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Les Genevois refusent des Fêtes minimales

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Les habitants de la Ville de Genève ne veulent pas de Fêtes de Genève sur une semaine. Dimanche, ils ont rejeté à plus de 54% l'initiative "Pour des Fêtes plus courtes et plus conviviales", optant à près de 55% pour le contre-projet et des festivités sur 11 jours.

Lancé par un collectif de citoyens, l'initiative n'était soutenue, au niveau politique, que par la formation Ensemble à gauche. Le MCG, l'UDC, le PS et le PDC défendaient le contre-projet. De leur côté, les Verts et le PLR n'étaient satisfaits d'aucune des deux solutions soumises au vote.

L'initiative voulait revenir à des Fêtes de Genève plus modestes. Elle combattait le gigantisme de la manifestation et les nuisances qu'elle engendre. Entre le montage des installations et la remise en état des pelouses une fois les fêtes terminées, les quais se retrouvent chamboulés de mi-juillet à mi-octobre.

Problèmes financiers

Les initiants proposaient donc des fêtes destinées avant tout aux Genevois, d'une durée maximale d'une semaine. Bien trop peu pour les formations politiques à l'origine du contre-projet. A leurs yeux, l'initiative, avec un seul week-end de festivités, aurait mis en péril l'autofinancement de la manifestation et sa pérennité.

Ce scrutin intervient alors que la traditionnelle manifestation estivale genevoise se trouve en pleine tourmente. En 2017, elle a accusé un déficit d'environ 3,2 millions de francs, obligeant son organisateur, la Fondation Genève Tourisme, à puiser dans ses réserves.

Face aux difficultés financières, Genève Tourisme a même renoncé à organiser l'édition 2018 des Fêtes de Genève. Cet été, seul le feu d'artifice est en principe conservé. L'ampleur et la durée du spectacle pyrotechnique dépendra toutefois des fonds qui auront pu être récoltés auprès de partenaires privés et publics.

Non aux économies budgétaires

Les habitants de la Ville de Genève ont également refusé les coupes d'environ 2,5 millions de francs dans le budget 2017 de la municipalité. Le scrutin aurait dû initialement avoir lieu en octobre dernier, mais il a été annulé par la justice à cause d'une brochure explicative faisant la part trop belle aux référendaires.

Les coupes avaient été imposées par la majorité de droite du Conseil municipal de la Ville de Genève. Celle-ci a finalement été désavouée par les électeurs, qui ont refusé les économies dans les dépenses générales, la solidarité internationale, la culture et les allocations de rentrée scolaire, avec 60% de non sur trois des quatre objets.

La droite a renoncé à faire campagne sur ces coupes, estimant le sujet obsolète, car portant sur le budget 2017. Le PLR a cependant prévenu que la gauche et l'exécutif de la Ville de Genève devront annoncer quelles économies ils envisagent dans le budget 2018 afin de compenser ces nouvelles dépenses de 2,5 millions de francs.

(Source ATS)

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Culture

Des mondanités politico-médiatiques à l'ombre de la guerre à Gaza

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Une centaine de manifestants se sont rassemblés près de l'entrée de l'hôtel Hilton où avait lieu le dîner annuel des correspondants. (© KEYSTONE/AP/Terrance Williams)

La sécurité est renforcée samedi à Washington pour le dîner annuel des correspondants de la Maison Blanche où le président américain Joe Biden doit se plier à l'exercice du traditionnel discours au ton léger. Ce malgré une manifestation et un appel au boycott.

De nombreux invités de marque, journalistes ou célébrités, sont arrivés à l'hôtel Hilton de la capitale fédérale au moment où une centaine de manifestants étaient rassemblés près de l'entrée. Certains entonnaient des slogans tels que "Honte à vous" ou s'en prenaient verbalement à des participants de l'événement.

Des manifestants ont suspendu un drapeau palestinien de plusieurs mètres de long depuis une fenêtre du dernier étage de l'hôtel. D'autres protestataires sont rassemblés en contrebas, au niveau de la chaussée, tenant des pancartes ou des mégaphones.

