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Sport

Recevoir un carton jaune et finir au tribunal ? Une réalité juridique

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En football, la Liberté révélait mardi qu'un footballeur fribourgeois de 18 ans fut reconnu coupable de lésions corporelles par négligence et condamné par le Tribunal cantonal fribourgeois à 40 heures de travail d'intérêt général avec sursis pendant deux ans. Le joueur avait brisé la cheville droite d'un adversaire en le taclant au cours d'un match régional de juniors opposant le FC Richemond au SC Guin en mai 2016.

Interrogé dans Radio Lac Midi de Benjamin Smadja, le président de l’Association cantonale genevoise de football (ACGF) Pascal Chobaz s’est dit choqué par cette sanction.

Pascal ChobazPrésident de l'ACGF

>> Réecoutez l'intervention de Pascal Chobaz dans Radio Lac Midi

Un carton jaune suffit pour être jugé, "heureusement"

Si la sanction peut paraître sévère, qu’en est-il d’un point de vue strictement légal.  La question a été posée à Maître Yoann Brigante, avocat à Genève et spécialisé dans le droit du sport.

Me Yoann BriganteAvocat genevois

 

Cette question restera toutefois toujours marquée par une zone laissée à libre interprétation:

Me Yoann BriganteAvocat genevois

Pascal Chobaz, le président de l’ACGF, se dit choqué puisqu’il n'existait aucune intention de blesser de la part du joueur coupable. Selon Maître Brigante, en cas de geste intentionnel, le cas aurait de suite quitté le contexte sportif pour immédiatement devenir une affaire pénale. L'absence d'une claire intention de blessure dans le cas du joueur fribourgeois ne fait que poser la question de si oui ou non le contexte sportif est respecté.

 

"L'arbitre protège le jeu, le juge protège l'ordre public"

En 2016, lors de la rencontre opposant le FC Richemond au SC Guin en mai 2016, le joueur coupable n’avait été sanctionné que d’un carton jaune par l’arbitre de la rencontre. Il n’est pas donc indispensable qu’un joueur reçoive un carton rouge pour ensuite passer devant un tribunal. Une bonne chose pour Maître Brigante.

Me Yoann BriganteAvocat genevois

 

La finalité de cette affaire est qu’elle soulève un débat qui est né en 1985 avec notamment le tacle du joueur du FC Vevey-Sport Gabet Chapuisat sur le Servettien Lucien Favre, mais pas que...

Me Yoann BriganteAvocat genevois

 

Réecoutez l'extrait du Club Sport avec les "versions courtes" des réponses de Maître Brigante

Le Club SportChaque soir 19h - 19h30

@SebTelley

Sport

Simon Ehammer doit se raisonner pour l'avenir

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Simon Ehammer lors d'un de ses trois essais nuls à la longueur lors du meeting de Götzis samedi. (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Simon Ehammer aurait dû réussir une de ses premières grandes performances de la saison à l'occasion de ce week-end. Las, il a été éliminé piteusement au saut en longueur à Götzis après trois ratés.

Entre top et flop, il n'y a eu que quelques millimètres pour Ehammer samedi en Autriche. Son deuxième essai au saut en longueur du meeting du décathlon à Götzis semblait s'être parfaitement déroulé. Mais après consultation de la vidéo, le juge du concours a invalidé le saut, qui était allé au-delà des 8m30.

Dans le cas de l'Appenzellois de 23 ans, il serait faux de n'évoquer que de la malchance. Ses décathlons sans essais à la hauteur ou à la longueur valables se répètent. Au cours de la saison en salle 2021, Ehammer avait gâché un excellent résultat par deux fois pour trois essais nuls à la perche. En outre, il a également perdu une médaille aux Championnats d'Europe en salle à Torun. A Götzis en 2021, il avait raté ses trois essais en longueur, le même scénario s'était produit en mars derniers lors des Européens en salle à Istanbul.

Pas sa mentalité

Assurer ses sauts ne figure pas dans la mentalité de Ehammer. Pourtant, il aurait bien des raisons de renoncer à trait de caractère quand il s'agit de lutter pour une médaille ou une dernière chance de qualification olympique, cela n'a aucun sens d'abandonner autant de points. Mais il est vrai aussi qu'assurer un essai n'est pas si simple.

