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Suisse

Le singe et le chat sont des réservoirs potentiels du virus

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Il est nécessaire de surveiller de près le chat, le singe et d’autres espèces apparentées afin d'éviter qu'ils ne deviennent des réservoirs de rétrotransmission du coronavirus, selon cette étude (photo symbolique). (© KEYSTONE/EPA EFE/JOSE JACOME)

Le SARS-CoV-2 infecte les cellules des voies respiratoires du singe et du chat, selon une étude bernoise. Les auteurs suggèrent de surveiller de près le virus chez ces animaux et les espèces qui leur sont prochement apparentées.

Depuis le début de la pandémie, plusieurs rapports font état d’évènements de transmission du SARS-CoV-2 entre l’homme et l’animal, comme le montre la transmission du virus entre des gardiens et des tigres et lions du zoo du Bronx à New York.

Un groupe de recherche de l’Université de Berne et de l’Institut de virologie et d’immunologie a utilisé des modèles de culture cellulaire pour constituer une collection de cultures in vitro des cellules tapissant les voies respiratoires de divers animaux domestiques et sauvages pour déterminer lesquels sont susceptibles d’être infectés.

Un zoo in vitro

L'équipe a isolé des cellules épithéliales des voies respiratoires provenant des tissus trachéo-bronchiques d’animaux morts et a créé une biobanque de cellules de différentes espèces animales. Cela évite de recourir à l’expérimentation animale.

À ce jour, leur biobanque contient des cellules provenant de douze espèces: macaque rhésus, chat, furet, chien, lapin, porc, bovin, chèvre, lama, chameau et deux espèces de chauve-souris néotropicales. Les chercheurs ont constaté que les résultats de leurs travaux concordaient bien avec ceux des études publiées précédemment, qui recouraient aux expériences sur animaux.

En utilisant le séquençage du génome entier du virus, ils ont également observé que le SARS-CoV-2 se répliquait dans les modèles in vitro de singe et de chat, sans même avoir besoin de s’adapter. Ces recherches suggèrent que certaines espèces de singes et de chats pourraient être particulièrement vulnérables aux infections par le SARS-CoV-2.

A surveiller de près

"Nos résultats, ainsi que les rapports d’évènements de transmission déjà documentés, indiquent qu’il est nécessaire de surveiller de près ces animaux et d’autres espèces apparentées, qu’ils vivent à l’état sauvage, en captivité ou chez des particuliers", relève Ronald Dijkman, de l’Institut des maladies infectieuses de l’Université de Berne, cité dans un communiqué de cette dernière.

Ces informations peuvent être utilisées par les autorités concernées, tels que l’Office fédéral de la santé publique et l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires, pour surveiller la transmission du virus entre l’homme et l’animal.

Plus précisément, elles devrait les aider à établir et à adapter les programmes de détection précoce afin de surveiller les animaux qui peuvent faire office de réservoirs potentiels de rétro-transmission du SARS-CoV-2, note l'alma mater bernoise.

Nouveaux variants

"Le grand public en bénéficiera, car cela permettra d’éviter que de nouveaux variants du SARS-CoV-2 ne se développent dans les réservoirs animaux et ne soient potentiellement réintroduits dans la population humaine, contre lesquels les vaccins actuels pourraient ne pas avoir d’effet protecteur", ajoute le Pr Dijkman.

Les résultats de l’étude montrent également que des modèles de culture in vitro peuvent être utilisés comme méthode alternative, contournant les contraintes traditionnelles des expériences in vivo, pour donner un aperçu du spectre d’hôtes du SARS-CoV-2. Des chercheurs allemands et costariciens ont également participé à ces travaux publiés dans la revue Emerging Infectious Diseases.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le Lausannois Lorenzo Viotti signe avec l'Opéra de Zurich pour 2028

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Lorenzo Viotti, né à Lausanne, sera le nouveau directeur musical de l'Opéra de Zurich à partir d'août 2028 (archives). (© Keystone/PETER SCHNEIDER)

Lorenzo Viotti sera le nouveau directeur musical de l'Opéra de Zurich. Le jeune chef d'orchestre lausannois a signé un contrat de deux ans et succède à ce poste à Gianandrea Noseda.

Lorenzo Viotti a été nommé nouveau directeur musical de l'Opéra de Zurich pour les saisons 2028/2029 et 2029/2030, précise lundi l'institution dans un communiqué. La durée initiale du contrat est fixée à deux ans et s'aligne sur le mandat actuel de l'intendant Matthias Schulz.

