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Actualité

Une commission demande au gouvernement des scénarios de réouverture

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Pour la Commission de l'économie du National, les restaurants et autres entreprises doivent avoir des "perspectives" (image d'illustration). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

La Commision de l'économie du National demande au Conseil fédéral de présenter dès sa prochaine séance mercredi des scénarios détaillés de réouverture pour les entreprises et établissements fermés en raison du Covid-19. Il est urgent de leur donner des perspectives.

Les acteurs concernés doivent pouvoir savoir quand et à quelles conditions ils pourront reprendre leurs activités, a expliqué lundi devant la presse le président de la commission Christian Lüscher (PLR/GE). Une recommandation en ce sens a été adoptée par 18 voix sans opposition.

La situation actuelle devient "invivable" et crée "beaucoup de ressentiment" pour les acteurs de l'économie, de la culture et du sport, alors qu'ils ont investi beaucoup d'énergie et d'argent dans la mise en place de plans de protection, a souligné le Genevois. Le développement de la vaccination devrait permettre d'envisager avec beaucoup plus de clarté la reprise des activités encore interdites.

La commission a adopté par 12 voix contre 11 et 2 abstentions une seconde recommandation demandant au gouvernement d'adopter la feuille de route des acteurs du secteur de l'événementiel. Ce plan prévoit une réouverture en six étapes à partir du 22 avril si les conditions sanitaires le permettent.

Pas de date fixe

Un certain nombre de propositions ont en revanche été rejetées par la majorité de la commission. Pas question notamment de fixer une date pour la réouverture des restaurants et des établissements culturels et sportifs. "Ce n'est pas notre rôle en tant que commission", a expliqué Christian Lüscher.

La commission a aussi refusé de supprimer le maximum de 50 personnes pour les célébrations religieuses et de fixer une limite en fonction de l'espace à disposition. Elle ne veut pas non plus supprimer l'obligation de porter un masque, notamment au travail, pour les personnes vaccinées. A ce stade, une telle mesure apporterait "plus de confusion que de sécurité", a relevé le PLR genevois.

Les membres de la commission ont par ailleurs noté avec satisfaction que l'argent pour les cas de rigueur commence à être versé de manière tout à fait significative. Actuellement, 1,6 milliard de francs ont été versés à fonds perdus et 100'000 francs pour des prêts, selon M. Lüscher.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

Une ventouse au lieu d'une aiguille pour prélever du sang

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Le prototype de ventouse pour le prélèvement de sang développé à l'EPFZ ne mesure que deux centimètres et demi. (© Advanced Science/Zoratto et al.)

Inspirés par les sangsues, des scientifiques zurichois ont mis au point une ventouse de prélèvement sanguin. Cela permet d'obtenir du sang pour des tests médicaux sans avoir recours à une aiguille.

Ce sont surtout les personnes qui ont la phobie des aiguilles qui pourraient profiter de la ventouse, a indiqué jeudi l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) dans un communiqué. Environ 70% des décisions médicales nécessitent des prélèvements sanguins, écrivent les auteurs dans la revue Advanced Science.

La ventouse en silicone, d'environ deux centimètres et demi de diamètre, est placée sur le bras ou le dos. Elle contient une douzaine de micro-aiguilles.

Lorsque la ventouse est pressée sur la peau, les petites aiguilles perforent cette dernière. La dépression dans la ventouse permet ensuite de recueillir en quelques minutes suffisamment de sang pour des examens diagnostiques.

Testé sur des porcs

La ventouse permet certes de prélever moins de sang qu'une prise de sang classique avec une aiguille au bras, mais nettement plus qu'avec une petite piqûre dans le doigt. Selon l'EPFZ, elle est si facile à utiliser que même des personnes sans formation médicale pourraient s'en servir.

Les scientifiques voient une application possible dans le diagnostic du paludisme, par exemple. Mais jusqu'à présent, le nouvel appareil n'a été testé que sur des porcs. D'autres études sont nécessaires avant de pouvoir l'utiliser à grande échelle sur les humains.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Des députés vont enquêter sur les violences sexistes dans le cinéma en France

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La création de cette commission d'enquête répond à une demande formulée à plusieurs reprises par l'actrice Judith Godrèche, devenue l'une des figures de proue de la lutte contre les violences sexuelles sur les mineurs depuis qu'elle a porté plainte contre Benoît Jacquot et Jacques Doillon. (© KEYSTONE/AP/LEWIS JOLY)

L'Assemblée nationale française a approuvé à l'unanimité jeudi la création d'une commission d'enquête pour étudier les "abus et violences" dans les secteurs du cinéma, de l'audiovisuel, du spectacle vivant, de la mode et de la publicité.