A la perche, il faut que la course d'élan et l'envol se passent bien et en longueur, les changements de conditions de vent peuvent rendre l'affaire plus difficile comme on l'a vu samedi dans l'Arlberg. Néanmoins, il doit être possible de sauter avec une marge. Surtout que l'Appenzellois est tout bonnement un spécialiste de la longueur comme le rappelle sa médaille de bronze aux Mondiaux de Eugene. Mais à Götzis, Ehammer voulait réussir un gros résultat et cela l'a conduit à mal manoeuvrer.

Cette saison, Ehammer a décidé de prendre des courses d'élan de 42,5 m au lieu de 40 m auparavant. Dix mètres avant l'envol, il avait collé une marque de contrôle. "Elle s'est envolée lors des trois essais à Götzis", relevait Karl Wyler, qui accompagne le décathlonien sur les concours, à "CH Media". Et son frère et planificateur d'entraînement René Wyler louait la constance d'Ehammer à l'entraînement. "Sur six sauts en série, il n'y a pas une différence de plus de 5 cm devant la planche d'appel".

Le souvenir de Tokyo

De ce point de vue, l'élimination de samedi fait mal. Mais peut-être qu'une faute s'est inconsciemment insinuée dans la course d'élan juste avant la planche ? "Je dois maintenant réaliser, travailler et corriger", relève Ehammer terriblement frustré cette fois-ci par sa mésaventure.

L'échec à Götzis devrait bouleverser le programme de sa saison. Ce dernier prévoyait en juin exclusivement des concours de saut en longueur dans les meetings de Ligue de diamant à Paris, Oslo et Lausanne. Sa participation à Athletissima paraît de plus en plus aléatoire.

Il serait imprudent de ne pas transformer en bon résultat la bonne forme de l'Appenzellois. La qualification olympique pour Paris est fixée à 8460 points. Il doit rapidement s'y atteler pour s'en débarrasser. Le souvenir de Tokyo 2021 le hante encore. Les essais nuls de la première moitié de l'année 2021 lui avaient finalement coûté son billet olympique parce qu'il n'avait pas assez de résultats au classement mondial.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

SAM Massagno rejoint Fribourg en finale

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Mission accomplie pour SAM Massagno ! (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La finale des play-off opposera bien dès samedi Fribourg Olympic à SAM Massagno. Les Tessinois ont obtenu leur qualification lors de l'acte IV contre Union Neuchâtel.

A la Riveraine devant 1285 spectateurs, SAM Massagno s'est imposé 74-65. L'avantage de 7 points (20-13) acquis à l'issue du premier quarter a été déterminant dans ce succès. Malgré l'appui de leur public, les Neuchâtelois n'avaient pas les armes pour forcer l'adversaire à un cinquième match décisif. L'absence du topscorer Dalan Ancrum, suspendu, a bien trop pesé comme le 3 sur 18 à 3 points pour qu'une autre issue soit possible.

L'acte I de la finale aura lieu au Tessin

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

VIDEO - Retour du sport et de l'Asphalte cet été à la Jonction

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Les installations de L'Asphalte seront ouvertes tous les jours de 09h00 et 21h00 (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Ville de Genève a annoncé mardi le retour, durant l'été, d'un espace dédié aux sports urbains à la Pointe de la Jonction. De quoi remettre Benjamin Smadja et Elsa Duperray.

 

La première édition de L'Asphalte, en 2022, avait été concluante. La municipalité a donc décidé de poursuivre l'expérience cette année.

Des installations ont été montées sous les halles 2 et 3 de la Pointe de la Jonction. La ville met à disposition un terrain de padel, un terrain de football 5x5, deux terrains de basket 3x3 ainsi qu'une petite rampe de skateboard. Les jeunes pourront aussi tester le pickleball, un sport qui mélange tennis, ping-pong et squash.

L'année dernière, L'Asphalte avait permis à près de 26'000 jeunes de pratiquer une ou plusieurs activités sportives. Du matériel de sport pourra être emprunté gratuitement sur place dans un casier connecté. Le terrain de padel devra être réservé en ligne pour des questions d'organisation.

L'Asphalte, qui ouvre ses portes jeudi, sera accessible jusqu'au 10 septembre. Une équipe de médiateurs sera présente sur place tous les jours afin d'encadrer les activités.

