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Initiative pour des multinationales responsables: les résultats

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Ce dimanche, les Suisses s’expriment sur l'initiative pour des multinationales responsables.

Le texte "Entreprises responsables - pour protéger l'être humain et l'environnement" demande que les entreprises suisses vérifient si les droits de l’homme et les normes environnementales internationalement reconnus sont également respectés à l’étranger dans le cadre de leurs activités.

Cette vérification ne doit pas uniquement porter sur leurs propres activités, mais également sur celles de leurs filiales, de leurs fournisseurs et de leurs partenaires commerciaux. Les entreprises suisses répondront désormais des dommages causées par les entreprises qu'elles contrôlent. Le Parlement a adopté un contre-projet indirect à l’initiative. Celui-ci impose également l’obligation de rendre compte des mesures prises et de faire preuve de diligence et prévoit une amende en cas d’infraction. Il entrera en vigueur si l’initiative est rejetée et, en cas de référendum, s'il est accepté en votation.

 

Résultats à l'échelle natinale par commune.

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Economie

Les banques continuent de soutenir les énergies fossiles (ONG)

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Depuis la signature de l'accord de Paris sur le climat en 2015, ce sont près de 6,9 milliards de dollars de prêts, d'émissions d'actions ou d'obligations qui sont allés aux entreprises du pétrole, du gaz et du charbon. (archive) (© KEYSTONE/APA/APA/HELMUT FOHRINGER)

Les géants bancaires mondiaux, américains et japonais en tête, ont prêté ou arrangé l'an dernier plus de 700 milliards de dollars (634,7 milliards de francs) au profit des énergies fossiles, affirme lundi un consortium d'ONG, un montant néanmoins en repli.

"Les banques doivent de toute urgence cesser de financer l'expansion pétro-gazière et privilégier des financements aux énergies soutenables pour la production d'électricité", a commenté Lucie Pinson, fondatrice et directrice de Reclaim Finance, citée dans un communiqué.

Depuis la signature de l'accord de Paris sur le climat de 2015, qui vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle (1850-1900), ce sont près de 6.896 milliards de dollars de prêts, d'émissions d'actions ou d'obligations qui sont allés aux entreprises du pétrole, du gaz et du charbon, selon la dernière édition du rapport "Banking on Climate Chaos".

Dans le détail, les quelque 60 banques étudiées ont consacré l'an dernier 705,8 milliards de dollars à ces différentes formes de soutien financier, un montant en baisse de 9,5% sur un an, à périmètre comparable.

L'américain JPMorgan occupe la place de premier soutien financier aux énergies fossiles, avec près de 41 milliards de dollars l'an dernier (+5,4%), devant les japonais Mizuho et MUFG, selon les données rassemblées par huit ONG, dont Rainforest Action Network, Reclaim Finance et Urgewald.

Les chiffres montrent par ailleurs un retrait progressif des grandes banques françaises depuis 2020.

En 2023, "une des évolutions notables est la réduction des financements des banques françaises à ces entreprises", note Reclaim Finance, plutôt habituée à distribuer les mauvais points.

La contribution des six grandes banques françaises (BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale et BPCE pour l'essentiel, Crédit Mutuel et La Banque postale pour une infime partie) a été d'environ 40 milliards de dollars l'an dernier, selon l'étude, soit environ 10 milliards de moins qu'en 2022 et 5,6% du total.

BNP Paribas, dans son Rapport climat 2024, à paraître lundi, se fixe "une cible de réduction de 70% de ses émissions financées en valeur absolue pour le secteur pétrole et gaz" d'ici 2030, par rapport à 2022, selon une porte-parole.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

Les caisses de pension accusent des rendements négatifs en avril

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Les caisses de pension dont les avoirs sont déposés chez UBS accusent des rendements négatifs en avril. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les caisses de pension dont les avoirs sont déposés auprès d'UBS ont enregistré le mois dernier une performance moyenne de -0,95% après déduction des frais, selon l'étude mensuel du numéro un bancaire suisse publiée lundi.

Depuis le début de l'année, le rendement est de 3,06% et le rendement annualisé depuis la publication du baromètre en 2006 est de 3,08%, selon l'étude de la banque aux trois clés se basant sur quelque 100 caisses de pensions.

