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Suisse

Karine Keller-Sutter veut une politique de renvoi commune

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Pour la ministre de la justice Karin Keller-Sutter, il faut une politique de renvoi commune pour les requérants déboutés (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

L'Europe doit empêcher l'immigration illégale dans l'espace Schengen, estime la ministre de la justice Karin Keller-Sutter. Pour elle, il ne peut y avoir de libre circulation en Europe si la protection de la frontière extérieure de l'UE ne fonctionne pas.

L'Europe doit agir de façon coordonnée contre la migration secondaire, indique Mme Keller-Sutter dans une interview publiée lundi dans la NZZ. Elle souligne par exemple que seuls 2% des migrants qui arrivent en Bosnie y déposent une demande d'asile. La Grèce sert également de point de transit pour de nombreuses personnes.

La migration secondaire est devenue un test pour l'ensemble du système d'asile européen, relève la conseillère fédérale, qui estime qu'une politique de renvoi commune est nécessaire. Si les réfugiés peuvent choisir dans quel pays ils veulent vivre, c'est le début de la fin du système de Dublin, souligne Mme Keller-Sutter, qui a participé fin octobre à des discussions sur la migration en Bosnie et en Grèce.

En Suisse, la procédure d'asile accélérée a fait ses preuves, estime la ministre. Depuis qu'elle a pris la tête du Département de la justice il y a trois ans, presque tous les cas relevant de l'ancien droit ont été traités. Il n'en reste que 130. Avant, il y en avait plus de 11'000, indique-t-elle.

Pour la ministre, le fait que le dirigeant bélarusse Alexandere Loukachenko fasse délibérément venir des réfugiés et des migrants à la frontière est une tentative de déstabilisation. Le Belarus utilise des gens comme des armes, c'est répréhensible, dénonce-t-elle en ajoutant que l'Europe doit être beaucoup plus ferme envers M. Lukashenko. Des situations comme en Pologne ou en Lituanie doivent en revanche être résolues politiquement, non seulement à Minsk mais aussi à Moscou, précise la conseillère fédérale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Une rente de cinq ans grâce à l'Eurodreams

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Proposé en Suisse et dans sept autres pays européens, le jeu Eurodreams offre un gain principal sous forme d'une rente mensuelle de 22'222 francs pour une durée de 30 ans. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Une personne chanceuse a décroché une rente mensuelle de 2222 francs durant cinq ans grâce à l'Eurodreams jeudi soir. Elle a coché les six bons numéros 7, 8, 13, 14, 23 et 31, a annoncé la Loterie romande.

Le pactole a été remporté dans l'un des huit pays européens proposant ce jeu. En Suisse, Eurodreams est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique.

Le gros lot est une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans. Il faut pour cela trouver les 6 bons numéros ainsi qu'un numéro spécial appelé "dream". Le tirage du jeu est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Début d'année en demi-teinte pour Julius Bär

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Les remous provoqués par l'affaire des prêts octroyés au groupe autrichien en faillite Signa et le départ consécutif du patron de Julius Bär ont affecté les entrées d'argent de la banque. (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le gestionnaire de fortune Julius Bär a profité de l'évolution positive des marchés actions et du franc en début d'année pour étoffer ses avoirs sous gestion. Mais la collecte d'argent a clairement manqué les attentes.

Entre janvier et fin avril, les avoirs sous gestion ont augmenté à 471 milliards de francs, en hausse de 10% depuis le début de l'année, portés par des effets positifs de changes et la bonne évolution des marchés actions, a annoncé l'établissement jeudi dans un communiqué.

Après un "départ négatif en janvier", les afflux nets d'argent nouveau ont quant à eux atteint 1 milliard à la fin de la période sous revue, comparé à des entrées de fonds de 3,5 milliards sur la même période en 2023.

Le groupe a également dévoilé d'autres indicateurs de performance, notamment le rapport entre les coûts et les recettes qui s'est dégradé à "près de" 69%, après environ 66% il y a un an. La marge brute s'est pour sa part élevée à environ 89 points de base, après "un peu plus de 92 points" sur les quatre premiers mois de 2023.

Alors que les avoirs sous gestion et la marge brute dépassent les attentes des analystes interrogés par l'agence AWP, les entrées de liquidités ont clairement manqué les anticipations de 5,1 milliards.

La direction n'a pas formulé de nouvelle prévision. Jusqu'à présent, la banque anticipe entre 2023 et 2025 une marge avant impôts ajustée entre 28 et 31 points de base et un rapport entre les coûts et les recettes "inférieur à 64%".

Rebond de l'action

Face aux lourds amortissements inscrits dans le cadre des crédits accordés au groupe autrichien en faillite Signa, l'établissement zurichois avait relevé en février son objectif d'économies brutes à 130 millions de francs, contre 120 millions précédemment. Cette année, 250 postes doivent être supprimés, mais parallèlement le groupe veut recruter 60 à 65 conseillers clientèle, dont plus de la moitié ont été embauchés depuis début 2024.

