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Actualité

Le Tour de France fera escale à Lausanne et à Aigle

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Peter Sagan avait remporté à Berne en 2016 la dernière étape du Tour de France en Suisse. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le Tour de France passera en Suisse l'année prochaine. La Grande Boucle fera escale à Lausanne pour une arrivée et à Aigle pour un départ d'étape.

Les noms de Lausanne et d'Aigle avaient été cités cet été comme possibles points de chute du 109e Tour de France. La présentation du Tour à Paris ce mercredi a apporté une confirmation.

La huitième étape se terminera dans la capitale vaudoise le samedi 9 juillet. Elle sera partie de Dole dans le Jura. L'arrivée sera jugée devant le Stade olympique de la Pontaise après un passage dans la ville.

Le lendemain, Aigle sera le théâtre du départ de la 9e étape qui se terminera à Châtel en Haute-Savoie. Mais avant de rejoindre la station française, la caravane du Tour empruntera pendant 145 km les routes helvétiques avec des passages dans les cantons de Vaud, Fribourg et Valais. Le premier col sera celui des Mosses. Ensuite, les coureurs escaladeront le Col de la Croix et le Pas-de-Morgins avant d'arriver à Chatel.

Dernière fois en 2016

Voilà vingt-deux ans que la Grande Boucle ne s'était plus arrêtée à Lausanne, qui sera pour la sixième fois lieu d'arrivée d'une étape. Pour Aigle, siège de l'Union cycliste internationale (UCI), il s'agira d'une première. La dernière visite du Tour de France en Suisse datait de 2016. Berne avait jugé l'arrivée de la 16e étape. Après un jour de repos, le peloton était reparti de la capitale en direction de Finhaut-Emosson où le Russe Ilnur Zakarin s'était imposé.

Le départ de la prochaine édition du Tour de France sera donné déjà le vendredi 1er juillet - grâce à une dérogation - à Copenhague avec un contre-la-montre individuel. Le Grand Départ aurait déjà dû avoir lieu dans la capitale danoise cet été, mais en raison de la pandémie du coronavirus, il avait été transféré en Bretagne. Comme à son habitude depuis 1975, l'épreuve se terminera trois semaines plus tard sur les Champs-Elysées à Paris.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

Plus de 45'000 signatures en soutien à Gaza

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Amnesty International a déposé deux pétitions de plus de 45'000 signatures demandant la poursuite de l'aide humanitaire suisse à Gaza. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Plus de 45'000 personnes demandent au Conseil fédéral et au Parlement d'assurer le financement de l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNWRA). L'ONG Amnesty International a déposé lundi à Berne deux pétitions.

Avec une action intitulée "Suisse humanitaire, où es-tu ?", Amnesty International Suisse et d'autres organisations ont remis au Conseil fédéral et au Parlement deux pétitions munies de plus de 45'000 signatures. Ces pétitions appellent la Suisse à se souvenir de sa tradition humanitaire et à se ranger clairement du côté du droit international, indique lundi un communiqué.

La Suisse continue de retenir sa contribution financière à l'UNRWA, soit 20 millions de francs par an. Pendant ce temps, la population civile de la bande de Gaza est menacée par la guerre et la famine, rappelle Amnesty.

Et ce, bien que le gouvernement israélien n'ait jusqu'à présent délivré aucune preuve des graves accusations formulées contre des collaborateurs de l'UNRWA. Le rapport d'enquête indépendant de l'ancienne ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna estime en outre que l'UNWRA est en conformité avec les principes de neutralité, constate l'ONG.

Après les accusations d'Israël, plusieurs Etats avaient suspendu le financement de l'UNRWA. "Cette décision draconienne a des conséquences catastrophiques sur la vie et la survie de millions de personnes", plaide Amnesty.

Décision proche

La commission de politique extérieure du Conseil national devrait se prononcer en début de semaine sur le financement de l'agence. Le Parlement fédéral avait décidé de suspendre l'aide suisse dans le cadre de l'examen du budget 2024. L'UDC et une partie du PLR n'ont pas fait mystère de leur intention de sabrer purement et simplement l'aide destinée à l'UNRWA, et d'affecter les fonds à d'autres organisations.