Le chef d'orchestre suisse n'est pas un inconnu à Zurich, où il a notamment dirigé "Werther" en 2018. Actuellement, il peut être entendu au pupitre de l'orchestre de l'Opéra de Zurich avec la nouvelle production de l'opérette de Strauss "Die Fledermaus" (la Chauve-Souris).

Matthias Schulz se félicite de l'arrivée de "l’une des voix les plus influentes de sa génération à l’international". Le Lausannois a notamment dirigé des productions à Milan, Paris et Dresde et sera à l'affiche de scènes mondiales cette saison. A partir de 2026/27, il deviendra également directeur musical de l’Orchestre symphonique de Tokyo.

Né en 1990 à Lausanne au sein d'une famille de musiciens franco-italiens, Lorenzo Viotti a d'abord étudié le piano, le chant et la percussion à Lyon avant de suivre une formation de chef d'orchestre à Vienne et à Weimar. En 2017, il a été distingué comme "Nouveau venu de l'année" aux International Opera Awards.

Le futur directeur musical de l'Opéra de Zurich succèdera à l'Italien Gianandrea Noseda, qui occupe ce poste depuis août 2021. Pour la suite de son mandat, ce dernier évoque des projets ambitieux, y compris de nouvelles productions et grandes tournées qui seront annoncées dans les semaines à venir.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le stablecoin Tether "plus solide que les banques traditionnelles"

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En 2022, la ville de Lugano a conclu un partenariat, baptisé "Plan B", avec Tether. Elle a investi plus de 100 millions de francs pour créer un environnement favorable aux entreprises du secteur des cryptomonnaies (image symbolique). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Paolo Ardoino, patron de la cryptomonnaie Tether et partenaire de la ville de Lugano, rejette la mise en garde sur la solidité de son stablecoin formulée par S&P. L'agence de notation représente la "vieille finance qui a peur du changement", selon le milliardaire.

Dans une interview publiée lundi dans le "Corriere del Ticino", Paolo Ardoino, 41 ans, assure que Tether représente un véritable modèle bancaire alternatif, plus solide que le modèle traditionnel.

Le milliardaire, qui a fait récemment les gros titres en Italie avec une offre d'achat (rejetée) du club de football de la Juventus de Turin, souligne que les institutions bancaires traditionnelles détiennent environ 10% des actifs liquides et prêtent les 90% restants. La couverture de Tether va jusqu'à 120% des dépôts, assure-t-il.

"Tether a résisté à un bank run"

"Aujourd'hui, sur environ 186 milliards de dollars de dépôts, nous avons plus de 140 milliards de dollars en bons du Trésor américain à court terme, environ 15 milliards de dollars en or physique et le reste en d'autres instruments équivalents à des liquidités, comme les bitcoins. C'est un portefeuille extrêmement plus sûr que celui d'une banque traditionnelle", argumente Paolo Ardoino.

Et de détailler le fonctionnement de sa cryptomonnaie: "Nous émettons, avec une couverture totale, un jeton numérique équivalent à un dollar américain: quand l'utilisateur souhaite récupérer son dollar, il lui suffit de nous restituer le jeton (le token) et nous lui rendons son dollar. En 2022, lors de l'effondrement du stablecoin Terra-Luna, nous avons été confrontés à une véritable ruée vers les guichets ("bank run"): en 48 heures, nous avons remboursé 7 milliards de dollars, et 25 milliards supplémentaires en 20 jours. Aucune institution financière n'a supporté un retrait de 25% de ses dépôts au cours des 50 dernières années".

L'entrepreneur souligne que la chute du Credit Suisse ou de banques régionales américaines en 2023 montre que le modèle traditionnel n'est pas sans risque. "La nôtre est une innovation technologique disruptive et il est normal qu'elle n'émane pas du système bancaire: il est difficile pour un secteur économique d'inventer quelque chose qui détruit son propre modèle d'affaires. C'est comme si les chauffeurs de taxi avaient inventé Uber. C'est improbable".

Partenariat avec Lugano

En 2022, la ville de Lugano a conclu un partenariat, baptisé "Plan B", avec Tether. Elle a investi plus de 100 millions de francs pour créer un environnement favorable aux entreprises du secteur des cryptomonnaies.

