Rejoignez-nous

Actualité

Le climat social empoisonné par le Covid-19 est "inquiétant"

Publié

,

le

Marcel Salathé est professeur associé à l'École polytechnique fédérale de Lausanne (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les conséquences sociales de la pandémie de Covid-19 sont inquiétantes, s'alarme l'épidémiologiste Marcel Salathé. Les gens n'osent presque plus tenir une conversation contradictoire sur la vaccination, remarque-t-il.

Des amitiés se brisent, des familles se disputent et le climat devient de plus en plus toxique en politique, ajoute l'ancien membre de la task force scientifique Covid-19 de la Confédération dans un entretien diffusé samedi par les journaux alémaniques du groupe de presse Tamedia.

Cette situation est, selon lui, extrêmement dangereuse, car de telles tendances ne disparaîtront pas de sitôt. Il dit avoir vécu une telle polarisation de la société aux Etats-Unis d'Amérique. M. Salathé pointe les réseaux sociaux. "C'est probablement dû aussi au fait que de nombreuses discussions ont lieu virtuellement".

Le professeur à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) préconise une stratégie d'ouverture plus offensive en Suisse. "Nous ne pouvons pas rester dans cet état pour toujours". Maintenant que le vaccin est disponible pour presque tout le monde et qu'il est très efficace, les restrictions ne sont plus proportionnées, poursuit-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

La pluie freine l'avancée d'un feu près d'une ville canadienne

Publié

le

Le feu n'a pas progressé depuis mercredi vers Fort McMurray. (© KEYSTONE/AP/Jeff McIntosh)

La pluie a permis de freiner la progression d'un immense brasier qui menace la ville pétrolière de Fort McMurray, dans l'ouest du Canada ont déclaré les autorités jeudi. Le feu reste cependant toujours hors de contrôle.

Il a déjà brûlé près de 21'000 hectares de forêt et entraîné l'évacuation de milliers de personnes, en ce mois de mai marqué par la sécheresse.

L'incendie n'a pas progressé depuis mercredi vers Fort McMurray, a indiqué la porte-parole des pompiers de l'Alberta, principale région productrice de pétrole. Il se trouvait toujours jeudi à environ 4,5 kilomètres de la ville.

"Grâce aux températures plus fraîches et aux vents réduits", les pompiers ont pu "faire des progrès", a-t-elle expliqué, indiquant qu'il faudra néanmoins "du temps et du travail pour éteindre un feu de forêt de cette taille", probablement des mois. "Les prochains jours seront très importants", a estimé le maire Sandy Bowman.

6000 habitants évacués

L'ordre d'évacuation visant plus de 6000 habitants devrait rester en place en fin de semaine et pourrait être levé dès mardi prochain, selon le chef des pompiers de la région.

Les mines de sables bitumineux ne sont pas menacées dans l'immédiat, mais la production de plus de 2 millions de barils par jour pourrait être compromise si la situation s'aggrave.

Les compagnies pétrolières, comme Suncor, Canadian Natural Resources et Syncrude n'ont pas encore signalé d'impact sur leurs activités près de Fort McMurray, d'après une note du cabinet Rystad Energy. Mais certaines, comme la multinationale Imperial Oil, ont déclaré cette semaine avoir réduit leurs effectifs sur place.

Après un printemps et un été 2023 dramatiques, le Canada craint une nouvelle saison des feux dévastatrice. La sécheresse sévit dans de nombreuses régions et le mois de mai est déjà marqué par de premiers feux violents et l'évacuation de milliers de personnes dans l'ouest du pays.

L'Alberta enregistre ainsi actuellement plus de 40 feux actifs et la province voisine de Colombie-Britannique plus de 120. Dans cette dernière, les émissions de gaz à effet de serre dues aux incendies ont atteint un nouveau record en mai, à 15 mégatonnes de carbone, selon l'observatoire européen Copernicus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Nouvelle-Calédonie: "situation plus calme et apaisée"

Publié

le

La situation était plus calme vendredi à Nouméa après l'instauration de l'état d'urgence. (© KEYSTONE/AP/Nicolas Job)

Nouméa s'est réveillée vendredi dans "une situation plus calme et apaisée", selon le représentant de l'Etat français en Nouvelle-Calédonie. Une école et deux entreprises ont cependant été incendiées après une quatrième nuit de contestation de la réforme électorale.

"L'état d'urgence a permis, pour la première fois depuis lundi, de retrouver une situation plus calme et apaisée dans le grand Nouméa, malgré les incendies d'une école et de deux entreprises", a indiqué le haut-commissariat de la République dans un communiqué.

La nuit de jeudi à vendredi a été "marquée par l'arrivée des renforts envoyés" de la France métropolitaine, a ajouté la même source. Le gouvernement avait annoncé quelques heures plus tôt l'envoi d'un millier d'effectifs de sécurité intérieure, en plus des 1700 membres des forces de l'ordre déjà sur place.

L'armée s'est également déployée pour "sécuriser" les ports et l'aéroport du territoire, désormais sous le régime de l'état d'urgence décrété par le gouvernement mercredi soir.