Le Conseil fédéral a dit la semaine dernière qu'il prendrait une décision "ultérieurement". "L'hésitation de notre pays à financer l'aide de l'ONU alors que des millions de Palestiniens souffrent de la faim est difficilement compréhensible, et va ternir l'image de la Suisse humanitaire", selon Patrick Walder d'Amnesty, cité dans le communiqué. Un jugement de la Cour internationale de justice a établi que la population palestinienne de la bande de Gaza pourrait être menacée de génocide.

Amnesty appelle encore la Suisse à tout faire pour que la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat, la libération inconditionnelle de tous les otages et une aide humanitaire pour Gaza, votée récemment et juridiquement contraignante, soit appliquée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Neuf Allemands devant la justice pour avoir projeté un coup d'Etat

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Ce procès sans précédent s'est ouvert lundi sous haute surveillance. (© KEYSTONE/EPA/THOMAS LOHNES / POOL)

Le procès sans précédent dans l'ère récente de neuf membres présumés d'un réseau armé s'est ouvert lundi à Stuttgart (sud-ouest) sous haute surveillance. Les suspects sont soupçonnés d'avoir projeté un coup d'Etat en Allemagne par "haine de la démocratie".

Âgés de 42 à 60 ans, les accusés, tous allemands, sont les premiers des 26 membres de ce réseau extrémiste, démantelé fin 2022, à comparaître devant la justice. Deux autres procès sont prévus dans quelques semaines à Francfort (centre) et Munich (sud) pour le reste du groupe.

Le groupuscule, nourri aux idéologies complotistes et d'extrême droite, celles des "Reichsbürger" ("citoyens du Reich"), projetait d'envahir la chambre des députés allemands à Berlin pour y arrêter les élus et se faisait fort de renverser le gouvernement.

Dimanche, la ministre allemande de l'Intérieur, Nancy Faeser, a mis en garde cette mouvance: "Nous allons continuer à les poursuivre durement jusqu'à ce que nous ayons complètement mis à jour et démantelé les structures militantes des Reichsbürger".

Les neuf hommes appelés à la barre lundi sont soupçonnés pour la plupart d'avoir été chargés des opérations militaires du réseau.

Un "prince"

Le cerveau présumé du groupuscule est un aristocrate et homme d'affaires septuagénaire, Henri XIII, dit prince Reuss, descendant d'une lignée de l'Etat de Thuringe.

Il sera jugé avec huit autres meneurs présumés du groupe, dont une ancienne députée d'extrême droite et un ex-haut gradé de l'armée, à Francfort à partir du 21 mai. Le groupuscule s'était structuré fin juillet 2021, avec une organisation politique et militaire, en vue d'un coup d'Etat.

La mouvance des Reichsbürger regroupe des extrémistes de droite et amateurs d'armes qui rejettent la légitimité de la République allemande moderne: ils croient en la pérennité du Reich allemand d'avant la Première Guerre mondiale, sous la forme d'une monarchie, et plusieurs groupes de sympathisants ont décrété la création de leurs propres mini-Etats.

Ombre de Moscou

Sur le complot plane également l'ombre de Moscou. La compagne présumée de Henri XIII, une ressortissante russe nommée "Vitalia B.", est en effet suspectée d'avoir "mis en contact l'aristocrate avec le consulat général de Russie à Leipzig et l'y a accompagné en juin 2022".

Henri XIII cherchait à s'assurer du soutien de Moscou, même si, au moment du démantèlement de la cellule, le Kremlin avait démenti toute "ingérence".

Le réseau s'était donné les moyens de ses ambitions, avec "environ 500'000 euros" à disposition, ainsi qu'un "arsenal d'environ 380 armes à feu, près de 350 armes blanches ainsi que 500 autres armes et au moins 148'000 munitions", selon les enquêteurs.

Il avait également acheté d'autres équipements, y compris des casques balistiques, des gilets pare-balles, des appareils de vision nocturne et des menottes.

A Stuttgart, la majeure partie des neuf accusés sont soupçonnés d'avoir tenté de recruter d'autres personnes à leur cause dans les rangs de l'armée ou de la police allemande, ou parmi d'anciens membres de ces deux institutions.