L'an dernier, la banque a vu ses résultats lourdement pénalisés par l'affaire Signa, le bénéfice net (IFRS) chutant de 52% à 454 millions de francs. Ce repli a été la conséquence d'une perte nette sur crédits de 606,3 millions de francs ayant occasionné un amortissement de 586 millions et qui est liée au crédit défaillant accordé à l'entrepreneur autrichien René Benko.

Face à ces pertes, Julius Bär avait congédié début février son patron Philipp Rickenbacher. Le directeur général adjoint Nic Dreckmann assure depuis l'intérim et une "recherche externe" a été lancée pour lui trouver un successeur. Aucune nouvelle annonce n'a été faite à ce sujet.

L'analyste de Vontobel Andreas Venditti a qualifié de "faibles" les entrées de fonds. "Julius Bär a dû souffrir d'un très difficile mois de janvier", a-t-il estimé. Selon l'expert, la banque a subi des sorties d'argent supérieures à 2 milliards de francs sur le premier mois de l'année.

Après avoir ouvert dans le rouge, le titre Julius Bär se ressaisissait et grimpait de 3,2%, à 56 francs, à la clôture. Son indice de référence SLI montait lui de 0,43%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Suisse Tourisme tire le bilan de trois ans de relance post-pandémie

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Le nombre de nuitées dans l'hôtellerie suisse a atteint en 2023 un chiffre sans précédent, de 42 millions, portés par le retour des hôtes étrangers, selon Suisse Tourisme. (archive) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Suisse Tourisme est revenu sur les trois années qui se sont écoulées depuis le début de la pandémie en mars 2020. Les fonds de relance additionnels ont permis d'atténuer les effets de la crise sanitaire et de stabiliser la branche.

Au total ce sont 49 millions de francs sur trois ans qui ont été alloués au programme de relance, dont 9,2 millions en 2023, indique l'organisme de promotion de la Suisse comme destination touristique jeudi dans son rapport annuel.

Un des éléments phares a été le développement du tourisme durable, pour lequel le label "Swisstainable" a été développé dès 2021, et qui a absorbé 42% du budget en 2023. Un autre important poste de dépense a été la promotion au sein des marchés proches, auquel un tiers des fonds ont été consacrés. Des campagnes promotionnelles mettant en scène des célébrités à l'instar de Roger Federer ont également pu être déployées à grande échelle grâce à ces fonds supplémentaires.

Le programme de relance s'est achevé sur un nombre de nuitées sans précédent en 2023, au nombre de 42 millions, portées par le retour des hôtes étrangers.

Dans ses comptes annuels, Suisse Tourisme fait état d'un produit des cotisations de 66,31 millions de francs, dont 57,44 millions obtenu par la Confédération. S'ajoutent dans le budget également des prduits divers et prestations facturées à des tiers, ainsi que des produits du marketing, portant le total à 102,82 millions de francs.

Du côté des charges, celles du personnel se sont inscrites en légère hausse, à 30,34 millions de francs, contre 30,05 millions un an plus tôt, pour environ 250 postes en équivalent plein temps en moyenne sur l'année. Les coûts marketing ont totalisé 68,22 millions de francs, un peu supérieures au budget de 66,45 millions. Enfin, les autres charges se sont inscrites à 4,07 millions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Suppressions d'emplois à l'UBS "pas faciles mais nécessaires"

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Interrogé au Swiss Media Forum sur les critiques à l'égard des hauts salaires des banquiers, notamment le sien, Sergio Ermotti a assuré les comprendre. Celles émises par les politiques font aussi partie du "show", a-t-il noté. (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Les suppressions d'emplois ne sont pas faciles, mais nécessaires pour assurer un "futur positif" de l'UBS, a déclaré jeudi son directeur Sergio Ermotti. Après l'intégration complète du Credit Suisse, environ 3000 postes de travail devront être supprimés d'ici à 2026.

Les décisions seront prises sur la base de la "méritocratie" et pas en fonction de la banque d'origine, a assuré le Tessinois, interrogé dans le cadre du Swiss Media Forum à Lucerne.

Sergio Ermotti a estimé que les règles 'too big to fail' (en référence à une banque "trop grande pour faire faillite") n'étaient pas forcément toujours bien comprises par les médias.

"Bien sûr, l'UBS actuelle est elle aussi 'too big to fail'", a reconnu le patron de la désormais seule grande banque de Suisse. Elle a certes besoin d'une réglementation spéciale en raison de sa taille, mais cela ne signifie pas automatiquement que "le contribuable perdrait de l'argent" en cas de sauvetage, a assuré Sergio Ermotti.

"Partie du show"

L'UBS dispose de 200 milliards de francs de capitaux et liquidités. Ces derniers ne sont cependant pas suffisants pour assurer la stabilité d'une banque, a reconnu le directeur général.