Fin novembre dernier, l'agence de notation S&P Global Ratings a réduit son jugement sur la capacité de Tether à maintenir son ancrage au dollar, en la faisant passer de 4 (limitée) à 5 (faible). La société a pointé l'augmentation de l'exposition des réserves de Tether à des actifs à haut risque. Elle a aussi souligné les lacunes persistantes dans la communication sur la composition de ces mêmes réserves.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les hospitalisations d'urgence augmentent fortement en hiver

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Chaque hiver, les blessures dues à des chutes ou à des accidents entraînent environ 22'000 hospitalisations d'urgence, soit 9% de plus que le reste de l'année (image symbolique). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le risque de chute est particulièrement élevé en hiver. En cette période, environ 22'000 hospitalisations d'urgence sont dues à des blessures causées par des chutes et des accidents. Cela représente 9% de plus que pendant le reste de l'année, a annoncé lundi l'OFS.

Les hospitalisations liées à des blessures augmentent fortement à partir de décembre et atteignent leur pic en février dans les régions touristiques des Grisons et du Valais. Selon une analyse, le nombre de cas dans ces deux cantons est deux fois plus élevé que pendant le reste de l'année.

Dans les Grisons, par exemple, 35 cas par jour ont été enregistrés en février entre 2022 et 2024, contre 18 cas en Valais. En septembre, ce chiffre était respectivement de 11 et 9 cas par jour. Selon l'Office fédéral de la statistique (OFS), la majorité des patients proviennent d'autres cantons ou de l'étranger.

Représentant un quart de tous les cas, les blessures à la tête sont les plus fréquentes. Cependant, ce sont les blessures au genou et à l'épaule qui augmentent le plus pendant les mois d'hiver.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité

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Les maladies cardiovasculaires et le cancer restent les deux principales causes de décès en Suisse (image symbolique) (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Plus d'un quart des décès survenus l'an dernier dans la population résidante en Suisse étaient dus à des maladies cardiovasculaires. Dans l'ensemble et chez les femmes, elles sont donc toujours la cause de décès la plus fréquente.

Selon la statistique fédérale des causes de décès publiée lundi, près de 72'000 personnes de la population résidant en Suisse sont décédées en 2024, dont environ 35'000 hommes et contre 37'000 femmes.

Chez les femmes, les maladies cardiovasculaires ont été la cause de décès la plus fréquente (près de 29%), suivies par les cancers (22%), tandis que chez les hommes, c'est l'inverse: la plupart des décès étaient dus aux cancers (28%), suivis par les maladies cardio-vasculaires (27%).

Pour les deux sexes, le taux de mortalité due au cancer a augmenté, tandis que le taux de mortalité due aux troubles cardiovasculaires a diminué par rapport à l'année précédente, comme le montrent les chiffres de l'Office fédéral de la statistique (OFS). Chez les hommes, les décès dus à la démence ont également augmenté.

Selon les chiffres, le taux de mortalité dû à des causes externes, notamment les accidents, les actes de violence et les suicides, a diminué pour les deux sexes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

L'or bat un nouveau record

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Le cours de l'or a franchi pour la première fois la barre des 4400 dollars l'once, battant son record d'octobre. (archive) (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHER NEUNDORF)

Le cours de l'or a franchi lundi matin pour la première fois la barre des 4400 dollars l'once, battant son record d'octobre. Le métal précieux était porté par les anticipations de baisses des taux d'intérêt américains et l'escalade des tensions géopolitiques.

Vers 10h00, l'once de métal jaune se négociait en hausse de 1,57% à 4406,80 dollars, dépassant nettement les 4381,52 dollars atteints mi-octobre. Depuis le début de l'année, le cours de l'or s'est envolé de 68%.

Les marchés anticipent actuellement deux baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed) l'an prochain, dans un contexte de ralentissement de l'inflation et d'affaiblissement du marché du travail, explique la plateforme Trading Economics.

Les investisseurs suivront de près la publication cette semaine de la deuxième estimation du produit intérieur brut (PIB) américain au troisième trimestre, qui pourrait apporter de nouveaux éclairages sur les orientations de la politique monétaire de la Fed.

Signe des tensions géopolitiques, les Etats-Unis surveilleraient un autre navire près du Venezuela après avoir arraisonné deux pétroliers ce mois-ci, tandis que l'Ukraine a frappé un pétrolier russe en mer Méditerranée pour la première fois.

L'envolée du prix de l'or est également soutenue par d'importants achats de la part des banques centrales et des flux de capitaux soutenus dans les ETF.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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