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Suisse

Ignazio Cassis rappelle les valeurs qui unissent la Suisse

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Pour le nouveau président de la Confédération Ignazio Cassis, l'esprit de cohésion et l'amour de la diversité doivent nous aider à relever les défis de 2022 (archives). (© KEYSTONE/EPA/TOMS KALNINS)

Dans son discours de Nouvel An, le nouveau président de la Confédération Ignazio Cassis a mis en avant la diversité de la Suisse. A la fois richesse et défi, elle fait la force du pays. Le Conseil fédéral est à l'écoute de tous malgré les divisions nées du Covid-19.

"Où que vous viviez et quelle que soit la langue dans laquelle vous vous exprimez, que vous soyez jeune ou moins jeune, vacciné ou non, le Conseil fédéral est à votre écoute", a déclaré Ignazio Cassis dans son allocution du Nouvel An à la radio et à la télévision. Le gouvernement comprend vos préoccupations et vos craintes, a-t-il ajouté.

La pandémie de coronavirus continue de mettre le pays à rude épreuve. "Elle nous rend vulnérables et elle est porteuse d'insécurité. Parfois, aussi elle nous isole", a poursuivi le président. "Mais la pandémie ne nous divisera pas".

Le Conseil fédéral s'engage toujours pour l'intérêt général de la Suisse et de sa population. Villes ou campagnes, palmiers du Tessin ou glaciers des Alpes, expériences et mentalités diverses: "Malgré ces différences, ce qui nous unit est bien plus fort que ce qui nous sépare", selon le Tessinois.

Compromis et respect

Mais cette pluralité linguistique, culturelle, religieuse et politique constitue aussi un défi. Elle oblige à des compromis. Ignazio Cassis souhaite que la Suisse puisse vivre cette diversité avec davantage de profondeur, dans le respect des différences d'opinions.

"En ces temps marqués par un fort risque de polarisation, il importe plus que jamais de se rappeler ce qui nous unit, ce qui contribue à notre cohésion nationale. Ensemble, nous sommes la Suisse", a lancé le président de la Confédération.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Avril 2024: du quasi-été au retour de l'hiver

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La neige a fait son retour à basse altitude durant la deuxième quinzaine d'avril (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Durant la première quinzaine d'avril, la Suisse a connu des conditions pré-estivales avec de nombreux records de température, a indiqué mardi MétéoSuisse. Au cours de la seconde quinzaine, l'hiver a fait son retour avec des chutes de neige jusqu'à basse altitude.

Le mois d'avril de cette année se situe 0,4 °C au-dessus de la norme 1991-2020, précise MétéoSuisse. La première quinzaine a été marquée par deux périodes de grande douceur. Du 5 au 8 avril, de l'air exceptionnellement doux a été acheminé vers la Suisse depuis le sud-ouest. La température moyenne journalière a souvent dépassé la norme de 7 °C ou plus.

Pendant la période chaude du 5 au 8 avril, plusieurs stations des deux côtés des Alpes ont mesuré des journées estivales avec des températures maximales journalières de 25 °C ou plus. La deuxième période de chaleur a suivi du 12 au 14 avril, et à partir du 11 avril en montagne.

Une zone de haute pression s'étendant de l'Atlantique à l'Europe centrale a amené en Suisse de l'air très doux d'origine subtropicale. Une nouvelle fois, des journées estivales avec des températures maximales journalières de 25 °C ou plus ont été signalées dans toutes les régions. Une température maximale journalière de 28,3 °C a été mesurée à Genève-Cointrin.

De nombreux records de chaleur

Au cours de la première quinzaine du mois, de nouveaux records de chaleur ont été enregistrés. Ainsi, du 12 au 14 avril 2024, La Chaux-de-Fonds et le Säntis ont enregistré la période de trois jours la plus chaude pour un mois d'avril. Au Säntis a également été enregistrée la pression atmosphérique la plus élevée pour le mois d'avril depuis le début des mesures en 1883.

La première chute de température s’est produite du 8 au 10 avril. A Berne, la température maximale journalière est passée en deux jours de 24 à environ 11 °C.

Lors de la deuxième chute de température du 14 au 16 avril, la température maximale journalière à Berne est passée en deux jours de 26 à 11 °C. Jusqu'au 24 avril, la température maximale journalière est toujours restée en dessous de 10 °C.

La température minimale journalière a également atteint des valeurs hivernales dans la deuxième quinzaine du mois. Au Nord des Alpes, elle est régulièrement descendue aux alentours de 0 °C. Au total, le nombre de jours de gel au sol sur l'ensemble du mois n'a toutefois pas été exceptionnel.

L'air polaire froid et humide responsable de la deuxième chute des températures a amené une longue période de précipitations, qui a entraîné de la neige fraîche dans certaines régions. Au Nord des Alpes, ce changement de temps s'est accompagné de vents tempétueux. Cela a entraîné temporairement des hauteurs de neige supérieures à la moyenne en de nombreux endroits.