Le mois dernier, l'écart de performance de tous les instituts de prévoyance était de 1,76 point de pourcentage. Le meilleur résultat (-0,20%) a été obtenu par une caisse de pension de taille moyenne totalisant une fortune sous gestion comprise entre 300 millions et un milliard de francs. Le plus mauvais résultat (-1,96%) a été réalisé par une petite caisse de pension avec une fortune sous gestion de moins de 300 millions.

L'écart de performance le plus petit (1,51 point de pourcentage) a été enregistré parmi les grandes caisses de pension, avec un total d'actifs sous gestion de plus d'un milliard.

Au cours du mois d'avril, toutes les classes d'actifs ont connu une performance mitigée. Mesurées en francs, les actions suisses (-2,52%) ont accusé la plus forte baisse, suivies par les actions mondiales (-1,26%). Les obligations cotées s'inscrivait également en négatif, à -0,24% pour celles en francs et à -0,59% pour celles en devises étrangères.

Dans leur analyse, les experts d'UBS observent que "le deuxième trimestre a commencé de manière instable pour les investisseurs. Non seulement les incertitudes géopolitiques ont fait leur réapparition, mais aussi les craintes que les taux d'intérêt américains puissent rester élevés plus longtemps."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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International

Emirates annonce un bénéfice annuel record

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Emirates a réalisé une performance record sur l'exercice 2023-2024. (archive). (© KEYSTONE/AP/Jon Gambrell)

Le groupe Emirates, basé à Dubaï et propriétaire de la compagnie aérienne la plus importante du Moyen-Orient, a annoncé lundi un bénéfice annuel net record de 5,1 milliards de dollars (4,6 milliards de francs), en hausse de 71% par rapport à l'année précédente.

Le fleuron de l'émirat du Golfe a "placé la barre très haut en réalisant une nouvelle performance record" sur l'exercice 2023-2024 clos fin mars, s'est félicité son PDG, Cheikh Ahmed ben Saeed Al Maktoum, dans un communiqué, en soulignant "la forte demande de transport aérien et de services liés aux voyages dans le monde".

Le groupe avait déjà dégagé un profit record l'année dernière, de 3 milliards de dollars, après deux années de fortes pertes dues à l'épidémie de Covid-19.

Cette situation financière "nous place aujourd'hui dans une position solide (...). Elle nous permet d'investir pour offrir des produits et des services encore meilleurs et une plus grande valeur ajoutée", a ajouté son patron.

Le groupe a réalisé des investissements de 2,4 milliards de dollars en 2023-2024 dans "de nouveaux avions, installations, équipements, entreprises et technologies de pointe pour soutenir ses plans de croissance", selon le communiqué.

A elle seule, la compagnie Emirates a engrangé un bénéfice 4,7 milliards de dollars de profits, en hausse de 63% sur un an. Le groupe détient également Dnata, une entreprise de services à l'aéroport de Dubaï, l'un des plus fréquentés au monde.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Genève

Occupation d'UniMail: Le ton se durcit entre les étudiants pro-palestiniens et le rectorat

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Des étudiants et militants pro-palestiniens occupent toujours le hall principale du bâtiment d'Uni-Mail de l'Université de Genève (UNIGE) (KEYSTONE/Martial Trezzini)

A UniMail, l’occupation se poursuit: une centaine d’étudiants pro-palestiniens ont passé la nuit de dimanche à lundi dans le bâtiment, malgré l’ultimatum de la rectrice qui leur a demandé de quitter les lieux dès dimanche soir, 20h.

Un nouveau bras de fer après des tensions qui se sont intensifiées tout au long du weekend. Malgré la rencontre samedi entre la rectrice et une délégation d’étudiants, les discussions sous l’égide du comité scientifique de l’UNIGE ont continué de patiner sur certaines revendications du collectif pro-palestiniens, qui jugent les engagements du rectorat insuffisants.

Autres points de crispation : le maintien de l’occupation nocturne qualifiée d’illicite par les instances de l’Université et le retrait plusieurs fois demandé de la banderole polémique «From the river to the sea», dénoncé par certains comme un appel à la destruction totale de l’Etat hébreu.