Parmi les neuf suspects, Markus H. et Andreas M. faisaient partie des instances dirigeantes, tandis que Matthias H. et Steffen W. étaient responsables de la formation militaire.

Alexander Q. était chargé par Marco van H. de répandre des théories du complot sur internet et avait pour objectif la création d'une propre chaîne de télévision à des fins de propagande, une fois le coup d'Etat réussi.

Wolfram S. était chargé de développer les infrastructures informatiques du groupe.

Un dernier suspect, Markus L., est en outre accusé de tentative de meurtre pour avoir tiré à bout portant sur des policiers qui effectuaient une perquisition à son domicile à Reutlingen en mars 2022.

Pour chacun des trois procès, Stuttgart, Francfort, Munich, la justice a prévu une cinquantaine de jours d'audience, jusqu'en janvier 2025 au moins.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Administration vaudoise: 100'000 m2 de panneaux solaires d'ici 2035

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L'Etat de Vaud souhaite poser environ 6000 m2 de panneaux solaires par an pour assurer l'autonomie électrique de ses bâtiments administratifs (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'Etat de Vaud souhaite entièrement couvrir les besoins électriques des bâtiments de son administration d'ici 2035. Cela passe par la pose d'environ 6000 m2 de panneaux solaires par an, couplée à une diminution de 30% de la consommation d'électricité actuelle.

"L'autonomie électrique pour 2035, c'est faisable", a affirmé lundi Isabelle Moret, en présentant une étude à la presse. Une étude qui confirme "l'énorme potentiel" de l'énergie solaire qui pourrait être produite sur les toits et façades des bâtiments de l'administration cantonale.

L'Etat de Vaud prévoit de couvrir de panneaux solaires une surface d'environ 100'000 m2 d'ici 2035, ce qui correspond à 14 terrains de foot. Entre les toits déjà équipés (environ 20'000 m2) et les projets en cours de réalisation, il faudra poser 6000 m2 de panneaux par an pour atteindre cet "ambitieux objectif", a relevé la ministre en charge des immeubles et du patrimoine. Ces installations devraient permettre de produire annuellement 23 GWh d'électricité, l'équivalent de la consommation annuelle de 5000 ménages suisses.

Confiée à un bureau indépendant, l'étude s'est penchée sur 431 bâtiments sur les quelque 1000 objets de l'administration cantonale. Elle a permis de prioriser les sites, de "hautement prioritaires" à "sans potentiel", en tentant compte de différents facteurs (type de toiture, surface disponible, consommation du bâtiment, coût de l'installation, note au recensement architectural, etc).

"Cette étude nous montre un chemin, là où il faut agir en priorité", a continué Isabelle Moret. La ministre a aussi parlé d'un "changement de paradigme": l'Etat de Vaud va désormais se montrer "proactif" et n'attendra plus une rénovation de toiture pour poser des panneaux.

Par ailleurs, tous les bâtiments en construction seront dotés d'installations photovoltaïques - sur le toit et/ou en façade -, de manière à ce qu'ils produisent autant d'énergie, voire davantage, qu'ils n'en consomment.

Financement à trouver

L'autonomie électrique en 2035 ne passera pas uniquement par une production "maison", mais aussi par une réduction de la consommation. A savoir par une baisse de 30% par rapport à la situation actuelle, a prévenu la conseillère d'Etat. Il s'agira notamment "d'optimiser" les installations techniques, d'améliorer les éclairages (utilisation de LED, capteurs de présences, etc) ou encore de sensibiliser le personnel.

Pour financer ces différentes mesures, une enveloppe de 18 millions de francs a déjà été accordée, permettant entre autres de mener l'étude et de lancer la pose d'une partie des panneaux solaires. D'autres montants devront toutefois être trouvés pour la suite du programme. "Il faudra convaincre le Grand Conseil de nous accorder les moyens financiers nécessaires", a relevé Isabelle Moret.