Avec : ats

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Football

Un nombre record de spectateurs en Super League

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Le public du Wankdorf est le plus fidèle, Young Boys le leur rend bien. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Un total de 2,37 millions de spectateurs s'est rendu dans les stades des dix clubs de Super League au cours de la saison 2022-2023. C'est plus que jamais auparavant.

C'est la sixième fois que la Ligue de l'élite dépasse la frontière magique de deux millions de visiteurs.

En moyenne, chaque match a attiré 13'172 spectateurs dans les tribunes. Le club le plus suivi fut une fois de plus Young Boys, qui a attiré 29'097 fans par match au Wankdorf soit 4300 de plus que l'an dernier. Depuis la saison 2018-2019, le club de la capitale n'a pas seulement supplanté le FC Bâle sur le plan sportif, mais est également devenu le no 1 de l'affluence au stade.

Bien qu'ils aient dû subir quelques freins à leur exploitation comme la fermeture administrative de certains secteurs de leur stade - comme la Muttenzkurve contre YB - les Bâlois restent clairement les no 2 au nombre de spectateurs. Avec une moyenne de 21'742 spectateurs, ils sont les seuls à franchir la barre des 20'000 avec Young Boys.

La barre des 10'000 spectateurs de moyenne a été dépassée par St-Gall (17'575), Zurich (15'387) et Lucerne (12'775). Servette (8431) et Sion (8375) restent loin derrière les cinq premiers clubs les plus suivis.

La lanterne rouge dans le classement des affluences revient au FC Lugano. Seulement 3353 spectateurs par match ont suivi les exploits des hommes de Croci-Torti, finalement troisièmes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Pas les mêmes objectifs pour les clubs vaudois

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Après les célébrations, il sera vite l'heure de penser à l'avenir au Lausanne-Sport (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Challenge League a rendu samedi son verdict: il offre un triplé vaudois historique avec le titre pour Yverdon, la promotion directe pour le Lausanne-Sport et une place de barragiste pour le SLO.

Si tout le monde s'accordait en début de saison sur la présence du Lausanne-Sport dans ce trio de tête en raison de la puissance financière de son propriétaire - Ineos a permis à Ludovic Magnin d'oeuvrer avec un budget pratiquement deux fois plus élevé que celui des autres clubs -, Yverdon et Stade Lausanne-Ouchy ont vraiment déjoué tous les pronostics.

Dans le Nord-Vaudois, Marco Schällibaum a pu compter sur des cabossés de la Super League avides de revanche. A la Pontaise, Anthony Braizat a bâti la meilleure attaque de la Challenge League - 70 buts - autour du Français Teddy Okou, qui partage la couronne du roi des buteurs avec son compatriote Brighton Labeau (19 buts), le fer de lance du Lausanne-Sport.

Si Stade Lausanne-Ouchy a le bonheur de remporter le barrage de promotion/relégation, les trois équipes vaudoises aborderont la prochaine saison dont les trois coups seront donnés le 22 juillet avec des approches bien différentes. Yverdon et Stade Lausanne-Ouchy viseront bien sûr le maintien dans un championnat à douze qui condamnera le dernier à la relégation directe et qui enverra le onzième en barrage.

Le formidable défi de Ludovic Magnin

Pour le Lausanne-Sport, l'objectif sera de figurer dans le tour final qui réunira les six premiers du classement après la première phase disputée sur 33 journées. Ludovic Magnin se retrouve ainsi devant un formidable défi. Malgré son discours appuyé qui sous-entend que ses joueurs et lui étaient seuls contre le reste du monde, l'ancien défenseur international sait parfaitement que la note artistique attribuée à son équipe n'est pas la meilleure.

Après cette saison où son équipe aura tremblé jusqu'à l'ultime seconde du temps additionnel du dernier match pour assurer son retour au sein de l'élite, Ludovic Magnin n'aura, à nouveau, aucun droit à l'erreur. Pour coller aux objectifs d'Ineos dont les premiers pas dans le football tant à Nice qu'à Lausanne sont bien hésitants, il a un mois devant lui pour "inventer" une équipe capable de tenir un rôle en vue en Super League. Pas simple...

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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