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Actualité

La Poste : privatisée ou pas…

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Le groupe de réflexion Avenir Suisse sortait jeudi dernier un rapport approfondi sur le service postal en Suisse. Qui concluait sur l’urgence de privatiser La Poste. Ça n’a pas provoqué la levée de bouclier à laquelle on pouvait s’attendre.

Non Philippe, en Suisse romande en tout cas. Disons que ça n’a pas suscité l’indignation qu’Avenir Suisse a parfois provoquée depuis sa création il y a bientôt vingt ans. Parce que ce think tank, comme il s’intitule, très libéral et très zurichois, a longtemps été la hantise de toute la gauche. Pas seulement, d’ailleurs.

Comme l’an dernier à propos d’agriculture ?

Oui, par exemple. Lorsque Avenir Suisse sortait en septembre un rapport démontrant que le surcoût du protectionnisme agricole en Suisse atteignait les 20 milliards de francs. Mais même à cette occasion, on s’est rendu compte que la fondation Avenir Suisse faisait bel et bien partie du paysage politique. Tout le monde s’y est habitué, en fait.

Avenir Suisse est financé par des entreprises, de grandes entreprises à l’échelle suisse. Et par des privés fortunés. Ses travaux sont assez prévisibles. Et pas inutile du tout dans le débat politique. Les prises de position sont très bien documentées. Donc souvent nuancées. C’est le cas avec la Poste. Et Avenir Suisse ou pas, les Suisses veulent une agriculture protégée et un service postal à l’ancienne.

C’est-à-dire universel, qui dessert tout le monde.

Oui, et la question de la libéralisation de certains services publics universels revient continuellement depuis plusieurs décennies. Libéralisation, fin des monopoles, privatisation, ça peut vite tourner au débat philosophique. Ou idéologique, ce qui revient au même. Sur les bienfaits de la concurrence en général, par exemple.

C’est plus aléatoire dans la réalité, vous voulez dire.

Oui, les livraisons de colis ont été libéralisées dans les années 2000, et l’on peut dire que c’est un succès. La Poste a aujourd’hui une demi-douzaine de concurrents. Des opérateurs internationaux genre DHL. Mais ça a eu lieu au moment où le commerce en ligne montait en puissance. Le trafic des colis a pris depuis lors des dimensions considérables. Ça aide.

Les lettres, en revanche, c’est un peu en voie de disparition.

Oui, encore que. On ne sait jamais, vous savez. Mais on ne voit pas très bien quelle entreprise aurait envie de se battre pour obtenir le droit de livrer des lettres dans des vallées reculées. Même en ville d’ailleurs. A moins de faire payer le prix réel de la livraison. C’est peut-être cela qui ferait disparaître complètement le courrier papier.

Le service public a donc probablement encore de beaux jours devant lui.

Oui, on peut le dire comme cela. Mais sans trop se gargariser quand même. Surtout lorsque l’on sait que les bureaux de poste de quartier sont fermés entre 12h et 14h. C’est souvent à ce moment-là que vous avez quelques minutes pour aller retirer un colis ou un recommandé dans l’urgence. Et quand vous vous trouvez devant la porte fermée, vous vous demandez forcément comment certains osent encore parler de service public.

François SchallerLa Poste : privatisée ou pas...

Suisse

Regain de fréquentation en août dans l'hôtellerie

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Les hôteliers helvétiques ont profité d'un regain de fréquentation. (archive) (© KEYSTONE/LUKAS LEHMANN)

Les hôteliers helvétiques ont profité d'un regain de fréquentation de 3,5% en août sur un an, selon une estimation expérimentale de l'Office fédéral de la statistique (OFS) diffusée lundi..

Le nombre de nuitées réglées par la clientèle helvétique a augmenté de 3,3%, quand les réservations en provenance de l'étranger ont enflé de 3,7%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Politique

Dépenses moins élevées pour l'AVS, annonce la Confédération

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Alerte Info (© )

L'ancien modèle utilisé par la Confédération pour l'AVS surestimait les dépenses. L'Office fédéral des assurances sociales a publié lundi ses nouvelles estimations. L'écart entre l'ancien et le nouveau modèle est de 2,5 milliards de francs pour 2033.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Jeux olympiques

Coe et Lappartient rêvent de succéder à Bach

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Président de World Athletics, Sebastian Coe se verrait bien président du CIO (© KEYSTONE/AP/GREGORIO BORGIA)

7 candidats, dont l'ancien champion olympique britannique Sebastian Coe et le Français David Lappartient, brigueront en mars 2025 la succession de Thomas Bach à la tête du CIO. L'instance l'a annoncé.

Bach, qui dirige depuis 2013 l'instance internationale, a annoncé après les JO de Paris son intention de passer la main. Coe est le patron de World Athletics et avait été l'organisateur des JO de Londres 2012. Lappartient est pour sa part président de l'Union cycliste internationale (UCI) et du comité olympique français.

Coe, double champion olympique du 1500 m, a pour lui son aura sportive, une surface médiatique renforcée par la puissance de la presse anglophone, ainsi qu'un long parcours de dirigeant.

Il s'est cependant attiré des inimitiés dans le monde olympique en décidant d'attribuer des primes aux athlètes médaillés d'or des JO de Paris, sans consulter personne, alors que la plupart des fédérations internationales ne peuvent pas suivre financièrement.

Ses positions sans concession, dont le bannissement pur et simple des athlètes russes depuis le début de la guerre en Ukraine, tranchent aussi avec la recherche du consensus de Thomas Bach.

Les autres candidats à s'être officiellement déclaré sont, dans l'ordre alphabétique: Le prince jordanien Feisal al Hussein, l'ancienne championne de natation zimbabwéenne Kirsty Coventry, le Britannico-suédois Johan Eliash, patron de la Fédération internationale de ski, Juan Antonio Samaranch junior, fils de l'ancien patron emblématique du CIO et Morinari Watanabe, président de la Fédération internationale de gymnastique.

"Les candidats, précise le CIO, présenteront leur programme par vidéo à l'ensemble des membres du CIO à l'occasion d'une réunion à Lausanne en janvier 2025."

Encadrée par des règles drastiques, la campagne pour succéder à Thomas Bach s'annonce très feutrée. La commission d'éthique, outre des règles anticorruption, édicte des règles de discrétion très strictes. Pour "prévenir les excès", les prétendants doivent "éviter toute comparaison" avec leurs rivaux et "ne doivent participer à aucun débat public entre eux", selon ces directives.

Non seulement les membres du CIO ne peuvent soutenir publiquement un candidat, mais cette neutralité s'applique à toute la famille olympique, notamment aux fédérations internationales et aux comités nationaux olympiques et à leur personnel: même un "j'aime" sur les réseaux sociaux leur est interdit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse Romande

Réductions pour les jeunes: la carte Totem est de retour

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Alexandre Peyrot et Alexis Deville, créateurs de la carte Totem

Totem, c’est le nom de cette carte qui offre des réductions pour les moins de 30 ans à Genève. Et bientôt à Lausanne et Fribourg.

Une carte de réduction pour les moins de 30 ans à Genève.

C’est le principe de la carte Totem. L’idée est née dans les têtes de deux Genevois: Alexandre Peyrot et Alexis Deville. Et elle cartonne! L’année passée ce sont 3000 cartes qui ont trouvé preneurs, la nouvelle édition est disponible depuis dimanche. Mais cette fois, terminé les cartes physiques. Les intéressés peuvent télécharger une application. Il n’y a donc plus de nombre limité.

Comment ça marche? Les explications d’Alexandre Peyrot, co-créateur de Totem:

Alexandre PeyrotCo-créateur de Totem

Quelles sont ces réductions qui donnent un coup de pouce aux jeunes? Alexis Deville, co-créateur de Totem:

Alexis Deville Co-créateur de Totem

Au total 80 partenaires font partie de l’aventure à Genève. 130 en prenant en compte Lausanne et Fribourg. Pour ces deux villes, le lancement se fera le 1er octobre. 

Des partenaires qu’il a fallu convaincre. Alexis Deville:

Alexis Deville Co-créateur de Totem

Notez que la carte Totem sera valable avec un seul abonnement sur les trois villes.

Le prix est de 4.90 par mois et 39.90 par an.

Cette année, les co-créateurs de Totem aimeraient organiser des événements pour rassembler les utilisateurs de la carte pour répondre au besoin de sociabilisation des jeunes. 

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International

Dans le sillage de la tempête Boris, un paysage de désolation

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A Vienne, où la pluie continue de tomber, quatre lignes du métro sont toujours partiellement fermées, le réseau étant menacé par la rivière Wien et le canal du Danube traversant la capitale. (© KEYSTONE/APA/APA/TOBIAS STEINMAURER)

L'Europe centrale et orientale compte les morts lundi après le passage de la dévastatrice tempête Boris. Celle-ci a fait des milliers de sinistrés et d'immenses dégâts encore difficiles à estimer.

Des pluies incessantes, gonflant les cours d'eau et rivières, secouent depuis vendredi la région, qui déplore au moins onze morts et des milliers d'habitants évacués, parfois par hélicoptère, certains s'étant réfugiés sur les toits de leur maison ou de leur voiture.

Après six décès recensés en Roumanie ce week-end, un en Pologne et un en Autriche, le pays alpin a annoncé deux nouveaux morts, des hommes âgés de 70 et 80 ans.

Côté tchèque, la police a confirmé à la radio publique le décès "d'une personne qui s'est noyée dans la rivière Krasovka près de Bruntal (nord-est)", ainsi que la disparition de "sept personnes".

Sans électricité ou sans eau

Partout des états de catastrophe naturelle ont été déclarés, des centaines de milliers de foyers se retrouvent sans électricité ou sans eau, les routes sont coupées et les transports ferroviaires interrompus.

Si la situation météorologique semble s'améliorer en plusieurs endroits, les sols restent saturés et les rivières sortent de leur lit.

Dans certaines villes comme la commune polonaise Klodzko, l'eau commence à baisser, faisant apparaître la destruction et lA désolation: rues jonchées de débris, vitres brisées, lampadaires cassés.

A une heure de route de là, la ville de Glucholazy, à la frontière polono-tchèque, a été submergée et de nombreux habitants ont trouvé refuge dans une école, comme Joanna Polacasz, d'abord réticente à quitter sa maison.

"La pire inondation connue"

"La police est venue une première fois vendredi mais nous sommes restés chez nous car nous étions persuadés qu'il n'arriverait rien", a-t-elle raconté à l'AFP. Le lendemain, elle a dû se résoudre à plier bagage face à la montée des eaux.

"Cette inondation est la pire jamais connue à Glucholazy. Nous essayons de parler aux gens, de les soutenir, de leur proposer un thé et surtout de leur montrer qu'ils ne sont pas seuls", explique Paulina Grzesiowska-Nowak, secouriste de la Croix-Rouge, qui accueille les sinistrés.

Situation "critique" en Autriche

Plus au sud, en Autriche, où un pompier est mort dimanche en intervention, la situation "reste critique, dramatique", a prévenu lors d'une conférence de presse Johanna Mikl-Leitner, gouverneure de la région de Basse-Autriche. "Ce n'est pas fini", a-t-elle dit, appelant à la prudence et à "la responsabilité".

Douze digues ont rompu, 13 communes sont encore coupées du monde et environ 2000 hommes sont mobilisés pour sauver ceux qui sont menacés.

"Je suis soulagée que nous soyons tous en sécurité, ainsi que les chevaux et les animaux", confie, trempée, Jaroslawa Kauffman, une habitante de la zone visiblement choquée, citée par la chaîne de télévision ORF.

A Vienne, où la pluie continue de tomber, quatre lignes du métro sont toujours partiellement fermées, le réseau étant menacé par la rivière Wien et le canal du Danube traversant la capitale.

La Hongrie se prépare

Relativement épargnée, la Hongrie se prépare elle aussi. Plus de 350 soldats ont été déployés dans le nord-ouest, tandis que le Danube devrait avoisiner son niveau record dans les jours à venir. En Roumanie, c'est la province de Galati (sud-est), qui a été la plus gravement touchée.

A Slobozia Conachi, il est impossible d'évaluer à ce stade l'étendue du désastre, selon le maire Emil Dragomir interrogé par l'AFP, évoquant 750 maisons affectées et lançant un appel aux dons pour des dizaines d'enfants sinistrés.

Dans le village voisin de Pechea, plus d'un tiers de la commune a été ravagée, assure le maire Mihai Mancilan, "y compris les terres agricoles". "Maintenant que l'eau a reflué, ce n'est plus que de la boue".

Ces catastrophes vont augmenter

Les inondations liées à de fortes pluies devraient augmenter en Europe centrale et de l'Ouest dans un monde qui fait face à un réchauffement de 1,5°C en moyenne, ont affirmé les experts climatiques du Giec dans un rapport de 2022.

"Nettoyons et voyons ce qui peut être sauvé", a réagi lundi matin à Bucarest le Premier ministre Marcel Ciolacu. "C'est dur de gérer une telle fureur. On ne plaisante pas avec la nature".raindre des nouveaux dégâts importants.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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