La création de cette commission d'enquête répond à une demande formulée à plusieurs reprises par l'actrice Judith Godrèche. Présente dans les tribunes de l'Assemblée, celle-ci est devenue l'une des figures de proue de la lutte contre les violences sexuelles sur les mineurs depuis qu'elle a porté plainte contre les cinéastes Benoît Jacquot et Jacques Doillon pour des faits remontant à son adolescence.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

Banque Cramer dopée en 2023 par la hausse des taux d'intérêt

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La hausse des taux d'intérêt a dopé les résultats 2023 de Banque Cramer & Cie à Genève (photo prétexte). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'augmentation des volumes de gestion et l'amélioration de la marge d'intérêts ont permis à Banque Cramer & Cie de soigner sa rentabilité en 2023. Le bénéfice net a bondi de 59,7% à 9,1 millions de francs.

Le résultat opérationnel s'est lui envolé de 72% à 14,8 millions de francs, indique jeudi l'établissement genevois, actif dans la gestion de patrimoine et les services financiers aux entrepreneurs et clients fortunés. Un montant de 4,5 millions a été attribué à la réserve pour risques bancaires généraux.

Les recettes ont gonflé de 15,3% à 50 millions de francs, grâce principalement à la progression enregistrée dans les opérations d'intérêt. Les hausses de taux décidées par la Banque nationale suisse (BNS) ont eu une influence positive sur la marge d'intérêt, comme pour l'ensemble du secteur bancaire helvétique. Les charges ont pris 5% à 34,2 millions. Le rapport entre les dépenses et les revenus a été amélioré de 4,9 points de pourcentage à 82%.

La masse sous gestion s'est enrobée de 7,3% à 3,2 milliards de francs, grâce notamment à des entrées nettes d'argent de 398 millions, davantage que les 333 millions de l'exercice précédent.

Depuis mars, l'établissement est dirigé par Thomas Müller, dans l'optique de sa prochaine entrée au capital de Norinvest Holding, actionnaire unique de Banque Cramer & Cie. Le nouveau patron a été "appelé pour franchir une nouvelle étape dans le développement de la banque", précise le communiqué.

Autre changement dans les instances dirigeantes, le conseil d'administration est désormais présidé par Alain Sierro, qui a dirigé l'établissement de 2005 à 2008 et qui siège à l'organe de surveillance depuis 2019. Le président sortant Massimo Esposito continuera à oeuvrer en qualité d'administrateur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les HUG "sur de bons rails", selon Bertrand Levrat

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Bertrand Levrat a quitté la direction des HUG à fin avril (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) sont sur de bons rails. "Ils sont au sommet sur leurs trois missions essentielles: soins, enseignement et recherche", affirme leur ex- directeur général Bertrand Levrat, qui a terminé son mandat fin avril.

"Durant ces onze ans, je n’ai cessé de me demander si j’enverrais les membres de ma famille dans n’importe quel service. En cas de doute, j’intervenais", relève Bertrand Levrat dans une interview de bilan publiée jeudi par le quotidien Le Temps. "Je rends les clés d’un hôpital d’excellence avec des professionnels très engagés", poursuit-il.

L'ancien directeur a le sentiment de laisser un hôpital en meilleur état au moment de partir qu’à son arrivée. "Notamment parce que j’ai donné le goût et l’envie d’entreprendre durant mon mandat. J’ai introduit une culture de l’entrepreneuriat dans l’hôpital: chacun peut réaliser des projets s’il a une bonne idée", raconte-t-il.

Engagement extraordinaire

La crise du Covid a évidemment marqué son ère. "Personne, de l’extérieur, ne peut comprendre ce qu’on a vécu, les décisions qu’il a fallu prendre. A un moment, il ne restait que trois jours d’anesthésiants pour toute la Suisse romande", illustre-t-il.

"Tout le monde s’est engagé de manière extraordinaire: les médecins et les soignants, mais aussi les nettoyeurs, les transporteurs et les cuisiniers. Et cela dans la durée. Il y a eu sept vagues et on a accueilli près de 12'000 patients covid. Comme en Italie, on a été au bord de la rupture. Une telle expérience marque autant qu’elle soude", souligne-t-il.