Vers la fin du mois, les températures se sont largement rapprochées des normes des deux côtés des Alpes. En Suisse, le mois d’avril s’est réchauffé de 2,6 °C entre la période de référence préindustrielle 1871-1900 et aujourd’hui.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

EPFL: un robot qui change d'allure et fait du stotting

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Guillaume Bellegarda, Milad Shafiee et Auke Ijspeert (de gauche à droite) avec leur robot quadrupède bondissant. (© EPFL/Jamani Caillet)

Des scientifiques de l’EPFL ont créé un robot quadrupède assisté par intelligence artificielle qui a changé spontanément de démarche dans le but d’éviter les chutes. Une étape importante pour les spécialistes en robotique qui s’intéressent à la locomotion animale.

À l’aide d’une forme d’apprentissage automatique appelée apprentissage par renforcement profond, le robot a notamment appris à passer du trot au stotting, un comportement dans lequel des animaux comme les gazelles ou les moutons bondissent en ayant le dos arqué pour se déplacer sur un terrain difficile.

Cette étude, publiée dans la revue Nature Communications, permet de mieux comprendre pourquoi et comment interviennent de tels changements de démarche chez les animaux, a indiqué mardi l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) dans un communiqué.

Milad Shafiee et ses co-auteurs Guillaume Bellegarda et Auke Ijspeert, responsable du Laboratoire de biorobotique de la haute école lausannoise, se sont intéressés à un nouveau paramètre qui pourrait expliquer ces changements d’allures: la viabilité, ou la prévention des chutes.

Pour tester cette hypothèse, ils ont entraîné le robot quadrupède à traverser divers terrains au moyen de l’apprentissage par renforcement profond. Sur terrain plat, ils ont constaté que le robot passait du pas au trot pour maintenir sa viabilité, comme le font les animaux quadrupèdes lorsqu’ils accélèrent.

Du trot au stotting

Et lorsqu’il a été confronté à des trous successifs de 14 à 30 cm dans la surface expérimentale, le robot est passé spontanément du trot au stotting pour éviter les chutes. Selon les auteurs, la viabilité est le seul facteur qui a été amélioré par ces changements d’allures.

"Nous avons montré que sur un terrain plat et sur un terrain difficile, la viabilité entraîne des changements d’allures, mais que l’économie d’énergie n’est pas nécessairement meilleure", explique Milad Shafiee, cité dans le communiqué.

Il semble donc que l’économie d’énergie, qui était auparavant considérée comme un facteur expliquant ces changements, pourrait en être davantage la conséquence. Lorsqu’un animal se déplace sur un terrain difficile, il est probable que sa priorité soit de ne pas tomber. Économiser son énergie arriverait ensuite, estiment les scientifiques.

L’équipe a attribué différentes pondérations à trois objectifs d’apprentissage possibles: l’économie d’énergie, la diminution de la force et la viabilité. Une série de simulations informatiques a révélé que, parmi ces trois objectifs, la viabilité était le seul qui amenait le robot à modifier automatiquement son allure, sans instruction de la part des scientifiques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Bobst s'engage dans un partenariat avec Packitoo

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Bobst a signé un partenariat stratégique avec l'entreprise Packitoo (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Bobst a signé un partenariat dit stratégique avec Packitoo, une entreprise française spécialisée dans les solutions numériques pour le secteur de l'emballage. Le fabricant vaudois de machines a dans la foulée pris une participation dans la firme d'outre-Jura sans toutefois en dévoiler ni la hauteur, ni le montant consacré à cet effet.

Packitoo a développé le logiciel Hipe, un outil de vente sur internet et adapté à l'industrie de l'emballage, qui automatise les offres, gère les projets et prend en charge les boutiques en ligne destinées aux imprimeurs et transformateurs.

Le partenariat et l'investissement s'inscrivent dans la stratégie de Bobst visant la numérisation et la mise en réseau de l'ensemble de la chaîne de valeur de l'industrie de l'emballage, indique le communiqué publié mardi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

La 3e correction du Rhône crée des tensions entre Vaud et Valais

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La troisième correction du Rhône dans le Chablais suscite des tensions entre les cantons de Vaud et du Valais (photo d'illustration). (© KEYSTONE/NOEMI CINELLI)

Le bras de fer valdo-valaisan se poursuit au sujet de la 3e correction du Rhône dans le Chablais. Les députés vaudois soutiennent leur Conseil d'Etat dans ses démarches pour faire avancer le projet, tandis que le canton du Valais "déplore" la réaction de son voisin.

L'origine des tensions vient de l'étude, lancée en 2022 en Valais. Elle vise à déterminer si ce projet de troisième correction du Rhône, datant de plusieurs années, répond encore aux défis et besoins actuels.

Les conclusions du rapport ne sont pas encore publiques, mais le canton de Vaud a pu obtenir une première version. Et il s'est alarmé d'une étude qui remettrait en cause le projet, avec des répercussions pour la partie vaudoise du Rhône dans le Chablais.

Selon la RTS, qui a révélé l'information lundi soir, le rapport indiquerait que les objectifs sécuritaires et environnementaux du projet auraient été "surévalués". Des alternatives à l'élargissement du fleuve auraient été trop vite écartées, entraînant une emprise trop importante sur les zones agricoles.

