présentant une étude à la presse. Une étude qui confirme "l'énorme potentiel" de l'énergie solaire qui pourrait être produite sur les toits et façades des bâtiments de l'administration cantonale.

L'Etat de Vaud prévoit de couvrir de panneaux solaires une surface d'environ 100'000 m2 d'ici 2035, ce qui correspond à 14 terrains de foot. Entre les toits déjà équipés (environ 20'000 m2) et les projets en cours de réalisation, il faudra poser 6000 m2 de panneaux par an pour atteindre cet "ambitieux objectif", a relevé la ministre en charge des immeubles et du patrimoine. Ces installations devraient permettre de produire annuellement 23 GWh d'électricité, l'équivalent de la consommation annuelle de 5000 ménages suisses.

Confiée à un bureau indépendant, l'étude s'est penchée sur 431 bâtiments sur les quelque 1000 objets de l'administration cantonale. Elle a permis de prioriser les sites, de "hautement prioritaires" à "sans potentiel", en tentant compte de différents facteurs (type de toiture, surface disponible, consommation du bâtiment, coût de l'installation, note au recensement architectural, etc).

"Cette étude nous montre un chemin, là où il faut agir en priorité", a continué Isabelle Moret. La ministre a aussi parlé d'un "changement de paradigme": l'Etat de Vaud va désormais se montrer "proactif" et n'attendra plus une rénovation de toiture pour poser des panneaux.

Par ailleurs, tous les bâtiments en construction seront dotés d'installations photovoltaïques - sur le toit et/ou en façade -, de manière à ce qu'ils produisent autant d'énergie, voire davantage, qu'ils n'en consomment.

Financement à trouver

L'autonomie électrique en 2035 ne passera pas uniquement par une production "maison", mais aussi par une réduction de la consommation. A savoir par une baisse de 30% par rapport à la situation actuelle, a prévenu la conseillère d'Etat. Il s'agira notamment "d'optimiser" les installations techniques, d'améliorer les éclairages (utilisation de LED, capteurs de présences, etc) ou encore de sensibiliser le personnel.

Pour financer ces différentes mesures, une enveloppe de 18 millions de francs a déjà été accordée, permettant entre autres de mener l'étude et de lancer la pose d'une partie des panneaux solaires. D'autres montants devront toutefois être trouvés pour la suite du programme. "Il faudra convaincre le Grand Conseil de nous accorder les moyens financiers nécessaires", a relevé Isabelle Moret.

A noter finalement qu'après les bâtiments de l'administration cantonale, l'Université de Lausanne (UNIL) et le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) vont aussi procéder à une telle étude de leur potentiel photovoltaïque.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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