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Berne ne prévoit pas d'accueillir les Afghans en grand nombre

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Pour le ministre des affaires étrangères, Ignazio Cassis, il faut attendre les conclusions des analyses menées sur place par les agences onusiennes avant d'accueillir plus de réfugiés afghans. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Seuls les Afghans employés par Berne et leurs familles pourront venir en Suisse. Le Conseil fédéral ne prévoit pas d'accueillir en grand nombre les ressortissants de ce pays d'Asie, tombé aux mains des talibans.

A la faveur du retrait des troupes américaines, les talibans ont reconquis la quasi-totalité de l'Aghanistan en une dizaine de jours, faisant craindre exactions et représailles. Depuis, les organisations humanitaires et la gauche font pression pour que la Suisse accueille plus de réfugiés. Berne n'est toutefois pas prête à franchir ce pas.

"Je comprends la demande", a assuré la ministre de justice et police Karin Keller-Sutter devant les médias à Berne. Mais l'ONU commence à peine à évaluer la situation sur place. Une analyse des besoins doit être effectuée, avant toute action. "La Suisse ne peut pas décider toute seule d'établir un programme de réinstallations."

"On peut tout faire, mais aussi des dégâts. Il faut une action réfléchie et structurée. Laissons les organisations compétentes nous dire quels sont les besoins", a abondé le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis. Et d'assurer que le corps d'aide suisse était prêt à intervenir "dès ce soir" si nécessaire.

"La Suisse ne reste jamais les bras croisés", a-t-il poursuivi. Ce sont les pays voisins, comme l'Iran ou le Pakistan, qui absorberont le gros des flux migratoires. "Les besoins humanitaires y seront importants et la Suisse sera sur place". Un accueil supplémentaire de réfugiés afghans n'est pas non plus exclu ultérieurement, mais seulement après une demande de l'agence onusienne en charge.

Employés prêts à être évacués

Pour le moment, Berne a prévu de n'accueillir que les employés locaux de son bureau de coopération à Kaboul, temporairement fermé, et leur famille proche. Ces employés sont probablement considérés comme des collaborateurs de l'Ouest, a expliqué Karin Keller-Sutter. "Ils sont en danger."

Tous sont prêts à être évacués. Mais ce n'a pas encore été possible. "Les avions civils ne peuvent pas atterrir à l'aéroport de Kaboul", sécurisé par les forces américaines, a précisé Ignazio Cassis. "La situation est toutefois très volatile. Elle pourrait changer dans les heures à venir."

Au total, environ 230 personnes seraient concernées. Elles seront décomptées du contingent de réinstallation de 800 personnes pour 2021. "C'était la manière la plus simple, la plus rapide et la moins bureaucratique pour les faire venir", a pointé Karin Keller-Sutter.

Et la Saint-Galloise de préciser que la procédure habituelle n'a pas été suivie. Etant employées par la Direction du développement et de la coopération (DDC), les personnes concernées n'ont pas fait l'objet d'un examen de sécurité sur place ni dû montrer une volonté d'intégration. Elles recevront l'asile à leur arrivée en Suisse.

Procédures ordinaires

L'accueil d'autres Afghans devra lui suivre la procédure habituelle. Une demande de visa pourra être déposée personnellement auprès d'une représentation suisse à l'étranger. Et un visa humanitaire ne sera octroyé que si la personne fait état d'une menace directe et sérieuse contre elle. Selon une pratique constante, elle doit aussi pouvoir se prévaloir d’un lien étroit et actuel avec la Suisse.

Les demandes de regroupement familial ou d'asile déposées en Suisse seront également examinées selon les dispositions ordinaires. Le Secrétarait d'Etat aux migrations a en revanche suspendu jusqu’à nouvel ordre l’exécution des décisions de renvoi entrées en force.

Trentaine de Suisses sur place

Les six collaborateurs suisses ont quant à eux été rapatriés. Une trentaine d'autres ressortissants helvétiques voulant quitter le pays se sont également annoncés. Berne oeuvre sans relâche pour les évacuer, a indiqué le Tessinois qui se dit préoccupé par la gravité de la situation.