Et de relever que le "soutien des autorités politiques a été très fort. Nous avons subi des déficits importants, parce qu’on a dû entièrement se mobiliser pour les patients covid au détriment d’autres activités, chirurgicales notamment. C’est ce qui explique l’écart avec le budget. L’Etat a compensé nos pertes, à hauteur de plusieurs centaines de millions de francs".

Des erreurs

Parmi les autres événements marquants, Bertrand Levrat cite la mort d'Adeline, qui l’a profondément marqué et affecté. "J’étais à la tête des HUG depuis trois mois lorsqu’elle a été assassinée (...).. Je n’ai pas le sentiment d’avoir fait des erreurs, mais je me suis impliqué personnellement. J’ai beaucoup réfléchi à la situation, à ce qu’on aurait pu faire mieux ou différemment".

Dans un contexte moins dramatique, Bertrand Levrat avoue s'être "planté" en voulant changer les badges. "Une autre fois, j’ai aussi été la risée de tous les employés: les salaires des quelque 13'000 collaborateurs ont été versés deux fois. On parle de 120 millions de francs! (...). Nous avons récupéré tout l’argent. Je n’y étais pour rien, mais, en tant que directeur, j’étais responsable de tout".

Transition assurée

Quant à la transition avec son successeur Robert Mardini qui entrera en fonction en septembre, elle est assurée par l’ensemble de la direction qui est "solide", certifie-t-il. "De plus, le directeur médical, Arnaud Perrier, reste précisément pour cela jusqu’à la fin de l’année (...) avant de partir à la retraite. Pour ma part, la décision n’a pas été prise sur un coup de tête. Après plus de dix ans passés dans l’institution, j’avais envie de mener d’autres projets".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Maersk: chute du bénéfice net suite aux attaques en mer Rouge

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Au cours des trois premiers mois de l'année, le fleuron scandinave du transport de conteneurs, numéro deux du secteur, a dégagé un bénéfice net divisé par 13 à 177 millions de dollars (161,4 millions de francs) (archives). (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET)

Le géant danois du transport maritime Maersk a annoncé jeudi un important recul de son bénéfice net au premier trimestre, marqué par la situation en mer Rouge où les attaques des rebelles Houthis l'ont obligé à ne plus naviguer dans la zone.

Au cours des trois premiers mois de l'année, le fleuron scandinave du transport de conteneurs, numéro deux du secteur, a dégagé un bénéfice net divisé par 13 à 177 millions de dollars (161,4 millions de francs) et a réalisé un chiffre d'affaires de 12,35 milliards de dollars, en baisse de 13%, légèrement en-deçà du consensus de Factset (12,448 milliards de dollars).

Le premier trimestre "s'est déroulé exactement comme nous l'avions prévu", a assuré le PDG du groupe, Vincent Clerc, cité dans un communiqué.

Dans le secteur du transport maritime, le coeur de métier de Maersk, les volumes chargés ont augmenté de 7,5% sur un an, grâce à une hausse de la demande principalement sur la route Asie-Europe, en Amérique du Nord et en Europe.

Le taux de fret moyen a toutefois reculé de 18% en glissement annuel mais a augmenté de 23% par rapport au quatrième trimestre 2023, à cause de la situation en mer Rouge et dans le golfe d'Aden.

Depuis décembre, les attaques des rebelles Houthis en mer Rouge produisent une remontée brutale des taux de fret.

Maersk et de nombreux autres transporteurs ont décidé d'interrompre leur trafic dans cette zone pour un itinéraire alternatif autour du cap sud-africain de Bonne-Espérance, plus long d'environ deux semaines et plus coûteux.

Selon le FMI, le transport maritime de conteneurs par la mer Rouge a chuté de près de 30% sur un an. Avant le conflit, entre 12 et 15% du trafic mondial transitait par cet axe, d'après des chiffres de l'Union européenne.

Pour Maersk, qui se félicite d'une demande en hausse pour le transport de conteneurs, le réacheminement par le cap de Bonne Espérance a entraîné une hausse des coûts d'exploitation de 7% par rapport au premier trimestre 2023.

Sur l'ensemble de 2024, le groupe qui va fêter ses 120 ans, a revu ses prévisions à la hausse et table désormais sur un résultat brut d'exploitation (EBITDA) entre 4 et 6 milliards de dollars (entre 3,73 et 5,58 milliards d'euros), contre une fourchette située entre 1 et 6 milliards de dollars annoncées précédemment.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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