A noter finalement qu'après les bâtiments de l'administration cantonale, l'Université de Lausanne (UNIL) et le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) vont aussi procéder à une telle étude de leur potentiel photovoltaïque.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Ecosse : le Premier ministre Humza Yousaf annonce sa démission

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Humza Yousaf était menacé par un vote de défiance quelques jours après avoir mis fin à la coalition gouvernementale entre son parti, le SNP, et les écologistes. (© KEYSTONE/AP/Jeff J Mitchell)

Le Premier ministre indépendantiste écossais Humza Yousaf a démissionné lundi pour éviter un double vote de défiance au Parlement local. Son parti, le SNP, y est plus que jamais en difficulté un an après le départ de Nicola Sturgeon.

Dépasser les divisions politiques actuelles "ne peut être fait que par quelqu'un d'autre à la barre", a déclaré M. Yousaf lors d'une conférence de presse depuis sa résidence officielle de Bute House à Edimbourg.

Il a précisé qu'il resterait en poste jusqu'à la désignation d'un successeur.

Humza Yousaf, 39 ans, avait été élu à la tête du SNP en mars 2023, après la démission surprise de l'ancienne Première ministre Nicola Sturgeon après neuf ans au pouvoir.

Premier dirigeant musulman à la tête d'un important parti politique au Royaume-Uni, il incarnait la continuité avec sa prédecesseure et avait continué de porter haut le combat pour l'indépendance de l'Ecosse malgré la popularité chancelante du SNP.

Opposition écologiste

Son départ intervient quatre jours après qu'il a mis fin à la coalition gouvernementale entre le Scottish National Party et les écologistes, sur fonds de désaccord sur la politique environnementale du pays.

Les écologistes s'étaient également opposés à la décision récente du gouvernement de suspendre la prescription de bloqueurs de puberté aux jeunes transgenres.

Sans ses alliés des Verts, le SNP, bien que dominant à Holyrood, le Parlement écossais, avec 63 sièges sur 129, se retrouvait en minorité et cherchait de nouveaux partenaires. Sans succès.

Les oppositions conservatrice et travailliste avaient déposé chacune une motion de défiance, l'une visant personnellement Humza Yousaf, et l'autre ciblant l'ensemble de son gouvernement.

Les votes étaient attendus cette semaine, et les Verts écossais avaient indiqué qu'ils voteraient contre le Premier ministre, laissant peu d'espoir à Humza Yousaf de sauver sa tête.

Le parlement a désormais 28 jours pour trouver un nouveau Premier ministre.

Menace travailliste

Plus jeune dirigeant à la tête du SNP, Humza Yousaf qui était salué pour ses talents de communicant susceptibles d'unir le parti, n'aura donc pas réussi à tourner la page Sturgeon.

Ses treize mois au pouvoir, en pleine crise du coût de la vie, auront surtout été marqués par ses affrontements avec Londres, par exemple sur une loi écossaise sur le changement de genre, finalement bloquée par le gouvernement britannique, sur la position du Royaume-Uni dans le conflit entre Israël et le Hamas à Gaza, ou encore sur l'autorisation d'un important projet pétrolier en mer du Nord.

L'année écoulée a aussi été particulièrement difficile pour le SNP, sous le coup d'une enquête sur ses finances, dans laquelle Nicola Sturgeon a été entendue par la police, et son mari, Peter Murrell, ancien directeur général du parti, inculpé pour détournements de fonds.

A quelques mois des élections législatives, le parti est par ailleurs menacé par le Labour, en pleine ascension en Ecosse, et qui est aussi bien placé pour prendre le pouvoir au Royaume-Uni.

Son combat pour l'autodétermination de l'Ecosse se trouve quant à lui dans l'impasse depuis que la Cour suprême britannique a statué fin 2022 que seul le gouvernement britannique pouvait autoriser un nouveau référendum.

Le dernier vote, en 2014, avait été remporté par le "non" à l'indépendance à 55%.

Dans le système politique britannique, le gouvernement écossais est compétent sur de nombreux domaines, comme l'éducation, la santé, la justice et l'environnement, tandis que le gouvernement britannique, basé à Londres, conserve notamment les pouvoirs de défense et de politique étrangère.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Philips s'envole en Bourse après un accord à 1,1 milliard aux USA

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Les utilisateurs des appareils contre l'apnée du sommeil du fabricant néerlandais risquaient d'avaler des morceaux de mousse insonorisante toxique. (archive) (© KEYSTONE/EPA/Koen Suyk)

Le titre de Philips s'est envolé de plus de 41% en Bourse lundi, après que le groupe a annoncé qu'il paiera 1,1 milliard de dollars (1 milliard de francs) pour régler des litiges aux Etats-Unis suite au rappel massif d'appareils respiratoires défectueux.

