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Politique

La politique européenne au coeur de la visite de M. Macron à Berne

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Alain Berset et Emmanuel Macron ont passé la troupe en revue sur la Place fédérale. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

En visite d'Etat pendant deux jours en Suisse, le président français Emmanuel Macron a réaffirmé mercredi les liens qui unissent les deux pays. Sur le dossier européen, il s'est engagé à faire avancer les relations entre Berne et Bruxelles.

"Il faut redéfinir une relation fondée sur une forte volonté politique entre la Suisse et l'Union européenne. Car l'UE a besoin de la Suisse et la Suisse, je le crois profondément, a besoin de l'UE", a souligné mercredi le président français lors d'un discours officiel dans la salle des pas perdus à Berne.

Remarquant que les discussions techniques ont "beaucoup progressé ces derniers mois" entre Berne et Bruxelles, Emmanuel Macron a souligné que "la France soutient la Commission européenne dans son objectif d'aller de l'avant".

"Vous êtes déjà européens"

Le président français a aussi affirmé être "désireux que les discussions sur la recherche et l'enseignement supérieur puissent continuer d'avancer", une référence aux programmes européens Horizon et Erasmus+, dont la Suisse est en marge.

"Vous ne le savez peut-être pas encore, mais vous êtes déjà européens", a glissé Emmanuel Macron face à la presse suisse, en référence aux chiffres des échanges commerciaux et des personnes. Il respecte toutefois le fait que la Suisse n'entre pas dans l'UE, tout comme il respecte la "neutralité de la Suisse" dans le cas de l'Ukraine.

Une vision partagée par le président de la Confédération Alain Berset, pour qui la Suisse "est profondément européenne, par sa position géographique mais aussi par ses valeurs et sa culture". Concernant la relation avec l'UE, "nous avons pu faire le point sur la situation actuelle", a développé le Fribourgeois, rappelant la décision du Conseil fédéral la semaine passée d'adopter un mandat de négociation d'ici la fin de l'année.

Alain Berset a aussi salué la création de la communauté politique européenne sous l'impulsion de la France. Il a dit la volonté de la Suisse d'accueillir un futur sommet de cette instance.

Outre la politique européenne, les deux présidents ont par ailleurs traité de nombreuses questions internationales, comme la guerre d'agression russe, la situation au Proche-Orient, le travail du Conseil de sécurité de l'ONU, l'importance de la Genève internationale, les questions environnementales ou la diplomatie scientifique.

Deux déclarations signées

Les deux parties ont rappelé les racines profondes d'amitié qui unissent les deux pays. Les deux présidents ont réaffirmé leur volonté de développer les relations bilatérales. Ils ont ainsi signé deux déclarations d'intention concernant la coopération en matière de recherche sur les glaciers et les pôles (cryosphère) et la mobilité des étudiants.

Le président français a évoqué une "très bonne dynamique de discussion" concernant les eaux du Doubs et du Rhône. L'accord de coopération concernant le Rhône est désormais prêt à être signé, précise le Département fédéral de l'intérieur (DFI) dans un communiqué. Concernant l'aéroport de Bâle-Mulhouse, "on saura régler les dernières questions pendantes", a affirmé M. Macron.

Les relations économiques, le développement des transports publics dans la zone frontalière et la coopération en matière d’approvisionnement énergétique ont également été abordés. Le chef de l'Etat français a par ailleurs annoncé des collaborations à venir entre la Suisse et la France, notamment dans le domaine de la santé.

Un colloque franco-suisse sera ainsi organisé l'année prochaine sur la question des flux de personnels de santé, enre autres dans la région de l'Arc lémanique.

Honneurs militaires

Accompagnés d'une importante délégation, Emmanuel Macron et sa femme Brigitte sont arrivés mercredi en début d'après-midi à l'aéroport de Berne-Belp. Accompagné d'Alain Berset, le président français a ensuite été accueilli avec les honneurs militaires sur la place fédérale, en présence du Conseil fédéral in corpore. Les deux couples présidentiels ont ensuite pris un bain de foule, entourés d'environ un millier de curieux.

Jeudi, Alain Berset et Emmanuel Macron visiteront à Lausanne la Fondation Jean Monnet, qui abrite les archives du précurseur de l'unification européenne. Le président français présentera ensuite un exposé sur les défis du continent à l'Université de Lausanne et échangera avec les étudiants. Une visite du CERN à Genève est également au programme.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

Rishi Sunak convoque des élections législatives le 4 juillet

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"Plus tôt dans la journée, je me suis entretenu avec Sa Majesté le roi pour demander la dissolution du Parlement. Le roi a accédé à cette demande et des élections législatives se tiendront le 4 juillet", a déclaré le dirigeant conservateur (© KEYSTONE/EPA/MAX SLOVENCIK)

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a annoncé mercredi la tenue d'élections législatives le 4 juillet. Il met ainsi fin à des mois de suspense quant à la date de ce scrutin pour lequel l'opposition travailliste part largement favorite.