A l'intérieur, Joe Biden a pris place sur l'estrade, affichant un sourire constant. Il doit samedi se plier à la tradition, interrompue pendant le mandat de son prédécesseur Donald Trump, qui veut que le président américain écoute, avec le sourire, un humoriste l'éreinter en règle. Plusieurs journalistes palestiniens ont appelé dans une lettre ouverte leurs confrères américains à boycotter cet événement très couru, point d'orgue de tout un week-end de réceptions mondaines.

"Vous avez une responsabilité particulière de dire leur vérité aux puissants et de soutenir l'intégrité journalistique. Il est inacceptable de rester silencieux, par peur ou pour des raisons de carrière, lorsque des journalistes à Gaza continuent d'être détenus, torturés, et tués parce qu'ils font leur métier", ont écrit cette vingtaine de journalistes palestiniens.

Selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), une association établie à New York, au moins 97 journalistes ont été tués depuis le début de la guerre le 7 octobre entre Israël et le Hamas, dont 92 Palestiniens. Au moins 16 autres ont été blessés.

Manifestation

Un des groupes qui organisent la manifestation devant l'hôtel Hilton, Code Pink, a dit vouloir "arrêter" le dîner pour protester contre "la complicité du gouvernement Biden dans le ciblage et le meurtre de journalistes palestiniens par l'armée israélienne", précisant que cette action serait "non violente".

Le département de la police métropolitaine de Washington a indiqué à l'AFP s'être "préparé à permettre toute manifestation sûre et pacifique" ainsi que l'accès des invités à l'événement. Depuis des mois maintenant, à chaque fois que le président américain se déplace, des manifestants se rassemblent pour protester contre le soutien à Israël de celui qu'ils appellent "Joe le génocidaire", et pour réclamer un arrêt des hostilités à Gaza.

Le dîner de gala se tient alors que le mouvement de protestation contre la guerre à Gaza se généralise dans les campus américains, avec des arrestations par centaines et le déploiement de policiers anti-émeute. Cette année, c'est Colin Jost, de l'émission "Saturday Night Live", qui se chargera d'esquinter avec humour le président américain, devant une assemblée en smoking et robes longues. Il a pris place sur l'estrade au côté du dirigeant. Son épouse, l'actrice Scarlett Johansson, est également présente.

Joe Biden, comme le veut l'usage, prononcera lui aussi un discours émaillé de blagues plus ou moins réussies, alternant entre autodérision et banderilles politiques. Le démocrate de 81 ans ne devrait pas se priver d'attaquer son rival républicain à la présidentielle de novembre, Donald Trump.

Le dîner est organisé par l'association des correspondants à la Maison Blanche. Il donne aussi lieu à une remise de prix et à une distribution de bourses à des étudiants en journalisme. L'an dernier, 2600 invités avaient assisté à l'événement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Sport

Servette vise sa 20e finale de Coupe

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Le SFC de René Weiler vise une première finale de Coupe depuis 2001 (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La deuxième demi-finale de Coupe de Suisse mettra aux prises le FC Winterthour et le Servette FC dimanche dès 16h30.

Comme à Tourbillon pour le Sion-Lugano programmé samedi, l'ambiance promet d'être belle dans un stade qui sera plein comme un oeuf.

A la recherche d'un titre et d'une finale de Coupe depuis 2001, les Grenat affrontent un adversaire qu'ils n'ont toujours pas battu cette saison en trois rencontres. "Winterthour est une équipe qui sait faire le dos rond. Parfaitement soudée. Consciente de ses forces et de ses faiblesses, a souligné le capitaine grenat Jérémy Frick vendredi en conférence de presse. Nous allons, c'est sûr, vivre des moments difficiles."

Mais après les demi-finales perdues de 2021 contre St-Gall et de 2023 face à Lugano - deux rencontres disputées à Genève -, le gardien sait que le temps est venu de retrouver l'ivresse d'une finale. "On ressent bien sûr l'attente de nos supporters, dit-il. Mais je ne la vois comme une pression, mais plutôt comme un soutien."

