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L’Empire ferroviaire du milieu

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Un peu d’exotisme cette semaine Benoît, puisque vous nous emmenez en Orient…

C’est un périple professionnel de plusieurs milliers de kilomètres effectué dans un simple train et à la vitesse moyenne d’un sympathique convoi régional. Et pourtant, c’est du trajet d’un important homme d’Etat qu’il est question. Un homme qui a su renoncer à l’avion, ce mode de transport qui correspond pourtant au standard usuel pour les personnages de son rang. Mais qui est ce monstre d’exemplarité ? Ce Stakhanov de la lutte contre le réchauffement ? Ce saint dirigeant en lice pour remplacer Greta Thunberg ?

Vous l’aurez peut-être deviné, selon que vous êtes ou non comme moi attentifs aux notes de bas de page ferroviaires de l’histoire avec un grand H : le grand voyageur dont il est question n’est autre que ce bon vieux Kim Jong-Un de Corée du Nord. Pour aller de Pyongyang à Hanoï rencontrer un autre tendre ami du climat, le président des Etats-Unis Donald Trump, le cher leader – ce qui veut dire simplement dictateur dans le cas précis – a en effet préféré le train, profitant d’un parcours ne passant que sur territoire d’Etats amis, en l’occurrence principalement celui de la Chine.

En fait, Kim Jong-Un est donc un écolo qui s’ignore ?

Euh… probablement pas. Disons-le autrement : placé face à la même alternative que lui, entre un vieux coucou russe pas très sûr et un convoi ferroviaire – ou plutôt trois convois ferroviaires, en fait –, il est probable que même nous autres, occidentaux dégénérés et capitalistes, nous nous découvririons un amour soudain pour le confort de quelques voitures-salons et de couchettes sans doute moelleuses.

Par contre, toute l’ironie de l’affaire pour Kim Jong-Un, c’est que le pays qu’il a traversé au rythme d’un vieux tortillard escaladant les contreforts d’une vallée reculée, ce pays, c’est la Chine, qui mise tout sur la grande vitesse depuis quelques années, avec un certain succès. Un peu comme si vous décidiez, par principe, d’aller à Paris en train régional ou à Zurich en trottinette électrique.

Vous nous dites donc que la Chine est aujourd’hui l’eldorado du train rapide…

Jugez plutôt. A l’heure où les Etats-Unis hésitent à construire des lignes entre leurs métropoles, et où plusieurs pays d’Europe hésitent sur les investissements dans de nouvelles infrastructures, la Chine, elle, elle fonce, sans jeu de mot. En une décennie à peu près, elle a bâti un réseau de plus de 25'000 kilomètres de lignes rapides, densément utilisé, et donc le développement se poursuit : en 2030, le pays veut en avoir 45'000 kilomètres.

Alors évidemment, il faut le dire, les méthodes du gouvernement chinois lorsqu’il s’agit d’équipements ferroviaires sont expéditives, et le droit du travail qui s’applique sur les chantiers nous renvoie plutôt à l’âge de la vapeur. Mais il faut reconnaître, néanmoins, la volonté politique : faisant fi des risques de surinvestissement, l’Etat chinois a simplement décidé qu’il fallait impérativement une solution de transport moins polluante que l’avion ou la voiture, et s’en est donné les moyens. Dans ce pays au réseau ultramoderne qui fait des choix technologiques en conscience, on a donc pu se gausser à bon compte d’un petit dictateur cheminant cahin-caha dans son wagon-lit désuet en direction du Vietnam… Voilà pour la boutade. Quant à la leçon politique, elle est un peu plus grave : après avoir pratiqué une concurrence acharnée fondée sur les coûts salariaux et une absence totale de respect de l’environnement, la Chine développe ses infrastructures avec l’acharnement qui la caractérise et souhaite passer à un modèle de développement qui ne rende pas l’air de ses métropoles irrespirable. Voilà qui devrait nous intéresser et nous occuper un peu plus que la lune de miel ratée de deux chefs d’Etat lunatiques à Hanoï.

