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Deux fois plus de voitures, mais cinq fois moins de morts

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Les voitures privées représentent près des trois quarts des moyens de transport en Suisse. Leur nombre a doublé au cours des 40 dernières années. Pourtant, on compte cinq fois moins de morts sur les routes qu'en 1980 (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Voyager est devenu de plus en plus sûr ces 40 dernières années en Suisse. Bien que le nombre de voitures ait doublé, on compte cinq fois moins morts dans des accidents de la route. Le moyen de transport le plus sûr est de loin le train, le plus dangereux la moto.

Ces dix dernières années (de 2010 à 2019), on a dénombré en moyenne un décès pour 67,3 milliards de personnes-kilomètres parcourus en chemin de fer (soit 1,7 million de fois le tour du monde), selon les chiffres publiés jeudi par l'Office fédéral de la statistique (OFS). Le risque de décès est 68 fois plus élevé en voiture qu'en train, 782 fois plus élevé à vélo et 1776 fois plus élevé à moto.

Les Suisses passent 90 minutes par jour dans les transports, dont 8 minutes d'attente et de correspondance. La moitié de ce temps est consacrée aux loisirs, soit 2,5 fois plus que le trajet domicile-lieu de travail (17,3 minutes). Les gens consacrent en moyenne 13,2 minutes dans les transports pour aller faire leurs courses, 5,5 pour se rendre à leur lieu de formation, comme l'école.

Dans près de trois quarts des cas, la voiture est le moyen de transport privilégié. Le train est le deuxième moyen de transport le plus populaire avec 16%, suivi de la marche avec 4%, du bus et du tramway avec 3% et du vélo avec 2%.

Voitures électriques encore très rares

Le trafic routier a changé non seulement sur le plan quantitatif mais aussi qualitatif: la voiture électrique en est le sujet dominant. Toutefois, elles ne représentent encore qu'une part négligeable de l'ensemble du parc automobile. Sur les 4,7 millions de voitures immatriculées en Suisse en 2020, seules 177'104 étaient électriques ou hybrides, soit 3,75 %.

Au cours des 20 dernières années, les voitures diesel ont connu la plus forte croissance. Le parc a plus que décuplé pour atteindre 1,4 million de voitures. Les voitures à essence ont diminué d'environ 10% pour atteindre près de 3,1 millions de véhicules au cours de la même période.

Moitié moins de morts sur les routes

Alors que 42 personnes sont décédées par million d'habitants en Suisse en 2010, elles n'étaient plus que 22 en 2020, soit 52,4% de moins. La Suisse occupe une position de tête en Europe, seule la Norvège a connu un recul légèrement plus marqué, passant de 43 à 20 décès sur la route par million d'habitants.

La part des accidents de la route en Suisse dus à des excès de vitesse représentent 15% des cas. L'alcool est en jeu dans un peu moins de 10%. En 2020, le groupe des hommes de 18 à 24 ans comptait le plus de victimes tuées ou gravement blessées, suivi par celui des hommes de 45 à 64 ans.

Seuls 2% sont des autoroutes

Le fait que le volume croissant du trafic n'entraîne pas une augmentation des accidents est également dû à la construction de routes. Avec une hausse de 50% de sa surface, le réseau routier national est de loin celui qui a connu la plus forte croissance parmi toutes les voies de transport ces 40 dernières années. Les autres routes n'ont augmenté que de 15%. Néanmoins, les autoroutes ne couvrent que 7% de la surface totale de l'infrastructure de transport. En termes de longueur, les autoroutes représentent moins de 2% du réseau routier.

En semaine, les pics de trafic se situent entre 07h00 et 08h00 et - de manière légèrement plus intense - entre 17h00 et 18h00. Le samedi, le volume de trafic est presque le même qu'en semaine, sauf que le pic se situe deux heures plus tard le matin et deux heures plus tôt l'après-midi, soit en gros avant et après le dîner. Le samedi soir, le trafic est deux fois plus dense que les soirs de semaine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Culture

Carla Bruni entendue comme suspecte dans une enquête sur son mari

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Carla Bruni-Sarkozy entendue comme suspecte dans une enquête sur une affaire tentaculaire liée à son mari. (© KEYSTONE/EPA/GUILLAUME HORCAJUELO)

Carla Bruni-Sarkozy, épouse de l'ex-chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy, est entendue jeudi en qualité de suspecte dans un volet de l'enquête tentaculaire sur le financement libyen de la campagne présidentielle de son mari en 2007.

La chanteuse et ancienne top model de 56 ans doit s'expliquer sur son possible rôle dans la spectaculaire volte-face de l'intermédiaire franco-libanais Ziad Takieddine qui avait, fin 2020, subitement et temporairement dédouané Nicolas Sarkozy après avoir été son principal accusateur dans le dossier dit des fonds libyens.

La justice soupçonne plusieurs personnes dans l'entourage de l'ex-président (2007-2012) d'avoir orchestré cette rétractation dans le but de peser sur le cours des investigations. Nicolas Sarkozy, qui conteste les faits, a lui-même été inculpé début octobre dans ce volet, pour recel de subornation de témoin et association de malfaiteurs en vue de la préparation d'escroqueries au jugement en bande organisée.

