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Les Suisses devront montrer patte blanche dès lundi

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Déjà obligatoire dans les discothèques, le certificat sera étendu aux lieux de loisirs clos (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

L'extension du certificat Covid était dans l'air depuis deux semaines. Elle sera réalité dès lundi. Les Suisses devront présenter le fameux sésame, s'ils veulent manger à l'intérieur d'un restaurant, aller au musée ou encore participer à un concert.

"C'est peut-être le moment le plus difficile de la pandémie", a lancé mercredi le ministre de la santé Alain Berset devant les médias. Presque toutes les restrictions ont été levées, mais la situation reste très instable.

Les hôpitaux sont sous tension et une nouvelle vague épidémique ne peut être exclue en raison d'une immunité de groupe encore faible. "Le virus peut actuellement circuler assez librement parmi quelque 3,5 millions de personnes", a-t-il pointé. Un réservoir constitué de personnes non vaccinées et d'enfants de moins de 12 ans ne pouvant pas tendre l'épaule.

Pour éviter une surcharge du système de santé et la réintroduction de fermetures, le Conseil fédéral a donc décidé une extension du certificat Covid pour les plus de 16 ans. C'est la meilleure option, à ses yeux. "Les alternatives sont inacceptables", a assuré le Fribourgeois. Valable jusqu'au 24 janvier, la mesure pourra cependant être levée plus tôt si la situation s'améliore.

Amendes introduites

Après la consultation, le gouvernement a mis un peu d'eau dans son vin. Les rassemblements politiques, les funérailles et autres services religieux seront exemptés de l'obligation jusqu'à 50 personnes, contre 30 initialement. Tout comme les groupes d'entraide. Les répétitions musicales ou théâtrales et les entrainements sportifs de moins de 30 personnes seront aussi autorisés sans certificat.

Le sésame sanitaire sera en revanche exigé pour tous les autres événements en intérieur, comme les concerts, les pièces de théâtre ou les mariages dans les lieux publics. A l'extérieur, il sera demandé pour les manifestations de plus de 1000 personnes.

Musées, fitness, casinos et autres centres de loisirs, devront aussi se soumettre à la nouvelle mesure. Les restaurateurs et propriétaires de bars devront exiger le certificat dans leurs salles fermées, mais pas sur leurs terrasses. Les établissements de restauration dans les zones de transit des aéroports et les cuisines populaires resteront eux accessibles à tous.

Des sanctions ont été introduites en cas de non-respect des mesures. Un client sans certificat devra débourser 100 francs. Les établissements ou organisateurs fautifs seront punis d'une amende pouvant aller jusqu'à 10'000 francs, voire d'une fermeture. Les cantons sont responsables des contrôles.

Aides toujours disponibles

L'obligation du passe sanitaire permettra le retour à plus de normalité, a salué le président de la Confédération Guy Parmelin. "Les gérants d'établissements publics pourront lever la plupart des mesures sanitaires, comme le port du masque ou la distanciation."

Le Vaudois estime que la mesure n'aura pas forcément des effets négatifs, comme certains le craignent. En cas de baisse prouvée du chiffre d'affaires, le chômage partiel, l'allocation pour perte de gain et les aides pour les cas de rigueur sont toujours disponibles.

Son département va en outre mettre en consultation un projet pour prolonger la procédure simplifiée pour le chômage partiel. "La proposition doit permettre une certaine continuité et ne pas amener de nouvelles incertitudes."

Certificat au travail

L'utilisation du certificat dans le cadre professionnel a également été précisée. "Il n'y aura pas d'obligation. Mais l'employeur pourra demander à ses employés s'ils sont vaccinés, guéris ou testés", a expliqué Boris Zürcher, chef de la direction du travail du Secrétariat d'Etat à l'économie.

Il pourra ensuite adapter son concept de protection, a-t-il poursuivi. "Les employés non vaccinés pourraient par exemple continuer à devoir porter un masque, alors que les vaccinés pourraient s'en passer." Une consultation devra toutefois d'abord être menée, et les employés informés des décisions prises.