Benoît GaillardL’Empire ferroviaire du milieu

Suisse

37'500 signatures en Suisse contre le projet OMS sur les pandémies

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Le projet d'accord de l'OMS sur les pandémies inquiète l'organisation souverainiste Pro Suisse. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Pro Suisse a déposé une pétition munie de plus de 37'500 signatures demandant que l'Accord sur les pandémies actuellement en négociation à l'OMS soit obligatoirement soumis au Parlement. Et l'organisation veut que la Suisse refuse de le signer.

Ce projet de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), contesté notamment par les milieux ayant combattu les contraintes liées au Covid, vise officiellement à "améliorer la prévention, la préparation et la riposte face aux futures pandémies au niveau mondial".

Organisation défendant la neutralité et l'indépendance de la Confédération, Pro Suisse relève vendredi que cette convention "aurait pratiquement le caractère d'une loi en Suisse". Elle imposerait "des règles contraignantes et primerait sur les législations nationales", avertit-elle.

La pétition bénéficie d'un soutien interpartis, note Pro Suisse. Le 17 avril, donc durant sa session spéciale, le Conseil national a déjà accepté une motion de l'UDC réclamant que les Chambres fédérales puissent se prononcer au cas où le Conseil fédéral envisagerait de signer l'accord, rappelle Pro Suisse.

"Neutraliser les voix critiques"

Le projet d'accord OMS sur les épidémies "contient de nombreux éléments contestables comme l'obligation faite aux Etats signataires d'influencer le débat public, de neutraliser des voix critiques ainsi que de combattre des informations prétendument fausses ou trompeuses, voire la désinformation", s'inquiète Pro Suisse.

"Des avis critiques sont importants dans une démocratie. Il est dangereux de permettre aux autorités de décider ce qui est faux et ce qui est juste", comme l'a observé le conseiller national Franz Grüter (UDC/LU), cité dans le communiqué.

L'accord court-circuiterait aussi certaines compétences cantonales et communales en matière de santé, estime Pro Suisse.

L'organisation s'était déjà exprimée précédemment contre toute obligation d’un certificat de vaccination et pour le maintien de l'indépendance du pays en matière de santé.

Les négociations sur l'accord de l'OMS sont toujours en cours parmi les pays membres et sont prévues jusqu'en mai, avait indiqué il y a dix jours devant le Parlement la ministre de la santé Elisabeth Baume-Schneider.

Berne décidera de s'y lier ou non dès que le contenu final sera connu. La Confédération examinera aussi si l'accord devra être soumis au Parlement pour approbation, ce qui est probable, avait-elle ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Claude Barras présentera "Sauvages" au festival de Cannes

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Claude Barras a multiplié les récompenses avec "Ma vie de Courgette", qu'il avait présenté à Cannes en 2016 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Comme "Ma vie de courgette" en 2016, le réalisateur valaisan Claude Barras présentera son nouveau film au Festival de Cannes en mai. Fable écologique qui se déroule à Bornéo, "Sauvages" sera projeté lors des Séances jeune public.

Un second film sera proposé au jeune public du festival: "Angelo, dans la forêt mystérieuse" de Vincent Paronnaud et Alexis Ducord. En complément de l’hommage au Studio Ghibli, la Sélection officielle de Cannes compte ainsi six films d'animation, précise le festival sur le réseau social X.

Claude Barras va faire le déplacement à Cannes tandis que la Suisse est l'invitée d'honneur du Marché du film. Interrogé par Keystone-ATS, le réalisateur salue cette reconnaissance du cinéma suisse, "qui passe par des hauts et des bas parce que l'on est un petit pays, avec un marché morcelé en raison des langues."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

En Ville de Genève, Le Centre s'allie aux Vert'libéraux

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La conseillère administrative Marie Barbey-Chappuis briguera un deuxième mandat à la mairie de la Ville de Genève lors des élections du printemps 2025 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Réuni en assemblée générale, Le Centre-Ville de Genève a accepté de faire alliance avec le Parti vert'libéral. Ce dernier doit se prononcer sur la question la semaine prochaine. Le Centre-Ville de Genève a indiqué vendredi avoir aussi apporté son soutien à la candidature de Marie Barbey-Chappuis à un deuxième mandat à l'exécutif municipal.