Il a affirmé que la banque soutenait 90% des nouvelles mesures de régulation proposées récemment par le Conseil fédéral. Aucun acteur ne doit cependant avoir trop de pouvoir en la matière, a-t-il mis en garde.

Interrogé sur les critiques à l'égard des hauts salaires des banquiers, notamment le sien, Sergio Ermotti a assuré les comprendre. Celles émises par les politiques font aussi partie du "show", a-t-il noté.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Deux créations et un classique au programme d'été du Béjart Ballet

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Giorgio Madia (à gauche) et Valentina Turcu (au centre) entourent le directeur artistique a.i. du Béjart Ballet Lausanne (BBL) Julien Favreau. En arrière-plan, les assistants, Tamas Darai et Adriana Mortelliti et les danseurs Oscar Chacon, Jasmine Cammarota, Federico Matetich et Antoine Le Moal. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Pour son programme d'été au Théâtre de Beaulieu (14-20 juin), le Béjart Ballet Lausanne (BBL) propose "Hamlet" et "Rhapsody in Blue", deux créations en première mondiale. Il y présentera aussi le célèbre "Boléro", le ballet signature de Maurice Béjart.

"J'avais à coeur de présenter ces deux créations et le Boléro dans le studio 4 du BBL, notre espace de travail au quotidien, pour ouvrir la compagnie vers une vraie communication", a déclaré jeudi aux médias Julien Favreau, directeur artistique ad intérim après le licenciement en février dernier de Gil Roman. Il était pour l'occasion entouré des chorégraphes, de leurs assistants et de quatre danseuses et danseurs.

Ancienne du BBL, la Slovène Valentina Turcu signe le ballet "Hamlet", inspiré de la célébrissime pièce de William Shakespeare, portant sur la folie humaine, la passion et "la famille qui vit un enfer". "Ces thèmes nous obsèdent depuis 400 ans déjà, j'ai voulu en faire une version actualisée", explique-t-elle, tout en observant que l'oeuvre "va comme un gant aux danseuses et danseurs du BBL".

"L'art de la danse permet d'atteindre un niveau métaphysique inaccessible au théâtre classique", ajoute la chorégraphe, également active dans le théâtre. Ancienne élève de l'Ecole-atelier Rudra Béjart, elle se réjouit de ce "retour aux sources" et dédie sa création à son "père artistique Maurice Béjart", encore "tellement présent".

Liberté et plaisir de danser

Comme Valentina Turcu, l'Italien Giorgio Madia a également dansé au BBL avant de passer à la chorégraphie. Pour le programme d'été, il a imaginé le ballet "Rhapsody in Blue" sur la musique de George Gershwin. Selon ses termes, il s'agit d'un ballet abstrait, "même si Maurice dirait que ce n'est pas possible, vu qu'il y a des corps sur scène".

"Comme Gershwin, qui a décidé il y a 100 ans qu'il ne voulait pas suivre de règles pour composer son oeuvre, j'ai eu envie de créer une chorégraphie sans règles. Je voulais voir la compagnie danser et se défoncer avec le plaisir de danser", commente-t-il.

Ambiance améliorée

Interrogés sur l'atmosphère au sein du BBL depuis le licenciement de Gil Roman, les danseurs présents font état d'une "très bonne ambiance générale". "Les choses sont plus claires, on se sent mieux, plus soutenus", témoigne Jasmine Cammarota. "On a vécu une forme de choc qui nous menés à plus nous responsabiliser dans notre rôle de danseurs. Pendant les tournées, on se regarde et on se corrige les uns les autres", renchérit Antoine Le Moal.

De son côté, Julien Favreau tire un bilan "plutôt positif" de ses débuts à la direction artistique ad intérim qu'il occupe depuis le 28 février. Les spectacles et les tournées se sont poursuivis avec succès, note-t-il. "Depuis deux mois, je suis sur scène mais aussi beaucoup dans la salle. Quand je fais une correction et que je vois que les danseurs l'appliquent, je suis très touché", sourit-il.

Défi qui tombe à pic

Le Français, danseur depuis 30 ans au sein du BBL, se dit "ravi, enchanté et motivé par ce challenge" qui lui donne envie de s'"investir encore plus". Qui plus est "cette mission tombe à pic" à ce stade de sa carrière. Il ne cache pas sa volonté de poursuivre à la direction artistique. "Je danse encore le Boléro, mais ce sera bientôt mon dernier, il faut laisser la place aux jeunes."

Julien Favreau précise que si le BBL ne collabore plus avec Gil Roman, la collaboration avec la Fondation Maurice Béjart, détentrice des droits de l'oeuvre du chorégraphe et présidée par Gil Roman, est "très bonne". Il souligne encore que la mise sur pied des soirées de juin, initiées par l'ancien directeur artistique, est sa façon et celle du BBL de lui "rendre hommage" en tant qu'artiste.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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