Le Valais ne comprend pas

Le Conseil d'Etat vaudois a écrit mi-avril à son homologue valaisan pour dire son inquiétude. Contacté mardi par Keystone-ATS, le canton du Valais a dit "déplorer" cette réaction des autorités vaudoises. Il a affirmé "ne pas comprendre" cette démarche, "alors même que le Conseil d'Etat valaisan n'a pas encore statué sur ce dossier."

Et alors que les autorités vaudoises critiquent "une démarche unilatérale" du Valais, celui-ci estime avoir "toujours privilégié le dialogue avec les autorités vaudoises" et compte continuer de la sorte, mais "pas par médias interposés."

Résolution vaudoise

Mardi après-midi, le Grand Conseil vaudois a adopté à l'unanimité une résolution, visant justement à soutenir le Conseil d'Etat dans ses démarches. "Il est de notre responsabilité de s'assurer que ce projet avance au plus vite", a relevé l'auteur du texte, le syndic d'Aigle Grégory Devaud.

Comme ses collègues qui ont pris la parole après lui, l'élu PLR a dit sa "crainte" de voir un projet "repartir de zéro" après deux décennies d'études. Selon lui, ce projet est "indispensable" pour protéger la région des crues, mais aussi pour permettre son développement économique. D'autres projets importants pour la région, tel que le palier hydro-électrique Massongez-Bex-Rhône, en dépendent aussi.

"Trouver un chemin"

Le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos a dit partager ces inquiétudes. Il a aussi mentionné que le financement de la Confédération pourrait être "compromis", si le projet devait être largement remanié.

Le ministre de l'environnement a indiqué que des discussions allaient être menées "ces prochains jours" avec le Conseil d'Etat valaisan afin de "trouver un chemin pour faire avancer ce projet le plus rapidement possible".

Vaud et Valais se partagent le Rhône dans le Chablais. C'est dans cette région qu'est notamment prévue la mesure dite "prioritaire du Chablais", soit l'élargissement du fleuve sur 15 km. Du côté amont, la mesure part de Bex (VD) en rive droite et de Massongex (VS) en rive gauche, pour s'étendre jusqu'à Yvorne (VD) et Vouvry (VS). Les plans d'aménagement ont été validés par les deux cantons en 2016.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Les députés ne relâchent en rien leur soutien à Vetropack à St-Prex

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Politiques, syndicats, employés: la mobilisation est totale pour sauver le site de la verrerie Vetropack à St-Prex (VD), menacée de fermeture par sa direction. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les parlementaires vaudois ne relâchent pas leur mobilisation pour maintenir la verrerie Vetropack à St-Prex, menacée de fermeture. Après une résolution soutenue en mars dernier, ce ne sont pas moins de trois nouvelles interventions qui ont été défendues mardi au Grand Conseil: deux postulats et une motion. Ils sont tous les trois renvoyés en commissions pour examen.

La motion, déposée par le socialiste Arnaud Bouverat et cosignée par une soixantaine d'élus de tous les bords politiques, prévoit un renforcement de la loi sur l'aménagement du territoire (LATC) et du Plan directeur cantonal. L'objectif est de pouvoir sceller à très long terme la vocation industrielle et artisanale des terrains affectés aujourd'hui à ces activités.

Le premier postulat, déposé par le chef du groupe PLR Nicolas Suter et cosigné par quelque 75 députés, demande, lui, un rapport au Conseil d'Etat sur l'enjeu de Vetropack, dernière verrerie de Suisse, pour une région mais aussi pour toute une filière industrielle.

Le gouvernement est prié de fournir des réponses sur l'industrie du verre dans le canton (quantité, qualité, acteurs et filières), sur l'état d'avancement des solutions de recyclage et de réutilisation du verre ainsi que des moyens à disposition de l'aménagement du territoire pour maintenir un tissu industriel et artisanal.

Aide directe et indirecte

Avec presque autant de signatures, le deuxième postulat, déposé par le PLR Alexandre Berthoud, demande au gouvernement d'étudier tous les outils économiques et disponibles pour sauver l'usine de Vetropack.

"Cela peut se traduire par un soutien économique direct notamment. Mais il est possible de soutenir de manière indirecte certains secteurs spécifiques par le biais d'allégements fiscaux ou par des mesures d'aménagement du territoire en maintenant l'affectation de certains terrains propices à l'industrie ou à l'artisanat", note le postulant.

En mars déjà, le Grand Conseil a voté une résolution qui demandait à Vetropack et au Conseil d'Etat d’étudier des solutions alternatives à une fermeture. Les conseillers aux Etats Pierre-Yves Maillard et Pascal Broulis - tous deux anciens conseillers d'Etat - ont apporté leur appui aux employés qui se battent contre cette fermeture.

Pétition

Une pétition - "Non à la fermeture de Vetropack" - a par ailleurs été remise la semaine dernière aux autorités vaudoises. Le texte, muni de 5003 signatures, demande le maintien des 175 emplois.

Pour rappel, la direction de Vetropack avait annoncé début mars l'ouverture d'une procédure de consultation concernant la fermeture de son site de St-Prex pour manque de rentabilité. La procédure a été prolongée jusqu'au 30 avril.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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