Mise en cause

Carla Bruni-Sarkozy, qui a épousé Nicolas Sarkozy en 2008, avait été entendue comme simple témoin en juin 2023 dans cette enquête mais certains éléments ont conduit le juge chargé des investigations à la considérer comme mise en cause.

Selon une source proche du dossier, le magistrat s'interroge notamment sur la possible "volonté de dissimulation" par Carla Bruni-Sarkozy d'échanges avec la papesse de la presse people "Mimi" Marchand, également inculpée dans ce dossier.

D'après cette source, la mannequin aurait ainsi effacé l'intégralité des messages échangés avec Mme Marchand le jour de l'inculpation de cette dernière, le 5 juin 2021.

Carla Bruni-Sarkozy aurait ensuite aidé Michèle Marchand et le paparazzo Sébastien Valiela à obtenir un test PCR mi-octobre 2020 leur permettant de partir au Liban faire l'interview qui donnera lieu à la rétractation de M. Takieddine. Mme Bruni-Sarkozy est entendue jeudi par les enquêteurs de l'office central de lutte contre la corruption (OCLCIFF) près de Paris.

Dans ce dossier, ce sont désormais onze protagonistes, en comptant Mme Bruni-Sarkozy, qui sont soupçonnés d'avoir participé, à des moments et degrés divers, à cette opération.

Questionné lors de son inculpation début octobre, Nicolas Sarkozy avait mis hors de cause son épouse. "Ma femme n'y est pour rien", avait-il notamment déclaré.

Procès en 2025

Ce volet "rétractation" est incident à l'enquête principale sur les soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle victorieuse de Nicolas Sarkozy de 2007.

Au terme de dix ans d'enquête, M. Sarkozy a été renvoyé en procès dans ce dossier aux côtés de douze autres prévenus soupçonnés d'avoir perçu ou fait transiter des fonds versés par le régime de l'ex-dictateur libyen Mouammar Kadhafi.

L'ex-chef de l'Etat, qui conteste les faits, doit être jugé début 2025 notamment pour "recel de détournement de fonds publics", "corruption passive" et "financement illégal de campagne électorale".

Principal accusateur de M. Sarkozy et réfugié au Liban pour échapper à une incarcération en France, Ziad Takieddine avait fait volte-face fin 2020 en déclarant dans deux médias que l'ex-président n'avait "pas touché un centime, cash ou pas cash, pour l'élection présidentielle" de 2007.

Il était toutefois revenu sur ses propos deux mois plus tard devant les magistrats instructeurs.

Nicolas Sarkozy a déjà plusieurs fois eu maille à partir avec la justice. En février, il a été condamné en appel à de la prison ferme dans l'affaire "Bygmalion" sur les dépenses excessives de sa campagne présidentielle perdue de 2012.

L'ancien chef de file de la droite française a également été reconnu coupable en mai 2023 de corruption d'un haut magistrat dans l'affaire dite des écoutes. Il s'est pourvu en cassation dans ces deux dossiers.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

Les communications de soupçons ont fortement augmenté en 2023

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La Suisse a connu une forte hausse du nombre de dénonciations pour soupçons de blanchiment d'argent en 2023 (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le nombre de dénonciations pour soupçons de blanchiment d'argent ont augmenté de 56% en un an. Le Bureau de communication en matière de blanchiment d'argent a enregistré 11'876 cas en 2023, indique-t-il dans un rapport publié cette semaine.

Au cours de la dernière décennie, les communications de soupçons ont augmenté en moyenne de 20 à 30% par an. Cette hausse est due pour l'essentiel au renforcement continu, depuis 2013, des exigences réglementaires en matière d'obligations de diligence et de communication. La surveillance des marchés financiers et l’application du droit se sont considérablement renforcées.

A la fin de l'année, le Bureau de communication (MROS) a transmis 866 dénonciations aux autorités de poursuite pénale. Cela représente une baisse de près de 30%. Elle est due à la stratégie du MROS qui agit en fonction des risques et se concentre sur la grande criminalité. Dans ce domaine, le MROS a transmis 43% de dénonciations supplémentaires au Ministère public de la Confédération par rapport à l’année précédente.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Santé

Novartis fait l'acquisition de Mariana Oncology

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Novartis se renforce dans les traitements contre le cancer (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le géant pharmaceutique Novartis a fait l'acquisition de la société de biotechnologies américaine Mariana Oncology. Un paiement initial d'un milliard de dollars sera effectué par le groupe bâlois.

S'en suivront des paiements supplémentaires de jusqu'à 750 millions à la réalisation d'étapes prédéterminées. "Cette transaction permet à Novartis de renforcer son orientation vers le développement d'options thérapeutiques de nouvelle génération pour les patients atteints de cancer", indique un communiqué.

Installée dans le Massachusetts, Mariana Oncology se concentre sur le développement de nouvelles thérapies par radioligands (RLT) pour traiter les cancers. L'acquisition englobe un portefeuille de programmes de RLT dans une série d'indications de tumeurs solides.