Dans la mesure du possible, les employeurs devront opter pour la version "light" du passe, qui indique seulement si la personne dispose d'un certificat valable ou non. S'ils veulent mettre en place un dépistage, ils auront besoin de la version normale. Seuls les tests répétitifs seront pris en charge par la Confédération.

Les cantons et les hautes écoles pourront également exiger le sésame sanitaire pour les étudiants en bachelor ou master. Les limitations d'occupation des salles pourront alors être levées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Genève

Occupation à l'Université de Genève: le rectorat retire sa plainte

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Des etudiants pro-palestiniens sont arretes par la police et emmenes dans des fourgons dans le garage de Uni Mail (UNIGE) lieu d'occupation des etudiants pro-palestiniens de l'universite de Geneve (UNIGE), ce mardi 14 mai 2024 a Geneve. La police est intervenue tot mardi matin pour deloger les etudiants propalestiniens qui occupaient depuis pres d'une semaine l'Universite de Geneve. Elle a evacue la cinquantaine de protestataires qui refusaient de partir, selon un journaliste de Keystone-ATS. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)
L'Université de Genève a retiré sa plainte pour violation de domicile déposée lors de l'occupation d'Uni Mail. Les étudiants propalestiniens ne risquent plus de poursuites pénales.

"L’intervention des forces de l’ordre a toujours été une solution de dernier recours et la plainte pénale un préalable nécessaire à l’évacuation. L’occupation ayant cessé, l’Université a retiré la plainte pénale déposée pour violation de domicile", a indiqué mercredi soir Marco Cattaneo porte-parole de l'UNIGE. Il confirmait une information de Léman Bleu.

Il précise également que le rectorat ne saisira pas le conseil de discipline au seul motif de la participation des étudiants à l’occupation du hall d’Uni Mail. Le rectorat se réserve toutefois le droit de le saisir si d’autres actions ou comportements devaient le justifier. Les sanctions peuvent aller du simple avertissement à l’exclusion.

L'occupation de l'Université de Genève par des étudiants propalestiniens a duré une semaine. Elle a pris fin mardi matin. La police était intervenue aux aurores pour déloger la cinquantaine de protestataires qui campaient à UniMail.

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Suisse

Pas de millionnaire au tirage du Swiss Loto

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Le Swiss Loto n'a pas fait de nouveau millionnaire mercredi (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto mercredi soir. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher les numéros 2, 3, 6, 19, 24 et 40. Le numéro chance était le 1, le rePLAY le 2 et le Joker le 620273.

Lors du prochain tirage samedi, 19,3 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

L'examen final au brevet d'avocat annulé à cause de l'informatique

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Photo d'illustration (©KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI))
A Genève, l'examen final pour le brevet d'avocat a été annulé en plein déroulement mercredi matin. En cause: divers problèmes informatiques qui ont touché les candidats à des moments différents et qui n'ont pas pu être résolus.

La commission d'examen de l'Ecole d'avocature n'a pas trouvé de solution permettant de garantir une égalité de traitement entre candidats, a indiqué à Keystone-ATS Marco Cattaneo, porte-parole de l'Université de Genève (UNIGE), confirmant une information de la Tribune de Genève. La nouvelle de l'annulation de l'examen écrit, d'une durée de cinq heures, est tombée pendant la matinée.

Un nouvel examen sera proposé aux 60 candidats le plus vite possible, au plus tard début juillet, selon le porte-parole. L'origine des problèmes informatiques, qui sont survenus dans une salle et sur du matériel de l'UNIGE, n'est pas encore connue.

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Suisse

UNIL: un rassemblement devant Géopolitis avant de quitter les lieux

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Des étudiants et militants pro-palestiniens ont tiré un bilan de leur mobilisation mercredi à l'Université de Lausanne. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Plusieurs centaines de personnes ont afflué mercredi en fin de journée sur le campus de l'Université de Lausanne (UNIL) à l'appel des étudiants propalestiniens. A l'heure de mettre un terme à leur occupation, ils ont promis de continuer leur mobilisation.

