Rejoignez-nous

Actualité

Les chirurgiens de la main cessent la grève. Et les autres ?

Publié

,

le

Les chirurgiens ont décidé de mettre fin à leur mouvement dès ce jeudi.  Ils sont sur le point d'obtenir, au niveau national, des forfaits négociés avec les assureurs pour le remboursement de cinq opérations courantes, selon la RTS. Mais ce ne sont pas les seuls à avoir entamé une grève. Fin janvier,  les gynécologues ont également décidé de ne plus pratiquer certaines interventions pour protester contre ces nouveaux tarifs médicaux. Eux aussi espèrent  obtenir des forfaits négociés. Ils ont donc décidé de maintenir leur mobilisation pour le moment. Ana Godinho Lourenço est gynécologue et présidente de l’ordre des gynécologues obstétriciens de Genève.

Ana Godinho LourençoGynécologue et présidente de l'ordre des gynécologues obstétriciens de Genève

Les orthopédistes qui font également la grève vont se réunir à la fin de la semaine pour décider de la suite à donner à ce mouvement.

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Santé

Quarante ans après sa découverte, le VIH n'est toujours pas vaincu

Publié

le

L'objectif de l'OMS est de mettre fin à l'épidémie de VIH d'ici 2030 (photo symbolique). (© KEYSTONE/EPA/NARENDRA SHRESTHA)

Il y a 40 ans, le gouvernement américain annonçait que le VIH est à l'origine du sida. Malgré d'importants progrès, la maladie reste aujourd'hui encore un problème. En Suisse, le virus est diagnostiqué chez plus d'une centaine de personnes chaque année.

"Mais la situation actuelle est fondamentalement différente de celle d'il y a quarante ans", a indiqué Dominique Braun, de l'Hôpital universitaire de Zurich, à Keystone-ATS. Ce médecin et chercheur participe à l'Etude suisse de cohorte VIH, en cours depuis plus de 35 ans.

Il y a exactement quarante ans, les scientifiques du monde entier ont lancé une course aux armements contre le virus de l'immunodéficience humaine ou VIH. Le 23 avril 1984, la ministre américaine de la santé Margaret Heckler annonçait lors d'une conférence de presse: "La cause probable du sida a été trouvée!"

Selon son pronostic, audacieux, un vaccin empêchant la contamination serait probablement disponible dans les deux ans. Un grand moment, car une contamination par le VIH équivalait alors à une condamnation à mort. Cinq à six ans après l'infection, le système immunitaire des personnes atteintes du sida, nom donné au stade final de l'infection, était tellement affaibli qu'elles mouraient.

En 1994, le sida était la première cause de mortalité chez les 25 à 44 ans aux États-Unis. A l'heure actuelle, il n'existe toujours pas de vaccin et le nombre d'infections a continué d'augmenter dans le monde entier.

Premier traitement efficace

La première grande percée dans la lutte contre le VIH n'a eu lieu qu'en 1996, avec la trithérapie. Il s'agit d'une combinaison de trois médicaments qui attaquent le VIH à différents endroits. Les décès ont ainsi pu être réduits de manière drastique. L'Etude suisse de cohorte VIH a joué un rôle décisif dans la démonstration de l'efficacité de cette thérapie.

"Ces premières thérapies étaient toutefois si toxiques que la qualité de vie des personnes concernées était faible", note Dominique Braun. Ce n'est que progressivement que les effets secondaires ont été réduits.

Un autre grand pas a été franchi en 2008: le Bulletin des médecins suisses publie le "Swiss Statement", dans lequel il est mentionné que les personnes recevant un traitement efficace ne sont plus contagieuses.

"Pour les personnes concernées et leurs proches, cela a été libérateur", souligne le médecin. La Suisse a ainsi été le premier pays à stipuler que les personnes séropositives sous traitement peuvent renoncer au préservatif lors de rapports sexuels.

Aujourd'hui, le VIH se traite bien. Non seulement les personnes sous traitement ne sont plus contagieuses, mais leur espérance de vie est comparable à celle de la population générale. La grande majorité des patients prend une pilule combinée contenant deux ou trois substances actives par jour.

Réduction drastique

Ainsi, même sans vaccination, le nombre de contaminations a pu être drastiquement réduit. Alors que dans les années 1990, 1300 cas par an en moyenne étaient déclarés à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), ils n'étaient plus que 371 en 2022. Les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes sont proportionnellement les plus touchés.

