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Le Conseil des Etats dit non à la privatisation de PostFinance

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Une privatisation de PostFinance aurait des conséquences sur toutes les collaborations avec les autres unités du géant jaune (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

PostFinance ne devrait pas être privatisée pour le moment. Le Conseil des Etats n'est pas entré en matière mardi sur le projet du Conseil fédéral qui devait permettre à la filiale de la Poste de pouvoir octroyer des crédits et des hypothèques en toute autonomie.

La décision de non entrée en matière est tombée à l'unanimité. Le National doit encore se prononcer. Banque d'importance systémique avec près de 3 millions de clients et un patrimoine géré de 120 milliards de francs, PostFinance est l'un des principaux établissements financiers helvétiques.

Mais elle n'est pas autorisée à octroyer des crédits et des hypothèques, ce qui réduit sa capacité à constituer des fonds propres. Sa profitabilité à long terme est menacée.

Le gouvernement a donc proposé de lever l’interdiction d’octroyer des crédits et des hypothèques et, dans un deuxième temps, de privatiser Postfinance, filiale actuellement à 100% de la Poste - elle-même détenue à 100% par la Confédération. Cette solution devait lui permettre de réaliser des rendements conformes à la branche. Mais les sénateurs n’en ont pas voulu.

Service postal universel questionné

Le projet de révision de la loi sur l'organisation de la Poste ne propose pas de solutions satisfaisantes pour faire face à l'évolution de la Poste, a indiqué Hans Wicki (PLR/NW) au nom de la commission. Il faut d'abord se faire une vue d'ensemble et tirer au clair la question du service postal universel avant de pouvoir régler son financement.

Car une privatisation de PostFinance impliquerait sa séparation de la Poste. Cela remettrait en question la coopération étroite qui existe actuellement entre PostFinance et les autres unités du géant jaune, en particulier dans la fourniture du service universel dans le domaine des services postaux et du trafic de paiements.

Une commission d'experts qui a rendu en février dernier un rapport sur le service universel, estime en effet "essentiel que les mandats de service universel soient définis avant que ne soit prise la décision d'une privatisation partielle ou totale de PostFinance". Car les transactions en espèces doivent continuer à faire partie du service universel tant qu'il n'existe pas de moyen de paiement numérique présentant des caractéristiques comparables.

Des raisons divergentes pour le non

Droite et gauche ont avancé des raisons divergentes pour justifier leur opposition. Hansjörg Knecht (UDC/AG) ne veut pas de la concurrence de Postfinance en mains publiques pour les banques privées sur le marché des crédits et hypothèques. Car la privatisation n'interviendrait que dans un deuxième temps, une étape qui ressemble à un "cheval de Troie".

Pour Paul Rechsteiner (PS/SG), la privatisation présente plus de désavantages que d'avantages. La faiblesse des taux d'intérêts était le point de départ de cette révision. Mais l'inflation revient et les taux recommencent à remonter. Postfinance n'a pas besoin d'une privatisation, mais d'une position claire du Conseil fédéral sur son entreprise.

Une privatisation aurait des effets sur les clients mais aussi sur les 50'000 collaborateurs de la Poste, a relevé Stefan Engler (Centre/GR). Pour lui, c'est au Parlement de définir le service public assumé par La Poste. Il faut certes tenir compte de l'évolution technologique, mais il y a trois critères à retenir: couverture nationale des services, même qualité pour tout le monde et services à un prix abordable.

Semé d'embûches

La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga avait conscience dès le départ qu'il serait difficile de trouver une majorité sur ce projet au vu des oppositions issues de toutes parts. Il s'agit maintenent de réorienter le service universel, des discussions qui s'annoncent difficiles. Le Conseil fédéral se prononcera d'ici l'été sur le rapport des experts.

Dans le même contexte, le Conseil fédéral souhaite que la Confédération octroie à la Poste une garantie de capitalisation de 1,7 milliard de francs à titre transitoire pour que Postfinance puisse satisfaire aux exigences en matière de fonds propres prévues par la législation "too big to fail". Avec la non-entrée en matière, ce volet est aussi renvoyé aux calendes grecques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Sport

Marina Gilardoni met fin à sa carrière

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Marina Gilardoni n'est plus apparue en compétition depuis les Mondiaux 2020, où elle avait conquis l'argent (© KEYSTONE/EPA/FILIP SINGER)

Meilleure spécialiste suisse de skeleton de ces dernières années, Marina Gilardoni met fin à sa carrière sportive.

La St-Galloise de 35 ans a pris cette décision alors qu'elle luttait depuis plus de deux ans pour retrouver son meilleur niveau après des chutes à répétition.

Marina Gilardoni n'est plus apparue en compétition depuis les Mondiaux 2020 à Altenberg, où elle s'était parée d'argent. Elle a été victime de commotions cérébrales lors de la phase de préparation des saisons 2020/21 et 2021/22, chutant notamment très lourdement en octobre 2021 sur la piste des JO de Pékin 2022.

"Avec le recul, je dois avouer que j'avais eu beaucoup de chance ce jour-là", a d'ailleurs souligné dans un communiqué la St-Galloise, qui avait alors heurté un mur la tête la première à une vitesse d'environ 100 km/h. Elle considère même avoir vécu une deuxième naissance en ce 10 octobre 2021.