Dans ce domaine, Novartis possède déjà deux médicaments radioligands thérapeutiques, Lutathera et Pluvicto. Mardi, le laboratoire avait annoncé étendre sa collaboration avec le japonais Peptidream pour une enveloppe initiale de 180 millions de dollars suivie de paiements allant jusqu'à 2,71 milliards.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

La littérature "Young Adult" à l'honneur d'un festival à Lausanne

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Le quartier muséal de Plateforme 10, en collaboration avec Payot, accueillera le premier festival suisse de littérature pour jeunes adultes (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Lausanne accueillera du 31 mai au 2 juin un festival consacré à la littérature pour jeunes adultes. La manifestation, inédite en Suisse et même dans l'espace francophone, est organisée par le quartier des arts de Plateforme 10 et les librairies Payot.

Intitulé "Booklovers", ce festival sera entièrement gratuit, certains événements nécessitant toutefois une inscription. Dix-sept auteurs sont annoncés, dont certaines stars du domaine comme l'Australienne C.S. Pacat. Les organisateurs ont aussi convié des influenceuses, de celles qui font connaître ces livres sur les réseaux sociaux.

Le programme comprend des conférences, des séances de dédicaces et des ateliers en tous genres, mais aussi des soirées avec des séries TV, des DJs et de la danse. L'esplanade de Plateforme 10 accueillera une librairie provisoire.

Dédiée globalement aux 13-25 ans, cette littérature dite "Young Adult" fait partie des phénomènes culturels les plus populaires du moment. Pourtant, "ce territoire reste très peu défriché", a relevé Patrick Gyger, directeur de Plateforme 10, en présentant jeudi à la presse ce nouveau festival.

La manifestation vise avant tout à "répondre à une importante communauté qui existe déjà", grâce notamment aux réseaux sociaux, en lui permettant de rencontrer des auteurs. "Nous voulons aussi montrer que, contrairement aux idées préconçues, les jeunes lisent", a-t-il affirmé.

"Porosité"

Même si cette littérature est "peu considérée par l'intelligentsia", un quartier des arts comme Plateforme 10 se doit "d'être à l'écoute de cette culture qui passe un peu sous les radars", a ajouté Patrick Gyger. Il y voit également l'occasion de "créer de la porosité", de faire découvrir les trois musées du site (Beaux-Arts, Photo Elysée et mudac) à ce jeune public.

Directrice générale déléguée chez Payot, Bénédicte Kuchcinski a aussi témoigné de cet "intérêt grandissant" pour cette littérature qui n'a "rien d'un effet de mode". Elle a décrit des livres, écrits majoritairement par des femmes, qui embrassent différents genres, de la fantasy à la "new romance" en passant par la science-fiction.

Si certaines de ces histoires sont "légères", plusieurs portent sur des sujets graves (suicide, drogue, crise climatique) et sont "au coeur des questionnements de cette génération", a-t-elle dit.

Vedette australienne

Parmi les têtes d'affiche du festival, la plupart venant de France, les organisateurs citent Nine Gorman, Marie Alinho, Mathieu Guibé ou encore Margot Dessenne. Le casting est toutefois emmené par l'Australienne C.S. Pacat, auteure de la trilogie de fantasy à succès "Prince Captif". Des auteurs suisses seront aussi de la partie, comme le Vaudois Lionel Tardy.

Pour cette première édition, les organisateurs ne se fixent pas d'objectif de fréquentation. Patrick Gyger parle "d'un galop d'essai", le festival étant amené à se développer ces prochaines années. Il s'agit aussi d'en faire "un événement national" en attirant des visiteurs de Suisse allemande, grâce à la présence d'auteurs internationaux comme C.S. Pacat cette année.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Capitale culturelle: projet de La Chaux-de-Fonds approuvé

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"Il est rare de pouvoir compter en Suisse sur une telle collaboration enrichissante", a déclaré jeudi Jean Studer, nouveau président de l'association La Chaux-de-Fonds Capitale culturelle suisse (CCS2300) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Chaux-de-Fonds, ville candidate pour devenir la première Capitale Culturelle Suisse en 2027, vient de franchir une étape importante. Le jury, présidé par Daniel Rossellat, a approuvé le projet, sous réserve d’un financement fiable encore à prouver.

"Ce jury renommé a bien saisi les qualités de la ville candidate et l'attractivité du projet et nous a fourni de multiples pistes pour le renforcer. Il est rare de pouvoir compter en Suisse sur une telle collaboration enrichissante", a déclaré jeudi Jean Studer, nouveau président de l'association La Chaux-de-Fonds Capitale culturelle suisse (CCS2300).

Le jury national a été convaincu par l’architecture et l’approche intégrale et inclusive. Il a noté que le projet s'inscrit "parfaitement dans la dynamique de transformation que vivra la ville ces prochaines années". De plus, il démontre la volonté forte de s’associer avec des acteurs et manifestations culturelles en dehors de la région pour créer "un vrai engouement national".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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