Ces appareils respiratoires s'adressaient aux personnes souffrant de problèmes de sommeil. Le fabricant néerlandais de dispositifs médicaux a annoncé dans un communiqué être parvenu à un accord avec les plaignants "pour résoudre le litige concernant les blessures corporelles et le recours collectif en matière de surveillance médicale".

Il s'agit pour le groupe d'un "jalon important" pour "mettre fin à l'incertitude associée aux litiges aux États-Unis". Le montant de 1,1 milliard de dollars est selon une note d'analystes de la banque d'investissement américaine Jefferies bien en deçà des attentes et "marquera la fin de l'incertitude des litiges".

L'annonce de Philips a été saluée par les investisseurs: à la Bourse d'Amsterdam, le titre Philips s'envolait de plus de 41% à 27,92 euros vers 11H45 (9H45 GMT), dans un marché en hausse.

Le groupe avait annoncé en 2021 le rappel de ces machines DreamStation contre l'apnée du sommeil, un dossier qui a entraîné la suppression de milliers d'emplois.

Les utilisateurs risquaient d'inhaler ou d'avaler des morceaux de mousse insonorisante toxique pouvant provoquer des irritations et des maux de tête. Le groupe avait alors aussi évoqué un risque "potentiel" de cancers à long terme.

"La sécurité et la qualité des patients sont notre priorité absolue et nous avons pris des mesures importantes pour résoudre davantage les conséquences du rappel de Respironics", a déclaré le directeur général de Philips, Roy Jakobs, cité dans un communiqué.

"La remise en état des appareils (...) est presque terminée et les résultats des tests effectués jusqu'à présent montrent que l'utilisation de ces appareils ne devrait pas entraîner de dommages appréciables à la santé", a-t-il poursuivi.

"Nous regrettons l'inquiétude que les patients ont pu ressentir", a-t-il ajouté.

Le groupe a souligné qu'il n'admet "aucune faute ou responsabilité, ni que des blessures aient été causées par les appareils Respironics".

Philips avait annoncé plus tôt cette année l'arrêt des ventes aux Etats-Unis d'appareils respiratoires pour l'apnée du sommeil.

'Progrès significatif' ___

Il avait conclu en septembre un accord avec certaines filiales américaines pour solder toutes les réclamations pour pertes économiques, qui ne portait pas sur celles concernant les préjudices corporels ou le suivi médical.

Le règlement de 1,1 milliard de dollars annoncé lundi porte sur les "réclamations déposées devant les tribunaux américains et les réclamations potentielles soumises au registre du recensement", a précisé l'ancien géant de l'électronique devenu une entreprise de matériel médical.

Il s'agit d'un "progrès significatif" dans l'affaire, a déclaré aux médias lors d'un appel le PDG Roy Jakobs.

Les paiements sont attendus en 2025, a indiqué Philips. Une provision de 982 millions d'euros a été passée au premier trimestre 2024, a-t-il précisé, aboutissant à une perte de 824 millions d'euros.

Le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 4,1 milliards d'euros au premier trimestre.

Philips a déclaré avoir également conclu un accord avec les assureurs pour verser à Philips 540 millions d'euros pour couvrir les réclamations liées au rappel.

"Cela ne veut pas dire que tout est résolu", a souligné M. Jakobs alors que d'autres poursuites et une enquête criminelle menée par le ministère de la Justice (DoJ) sont toujours en cours. Mais "les trois plus gros litiges que nous avons eus sont derrière nous (...) et nous pouvons aller de l'avant, c'est vraiment important."

"Dans l'ensemble, nous considérons que la longue traîne de risques juridiques restants est très gérable", affirme une note d'analystes de la banque franco-allemande Oddo BHF, qui estime qu'environ 60.000 patients américains avaient déposé une réclamation.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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