Après quatre défaites de rang, le Servette FC a relevé la tête samedi dernier avec une victoire 1-0 devant les Grasshoppers sans se rassurer pleinement. Face aux Zurichois, les Grenat furent loin de témoigner de la maîtrise attendue. Ils devront impérativement élever le curseur à la Schützenwiese face à la plus belle surprise de la Super League.

"Ce qu'a accompli Winterthour cette saison est extraordinaire, remarque le coach René Weiler. Mais je crois que c'est le moment pour nous de les battre !"

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Une nouvelle loi anti-LGBT+ prévoit jusqu'à 15 ans de prison

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L'ONG Amnesty International dénonce une "violation des droits humains fondamentaux" (image prétexte). (© KEYSTONE/EPA/CLEMENS BILAN)

Le Parlement irakien a adopté samedi un texte de loi criminalisant les relations homosexuelles et les transitions de genre, qui prévoit des peines pouvant aller jusqu'à 15 ans d'emprisonnement. Une première mouture prévoyait initialement la peine de mort.

En réaction, l'ONG Amnesty International a critiqué auprès de l'AFP une "violation des droits humains fondamentaux", estimant que les amendements adoptés samedi "mettent en danger des Irakiens déjà harcelés au quotidien", dans un pays conservateur où les minorités sexuelles vivent dans la clandestinité.

Ces amendements modifient une loi anti-prostitution de 1988 et ont été adoptés lors d'une séance à laquelle 170 députés sur 329 étaient présents, selon un communiqué du service de presse du Parlement. Les nouvelles dispositions prévoient des peines de dix à 15 ans de prison pour les relations homosexuelles, de même que pour les pratiques échangistes impliquant les épouses, d'après le texte consulté par l'AFP.

La loi interdit également "toute organisation faisant la promotion de l'homosexualité en Irak", avec une peine de prison de sept ans pour "la promotion" des relations homosexuelles. Elle proscrit "le changement de sexe biologique sur la base de désirs ou de penchants individuels" et prévoit une peine d'un à trois ans d'emprisonnement pour toute personne ou médecin impliqué dans cette transition.

"Refus américain et européen"

Une peine similaire est prévue pour tout homme dont le comportement est jugé efféminé. La société irakienne rejette l'homosexualité, et la petite communauté LGBT+ est la cible fréquente d'"enlèvements, viols, torture et assassinats" de la part de groupes armés jouissant "d'impunité", notait Human Rights Watch (HRW) dans un rapport en 2022.

"L'Irak a effectivement codifié en termes juridiques la discrimination et les violences dirigées depuis des années en toute impunité contre les membres de la communauté", a déclaré à l'AFP Razaw Salihy, chercheuse chez Amnesty. L'Irak avait recours au code pénal de 1969 pour condamner les personnes LGBT+, s'appuyant sur un article prévoyant "la prison à perpétuité ou plusieurs années d'emprisonnement" pour la sodomie.

Le député Raëd al-Maliki, à l'origine des amendements, reconnaît qu'un vote initialement prévu mi-avril a été reporté pour éviter "d'impacter" une visite à Washington du Premier ministre Mohamed Chia al-Soudani. "Il y a un refus américain et européen de la loi", admet-il. "Mais pour nous c'est une question interne, nous refusons toute ingérence."

"Profondément préoccupé"

"Aujourd'hui, nous savons que la société irakienne refuse (l'homosexualité, ndlr), mais il y a une promotion délibérée de cultures que nous ne reconnaissons pas", estime-t-il. "C'est l'avenir qui nous inquiète et la loi est une sorte de prévention pour protéger la société."

Le Département d'Etat américain est "profondément préoccupé" par cette législation, a réagi samedi sur X le porte-parole Matthew Miller, en déplorant que le texte de loi menace les personnes les plus vulnérables de la société irakienne et "sape les efforts de réforme économique et politique du gouvernement".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

L'USAM prête à faire des compromis sur le dossier européen

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Le président de l'USAM et conseiller aux Etats, Fabio Regazzi (Centre/TI), se dit confiant à l'idée que l'USAM accepte le paquet d'accords que le Conseil fédéral négocie actuellement avec l'UE (archives). (© KEYSTONE/TI-PRESS/MASSIMO PICCOLI)

L'USAM, qui s'était farouchement opposée à l'accord-cadre avec l'UE finalement abandonné, se dit désormais prête à plus d'ouverture avec Bruxelles. "A l'avenir, nous accorderons plus d'importance aux futurs traités avec l'UE", dit son président Fabio Regazzi.