"Plus tôt dans la journée, je me suis entretenu avec Sa Majesté le roi pour demander la dissolution du Parlement. Le roi a accédé à cette demande et des élections législatives se tiendront le 4 juillet", a déclaré le dirigeant conservateur de 44 ans, s'exprimant sous la pluie, depuis le perron du 10, Downing Street.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

11,27 milliards pour la coopération internationale 2025-2028

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Le Conseil fédéral prévoit d'allouer 13% du budget de la stratégie de coopération internationale 2025-2028 au soutien à l'Ukraine (archives). (© KEYSTONE/EPA/SERGEY KOZLOV)

La coopération internationale de la Confédération devrait disposer de 11,27 milliards de francs pour la période 2025-2028. Dans son message transmis mercredi au Parlement, le Conseil fédéral insiste sur des approches flexibles face à un monde instable.

Un quart de l'enveloppe totale est destinée à l'aide humanitaire, précise le gouvernement dans un communiqué. Les deux autres piliers de la stratégie sont la coopération au développement ainsi que la promotion de la paix et des droits humains.

La guerre en Ukraine représente pour la Suisse un changement de paradigme majeur qui s’ajoute aux nombreuses autres crises et conflits armés dans le monde, ajoute le Conseil fédéral. Il prévoit d’affecter 1,5 milliard au soutien à l’Ukraine (13% du budget total). Le reste du budget est alloué principalement aux quatre régions prioritaires: l'Afrique, le Moyen-Orient, l'Asie ainsi que l'Europe de l'Est.

Les stratégies 2017-2020 et 2021-2024 étaient dotées respectivement de 11,11 et de 11,25 milliards de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

La formation des enseignants en 3 ans dans les urnes en septembre

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Les Genevois voteront en septembre sur la formation des enseignants du primaire en trois ans et sur la baisse d'impôts pour les entrepreneurs actionnaires (illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les Genevois voteront en septembre sur la formation des enseignants du primaire en trois ans. Cette modification de la loi sur l'instruction publique a été attaquée par un référendum, tout comme la baisse d'impôts pour les entrepreneurs actionnaires, en votation le même jour.

Le Conseil d'Etat a fixé au 22 septembre la date de la votation sur ces deux objets, a-t-il annoncé mercredi. Lancé par la gauche et les syndicats des enseignants, le référendum contre la baisse, de quatre à trois ans, de la formation des maîtres du primaire a récolté plus de 11'000 signatures. La baisse d'impôts pour les actionnaires a, elle, été attaquée par Solidarités et le Parti du travail.

Deux objets fédéraux seront aussi en votation le 22 septembre: l'initiative biodiversité "Pour l'avenir de notre nature et de notre paysage" et la réforme de la prévoyance professionnelle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Pas de course aux subventions pour sauver la métallurgie suisse

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La production d'acier suisse peut s'en sortir sans subventions de la Confédération, estime le gouvernement (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le secteur métallurgique suisse, sous pression, peut faire face à la concurrence, estime le Conseil fédéral. Ce dernier ne veut pas se lancer dans une course aux subventions, annonce-t-il mercredi.

Les déséquilibres du marché provoqués par la politique énergétique industrielle de l'UE constituent un défi, reconnaît le Conseil fédéral dans un communiqué, en réponse à une motion du Parlement. Le gouvernement "se mobilise à tous les niveaux" contre les mesures protectionnistes prises à l'étranger.

Il a demandé à l'UE que la Suisse soit épargnée par ces mesures. Mais le gouvernement ne veut pas se lancer dans une course aux subventions. Le secteur métallurgique peut faire face, grâce aux programmes d'encouragement en place et à venir dans le domaine de la politique énergétique et climatique.

Le Conseil fédéral constate que le renouveau de la politique industrielle à l'étranger n'entrave pas la compétitivité de la Suisse. Il estime également que les dépendances commerciales sont limitées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Christine Schraner Burgener quitte le SEM pour le DFAE

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La secrétaire d'Etat Christine Schraner Burgener quitte le SEM à sa demande (archvies). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

La secrétaire d'Etat Christine Schraner Burgener quitte le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) à la fin de l'année, a annoncé mercredi le Conseil fédéral. Elle rejoint, à sa demande, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).

Mme Schraner Burgener a pris la tête du Secrétariat d'Etat aux migrations le 1er janvier 2022. Elle avait succédé à Mario Gattiker qui prenait sa retraite. Le poste sera mis au concours.

La Bernoise a déjà travaillé de 1991 à 2018 pour le DFAE, notamment comme ambassadrice de Suisse en Thaïlande et en République fédérale d'Allemagne. De 2018 à 2021, elle était l'envoyée spéciale de l'ONU au Myanmar, précise le gouvernement.

Il s'agit du deuxième départ important au sein du Département fédéral de justice et police depuis l'entrée en fonction du conseiller fédéral Beat Jans. La directrice de fedpol, Nicoletta della Valle, avait annoncé sa démission il y a un mois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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