Mesures maintenues

Même si un début d'apaisement se dessine, le représentant de l'Etat dans l'archipel maintient "les mesures d'interdiction de rassemblement, de transport d'armes et de vente d'alcool, ainsi que le couvre-feu de 18h00 à 06h00". Il réitère en outre "son appel au calme".

Jeudi matin, un deuxième gendarme a été tué à la suite d'un "tir accidentel", a annoncé le ministre français de l'intérieur Gérald Darmanin. Les faits ont eu lieu alors que ce militaire, un adjudant-chef de 45 ans, partait en mission, selon la gendarmerie. Au total, cinq personnes sont décédées depuis le début des émeutes lundi.

La nuit de mercredi à jeudi avait déjà "été moins violente" que les deux précédentes, selon le haut-commissaire Louis Le Franc. Mais la situation sur l'archipel "reste très tendue, avec des pillages, des émeutes, des incendies, des agressions qui sont évidemment insupportables et inqualifiables", avait estimé le premier ministre français Gabriel Attal jeudi après-midi (heure de Paris).

Selon Gérald Darmanin, les forces de l'ordre ont procédé à de nombreuses interpellations et "dix leaders mafieux" de la CCAT, la mouvance indépendantiste la plus radicale, ont été assignés à résidence.

200 millions d'euros de dégâts

Le ministre a par ailleurs dénoncé l'ingérence de l'Azerbaïdjan où plusieurs chefs indépendantistes calédoniens se sont déplacés ces derniers mois. Bakou a cependant réfuté toute ingérence, jugeant les accusations de Paris "infondées".

C'est essentiellement l'agglomération de Nouméa qui a été la proie des violences. Les émeutes ont causé pour 200 millions d'euros de dégâts, selon le président de la chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Nouvelle-Calédonie.

C'est une réforme constitutionnelle adoptée par les députés dans la nuit de mardi à mercredi qui a mis le feu aux poudres. Ce texte doit encore être voté par les parlementaires réunis en congrès, sauf si un accord sur un texte global entre indépendantistes et loyalistes intervient avant.

Le texte voté vise à élargir le corps électoral aux élections provinciales en Nouvelle-Calédonie. Les partisans de l'indépendance estiment que cette modification risque de réduire leur poids électoral et marginaliser "encore plus le peuple autochtone kanak".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Un adolescent américain tué par une chips ultra-épicée

Publié

le

La chips contenait du piment Carolina Reaper, le plus fort au monde, selon le livre Guinness des records (archives). (© KEYSTONE/DPA/A4766/_SEBASTIAN GOLLNOW)

Un Américain de 14 ans est décédé après avoir mangé une chips extrêmement pimentée, selon un rapport d'autopsie jeudi. Il a subi un "arrêt cardioventilatoire dû à l'ingestion d'une substance alimentaire à forte concentration de capsaïcine", est-il précisé.

La capsaïcine est un composant actif du piment qui provoque une sensation de brûlure. Cet habitant du Massachusetts, dans le nord-est du pays, participait à un défi très controversé.

Selon la presse locale, le garçon, qui vivait dans la ville de Worcester, est décédé le 1er septembre 2023, après s'être essayé au "One Chip Challenge", un défi controversé consistant à ingérer cette chips ultra-épicée sans boire d'eau le plus longtemps possible.

Hospitalisations

Le produit en question contenait du piment Carolina Reaper, le plus fort au monde, selon le livre Guinness des records. La chips était vendue en sachet individuel, lui-même conditionné dans un emballage en forme de cercueil décoré d'une tête de mort. La société la fabriquant l'a retirée du commerce après la mort du jeune Harris.

Selon l'autopsie, le jeune homme souffrait de pathologies cardiovasculaires, ce qui pourrait avoir contribué à sa mort.

La presse locale cite des cas d'autres adolescents tombés malades voire hospitalisés après avoir consommé ces chips, notamment en Californie ou dans le Minnesota.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Suisse

Une rente de cinq ans grâce à l'Eurodreams

Publié

le

Proposé en Suisse et dans sept autres pays européens, le jeu Eurodreams offre un gain principal sous forme d'une rente mensuelle de 22'222 francs pour une durée de 30 ans. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Une personne chanceuse a décroché une rente mensuelle de 2222 francs durant cinq ans grâce à l'Eurodreams jeudi soir. Elle a coché les six bons numéros 8, 9, 14, 18, 23 et 24, a annoncé la Loterie romande.

Le pactole a été remporté dans l'un des huit pays européens proposant ce jeu. En Suisse, Eurodreams est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique.

Le gros lot est une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans. Il faut pour cela trouver les 6 bons numéros ainsi qu'un numéro spécial appelé "dream". Le tirage du jeu est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

France: 20 minutes va supprimer son édition papier

Publié

le

L'édition papier de 20 minutes était le dernier des journaux gratuits en France. (© KEYSTONE/EPA/CAROLINE BLUMBERG)

"20 minutes", dernier journal gratuit distribué en France, va arrêter sa formule papier en septembre pour se concentrer sur le numérique, a indiqué sa direction à l'AFP jeudi, confirmant une information du média La Lettre.

Selon une source interne qui confirme une information de La Lettre, cette mesure va s'accompagner de 56 suppressions de postes. La direction du journal, contrôlé par les groupes Ouest-France et Rossel, n'a pas commenté ce chiffre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture