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Attentat de Strasbourg: le parquet requiert 30 ans de prison

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Après l'attentat qui avait fait 5 morts au marché de Noël de Strasbourg en décembre 2018, les stands avaient pu rouvrir sous surveillance policière. (© KEYSTONE/AP/CHRISTOPHE ENA)

Une peine de trente ans de réclusion, assortie d'une période de sûreté des deux tiers, a été requise mardi contre Audrey Mondjehi, le principal accusé du procès de l'attentat du marché de Noël de Strasbourg en 2018.

Bien qu'il se prétende "sourd, aveugle, muet et amnésique", l'accusé de 42 ans a été l'"intermédiaire plus que zélé" du djihadiste Chérif Chekatt, dont l'attaque a fait 5 morts et 11 blessés le 11 décembre 2018, a fustigé le parquet national antiterroriste (Pnat) devant la cour d'assises de Paris.

L'assaillant, qui avait prêté allégeance à l'organisation Etat islamique (EI), avait été abattu par les forces de l'ordre après deux jours de traque. Audrey Mondjehi, qui a reconnu l'avoir aidé à se procurer des armes, est jugé pour complicité d'assassinats et de tentatives d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste.

Arguments de l'accusé balayés

Il a expliqué en substance pendant les débats qu'il ignorait la radicalisation de son "copain", et qu'il avait agi pour lui "rendre service", car il pensait que Chérif Chekatt voulait commettre un braquage.

Des arguments balayés par le parquet, pour qui "tous les éléments démontrent qu'il ne pouvait pas ne pas savoir" que le djihadiste préparait un attentat.

Le Pnat a par ailleurs requis cinq ans de prison contre deux autres accusés, qui comparaissent libres après avoir passé deux ans et dix-huit mois de détention provisoire. On leur reproche également un rôle d'intermédiaire, mais de moindre importance, pour aider Chérif Chekatt à se procurer des armes.

Vendeurs d'armes

L'un d'eux, Frédéric B., "a choisi en toute connaissance de cause d'être le lien entre l'acheteur et le vendeur (de l'arme), bien qu'il n'ait pas voulu l'acte terroriste", selon le parquet.

L'autre, Christian H., a reconnu avoir vendu à Chérif Chekatt, par l'intermédiaire d'Audrey Mondjehi, deux armes qui n'ont pas servi pour l'attentat.

Un quatrième accusé, Stéphane B., était également poursuivi aux côtés de son frère Frédéric pour avoir mis en relation le vendeur et l'acheteur de l'arme utilisée par Chérif Chekatt le soir de la tuerie.

Les débats ont toutefois établi qu'il n'était pas présent le jour de cette mise en relation. Le parquet a requis son acquittement. L'homme a passé quatorze mois en détention provisoire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Grâce à Nemo, la Suisse remporte l'Eurovision!

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Nemo, avec sa chanson The Code, remporte l'Eurovision Song Contest à Malmo, en Suède le 11 mai 2024 (AP Photo/Martin Meissner)

L'artiste biennois Nemo a remporté la finale de l'Eurovision samedi soir à Malmö en Suède. Il s'agit de la troisième victoire de la Suisse dans l'histoire du concours musical, après celles de l'Argovienne Lys Assia en 1956 et de la Québécoise Céline Dion en 1988.

La Suisse a obtenu 591 points, passant devant la Croatie arrivée seconde avec 547 points. L'Ukraine figure en troisième place, tandis qu'Israël est arrivé cinquième.

"J'espère que le concours pourra continuer à se positionner pour la paix et l'égalité", a déclaré Nemo, très ému, au moment de recevoir sa récompense. Il a ensuite interprété une seconde fois sur scène son titre "The Code", qui figurait, avec celui de la Croatie, en tête des noms évoqués par les parieurs ces dernières semaines.

Avec cette chanson, l'artiste non binaire de 24 ans évoque le fait de ne se sentir ni homme ni femme et le chemin parcouru pour trouver son identité. Musicalement, le titre écrit en anglais est aussi très varié avec des éléments de rap, de drum and bass et d'opéra.

Le morceau a été écrit en équipe il y a un an en l'espace d'une journée, avec le producteur norvégien Lasse Midtsian Nymann, la compositrice suédoise Linda Dale et le producteur suisse Benjamin Alasu. Nemo, s'est lancé dans la musique à l'âge de 15 ans et vit aujourd'hui entre Bienne et Berlin.

Cela fait plus de trente ans que la Suisse n'a pas gagné l'Eurovision. La dernière fois date de 1988, lorsque la Québécoise Céline Dion avait concouru pour la Suisse. Le pays a également gagné à l'Eurovision en 1956 avec l'Argovienne Lys Assia. Au total, la Suisse compte aujourd'hui trois titres.

Avant de partir pour la Suède, Nemo était venu bien finir la journée sur Radio Lac.

Avec Keystone-ATS

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Culture

Eurovision: tensions entre police et manifestants propalestiniens

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Plus d'une centaine de manifestants propalestiniens ont protesté samedi autour de la Malmö Arena, en Suède, contre la participation d'Israël à la finale de l'Eurovision. Les policiers ont utilisé des gaz lacrymogènes et emmené certains activistes dans des camions de police. (© KEYSTONE/EPA/Johan Nilsson/TT)

La police dispersait samedi des manifestants propalestiniens autour de la Malmö Arena, dans le sud de la Suède, où se déroulait la finale de l'Eurovision, a constaté l'AFP.

Autour de la salle de spectacle, des policiers embarquaient des manifestants vers les nombreux camions présents, une scène relativement inhabituelle dans le pays scandinave.

Plus d'une centaine de manifestants ont brandi des drapeaux au rythme des slogans "Libérez la Palestine". Certains portaient un keffieh, parfois enroulé autour du visage.

Les policiers, qui ont confirmé avoir utilisé du gaz lacrymogène, cherchaient à repousser les manifestants vers une place où un rassemblement propalestinien a été autorisé, sans que personne n'y assiste.

"Ils m'ont aspergé de gaz lacrymogène au visage, m'ont poussée", a dit à l'AFP Sara Bo, 26 ans, montrant ses yeux rougis. La militante pour le climat, Greta Thunberg, était parmi les manifestants maismais s'est tenue à l'écart . Avec des membres de son groupe, elle s'est assise en cercle, entourée de policiers.

Dans l'après-midi, quelque 5000 personnes ont défilé paisiblement à travers la ville, où vit la majorité de la population suédoise d'origine palestinienne, pour protester contre la participation israélienne au concours de musique, rendez-vous annuel de la pop européenne qui se veut apolitique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Géorgie: manifestations contre une loi controversée

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Des démonstrations ont lieu en Géorgie contre le projet de loi sur "l'"influence étrangère" depuis qu'il a été voté en deuxième lecture par le Parlement début mai. (Archives) (© KEYSTONE/AP/Zurab Tsertsvadze)

Plusieurs milliers de manifestants sont descendus dans la rue samedi soir à Tbilissi pour protester une nouvelle fois contre le projet de loi controversé sur l'"influence étrangère". Voulu par le gouvernement géorgien, le texte est critiqué par les États-Unis et l'UE.

Dans la foule, qui convergeait vers la place de l'Europe, des manifestants arboraient les drapeaux de la Géorgie et de l'Union européenne, que Tbilissi dit vouloir rejoindre, malgré ce texte que ses détracteurs jugent similaire à une législation russe utilisée contre l'opposition.

"Géorgie! Géorgie!", ont scandé les nombreux manifestants qui marchaient le long du fleuve Koura, malgré une forte averse, a constaté une journaliste de l'AFP. Parmi les personnes présentes, Mariam Meunargia dit être venue pour montrer que son pays veut "simplement faire partie de la société européenne". "Nous protégeons notre avenir européen", veut-elle croire.

"Tout va empirer"

La Géorgie, petit pays du Caucase, est en proie à des manifestations antigouvernementales depuis début avril après que le parti au pouvoir, le Rêve géorgien, a réintroduit un projet de loi perçu comme une entrave aux aspirations de Tbilissi à rejoindre l'UE. Car ce texte s'inspire d'une législation russe utilisée depuis plusieurs années par le Kremlin pour réprimer les voix dissidentes.

Le projet de loi doit encore passer très prochainement en troisième lecture au Parlement et la présidente Salomé Zourabichvili, en conflit avec le parti au pouvoir, devrait y opposer son veto. Le Rêve géorgien dispose cependant d'assez de voix pour pouvoir passer outre.

Dans le centre-ville de Tbilissi, une impressionnante foule s'est rassemblée la nuit tombée pour afficher son opposition, un important dispositif policier ayant été installé plus tôt dans la journée. "Non à la loi russe!", "Non à la dictature russe!", criaient les manifestants.

"Nous n'avons pas besoin de retourner dans l'Union soviétique", a dénoncé Lela Tsiklauri, une professeure de géorgien de 38 ans venue manifester, en avertissant que "tout va empirer dans notre pays si cette loi est adoptée".

Menaces

Ces derniers jours, de nombreux militants travaillant pour des ONG et autres groupes de défense des droits ont dit avoir reçu des menaces au téléphone.

Plus tôt samedi, la militante féministe Baia Pataraia avait ainsi montré à l'AFP des graffitis orange sur la porte de sa maison et à l'intérieur de son immeuble, où l'on pouvait lire "lesbienne mangeuse de subventions". "C'est pour nous terroriser", fustigeait-elle à l'intérieur de son appartement, se disant pas surprise de telles provocations mais tout de même déterminée à participer au grand rassemblement dans la soirée.

Si la loi controversée est adoptée, elle exigera que toute ONG ou organisation médiatique recevant plus de 20% de son financement de l'étranger s'enregistre en tant qu'"organisation poursuivant les intérêts d'une puissance étrangère". Le gouvernement assure pour sa part que cette mesure est destinée à obliger les organisations à faire preuve de davantage de "transparence" sur leurs financements.

Projet ressorti du placard

La loi sur "l'influence étrangère" avait d'abord été présentée par le Rêve géorgien en 2023. Mais des manifestations massives avaient déjà forcé le gouvernement à la mettre au placard. Son retour, début avril, a ainsi créé la surprise et la colère de nombreux Géorgiens.

Ces troubles surviennent à quelques mois d'élections législatives, en octobre, considérées comme un test important pour la démocratie dans cette ex-république soviétique habituée aux crises politiques.

En décembre 2023, l'UE a accordé à la Géorgie le statut de candidat officiel, mais a déclaré que Tbilissi devrait mener des réformes de ses systèmes judiciaire et électoral, accroître la liberté de la presse et limiter le pouvoir des oligarques avant que les négociations d'adhésion ne soient officiellement lancées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Des écologistes manifestent contre l'usine Tesla près de Berlin

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Les manifestants écologistes qui ont défilé samedi devant l'usine Tesla à Grünheide, au sud-est de Berlin, s'opposent au projet d'agrandissement. Ils sont notamment inquiets des effets sur la forêt environnante et la nappe phréatique. (© KEYSTONE/EPA/FILIP SINGER)

Plus d'un millier de manifestants écologistes ont de nouveau manifesté samedi contre le projet de Tesla d'agrandir son usine de voitures électriques implantée depuis 2022 à Grünheide, à une trentaine de kilomètres au sud-est de Berlin, selon la police.

Accompagné d'un important dispositif policier, les manifestants - 2000 selon les organisateurs - ont brandi des banderoles. On pouvait par exemple y lire "Grünheide dit non merci Tesla" ou l'inscription "pour une meilleure vie au delà du capitalisme", munie d'un dessin d'une Tesla en train de brûler.

Week-end d'action

Selon un vidéaste de l'AFP sur place, de petites bagarres entre quelques militants et des policiers ont eu lieu au tout début de la manifestation mais la situation s'est calmée après quelques minutes.

Issus d'un collectif d'associations de protection de l'environnement, parmi lesquelles Extinction Rebellion, Nabu et Robin des Bois, les manifestants ont entamé depuis mercredi un week-end prolongé d'actions en établissant notamment un camp non loin de l'usine.

Vendredi, plusieurs d'entre eux avaient tenté de s'introduire sur le site de Tesla mais la police les avait repoussés. Un porte-parole des forces de l'ordre avait fait état de blessés des deux côtés.

Protéger la forêt et la nappe phréatique

Depuis février des militants écologistes s'insurgent régulièrement contre le projet d'agrandissement de l'usine Tesla. Ils appellent à la sécurité de "l'approvisionnement en eau" et à "une réelle protection du climat", en protestant contre les "solutions capitalistes bidon" d'Elon Musk.

Le milliardaire américain souhaite agrandir de 170 hectares l'usine de Grünheide afin d'y doubler la production, pour atteindre un million de véhicules électriques par an.

Cette "Gigafactory", la seule de Tesla en Europe, occupe déjà environ 300 hectares, sur lesquels travaillent environ 12'000 personnes. C'est d'elle que sort le "Model Y", SUV phare de Tesla pour le marché européen.

Le projet a hérissé les écologistes et les habitants, qui s'inquiètent pour la forêt environnante et la nappe phréatique, ou encore d'une augmentation du trafic routier dans la région. Un référendum local, à valeur uniquement consultative, s'y est opposé avec 60% d'avis négatifs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Crues subites en Afghanistan, plus de 300 morts

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Terribles inondations au nord de l'Afghanistan. (© KEYSTONE/AP/Mehrab Ibrahimi)

Plus de 300 personnes ont péri lors de crues subites dans la province septentrionale de Baghlan en Afghanistan, a annoncé samedi une agence de l'ONU à l'AFP. Un état d'urgence était décrété dans tout le nord-est du pays.

"Nous pouvons confirmer, au vu des informations disponibles, que 311 personnes ont été tuées dans la province de Baghlan", a déclaré Rana Deraz, une porte-parole du Programme alimentaire mondial (PAM). Au moins "2011 maisons ont été détruites et 2.800 endommagées", a-t-elle ajouté.

Les secours s'activaient samedi à Baghlan, où l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), autre agence onusienne, avait auparavant annoncé à l'AFP d'un bilan provisoire de 200 morts.

"L'OIM s'en tient à 200 morts pour l'instant", a indiqué un porte-parole de l'agence, alors que de nombreux bilans contradictoires circulent depuis que, vendredi, des rivières de boue ont soudainement englouti des milliers d'habitations et d'hectares de cultures.

Le ministère de la Défense a annoncé que l'état d'urgence avait été décrété dans les vastes régions du nord-est touchées par de graves inondations.

Les autorités talibanes font état pour leur part de "131 morts et plus d'une centaine blessés".

"Beaucoup de personnes sont portées disparues", a encore dit à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur Abdul Mateen Qani, sans fournir de chiffre.

Des survivants tentaient de marcher dans des rues recouvertes de boue et chargées de débris, a constaté un photographe de l'AFP à Laqayi.

Des habitants portaient des dépouilles avant leur inhumation et un véhicule apportait de la nourriture et de l'eau aux habitants de cette localité du district de Baghlan-i-Markazi.

"Où amener ma famille?"

Certains tentaient de déblayer des maisons dont les murs extérieurs étaient recouverts de boue presque jusqu'au toit.

La lourdeur du bilan s'explique notamment par le fait que "les gens tendent à habiter près des cours d'eau", a expliqué à l'AFP Mohammad Khater, vice-directeur d'OCHA, le bureau des affaires humanitaires de l'ONU.

Les inondations en ce printemps anormalement pluvieux ont touché d'autres provinces d'Afghanistan, l'un des pays les plus vulnérables au changement climatique du monde mais aussi l'un des plus mal préparés à ses conséquences d'après les scientifiques.

Le porte-parole du gouvernement, Zabihullah Mujahid, avait évoqué sur X des victimes et des inondations à Baghlan mais aussi dans les provinces du Badakhshan (nord-est), de Ghor (centre-ouest) et de Hérat (ouest).

Le ministère de la Défense a indiqué samedi que "les opérations de distribution de nourriture, médicaments et kits de premiers soins aux victimes avaient démarré".

"L'armée de l'air a commencé a évacuer des habitants à la faveur de l'amélioration de la météo" et transféré plus d'une centaine de blessés dans des hôpitaux, a-t-il ajouté.

Jan Mohammad Din Mohammad, un habitant de Pol-e Khomri, capitale de Baghlan, a expliqué à l'AFP que la maison qu'il avait bâtie de ses mains avait été totalement détruite.

"On m'a appelé pour dire que ma maison était inondée", a dit cet homme de 45 ans, "le temps que j'arrive, je ne pouvais plus rien faire". "J'ai vu ma famille courir vers les collines. Ma maison et toute ma vie ont été emportées. C'était inimaginable".

Il a fait état de trois morts, dont deux enfants de huit et 16 ans, dans son quartier où les gens "ont beaucoup souffert". "Je ne sais pas où amener ma famille", a-t-il ajouté au sujet de sa femme, leurs six enfants, sa mère et sa soeur handicapée.

"Pertes financières gigantesques"

Par ailleurs les autorités de gestion des catastrophes de la province de Takhar, voisine de Baghlan, ont fait état de 20 morts et de 14 blessés vendredi.

"En plus des pertes humaines, ces inondations ont provoqué de gigantesques pertes financières", a dit à l'AFP un responsable de ce département.

Le rapporteur spécial de l'ONU pour les droits humains en Afghanistan, Richard Bennett, a estimé sur X que ces inondations "était un signe clair de la vulnérabilité de l'Afghanistan face à la crise climatique".

La porte-parole de l'Union européenne, Nabila Massrali, s'est dite "choquée" face à la perte de "centaines de vies".

Depuis la mi-avril, des crues subites et des inondations ont déjà fait une centaine de morts dans dix provinces du pays et aucune région n'a été épargnée.

Elles ont également détruit des centaines de maisons et submergé de nombreuses terres agricoles dans un pays où 80% des plus de 40 millions d'Afghans dépendent de l'agriculture pour leur survie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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