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Economie

La fortune globale a fait un bond en avant malgré la pandémie

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Une analyse détaillée indique que les disparités de richesse entre les ménages se sont accentuées l'année dernière. (Archives) (© KEYSTONE/AP/Kin Cheung)

Non seulement la richesse globale des ménages n'a pas été touchée par l'éclatement de la pandémie de Covid-19, elle a même vigoureusement progressé par rapport à 2019, selon une étude publiée mardi par Credit Suisse.

La Suisse, l'Australie et la Suède ressortent comme les grands gagnants de cette crise, tandis que l'Arabie saoudite, les Emirats Arabes Unis et Hong Kong ont été sévèrement frappés.

Trois facteurs essentiels expliquent cette embellie: les mesures efficaces prises par les Etats et leurs banques centrales pour endiguer l'impact économique de la crise, les niveaux record des marchés boursiers au second semestre 2020 et l'excellente tenue du marché immobilier, en particulier celui des logements qui a enregistré son rythme le plus rapide depuis de nombreuses années.

Au final, la fortune globale totale a bondi de 7,4% l'année dernière pour s'établir à 418'300 milliards de dollars (384'800 milliards de francs) par comparaison avec 2019. Par ménage, la richesse globale s'est quant à elle envolée de 6% pour atteindre un pic de 79'952 dollars (73'520,80 francs).

Dans la 12e édition de son étude sur la richesse globale "Global Wealth Report", l'établissement zurichois montre qu'au niveau des régions, c'est en Amérique du Nord et en Europe que la richesse a le plus crû, avec respectivement 12'400 milliards et 9200 milliards de dollars. Les grands perdants sont l'Inde et l'Amérique latine, avec un recul de 4,4% pour la première et de 11,4% pour la seconde.

En 2020, la Suisse se classe très clairement à la première place avec une fortune moyenne de 673'960 dollars par habitant, devant les Etats-Unis (505'420 dollars) et Hong Kong (503'340 dollars).

Une analyse détaillée indique que les disparités de richesse entre les ménages se sont accentuées l'année dernière. Ainsi, le nombre de millionnaires dans le monde a augmenté de 5,2 millions pour se fixer à 50,9 millions.

Il en résulte qu'un individu doit désormais disposer de plus d'un million de dollars pour faire partie des 1% les plus riches du monde, alors qu'il ne fallait que 988'103 dollars douze mois auparavant.

Nouvelle hausse prévue jusqu'en 2025

Depuis l'an 2000, le nombre de personnes disposant d'une fortune comprise entre 10'000 et 100'000 dollars a plus que triplé l'année dernière. Une évolution que la banque aux deux voiles motive par l'accroissement de la richesse dans les marchés émergents, surtout en Chine, et par la croissance de la classe moyenne dans les pays en voie de développement.

En fait, la création de richesse en 2020 semble complètement déconnectée des difficultés économiques liées de la pandémie. En faisant abstraction de la hausse des prix des actifs, la richesse globale des ménages pourrait cependant avoir régressé, notent les auteurs de l'étude. Dans les tranches d'avoirs inférieures, où la richesse financière est moins prononcée, la fortune a en règle générale stagné, voire même diminué dans de nombreux cas.

Nannette Hechler-Fayd'herbe, qui dirige la recherche et les investissements pour la gestion de fortune internationale chez Credit Suisse, avertit cependant qu'"il n'y a aucun doute que les mesures de redistribution des gouvernements pour soutenir les ménages et les entreprises les plus durement frappés par la pandémie et la baisse des taux d'intérêt par les banques centrales ont permis d'éviter une crise mondiale aux proportions gigantesques".

La tendance observée depuis l'an 2000 n'est pourtant pas prête de s'arrêter, constatent les auteurs de l'étude qui tablent sur une appréciation de la richesse globale de 39% au cours des cinq prochaines années à 583'000 milliards de dollars en 2025.

Bien qu'ils ne représentent que 33% de la richesse actuelle, les pays à revenu faible ou moyen endosseront 42% de cette hausse. La richesse par ménage devrait s'élever de 31% et dépasser les 100'000 dollars. Credit Suisse anticipe aussi un bond du nombre de millionnaires ces cinq prochaines années pour s'inscrire à près de 84 millions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Fitch confirme la note AAA de la Suisse, perspective stable

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L'agence de notation américaine Fitch Ratings a attribué la meilleure note à la Suisse (archives). (© KEYSTONE/EPA/JUSTIN LANE)

L'agence de notation américaine Fitch continue d'attribuer la meilleure note à la Suisse. L'agence souligne en outre la forte position de créancier net de la Suisse ainsi que le statut de monnaie de réserve du franc suisse.

La note de défaut de l'émetteur pour les dettes à long terme en devises (Foreign-Currency Issuer Default Rating, IDR) de la Suisse a été confirmée à AAA avec une perspective stable, indique Fitch dans un communiqué.

Cette note reflète "une économie à forte valeur ajoutée avec des indicateurs de revenu et de gouvernance supérieurs au niveau médian des pays notés", précise l'agence. La stabilité macroéconomique du pays est soutenue par des politiques économiques et financières prudentes et la dette publique est la plus faible parmi les pays notés AAA.