Les spécialistes espèrent une nouvelle réduction grâce à la prophylaxie pré-exposition (PrEP) qui protège contre l'infection. Elle sera remboursée par l'assurance maladie en Suisse à partir de juillet 2024. Elle est destinée aux hommes et aux femmes qui ne sont pas porteurs du VIH et qui ont des relations sexuelles avec de multiples partenaires ou avec des personnes dont le statut sérologique n’est pas connu.

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 39 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde. L'objectif de l'OMS est de mettre fin à l'épidémie de VIH d'ici 2030.

"On dispose des instruments qui pourraient théoriquement réduire encore plus les nouvelles infections", relève Dominique Braun. Mais dans la pratique, les choses sont plus compliquées, ajoute le chercheur, jugeant cet objectif "très ambitieux". La situation politique ou les ressources financières dans certains pays rendent en effet difficiles les mesures de lutte ou de prévention.

Des recherches sont également menées afin de guérir le sida. Les cinq cas de guérison répertoriés dans le monde prouvent que c'est possible. On sait comment cela pourrait fonctionner, mais les risques sont encore beaucoup trop grands par rapport aux bonnes possibilités de traitement qui existent actuellement, conclut le médecin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Dublin veut légiférer pour renvoyer des migrants au Royaume-Uni

Publié

le

Interrogé dans une interview diffusée dimanche sur Sky News, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a évoqué l'effet dissuasif de la loi, adoptée cette semaine, qui doit permettre au Royaume-Uni d'expulser prochainement des migrants vers le Rwanda (archives). (© KEYSTONE/EPA/JASON ALDEN / POOL)

Le gouvernement irlandais entend légiférer en urgence pour pouvoir renvoyer des migrants vers le Royaume-Uni, face à afflux en provenance de son voisin dans le sillage de la politique britannique d'expulsions vers le Rwanda.

Selon le gouvernement irlandais, 80% des arrivées récentes d'étrangers en situation irrégulière se font via la frontière terrestre, ouverte en vertu de l'accord de paix de 1998 - entre la province britannique d'Irlande du Nord et la République d'Irlande.

Interrogé dans une interview diffusée dimanche sur Sky News, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a évoqué l'effet dissuasif de la loi, adoptée cette semaine, qui doit permettre au Royaume-Uni d'expulser prochainement des migrants vers le Rwanda.

Selon le média public irlandais RTE, citant un porte-parole du Premier ministre Simon Harris (centriste), celui-ci a demandé à sa ministre de la Justice de faire des propositions la semaine prochaine pour "amender la loi actuelle concernant la désignation de pays tiers sûr et permettre le renvoi vers le Royaume-Uni des demandeurs de la protection internationale non-admissibles".

Il s'agit "d'une mesure parmi de nombreuses autres que nous prenons pour renforcer notre système et faire en sorte qu'il soit fort, efficace et agile", a souligné le porte-parole.

Tensions croissantes

Si selon son porte-parole le chef du gouvernement irlandais "ne fait pas de commentaire sur la politique migratoire d'un autre pays", il souligne "l'importance de protéger l'intégrité du système migratoire en Irlande". Le pays de cinq millions d'habitants, membre de l'Union européenne, est en proie ces derniers mois à des tensions croissantes au sujet de l'hébergement des migrants, avec une multiplication de manifestations hostiles parfois émaillées d'incidents.

Sur RTE, la ministre irlandaise de la Justice Helen McEntee - responsable des questions intérieures - a indiqué samedi qu'elle évoquerait le renvoi de migrants vers le Royaume-Uni avec le ministre britannique de l'Intérieur James Cleverly lors d'une visite à Londres lundi.

"Ce qui est clair dans la décision qu'a prise le Royaume-Uni en choisissant le Brexit est qu'ils observent une hausse des demandeurs d'asile dans leur pays", a déclaré samedi la ministre sur RTE.