Marina Gilardoni avait fait ses débuts en Coupe du monde en décembre 2011, décrochant quatre podiums (une 2e et trois 3es places) à ce niveau. Outre son titre de vice-championne du monde, elle affiche à son palmarès une médaille de bronze (2016) et une médaille d'argent (2020) dans des championnats d'Europe.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Une première finale de Coupe pour Servette Chênois

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Sandrine Mauron (5) inscrit le 3-0 servettien sur un contre (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Leader invaincu de la Super League féminine, Servette Chênois disputera ce printemps la première finale de Coupe de Suisse de son histoire.

Les Servettiennes ont dominé leurs rivales du FC Zurich 3-0 mercredi en demi-finale à Meyrin. Elles affronteront St-Gall le samedi 29 avril en finale au Letzigrund.

Battu en demi-finale en 2018 - alors qu'il évoluait en LNB - et en 2022, stoppé par le Covid en 2020 alors qu'il devait déjà affronter Zurich pour une place en finale, le SFCCF n'a pas laissé passer sa chance. Des réussites de Cassandra Korhonen (13e) et de Natalia Padilla (16e) lui ont permis de faire rapidement la différence.

Les protégées du coach Eric Sévérac ont parfaitement géré cet avantage, Sandrine Mauron scellant le score à la 84e. En quête d'un deuxième trophée après le titre national conquis en 2021, les Servettiennes tenteront de devenir le troisième club romand à s'adjuger la Coupe de Suisse dames après Sion, lauréat des deux premières éditions (1976, 1977), et Yverdon (2010, 2011).

Le SFCCF partira favori en finale face à St-Gall (5e de Super League), que les Genevoises sont allées battre 3-2 à Wil samedi dernier en championnat. Les St-Galloises ont décroché leur ticket de finaliste en s'imposant 4-3 mercredi face à Lucerne, forçant leur destin grâce à un penalty transformé par Eva Bachmann au bout des arrêts de jeu (95e).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Un nouveau millionnaire au tirage du Swiss Loto

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Un heureux gagnant a empoché un million de francs mercredi au Swiss Loto (image symbolique). (© KEYSTONE/THOMAS DELLEY)

Le Swiss Loto a fait un nouveau millionnaire mercredi. Un joueur a coché les six bons numéros et empoche 1 million de francs. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher le 14, 16, 20, 23, 25 et 28. Le numéro chance était le 4, le rePLAY le 10 et le Joker le 249733.

Lors du prochain tirage samedi, 3,8 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Actualité

Quand l'IA et ChatGPT font peur... même à ses inventeurs

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AI

Elon Musk et des centaines d'experts mondiaux ont signé un appel à une pause de six mois dans la recherche sur les intelligences artificielles . Ils évoquent "des risques majeurs pour l'humanité". Ce qui ne rassure pas Benjamin Smadja et  Elsa Duperray.

Dans cette pétition parue sur le site futureoflife.org, ils réclament un moratoire jusqu'à la mise en place de systèmes de sécurité, dont de nouvelles autorités réglementaires dédiées, la surveillance des systèmes d'IA, des techniques pour aider à distinguer le réel de l'artificiel et des institutions capables de gérer les "perturbations économiques et politiques dramatiques (en particulier pour la démocratie) que l'IA provoquera".

La pétition réunit des personnalités qui ont déjà publiquement exprimé leurs craintes envers des IA incontrôlables qui surpasseraient l'être humain, dont Elon Musk, propriétaire de Twitter et fondateur de SpaceX et de Tesla, et Yuval Noah Harari, l'auteur de "Sapiens".

Le patron d'OpenAI, concepteur de chatGPT, Sam Altman a lui-même reconnu être "un petit peu effrayé" par sa création si elle était utilisée pour de "la désinformation à grande échelle ou des cyberattaques". "La société a besoin de temps pour s'adapter", avait-il déclaré à ABCNews mi-mars.

"Course incontrôlée"

"Ces derniers mois ont vu les laboratoires d'IA s'enfermer dans une course incontrôlée pour développer et déployer des cerveaux numériques toujours plus puissants, que personne - pas même leurs créateurs - ne peut comprendre, prédire ou contrôler de manière fiable", estiment-ils.

"Devons-nous laisser les machines inonder nos canaux d'information de propagande et de mensonges ? Devrions-nous automatiser tous les emplois, y compris ceux qui sont gratifiants ? Devons-nous développer des esprits non humains qui pourraient un jour être plus nombreux, plus intelligents, plus obsolètes et nous remplacer ? Devons-nous risquer de perdre le contrôle de notre civilisation ? Ces décisions ne doivent pas être déléguées à des leaders technologiques non élus", concluent-ils.

Les signataires comprennent aussi le cofondateur d'Apple Steve Wozniak, des membres du laboratoire d'IA de Google DeepMind, le patron de Stability AI Emad Mostaque, concurrent d'OpenAI, ainsi que des experts en IA et universitaires américains, ingénieurs cadres de Microsoft, groupe allié de OpenAI.

 

Avec ATS

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Economie

Temenos signe avec une "importante" banque américaine

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L'éditeur de logiciels bancaires genevois Temenos a remporté un contrat auprès d'une "importante" banque locale américaine. L'identité de l'établissement et les détails financiers de la transaction n'ont pas été divulgués (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'éditeur de logiciels bancaires genevois Temenos a remporté un contrat auprès d'une "importante" banque locale américaine. L'identité de l'établissement et les détails financiers de la transaction n'ont pas été divulgués.

Les logiciels du groupe genevois permettront de moderniser la plateforme bancaire actuelle de la banque d'outre-Atlantique, a précisé Temenos mercredi dans un communiqué. Le groupe avait précédemment annoncé la signature d'un contrat avec Saudi Exim Bank.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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