En s'alliant avec les Vert'libéraux, avec la mise en place d'un programme commun, Le Centre-Ville de Genève veut offrir une vraie alternative "à la polarisation et au blocage", en permettant l'émergence d'un centre fort à Genève.

La semaine dernière, les formations cantonales du Centre et du Parti vert'libéral avaient annoncé leur décision d'unir leurs forces pour les élections municipales du printemps 2025. La liberté d'adopter cette ligne est toutefois laissée aux représentants des partis dans les communes.

Concernant l'exécutif de la Ville de Genève, Le Centre fait confiance à son actuelle magistrate Marie Barbey-Chappuis, qui se représentera donc pour un deuxième mandat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Yéniches suisses: Yverdon teste une nouvelle aire de passage

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Cela fait de nombreuses années que la communauté des Yéniches suisses fait halte à Yverdon-les-Bains (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Ville d'Yverdon-les-Bains ouvre à nouveau provisoirement une aire de passage pour la communauté des Yéniches suisses. Une partie d'une parcelle au stand de tir de Floreyres, dont le restaurant a fermé au début du mois de décembre 2023, accueillera dès le mois de mai un groupe de 15 à 20 caravanes au maximum. Il s'agit d'une phase-test qui fera l'objet d'une évaluation.

"Compte tenu des bonnes expériences avec les Yéniches, depuis plusieurs années et notamment l'an dernier, et de nombreux contacts entre les autorités et les représentants de cette communauté, la Ville a décidé de les accueillir à titre temporaire", a indiqué vendredi la Municipalité yverdonnoise dans un communiqué.

Des soirées d'information à destination des riverains, des membres du club de tir et de la communauté yéniche ont eu lieu ces dernières semaines.

"Dans la mesure où cette parcelle du domaine public se situe dans une zone d'activités affectée à des besoins publics, notamment liés au tourisme, une installation provisoire peut y être autorisée. Il faut relever que l'équipement de cette parcelle est parfaitement adapté, notamment en ce qui concerne les eaux usées et la mise à disposition d’eau et d'électricité", expliquent les autorités.

Cette décision est "motivée par le fait que les expériences préalables avec les Yéniches ont été positives à Yverdon-les-Bains, avec des contacts constructifs et un respect strict des conditions posées par la Ville", insistent les autorités.

En 2023 notamment, une aire de passage avait été mise à leur disposition au chemin des Polonais, dans le cadre d'une étude menée en partenariat avec l'EPFL. Celle-ci avait permis de récolter des données concernant les enjeux de société liés à la vie des communautés nomades suisses.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Chine et Etats-Unis doivent être "partenaires", dit Xi à Blinken

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Le président chinois Xi Jinping (à dr.) et le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken à Pékin (archives). (© KEYSTONE/AP/Leah Millis)

Le président chinois Xi Jinping a déclaré vendredi au secrétaire d'Etat américain Antony Blinken que les deux pays devaient "être des partenaires, pas des rivaux" même si "de nombreux problèmes" subsistaient, selon la télévision publique CCTV.

Lors de sa rencontre avec M. Blinken à Pékin, M. Xi a déclaré que les deux pays avaient "réalisé des progrès positifs" depuis la fin 2023.

"De nombreux problèmes doivent encore être résolus et des efforts supplémentaires sont encore possibles", a-t-il toutefois souligné.

"J'ai proposé trois grands principes: le respect mutuel, la coexistence pacifique et la coopération gagnant-gagnant", a ajouté le président chinois.

"La Terre est suffisamment grande pour que la Chine et les Etats-Unis puissent chacun se développer et prospérer."

Antony Blinken effectue depuis mercredi sa deuxième visite en Chine en moins d'un an, dans un contexte de rapprochement diplomatique entre les deux pays malgré des tensions persistantes sur Taïwan, le commerce ou la mer de Chine méridionale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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