"Mon souci en tant que ministre de la Justice est de faire en sorte que nous ayons un système et des structures en matière d'immigration efficaces", a-t-elle déclaré. "C'est pourquoi je présenterai une législation d'urgence cette semaine pour faire en sorte que nous puissions en effet renvoyer des gens de manière efficace au Royaume-Uni", a-t-elle ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Culture

Bitume Festival, une nouvelle manifestation culturelle à Rolle

Publié

le

La ville de Rolle accueillera les 4 et 5 mai prochains la première édition de "Bitume Festival", grande fête des arts de la rue (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

La ville de Rolle va se transformer en une grande fête des arts de la rue le week-end prochain. La commune et le Casino-Théâtre présentent en effet la première édition du "Bitume Festival", annoncé comme gratuit et bisannuel. Au programme les 4 et 5 mai: théâtre, acrobatie, clown, échassières, concerts, parade, initiations à la marionnette et au cirque, exposition et visite d'atelier.

Entièrement dédiée aux arts de la rue, la programmation de la première édition se décrit comme "populaire et éclectique". Elle a été concoctée par Lucie Rausis et Mali Van Valenberg, codirectrices du Casino Théâtre de Rolle, indiquent les organisateurs dans un communiqué.

Le temps d'un week-end, ce ne sont pas moins de 30 artistes qui prendront possession de plusieurs quartiers de la ville du bord du lac Léman. Six spectacles ainsi que deux concerts - musique hawaïenne des années 20 et rythmes latino-américains aux harmonies jazzy - seront à l'honneur de cette édition inaugurale. Un bar et des stands de restauration sont proposés dans la cour du Château de Rolle.

Une parade viendra clôturer ce Bitume festival, emmenée par la Vouivre, une marionnette de dragonne géante qui crachera du feu. Elle défilera sur les quais de Rolle, accompagnée par tous les artistes du festival et une fanfare.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Les "territoires" de Muma à découvrir à l'Espace Arlaud à Lausanne

Publié

le

L'artiste Muma qui avait illuminé Lausanne en 2006 revient avec une exposition à l'Espace Arlaud (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Muma revient à Lausanne après l'avoir illuminée en 2006 de 127'444 bougies. Dès jeudi et jusqu'au 14 juillet, l'artiste catalan investit l'Espace Arlaud avec "Territoires", une exposition de plus de 200 oeuvres multiples, dont la lumière est le fil conducteur.

L'exposition se décline en huit sections qui représentent autant de territoires que l'artiste a arpentés: partage, art, politique, corps, identités, graphie, cimes, urbanité.

Ce parcours thématique invite le spectateur à vivre la ville autrement, qu'elle soit secrète, intime comme dans ses tableaux, ou illuminée le soir venu, à l'image de ses nombreuses performances artistiques participatives, à Gérone (2003), Lausanne (2006), Barcelone (2009), Neuchâtel (2011), Melun (2018), Angoulême (2023) et Paris (2024).

Des neiges éternelles à ses écrits délirants de drôlerie en passant par ses considérations sur l'art par le professeur "Croûton l'Ancien", son alter ego, la promenade que propose l'artiste "est à la fois déconcertante, riche, pleine de questions, de mots, de textes, d'images, de peintures, de films, d'installations, d'objets et de lumières de toutes sortes", décrivent les organisateurs.

Sculptures sociales

Né à Barcelone en1957 sous la dictature franquiste, Josep Maria Soler i Casas alias Muma est le cinquième d'une famille de onze enfants. Pendant un périple à vélo de Barcelone à Katmandou aller-retour, il assiste à la fête des lumières à Pokhara, au Népal. Lui vient alors l'idée de ses sculptures sociales.

En 1986, il s'installe à Lausanne et y accomplit des études littéraires à l'Université et artistiques à l'ECAL. Licence en poche, il présente sa première exposition en 1995. Suivront ses performances et installations sur le terrain. En parallèle, Muma poursuit sa carrière de peintre et d'écrivain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

A Venise, le pape met en garde contre les dangers du surtourisme

Publié

le

Le pape François arrivant sur la place Saint-Marc, où il a célébré une messe devant 10'000 fidèles. (© KEYSTONE/AP/Alessandra Tarantino)

Un nouvel appel à l'"attention pour notre maison commune": le pape François a mis en garde dimanche à Venise contre l'impact du surtourisme sur l'environnement lors d'une messe devant 10'000 fidèles sur la place Saint-Marc.