"Le Conseil fédéral appelle avec insistance tous les acteurs impliqués à respecter le droit international humanitaire et les droits humains", a-t-il insisté. Les droits des minorités, ainsi que ceux des femmes et des filles en particulier, doivent être garantis.

Les ressortissants afghans et étrangers qui souhaitent quitter le pays doivent pouvoir le faire librement et sans obstacle, a-t-il encore ajouté. Les routes, les aéroports et les postes frontières doivent rester ouverts à cette fin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Culture

Le livre de Sarkozy vendu à près de 100'000 exemplaires

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Sorti le 10 décembre, "Le journal d'un prisonnier" raconte les trois semaines de détention de l'ancien président de la République. (© KEYSTONE/AP/Michel Euler)

Le livre de Nicolas Sarkozy, "Le journal d'un prisonnier", s'est vendu à près de 100'000 exemplaires en moins d'une semaine, a annoncé mardi son éditeur Fayard, qui qualifie de "phénoménal" ce succès.

"Numéro 1 des ventes! 'Le journal d'un prisonnier' atteint 98'610 exemplaires vendus quelques jours seulement après sa sortie en librairie! Numéro 1 phénoménal", a indiqué Fayard dans un message posté sur X, en se basant sur les chiffres de l'Institut NielsenIQ GFK sur le marché du livre.

Sorti le 10 décembre, "Le journal d'un prisonnier" raconte les trois semaines de détention de l'ancien président de la République après sa condamnation dans le procès libyen.

L'ouvrage de 216 pages, édité par une maison d'édition contrôlée par l'homme d'affaires conservateur Vincent Bolloré, est paru exactement un mois après la remise en liberté sous contrôle judiciaire de l'ex-chef de l'Etat, qui avait été écroué le 21 octobre à la prison parisienne de la Santé.

Nicolas Sarkozy a entamé une campagne de dédicace de son livre, notamment à Paris, Marseille et Menton.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'Iran refuse un examen médical indépendant pour Narges Mohammadi

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Narges Mohammadi, prix Nobel de la paix, a été interpellée vendredi dans la ville de Mashad, avec d'autres militants (archives). (© KEYSTONE/AP/Vahid Salemi)

Les autorités iraniennes refusent un examen médical indépendant de la prix Nobel de la paix Narges Mohammadi, a déclaré sa famille mardi. Cette dernière dit avoir été frappée à coups de matraque par la police lors de son arrestation la semaine dernière.

"Elle a des ecchymoses au cou et au visage", a déclaré à des journalistes à Paris par liaison vidéo l'un de ses frères, Hamid Mohammadi, installé en Norvège. Un autre de ses frères, qui vit en Iran, "a tenté de les convaincre d'accepter qu'un médecin indépendant l'examine. Mais ils ont refusé", a précisé M. Mohammadi.

Narges Mohammadi, 53 ans, lauréate du prix Nobel en 2023, a été interpellée vendredi dans la ville de Mashad, avec d'autres militants, après avoir pris la parole lors d'une cérémonie en hommage à l'avocat Khosrow Alikordi, retrouvé mort début décembre.

Sa famille et son comité de soutien ont dénoncé son arrestation "violente". Dans un "bref" appel avec sa famille dimanche soir, Narges Mohammadi a raconté avoir reçu "des coups de matraque violents et répétés à la tête et au cou" lors de son arrestation, a indiqué lundi son comité de soutien. Selon lui, "son état physique au moment de l'appel n'était pas bon".

Amnesty critique

"Nous sommes très inquiets des conditions dans lesquelles elle est détenue, de l'endroit où elle se trouve, et de la manière dont elle est traitée", a ajouté M. Mohammadi. Son époux Taghi Rahmani, qui vit à Paris, s'est également dit "très inquiet de ce qui pourrait lui arriver".