Croissance de 1,2%

Fitch s'attend à ce que la croissance économique de la Suisse atteigne 1,2% cette année. Les événements sportifs et une consommation stable - soutenue par un faible taux d'inflation - devraient y contribuer.

L'agence de notation s'attend pour 2025 à une croissance du PIB de 1,7% grâce à l'augmentation des investissements nationaux. Les perspectives de croissance sont donc stables.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Le bénéfice de la banque Gonet & Cie bondit de près de moitié

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A Genève, la banque privée Gonet & Cie a vu son bénéfice bondir de moitié en 2023 (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le bénéfice net de la banque privée genevoise Gonet & Cie s'est envolé de 48,5% à 7,5 millions de francs en 2023. L'établissement a profité, comme la plupart des banques en Suisse, de la hausse de taux qui a permis de doper les recettes tirées des opérations d'intérêts.

En termes de volumes, la masse sous gestion a pris 4,5% à 5,26 milliards de francs, selon les indications du rapport annuel. La collecte d'argent s'est révélée moins fructueuse qu'en 2022, les entrées nettes ayant atteint 374,7 millions contre 857 millions précédemment.

Les recettes du groupe, désormais contrôlé par Arab Bank (Switzerland), ont fortement augmenté. Les revenus de commissions demeurent le pilier principal de l'établissement, à 38,2 millions de francs (+3,6%). Le résultat net des opérations d'intérêts a été plus que doublé (+149%) à 20,3 millions, principalement grâce au relèvement des taux par la Banque nationale suisse (BNS).

La hausse modérée des charges n'a que peu freiné la progression du résultat opérationnel, gonflé de deux tiers à 8,4 millions de francs. Le rapport entre les dépenses et les recettes a été amélioré de 14 points de pourcentage à 74%. Le rapport ne contient aucune prévision chiffrée pour l'exercice 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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SGS a souffert de la vigueur du franc au 1er trimestre

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Entre janvier et fin mars, les revenus de SGS ont crû de 7,1% en termes organiques à 1,58 milliard de francs., mais exprimés en francs, ils ont fléchi de 2,1% (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

SGS a livré un premier trimestre de bonne facture en 2024. Sous la houlette de sa nouvelle patronne, Géraldine Picaud, le géant genevois de l'inspection et de la certification se relance dans les acquisitions destinées à agrémenter sa croissance organique.

Celle-ci s'est montée entre janvier et fin mars à 7,1%, pour des recettes 1,58 milliard de francs. Des effets de change à hauteur de 8,6% ont toutefois contrarié le phénomène et le chiffre d'affaires s'est au final tassé de 2,1% en comparaison annuelle, indique le compte-rendu diffusé vendredi.

Entrée officiellement en fonctions fin mars, Géraldine Picaud redémarre le processus de fusions-acquisitions du groupe de la place des Alpes avec la conclusion d'un accord de rachat sur le spécialiste nord-carolinien de l'industrie sans-fil Arclight Wireless au 1er mai. Le montant de la transaction ne figure pas dans le rapport trimestriel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La BCV versera 248 millions de dividendes à l'Etat de Vaud

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La BCV versera 370 millions de francs de dividende cette année, dont 248 millions pour l'Etat de Vaud (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Réunie jeudi à Lausanne, l'assemblée générale de la Banque cantonale vaudoise (BCV) a accepté tous les points à l'ordre du jour. Elle a notamment voté une hausse de 50 centimes à 4,30 francs par action de dividende. Au total, le groupe distribuera ainsi 370 millions de francs, dont 248 millions au Canton de Vaud, actionnaire à hauteur de 67%.

L'assemblée a réuni 535 actionnaires, représentant 79% du capital. Ceux-ci ont "approuvé les comptes de l'exercice 2023 du Groupe BCV, qui se soldent par un bénéfice net de 469 millions de francs", écrit la BCV dans son communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La Banque CIC (Suisse) a enregistré un meilleur bénéfice annuel

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La Banque CIC (Suisse), émanation helvétique de la filiale du groupe français Crédit Mutuel, a vu son bénéfice croître de plus de moitié à 40,7 millions de francs l'an dernier. Elle emploie 450 personnes dans neuf villes, dont Genève. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La Banque CIC (Suisse), émanation helvétique de la filiale du groupe français Crédit Mutuel, a vu son bénéfice croître de plus de moitié à 40,7 millions de francs l'an dernier. Elle emploie 450 personnes dans neuf villes du pays.

Le produit d'exploitation s'est rétracté de 2,6% à 185,6 millions, malgré "une hausse notable du résultat brut des opérations d'intérêt" de presque 28% à 149 millions, selon l'établissement bâlois, a annoncé l'établissement bancaire jeudi. Le résultat des opérations de commissions et des prestations de services s'est établi à 43,4 millions (+1,9%).

Les prêts hypothécaires ont crû de 2,5% à 7,3 milliards de francs, tandis que les créances à la clientèle sont en hausse de 0,9% à 2,5 milliards. Les fonds propres totaux ont augmenté de 3,5% à 849 millions et le ratio de fonds propres globaux s'est établi à 14,6%. Le total du bilan a reculé de 2,4% à 12,7 milliards.

La Banque CIC (Suisse) emploie 450 personnes dans neuf villes du pays. En Suisse romande, elle est présente à Genève, Fribourg Lausanne, Neuchâtel et Sion.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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