Entre averses et soleil, l'action a commencé par un défilé devant différents bâtiments du campus à grand renforts de slogans propalestiniens. Puis, arrivés devant Géopolis, les membres du collectif ont tiré le bilan de leur mobilisation devant environ 1300 personnes selon leur propre décompte. Ils étaient accompagnés de quelques professeurs et politiciens venus les soutenir.

S'ils ont détaillé les avancées obtenues dans l'accord, dont la création d'une cellule d'experts, les étudiants ont déploré les pressions de l'Université et la gestion autoritaire du ministre de l'éducation Frédéric Borloz, copieusement hué. "Nous aurions souhaité qu'il vienne à la table des négociations", a déclaré un porte-parole.

"L'accord met fin à l'occupation mercredi soir, mais pas à la mobilisation", ont-ils assuré. Une voie pour le militantisme s'est ouverte dans toute la Suisse.

La presse en a aussi pris pour son grade, accusée de ne pas faire son travail d'enquête. Le collectif a ainsi dû faire lui-même des recherches sur les universités israéliennes avec qui l'UNIL collabore, a déploré un porte-parole.

Résultat, un rapport écrit de 30 pages qui pointe notamment l’Université hébraïque de Jérusalem (HUJ) et l’Ashkelon Academic College (AAC). Il détaille les violations de droits humains commises par ces institutions et leurs collaborations avec l’armée israélienne et des compagnies militaires privées.

Ces collaborations académiques entretenues par l’UNIL sont à bien des égards en contradiction avec ces principes énoncés dans la charte de l’institution. Les engagements de cette dernière ne sont que "de façade". Le rapport a été remis à l'université qui n'aurait pas voulu en tenir compte lors des négociations, selon le collectif.

Des étudiants des autres universités mobilisées (Bâle, Genève, Zurich, Frivourg et Neuchâtel) sont venus par ailleurs dénoncer la situation prévalant sur leurs campus respectifs. Interrogés sur leur message à Frédéric Hermann, recteur de l'UNIL, "jamais, jamais, jamais on ne se soumet", ont clamé les participants, assurant que leur départ n'est pas un point final.

L'UNIL a été la première en Suisse à connaître l'occupation de l'un de ses bâtiments par des étudiants propalestiniens. L'action a duré pratiquement deux semaines.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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la journée finit bien

Le TCS lance "Mobeez", un nouveau programme d'éducation routière

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Une bande dessinée et deux brochures théoriques accompagneront les enfants dans le cadre de l'éducation routière du TCS et des polices cantonales. (© TCS)

L'an dernier, six enfants sont morts dans des accidents de la route et 2155 jeunes de 8 à 14 ans ont été victimes d'un accident. Dans ce contexte, le TCS lance un nouveau programme d'éducation routière pour les enfants de huit à douze ans.

 

Le Touring Club Suisse (TCS) a présenté ce programme - développé en collaboration avec la Haute Ecole pédagogique de Fribourg et la police cantonale fribourgeoise - mercredi dans une école du canton de Fribourg. Baptisé "Mobeeez", il doit être accessible à toutes les écoles du pays, explique mercredi le TCS dans un communiqué.

"Mobeeez" complète l'éducation routière déjà existante pour les 3 à 16 ans. Il propose des outils ludiques et clairs répondant aux besoins des enseignants, des enfants et de leurs parents. L'objectif est d'accompagner les enfants dans le développement de leur mobilité et de leur permettre d'être autonomes dans la circulation.

Concrètement, le matériel comprend un dossier avec une bande dessinée et deux brochures théoriques pour les enfants, qui seront distribuées par la police lors des cours de prévention routière. Une deuxième partie, consacrée à la mobilité et à la sécurité routière, s'adresse aux enseignants, qui peuvent l'intégrer dans différentes matières. Un jeu sur smartphone pour favoriser les bonnes pratique est également disponibles, pour tous les ages.

Avec Keystone-ATS

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