Signes de tensions aussi qui sont allées crescendo, le rectorat a d’abord limité l’accès d’UniMail aux seuls membres de la communauté universitaire après les altercations de ces derniers jours, avant de sommer les étudiants de quitter les lieux. L’ultimatum n’a pas refroidi les occupants qui ont décidé de poursuivre la mobilisation, bientôt rejoints par plusieurs dizaines de manifestants venus témoigner leur solidarité sur le parvis de l’Université.

La discussion s’est toutefois prolongée par mails interposés : la Coordination étudiants Palestine propose une nouvelle rencontre avec la rectrice ce lundi matin à 9h pour des négociations plus concrètes au sujet de la banderole et de l’occupation de nuit. Ils appellent aussi à un grand rassemblement citoyen ce soir à 17h devant UniMail. 

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International

Sanofi annonce la construction d'une usine supplémentaire en France

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Sanofi a pour ambition de devenir un champion mondial de l'immunologie. (archive) (© KEYSTONE/AP/THIBAULT CAMUS)

Le groupe pharmaceutique français Sanofi a annoncé lundi un investissement de plus d'un milliard d'euros (environ autant en francs) dans la production de médicaments en France, avec la construction d'une nouvelle usine sur son site de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne).

"A Vitry-sur-Seine, Sanofi investira un milliard d'euros pour construire une nouvelle usine qui permettra de doubler la capacité de production d'anticorps monoclonaux sur le site", indique le groupe dans un communiqué publié le jour du 7e sommet Choose France, où plusieurs autres laboratoires, étrangers, annoncent un total de plus d'un milliard d'euros de nouveaux investissements en France.

Les anticorps monoclonaux sont utilisés dans le traitement des cancers, les maladies auto-immunes et les maladies infectieuses.

Le groupe indique que "plusieurs biomédicaments en développement parmi les 12 blockbusters potentiels de Sanofi en cours d'étude clinique pourraient être ainsi être produits à Vitry".

Le laboratoire a pour ambition de devenir un champion mondial de l'immunologie en visant des maladies comme l'asthme, la sclérose en plaques, le diabète de type 1 ou encore la bronchite chronique.

Grâce à cet investissement, Sanofi anticipe la création de 350 emplois directs à Vitry-sur-Seine, là même où 288 suppressions sont envisagées dans la recherche et le développement dédiée à l'oncologie, un secteur où les succès sont jugés insuffisants par la direction du groupe.

Deux autres sites vont bénéficier, dans une moindre mesure, de ce nouvel investissement de 1,1 milliard d'euros, "historique" pour la France selon Sanofi, et qui "court jusqu'à horizon 2030", a indiqué à l'AFP la présidente de Sanofi France, Audrey Derveloy.

Sur le site du Trait (Normandie), Sanofi va investir 100 millions d'euros "pour soutenir le lancement de futurs médicaments biologiques et vaccins, ainsi que le fort développement de Dupixent", son médicament vedette indiqué dans plusieurs maladies inflammatoires, ajoute le groupe. "Cet investissement correspond à 150 emplois directs", selon Sanofi.

Enfin, à Lyon Gerland, 10 millions d'euros sont prévus pour y produire l'anticorps monoclonal Tzield, approuvé depuis 2022 aux Etats-Unis pour retarder l'apparition d'un diabète de type 1.

Sanofi attend une hausse graduelle des ventes de ce biomédicament (produit à partir de substances biologiques) dont il a fait l'acquisition en 2023 en rachetant la biotech américaine Provention Bio. La substance active, pour l'heure produite aux Etats-Unis, va être ainsi rapatriée en France.

Cette série d'investissements s'ajoute aux 2,5 milliards d'euros déjà engagés par Sanofi depuis la pandémie de Covid-2019 pour financer notamment la construction à Neuville-sur-Saône, près de Lyon, d'une usine évolutive capable d'ici l'an prochain de produire plusieurs vaccins simultanément, et celle de "la plus grande unité de production d'Europe de vaccins contre la grippe" à Val-de-Reuil (Eure).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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