Amnesty International a accusé dans un communiqué mardi les forces de sécurité iraniennes d'avoir commis des actes de "torture et autres mauvais traitements" lors de l'arrestation, notamment en "passant violemment à tabac" Narges Mohammadi et une autre militante, Alieh Motalbzadeh.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Vernier s'orne de linogravures inspirées du Grand Nord

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Pour "Vernier s'affiche", l'artiste Fanny Kopp a créé une série de linogravures au retour d'un voyage en Arctique, qui seront exposées dans les rues de la ville jusqu'au 30 décembre (image d'illustration). (© KEYSTONE/PHOTOPRESS/WWF INTERNATIONAL)

Les rues de Vernier se transforment en galerie à ciel ouvert jusqu'au 30 décembre. Pour le projet "Vernier s'affiche", la ville expose les linogravures d'une artiste verniolane, créées d'après un voyage en Arctique.

Fanny Kopp a créé ces linogravures au retour de plusieurs semaines de voyage sur un bateau dans le Grand Nord. Aux côtés d'un équipage scientifique, elle observe la fragilité du milieu marin et la présence du vivant, indique le communiqué.

Elle a collecté toutes ces observations dans un carnet de voyage, entre quelques croquis et végétaux séchés. A son retour, elle s'en inspire pour créer cette série. Ses grandes linogravures vont être exposées sur les panneaux d'affichage des rues de Vernier, qui a retiré toute publicité commerciale de son domaine public depuis janvier 2024.

Avec ces oeuvres, Fanny Kopp a voulu "rendre leur majesté à ces animaux et paysages que nous voyons trop souvent de loin", explique-t-elle dans le communiqué. Cette édition se prolongera par une exposition au foyer de la Salle du Lignon, du 3 au 7 février, avec des soirées récit, des ateliers et démonstrations de gravure animés par l'artiste.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Un éducateur condamné pour contrainte sexuelle sur un enfant

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Le Tribunal cantonal valaisan a condamné un éducateur pour contrainte sexuelle sur deux enfants (photo d'illustration). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Un éducateur d'une institution valaisanne a été condamné à 42 mois de prison ferme par le Tribunal cantonal. Il a été reconnu coupable de contrainte sexuelle et d'actes d'ordre sexuel avec des enfants. Il écope de 18 mois de prison de moins qu'en première instance.

Entre 2003 et 2007, un élève et son éducateur référent ont tissé une relation de grande proximité au sein d'une institution où l'adolescent dormait en semaine. Le jeune homme recevait divers habits de la part de son aîné, afin de lui ressembler physiquement. Il lui a également adressé de nombreux messages affectueux et des marques de tendresse.

En 2020, le jeune homme s'est présenté à la Police cantonale, afin de dénoncer des actes d'ordre sexuel subis durant son enfance, soit une cinquantaine de fellations et de séances de masturbation.

Le prévenu a également été jugé dans une seconde affaire. Il était accusé d'avoir palpé les parties intimes et d'avoir caressé le torse et les cuisses d'un autre enfant de moins de 16 ans. Dans ce cas, la procédure a été classée pour cause de prescription.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Soutien parlementaire au mandat de négociation avec Washington

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La commission de politique extérieure du Conseil des Etats s'est penchée sur le mandat de négociation avec les Etats-Unis. Son président Carlo Sommaruga (PS/GE) a qualifié la discussion d'extrêmement nourrie. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Les négociations commerciales avec les Etats-Unis franchissent une étape. Après celle du National, la commission de politique extérieure du Conseil des Etats a approuvé le mandat de négociation par 10 voix contre 0 et 2 abstentions.

La discussion a été extrêmement nourrie, a indiqué Carlo Sommaruga (PS/GE) devant la presse mardi. Et de considérer les réponses précises fournies par le ministre de l'économie Guy Parmelin, la secrétaire d'Etat Helene Budliger Artieda et d'autres membres de l'administration comme satisfaisantes.

M. Sommargua n'a pas donné plus de précisions sur le contenu des discussions afin de ne pas affaiblir la position du Conseil fédéral dans les négociations.

La commission de politique extérieure du National a approuvé lundi la version du mandat proposée par le Conseil fédéral, en apportant quelques précisions.

La semaine passée, Guy Parmelin a annoncé l'entrée en vigueur de droits de douane plus bas sur les produits suisses exportés vers les Etats-Unis. Ils sont passés de 39 à 15% avec effet rétroactif au 14 novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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