Ces futurs traités sont essentiels pour de nombreuses PME, poursuit le conseiller aux Etats tessinois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung.

"On oublie trop souvent que, outre les grands groupes, 40% des PME travaillent à l'export, précise-t-il. Si nous laissons les anciens accords avec l'Union européenne s'affaiblir au lieu de les renouveler, les exportations vers l'UE seront de plus en plus compliquées".

Le président de l'Union suisse des arts et métiers (USAM) s'inquiète également du manque de main-d'oeuvre en Suisse. "Je le vis au sein de mon entreprise. Depuis des mois, nous cherchons un comptable. Vous n'imaginez pas à quel point c'est difficile", affirme-t-il.

"Prêts à envisager des compromis"

Fabio Regazzi se dit confiant à l'idée que sa faîtière accepte le paquet d'accords que le Conseil fédéral négocie actuellement à Bruxelles. "Nous sommes tout à fait prêts à envisager des compromis", indique-t-il, à condition que la protection des salaires soit garantie à 100%.

Quant aux autres aspects sur lesquels l'USAM rechignait jusqu'à présent, comme le rôle que joue la Cour de justice européenne dans les litiges entre la Suisse et l'UE, ils sont aujourd'hui relativisés. "Nous n'avons plus d'objections de principe sur ces points", dit son président.

L'USAM a en mars envoyé un signe en faveur du mandat de négociation adopté par le Conseil fédéral, saluant sa démarche. La faîtière s'était auparavant vivement opposée à l'accord-cadre avec l'UE abandonné par le Conseil fédéral en 2021. Elle jugeait que le texte faisait trop de concession.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

L'Eglise réformée compte mener l'enquête sur les abus sexuels

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L'enquête devrait coûter 1,6 million de francs (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'Eglise réformée veut mener une étude sur les abus sexuels. L'Eglise évangélique réformée de Suisse (EERS) a déposé cette semaine une demande en ce sens auprès du Parlement de l'Eglise, indique la présidente de l'organisation, Rita Famos, dimanche dans la presse.

L'enquête doit montrer où et à quelle fréquence les abus sont commis et qu'est-ce qui a empêché la découverte des faits, déclare Rita Famos dans la NZZ am Sonntag.

L'étude devrait coûter 1,6 million de francs et les résultats devraient être disponibles d'ici fin 2027. Le parlement de l'Eglise, le synode, se prononcera sur la proposition en juin.

La présidente de l'EERS dit espérer que les résultats de l'étude aideront également d'autres institutions à lutter contre les abus sexuels, ces derniers étant une réalité également au sein des familles, des associations sportives et des écoles. "Il n'est pas possible de se reposer sur ses lauriers et de désigner des boucs émissaires, comme l'Eglise catholique par exemple", affirme-t-elle.

Les yeux longtemps fermés

"Nous avons, au sein de l'Eglise réformée, longtemps eu le sentiment que ce sujet ne nous concernait pas plus que le reste de la société", admet Mme Famos. L'étude de l'Eglise réformée d'Allemagne, qui a révélé en janvier l'existence d'au moins 2225 victimes d'abus, a été un déclencheur.

Depuis le début de l'année, la présidente de l'EERS entend parler de cas presque chaque semaine. "Il s'agit de cas graves, nous parlons de viol et de contrainte", indique-t-elle.

Contrairement à l'Eglise catholique suisse et à celle réformée d'Allemagne, l'Eglise réformée suisse ne compte pas passer au crible les dossiers, mais plutôt effectuer un sondage. Un examen approfondi des dossiers serait beaucoup plus compliqué que pour les catholiques en raison de la structure fédéraliste de l'EERS, avance Rita Famos.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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