Il s'agit du premier déplacement du pontife argentin de 87 ans hors de Rome en sept mois en raison de son état de santé, quelques semaines après un accès de fatigue ayant suscité l'inquiétude au moment des fêtes de Pâques.

Sous le soleil, Jorge Bergoglio, apparu en bonne forme, a honoré un programme chargé: après une visite dans une prison pour femmes et un discours devant de jeunes Vénitiens, il a rejoint la place Saint-Marc via un pont éphémère sur le Grand Canal, escorté par une nuée de gondoles voguant sur la lagune.

Citant la "beauté enchanteresse" de la Cité des Doges, François - qui a fait de l'écologie une cause centrale de son pontificat - a énuméré les "nombreux problèmes qui la menacent", dont le changement climatique, "la fragilité du patrimoine culturel" et le surtourisme.

"Venise ne fait qu'un avec les eaux sur lesquelles elle se trouve, et sans le soin et la protection de ce cadre naturel, elle pourrait même cesser d'exister", a-t-il mis en garde dans son homélie.

Une déclaration qui résonne avec l'actualité, alors que la ville classée au patrimoine mondial de l'Unesco vient d'instaurer une entrée payante de cinq euros pour les touristes à la journée afin de désencombrer ses étroites ruelles et ponts enjambant les canaux les jours de plus grande affluence. Pour 2024, seuls 29 jours de grande affluence sont toutefois concernés par cette nouvelle taxe.

"Ne lâchez rien"

Comme à son habitude, le chef de l'Eglise catholique a béni les fidèles à bord d'une "Papamobile" originale, une petite voiture de golfe blanche frappée du blason du Vatican, sous les acclamations de la foule.

Le pape est arrivé tôt dimanche à bord d'un hélicoptère dans la cour de la prison de l'île de la Giudecca, qui abrite le pavillon du Saint-Siège à la 60e Biennale d'art contemporain de Venise, François a longuement salué une par une les quelque 80 détenues, le personnel administratif et pénitentiaire et les bénévoles.

Dans cet ancien couvent accueillant des femmes condamnées à de longues peines, l'évêque de Rome, sensible à la place des marginalisés et à l'univers carcéral, a exhorté à offrir aux détenus "des outils et des espaces de croissance humaine, spirituelle, culturelle et professionnelle".

"La prison est une dure réalité, et des problèmes tels que la surpopulation, le manque d'installations et de ressources, les incidents violents, y génèrent tant de souffrances. Mais elle peut aussi devenir un lieu de renaissance", a-t-il déclaré.

"Courage, et en avant! Ne lâchez rien", a lancé le pape après avoir reçu en cadeau des produits confectionnés par les détenues dont plusieurs sont apparues émues.

A l'écart des projecteurs et de la foule, le pavillon du Saint-Siège est l'un des plus en vue de la prestigieuse manifestation d'art inaugurée la semaine dernière, et propose aux visiteurs une expérience immersive et déroutante, où les oeuvres côtoient les barbelés.

Devant les artistes ayant participé à l'exposition et des responsables du monde culturel, Jorge Bergoglio a insisté sur le rôle de l'art pour lutter contre "le racisme, la xénophobie, l'inégalité, le déséquilibre écologique".

"Moment fondamental"

"C'est un moment fondamental pour notre ville", a déclaré à l'AFP Maela Pellizzato, une Vénitienne 64 ans présente place Saint-Marc, venue prier "avant tout pour la paix dans le monde."

Avant la messe, le pape s'était aussi exprimé devant 1500 jeunes rassemblés face à l'emblématique basilique Santa Maria della Salute. "Quittez votre téléphone portable et allez à la rencontre des gens!", leur a-t-il lancé.

Après Paul VI (1972), Jean-Paul II (1985) et Benoit XVI (2011), François est le quatrième pape à se rendre à Venise. L'histoire de la Sérénissime est étroitement liée à celle de la papauté. Au XXe siècle, trois patriarches de Venise sont devenus papes.

Après ce déplacement, le jésuite argentin doit effectuer deux autres voyages dans le nord de l'Italie, à Vérone en mai et à Trieste en juillet. Depuis sa visite à Marseille (France) en septembre 2023, Jorge Bergoglio n'avait plus voyagé. Une bronchite l'a contraint à annuler son voyage à Dubaï en décembre et son état général, de plus en plus fragile, à éviter les déplacements.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture