Les professionnels de santé ont manifesté mardi à midi leur désapprobation face aux coupes prévues dans le projet de budget du Canton de Genève. Il prévoit de diminuer les salaires de 1% des fonctionnaires ainsi que de réduire les annuités. Inadmissible pour les soignants qui affrontent la deuxième vague de contaminations. Ils réclament, comme dans toute la Suisse, une prime Covid.
A l’appel des syndicats, les professionnels de santé mènent depuis lundi une semaine d’action dans toute la Suisse. Ils réclament une prime Covid équivalente à un salaire. Après Neuchâtel, c’était au tour des soignants de Genève de manifester ce midi. Ils étaient une trentaine au parc des Chaumettes devant les Hôpitaux universitaires de Genève aussi pour protester contre le projet de budget du canton 2021. Il prévoit notamment de baisser les salaires de la fonction publique de 1%. Inadmissible pour Patricia Borrero, la Présidente de la section genevoise de l’Association suisse des infirmières (ASI).
Patricia Borrero
Présidente de la section genevoise de l'Association suisse des infirmières et infirmiers
Patricia BorreroPrésidente de la section genevoise de l'Association suisse des infirmières et infirmiers
Patricia BorreroPrésidente de la section genevoise de l'Association suisse des infirmières et infirmiers
Selon le personnel de santé, ces mesures représentent une baisse de salaire qui varie entre 6 et 10%, soit plus d’un salaire par an. Les annuités devraient être supprimées en 2022 et 2023. Les mesures sont planifiées sur quatre ans.
Restrictions depuis plusieurs années
Ça fait plusieurs années que les restrictions touchent l’ensemble du personnel hospitalier qui travaille à flux tendu, selon les syndicats. Patricia Borrero.
Patricia Borrero
Présidente de la section genevoise de l'Association suisse des infirmières et infirmiers
Patricia BorreroPrésidente de la section genevoise de l'Association suisse des infirmières et infirmiers
Patricia BorreroPrésidente de la section genevoise de l'Association suisse des infirmières et infirmiers
Après une première vague très épuisante, la deuxième arrive et les soignants sont fatigués. Patricia Borrero.
Patricia Borrero
Présidente de la section genevoise de l'Association suisse des infirmières et infirmiers
Patricia BorreroPrésidente de la section genevoise de l'Association suisse des infirmières et infirmiers
Patricia BorreroPrésidente de la section genevoise de l'Association suisse des infirmières et infirmiers
La syndicaliste rappelle qu’une infirmière sur trois quitte la profession avant 35 ans. Plusieurs raisons à cela, la fatigue, les horaires et la difficulté de concilier le métier avec la vie familiale.
Travail à flux tendu
Le travail à flux tendu est aussi constaté par les étudiants de la Haute école de santé genevoise. James et John (prénoms d’emprunt) constatent un manque d’effectif qui affecte également leur formation. Ils sont en deuxième année.
étudiant James
étudiant James
étudiant James
Ces étudiants réclament davantage de respect et une charge de travail moins grande.
étudiant John
étudiant John
étudiant John
Les formateurs sont aussi moins disponibles depuis la crise sanitaire selon les étudiants.
EMS pas mieux lotis
Du côté des EMS, même son de cloche, il manque clairement du personnel depuis des années. Une situation qui se complique avec la crise sanitaire et les mises en quarantaine ou les malades. Ecoutez le témoignage anonyme de cette infirmière.
témoignage EMS
témoignage EMS
témoignage EMS
Pour les infirmières à domicile de l’IMAD, ces coupes sont aussi incompréhensibles. Elles ont beaucoup œuvrés durant la première vague pour maintenir les personnes chez elles. Chusa Puras, infirmière spécialisée dans les soins à domicile
Chusa Puras
Infirmière spécialisée dans les soins à domicile
Chusa PurasInfirmière spécialisée dans les soins à domicile
Chusa PurasInfirmière spécialisée dans les soins à domicile
Personnel logistique affecté
Le personnel hospitalier dans son ensemble sera affecté par ces coupes du projet de budget. Comme pour Conchita qui travaille dans la restauration aux HUG.
Chusa Puras
Infirmière spécialisée dans les soins à domicile
Chusa PurasInfirmière spécialisée dans les soins à domicile
Chusa PurasInfirmière spécialisée dans les soins à domicile
A Genève, les fonctionnaires seront en grève jeudi pour protester contre ce projet de budget 2021.
Côté suisse, les syndicats réclament une prime covid de l’équivalent d’un salaire. La semaine d’action des professionnels de santé se terminera à Berne samedi sur la place fédérale
Lorenzo Viotti sera le nouveau directeur musical de l'Opéra de Zurich. Le jeune chef d'orchestre lausannois a signé un contrat de deux ans et succède à ce poste à Gianandrea Noseda.
Lorenzo Viotti a été nommé nouveau directeur musical de l'Opéra de Zurich pour les saisons 2028/2029 et 2029/2030, précise lundi l'institution dans un communiqué. La durée initiale du contrat est fixée à deux ans et s'aligne sur le mandat actuel de l'intendant Matthias Schulz.
Le chef d'orchestre suisse n'est pas un inconnu à Zurich, où il a notamment dirigé "Werther" en 2018. Actuellement, il peut être entendu au pupitre de l'orchestre de l'Opéra de Zurich avec la nouvelle production de l'opérette de Strauss "Die Fledermaus" (la Chauve-Souris).
Matthias Schulz se félicite de l'arrivée de "l’une des voix les plus influentes de sa génération à l’international". Le Lausannois a notamment dirigé des productions à Milan, Paris et Dresde et sera à l'affiche de scènes mondiales cette saison. A partir de 2026/27, il deviendra également directeur musical de l’Orchestre symphonique de Tokyo.
Né en 1990 à Lausanne au sein d'une famille de musiciens franco-italiens, Lorenzo Viotti a d'abord étudié le piano, le chant et la percussion à Lyon avant de suivre une formation de chef d'orchestre à Vienne et à Weimar. En 2017, il a été distingué comme "Nouveau venu de l'année" aux International Opera Awards.
Le futur directeur musical de l'Opéra de Zurich succèdera à l'Italien Gianandrea Noseda, qui occupe ce poste depuis août 2021. Pour la suite de son mandat, ce dernier évoque des projets ambitieux, y compris de nouvelles productions et grandes tournées qui seront annoncées dans les semaines à venir.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Paolo Ardoino, patron de la cryptomonnaie Tether et partenaire de la ville de Lugano, rejette la mise en garde sur la solidité de son stablecoin formulée par S&P. L'agence de notation représente la "vieille finance qui a peur du changement", selon le milliardaire.
Dans une interview publiée lundi dans le "Corriere del Ticino", Paolo Ardoino, 41 ans, assure que Tether représente un véritable modèle bancaire alternatif, plus solide que le modèle traditionnel.
Le milliardaire, qui a fait récemment les gros titres en Italie avec une offre d'achat (rejetée) du club de football de la Juventus de Turin, souligne que les institutions bancaires traditionnelles détiennent environ 10% des actifs liquides et prêtent les 90% restants. La couverture de Tether va jusqu'à 120% des dépôts, assure-t-il.
"Tether a résisté à un bank run"
"Aujourd'hui, sur environ 186 milliards de dollars de dépôts, nous avons plus de 140 milliards de dollars en bons du Trésor américain à court terme, environ 15 milliards de dollars en or physique et le reste en d'autres instruments équivalents à des liquidités, comme les bitcoins. C'est un portefeuille extrêmement plus sûr que celui d'une banque traditionnelle", argumente Paolo Ardoino.
Et de détailler le fonctionnement de sa cryptomonnaie: "Nous émettons, avec une couverture totale, un jeton numérique équivalent à un dollar américain: quand l'utilisateur souhaite récupérer son dollar, il lui suffit de nous restituer le jeton (le token) et nous lui rendons son dollar. En 2022, lors de l'effondrement du stablecoin Terra-Luna, nous avons été confrontés à une véritable ruée vers les guichets ("bank run"): en 48 heures, nous avons remboursé 7 milliards de dollars, et 25 milliards supplémentaires en 20 jours. Aucune institution financière n'a supporté un retrait de 25% de ses dépôts au cours des 50 dernières années".
L'entrepreneur souligne que la chute du Credit Suisse ou de banques régionales américaines en 2023 montre que le modèle traditionnel n'est pas sans risque. "La nôtre est une innovation technologique disruptive et il est normal qu'elle n'émane pas du système bancaire: il est difficile pour un secteur économique d'inventer quelque chose qui détruit son propre modèle d'affaires. C'est comme si les chauffeurs de taxi avaient inventé Uber. C'est improbable".
Partenariat avec Lugano
En 2022, la ville de Lugano a conclu un partenariat, baptisé "Plan B", avec Tether. Elle a investi plus de 100 millions de francs pour créer un environnement favorable aux entreprises du secteur des cryptomonnaies.
Fin novembre dernier, l'agence de notation S&P Global Ratings a réduit son jugement sur la capacité de Tether à maintenir son ancrage au dollar, en la faisant passer de 4 (limitée) à 5 (faible). La société a pointé l'augmentation de l'exposition des réserves de Tether à des actifs à haut risque. Elle a aussi souligné les lacunes persistantes dans la communication sur la composition de ces mêmes réserves.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
La branche française de l'équipementier finlandais de télécommunications Nokia a signé un accord avec deux syndicats en vue de supprimer 421 postes, ont indiqué lundi à l'AFP plusieurs sources syndicales.
Les syndicats CFDT et CFE-CGC, majoritaires, ont approuvé le 19 décembre un plan de rupture conventionnelle collective (RCC), qui concerne 78 postes sur le site de Lannion (Côtes-d'Armor) et 343 postes sur les sites de Paris-Saclay, en région parisienne.
Les RCC, qui n'ont pas à être justifiées par des motifs économiques, doivent nécessairement obtenir l'approbation des représentants du personnel pour être mises en oeuvre.
"Les suppressions d'emplois ne sont jamais une bonne nouvelle" même si ce plan peut constituer "une opportunité" pour les salariés les plus anciens, a commenté auprès de l'AFP Olivier Marcé, délégué syndical central CFE-CGC.
Pour ce représentant du personnel, l'enjeu est de "rajeunir la moyenne d'âge de la société".
Les salariés pourront se porter volontaire au départ à partir de début janvier 2026 jusqu'à fin juin, a précisé M. Marcé, ajoutant que l'accord devait encore être validé par la direction du travail.
Cette réduction d'effectifs concerne plus de 18% des quelque 2.300 salariés de Nokia en France.
Le syndicat CGT, qui n'a pas signé l'accord, a de son côté dénoncé dans un tract "une stratégie de démantèlement qui sacrifie l'emploi".
La rupture conventionnelle collective est devenue "un outil presque routinier de gestion des effectifs, permettant d'enchaîner les réductions sans jamais interroger la stratégie industrielle", a fustigé l'organisation syndicale, qui avait signé les deux RCC précédentes, en 2023 et 2024.
"On ne peut plus accompagner ce genre de procédés", a complété un délégué syndical central CGT.
Sollicitée par l'AFP, la direction de Nokia France n'avait pas réagi dans l'immédiat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Le risque de chute est particulièrement élevé en hiver. En cette période, environ 22'000 hospitalisations d'urgence sont dues à des blessures causées par des chutes et des accidents. Cela représente 9% de plus que pendant le reste de l'année, a annoncé lundi l'OFS.
Les hospitalisations liées à des blessures augmentent fortement à partir de décembre et atteignent leur pic en février dans les régions touristiques des Grisons et du Valais. Selon une analyse, le nombre de cas dans ces deux cantons est deux fois plus élevé que pendant le reste de l'année.
Dans les Grisons, par exemple, 35 cas par jour ont été enregistrés en février entre 2022 et 2024, contre 18 cas en Valais. En septembre, ce chiffre était respectivement de 11 et 9 cas par jour. Selon l'Office fédéral de la statistique (OFS), la majorité des patients proviennent d'autres cantons ou de l'étranger.
Représentant un quart de tous les cas, les blessures à la tête sont les plus fréquentes. Cependant, ce sont les blessures au genou et à l'épaule qui augmentent le plus pendant les mois d'hiver.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Plus d'un quart des décès survenus l'an dernier dans la population résidante en Suisse étaient dus à des maladies cardiovasculaires. Dans l'ensemble et chez les femmes, elles sont donc toujours la cause de décès la plus fréquente.
Selon la statistique fédérale des causes de décès publiée lundi, près de 72'000 personnes de la population résidant en Suisse sont décédées en 2024, dont environ 35'000 hommes et contre 37'000 femmes.
Chez les femmes, les maladies cardiovasculaires ont été la cause de décès la plus fréquente (près de 29%), suivies par les cancers (22%), tandis que chez les hommes, c'est l'inverse: la plupart des décès étaient dus aux cancers (28%), suivis par les maladies cardio-vasculaires (27%).
Pour les deux sexes, le taux de mortalité due au cancer a augmenté, tandis que le taux de mortalité due aux troubles cardiovasculaires a diminué par rapport à l'année précédente, comme le montrent les chiffres de l'Office fédéral de la statistique (OFS). Chez les hommes, les décès dus à la démence ont également augmenté.
Selon les chiffres, le taux de mortalité dû à des causes externes, notamment les accidents, les actes de violence et les suicides, a diminué pour les deux sexes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats